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Les malades :

PATIENTS AND METHODS :

III. Techniques d’analgésie locorégionale :

L’analgésie locorégionale constitue une des approches les plus efficaces du traitement de la douleur postopératoire [72].

En effet l’utilisation de cette technique procure une analgésie intense, potentialise l’effet des agents analgésiques éventuellement associés par voie systémique et réduit de manière significative la morbidité et la mortalité postopératoire [72].

En chirurgie abdominale, l’analgésie locorégionale est pratiquée selon deux techniques : l’analgésie locorégionale péri médullaire notamment péridurale et l’analgésie locorégionale périphérique qui comprend les blocs du tronc, l’administration intra péritonéale et les infiltrations locales.

3. Analgésie péridurale :

L’APD est une technique d’analgésie postopératoire d’excellente efficacité. Elle est réservée aux opérés ayant une douleur d’intensité sévère ou prévue comme telle et tout particulièrement si cette douleur interfère avec les possibilités de ventilation, de toux efficace et si une mobilisation est nécessaire [73].

Les bénéficiaires potentiels sont les opérés ayant un handicap respiratoire ou cardiovasculaire, important ou sévère, surtout après chirurgie majeure [72].

La voie péridurale permet l’administration de morphine, d’anesthésiques locaux ou d’une association polymédicamenteuse dans le cadre d’une analgésie multimodale.

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Les morphiniques les plus utilisés sont la morphine et le fentanyl. L’injection autocontrôlée de morphinique par voie péridurale (PCEA) réduit la dose des opiacés, comparativement à leur perfusion continue et pourrait réduire les effets indésirables.

L’administration concomitante d’opiacés par une autre voie est contre-indiquée, en raison du risque accru et incontrôlable d’effets indésirables en particuliers de la dépression respiratoire.

L’association d’anesthésiques locaux et d’opiacés est préférable. La bupivacaine est l’agent le plus utilisé à de faibles concentrations (0,25 % pour le bolus, 0,1 % pour la perfusion continue). Les débits de perfusion varient de 10-15 ml/h au niveau lombaire et de 5-10 ml/h au niveau thoracique [73].

La morphine est utilisable à faible dose (< 0,5 mg/h), sa migration dans le liquide céphalorachidien permet son administration à distance du site douloureux. Cette associations diminue les posologies de chacun de ces deux produits et confère une analgésie de meilleure qualité sur des douleurs intenses, provoquées ou dynamiques (de mobilisation).

4. L’analgésie locorégionale périphérique : Les blocs tronculaires :

Le bloc intercostal et le bloc para vertébral permettent de bloquer les influx nociceptifs d’origine pariétale abdominale ou thoracique. Leur efficacité est en partie expliquée par la diffusion des agents par voie sous pleurale. Néanmoins, cette voie reste d’efficacité médiocre, ce qui oblige, surtout par voie intercostale, de réaliser des injections multiples. Par ailleurs, il est nécessaire d’associer des

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antalgiques par voie générale, afin de calmer les douleurs d’origine viscérale [72].

Les complications, rares mais sévères, sont le pneumothorax et l’injection péridurale accidentelle.

L’administration intra péritonéale :

L’administration intra péritonéale d’anesthésiques locaux après chirurgie coelioscopique a fait la preuve de son efficacité analgésique.

Après cholécystectomie par coelioscopie, les doses d’anesthésiques locaux ainsi que les protocoles d’administration sont variables : la bupivacaine (0,25 et 0,125 %) est proposée à des doses de 100 , 150 et 300 mg [73], soit en fin d’intervention soit pour partie avant l’insufflation et pour partie après exsufflation soigneuse. Il ne paraît pas utile d’administrer l’anesthésique local au site chirurgical.

Les infiltrations locales :

La part des phénomènes de paroi dans les douleurs postopératoires est loin d’être négligeable. Plusieurs travaux montrent l’efficacité d’une infiltration des plaies chirurgicales lors de la fermeture. L’effet peut être prolongé par une perfusion continue de ropivacaine par un cathéter placé entre le péritoine et le plan musculoaponévrotique pariétal abdominal [8].

Les infiltrations des cicatrices abdominales préviennent la chronicisation des douleurs pariétales à distance de la chirurgie [8].

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