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Quel est le taux d’emprunt du fonds de bandes dessinées ? Et quels sont les albums les plus empruntés ?

- SJ&A : « Les BD sortent énormément » ; « On ne note pas vraiment de tendance dominante, toutes les BD sortent, les franco-belges, mangas, comics, romans graphiques ».

7) Quels sont les publics que vous cherchez à toucher avec ces fonds ?

- SJ&A : « Nous cherchons à toucher le grand public, nous ne sommes pas spécialisés dans la BD. Une autre bibliothèque du réseau a fait de la BD sa spécificité en revanche ».

8) Comment ces fonds sont-ils répartis dans l’espace de la bibliothèque ? Pourquoi avoir choisi cela ?

- SJ&A : « On a une répartition entre enfants et ados-adultes. Cela est dû à la configuration des locaux et aux attentes des différents publics ».

9) De quelle(s) manière(s) sont classés les albums de bande dessinée au sein de cet/ces espace(s) ?

- SJ&A : « En jeunesse, le classement est fait à partir du nom de la série ou du héros.

En secteur adulte, celui-ci se fait par l’illustrateur ou le scénariste de l’album, en fonction du plus pertinent » ; « En jeunesse, les albums franco-belges et les comics sont ensembles, et les mangas à part » ; « Pour le secteur adulte, les franco-belges, les comics et les mangas disposent chacun d’un espace à part entière. On a aussi un fonds pour les BD graphiques, alternatives » + voir annexe 6.

Annexe 2

9 bis) Où classez-vous les œuvres tout public, pourquoi ? Et les œuvres qui mêlent de multiples codes (ex : Les Légendaires, Lastman, City Hall, œuvres de Jirō Taniguchi) ?

- SJ&A : « Les BD tout public sont classées en secteur jeunesse, du fait de la répartition budgétaire. Ce n’est pas forcément ainsi dans les autres bibliothèques du réseau, toute ont des fonctionnements différents, adaptés à leurs besoins ».

10) Sur quoi la bibliothèque s’est-elle appuyée pour réaliser ce classement ?

- SJ&A : « À l'ouverture de la bibliothèque, en 1996, les BD étaient classées comme les romans, c'est à dire par les trois premières lettres de l'auteur. Depuis, le secteur jeunesse a changé ce classement pour une meilleure compréhension du jeune public ».

11) Êtes-vous satisfait(e) de ce classement ? Pourquoi ?

- SJ&A : « Le secteur ado-adulte réfléchit à basculer sa cotation basée sur l’auteur vers une cotation basée sur le nom de la série, comme en jeunesse, toujours pour une meilleure compréhension du public ».

12) Que pensez-vous d’un éventuel classement par fiction/documentaire ?

- SJ&A : « Ce classement nous paraît plus judicieux pour une bibliothèque spécialisée dans ce domaine, donc pas pour nous ».

13) Que pensez-vous d’un éventuel classement par genre ?

- SJ&A : « Notre public a tendance à rechercher un album par l’auteur, surtout les adultes, du coup un classement par genre ne correspondrait pas à leurs attentes ».

14) Que pensez-vous d’un éventuel classement distinguant garçons et filles ?

- SJ&A : « Cela peut être intéressant pour les mangas ».

15) La bibliothèque met-elle en valeur ses bandes dessinées ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?

- SJ&A : « Oui, on met les BD en valeur ponctuellement par des animations, et plus régulièrement par la présentation des nouveautés. Il y aussi le catalogue des nouveautés en ligne sur le portail de la médiathèque ».

16) Existe-t-il des animations autour de la bande dessinée ? Si oui, lesquelles, et à destination de quels publics ? Si non, pourquoi ?

- SJ&A : « Il y en a ponctuellement. Cela dépend du budget et de la disponibilité des agents des médiathèques. Nous suivons aussi l'agenda de l'action culturelle de la médiathèque ».

17) Que pensez-vous de la place qu’occupe aujourd’hui la bande dessinée en bibliothèque ?

