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Le territoire des Mées était très-anciennement habité par une peuplade qui ne formait qu'un bourg, ou pagus des Blédonticiens. Son existence, sous la domination des Romains, est constatée par une inscription trouvée sur les bords de la Durance.

Cette pierre tenait à un monument, dont les restes ont été reconnus pour être de véritable construction romaine. Les anciens tombeaux , les lampes sépulcrales, les briques tumulaires trouvées en divers quartiers; les débris de mosaïques découverts dans d'autres, un grand vase fond de forme antique, déterré dans la ville même à 9.uatre ou cinq mètres de profondeur; enfin des médailles nombreuses qui ne sont recouverte que par une légère couche de terre, attestent l'existence de cette ville sous les Romains.

[14. Féraud] 14 avant JC en Digne [26. pedestr]

… À l'époque gauloise, la vallée de la Bléone était habitée par les Bledontii ou Bleduntici (Blédonticiens) Digne était leur capitale (...)

C'est sous Auguste seulement que le pays des Blédonticiens passa sous la domination des Romains

[16. Coquis]

… Les blédonticiens (ou Brodonticiens), appelées Santi par Ptolémée habitaient les rives de la Bléone et avait Digne pour la capitale … – une de huit tribus de la nation des Albices.

[17. Guigues de Souza]

Le territoire a livré plusieurs traces d’occupation antique avec la découverte de monnaies, de sépultures, une nécropole à sarcophages et divers témoins de moindre importance comme des

tegulae.

[13. Daniel Thiery]

Antiquité : Ancien pagus des Bléonticiens. Les Romains développent le site. [8. Provence7]

La Chapelle Saint-Roch est construite sur les bases d’un monument romain dont on retrouve d’importants éléments.

[7.Patrimoine Ecclésiastique]

La chapelle Saint Roch : Elle est construite sur des bases romaines. [2. photos]

408 ? - 973 ?

Invasions barbares

(Vandales, Wisigoths, Goths, Ostrogoths, Lombards, Hongrois, Sarrasins). Les habitants des Mées construisentune place-forte à l’abri des rochers. Ce fut pendant le long période des dévastations et des incursions des barbares, que les habitants des Mées, construisirent leur ville sur le penchant et au Midi de l'immense rocher, et à l'endroit où sa chaine se termine au Sud Ouest, et qu'ils l'entourèrent de remparts et de tours. Ces fortifications, capables de résister à toutes les attaques de l'ennemi, avant l'invention de la poudre, faisaient regarder Les Mées comme une place très-forte.

[14. Féraud]

Aussi notre province fut-elle, pendant plusieurs siècles, la proie de ces féroces vainqueurs. Vandales, Wisigoths, Goths, Ostrogoths, Lombards, Hongrais, Sarrasins, tous en firent successivement, et pendant cinq à six cents ans,

..

Les Lombards, surtout, après s’être répandus comme un torrent dans la Haute Provence, aux années 572 et 573, sous la conduite d’Amon, un de leurs chefs, exercèrent plus particulièrement leur fureur sur les pays actuellement compris dans le département des Basses-Alpes, à la gauche de la Durance. Les Sarrasins furent les derniers de ces peuples dévastateurs, et ceux qui firent le plus longtemps gémir les Provençaux sous le poids du malheur. Leurs irruptions commencèrent en l’année 737 et ne finirent qu’en 973, que Guillaume 1er, comte de Provence, les défit entièrement.

.. (p.24-25)

Mais à l’arrivée des peuples barbares qui asservirent tour à tour les Gaules, qui ravagèrent et détruisirent tous les pays où ils firent des irruptions, ce qui échappa des malheureux habitants fut

Analyse et compilation structurée des indices documentaires historiques concernant 15 chapelles rurales de la région PACA I.Dudek, J.Y Blaise. | 2020 contraint d’abandonner le pays plat, de construire de nouvelles maisons sur des éminences et de les fortifier de tous les ouvrages propres à les garantir des attaques et des surprises de l’ennemi. C’est pendant ce long période de dévastations et de malheurs de toute espèce, qui durèrent depuis l’an 408 jusqu’en l’an 973, c’est-à-dire près de six siècles, que les habitants de beaucoup de villes et de villages cherchèrent.

Leur salut en bâtissant sur des éminences où beaucoup subsistent encore aujourd’hui. Ceux des Mées, exposés, comme les autres, aux incursions des Barbares, construisirent alors leur ville sur le penchant et au midi de l’immense rocher et à l’endroit où sa chaîne se termine au sud-ouest. Voici l’enceinte qu’elle avait alors, d’après les anciens documents qui nous restent et l’inspection des lieux. Ses remparts, du côté du levant, s’appuyaient sur le torrent de la Combe, où était une grande tour appelée la tour de Menon,

[18. Esmieu] p.13 -14, 24-25

Quelques traces très anciennes d'habitations, peut-être du village primitif, furent taillées dans le rocher au voisinage de la chapelle Saint-Roch datée du Xlème siècle. Elles se situent dans le flanc arrière du massif.

[10. C. Mensil]

Le site est détruit par les Sarrasins.

Les habitants élèvent une place-forte, à l’abri des rochers. Après ??? [8. Provence 7]

Une place forte se constitue au Moyen Âge. [6. wikipedia]

Elle est construite sur des bases romaines.

Autour d'elle s'accrochent à même le rocher les habitations de la ville primitive. [2. photos]

Les Mées

Tracé lisible dans le parcellaire (disposition concentrique de l’habitat sur le flanc sud-ouest du massif des pénitents). 3 portes conservées, dites « Bauduine », « St-Christol » et « Bertrand de Bras » (XIIIe- XIVe s. ?). La rue d’En Ville se termine d’un côté par un passage voûté pratiqué dans une maison, de l’autre par une prote fortifiée à rainure.

[19. Dupuis]

1098

Mention du castrum de « las Metas » (lat. Metœ) (las Metas signifiant « les

bornes », i.e. rochers des Pénitents).

Les Mées est cité au XIe siècle et en 1098 (CSV n° 711 et 697) sous la forme de las Metas, signifiant «les bornes », dénommant ainsi les formations pédologiques dites aujourd’hui les Pénitents (CAG, n° 116, p. 291-292). Le castrum est déjà formé à cette date puisqu’il est signalé comme castrum de las Metas.

[13. Daniel Thiery]

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle : Metas et Las Medas en 1098. [6. wikipedia]

La plus ancienne charte que nous connaissions où il soit mention des Mées est de l’an 1069.

Nous possédons une seconde charte qui est la confirmation de la donation de Ripert, en l’année 1098, par Ogier, évêque de Riez et son chapitre, et de quelques autres donations d’églises y désignées.

[18. Esmieu] p.15, 18

11e s. Le site de Metas est cité. Metae signifie « bornes » en latin et serait explicable par les célèbres alignements rocheux ressemblant à de gigantesques bornes. Le site relève des comtes de Provence.

[8. Provence 7]

Son étymologie vient du mot latin Metœ, bornes, à cause de la chaine de rochers qui se prolonge près d'un kil. de l'Est à l'Ouest, et dont les diverses fractions s'élèvent en forme de cône ou de pyramide.

Analyse et compilation structurée des indices documentaires historiques concernant 15 chapelles rurales de la région PACA I.Dudek, J.Y Blaise. | 2020

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1090 ?? – 1120 ?? fin XIe, début XIIe | Xlème siècle | fin XIe

Construction de l’ancienne église paroissiale (?) sous le titre de Saint-Sépulcre