- SJ&A : « La BD est un tremplin vers d'autres lectures. Étant proche du festival de BD de Ligugé et d'Angoulême, il est important pour nous d'accorder une place conséquente à ce type de document ».

17 bis) Pensez-vous que les bibliothécaires ont un rôle à jouer dans l’acquisition d’une légitimité forte pour la bande dessinée ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?

- SJ&A : « Pour nous, la BD a totalement sa place dans la médiathèque ».

18) Connaissez-vous la bande dessinée numérique ? Quels intérêts y voyez-vous pour vos usagers ? Et pour la bibliothèque ?

- SJ&A : « Nous menons actuellement une réflexion pour acquérir des documents numériques et peut-être des BD ».

Annexe 2

19) Comment penseriez-vous intégrer aux collections des bandes dessinées qui ne sont disponibles qu’en version numérique ?

- SJ&A : « Nous sommes également en cours de réflexion sur ce sujet ».

20) Voyez-vous des obstacles à la mise en place de supports pour lire des bandes dessinées numériques ?

- SJ&A : « Oui, il y a des problèmes financiers, juridiques. Les problématiques sont différentes de celles du papier pour ce qui concerne la consultation et le prêt ».

BIBLIOTHEQUE DE SURESNES

Site Internet : http://www.mediatheque-suresnes.fr/

Modalité de l’entretien

- Secteur Jeunesse (SJ) : Échange de mails

- Secteur Adulte (SA) : Échange de mails + entretien téléphonique

QUESTIONS

1) Quels sont les publics desservis par la bibliothèque ?

- SJ&A : « Nous avons environ 12000 inscrits et 2/3 sont des lecteurs actifs » ; « Il y a environ 3500 enfants, en dessous de 11 ans, le reste s’échelonnant de 11 à 90 ans » ;

« Le plus grand nombre d’inscrits se trouve dans la tranche d’âge au-delà de 25 ans » ;

« Chez les moins de 11 ans la répartition est quasi similaire entre filles et garçons.

L’écart se creuse plus particulièrement entre 15 ans et 45 ans, où les femmes sont plus nombreuses à fréquenter la médiathèque. Cet écart persiste, mais de façon plus mesurée, dans la tranche d’âge des 45-90 ans » ; « La catégorie socioprofessionnelle majoritaire est plutôt élevée, Suresnes étant une ville chère, proche du quartier de La Défense à Paris ».

2) Quel est le profil type des personnes qui empruntent des bandes dessinées au sein de la bibliothèque ?

- SJ : « Ce sont surtout des préadolescents, filles et garçons qui empruntent des BD » ; - SA : « En section adulte, ce sont des hommes de 30 à 50 ans je dirais. Il existe cependant bien d’autres profils ».

3) Quel est le volume des collections de livres de la bibliothèque ? Et quel est le volume du fonds de bandes dessinées ?

- SJ : Environ 24000 documents, dont 3900 bandes dessinées ;

Annexe 2

- SA : Environ 87000 documents, dont 8000 bandes dessinées.

4) Combien d’albums de bande dessinée acquérez-vous, environ, par an ? Et le fait que le lectorat de la bande dessinée soit plus masculin que féminin impacte-t-il vos listes d’acquisition ? [2ème question non posée]

- SJ : Environ 150 nouvelles acquisitions par an ; - SA : Environ 250 nouvelles acquisitions par an ;

5) Sur quoi vous appuyez-vous pour décider de ces acquisitions ?

- SJ&A : Revues et sites spécialisés, lettre hebdomadaire de la Cité d’Angoulême, comités de lecture parisiens, salons professionnels, conseils des librairies ; « On se base sur le succès d’une série, évaluée par son taux de rotation, on prend les suites, les nouveautés, les succès commerciaux, les auteurs reconnus, on se basse sur les critiques, notamment pour les one-shots. Il y a beaucoup de rachat car les BD s’usent beaucoup en jeunesse ».

6) Quel est le taux d’emprunt du fonds de bandes dessinées ? Et quels sont les