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3 Méthodologie de l’enquête

3.1.6 Taux de réponse

138 personnes ont répondu à l’ensemble des questions qui leur étaient posées, soit un taux de réponse de 40%. 7 personnes ont commencé d’y répondre mais n’ont pas terminé50, soit un taux d’abandon de 4,8%.

Les taux de réponse par statut et par département permettent de considérer que l’échantillon est représentatif :

 le taux de réponse est supérieur à 30% pour toutes les catégories de personnel, sauf pour les techniciens. Le plus faible taux de réponse de ces derniers peut s’expliquer en partie par le fait que les recherches bibliographiques sont surtout réalisées à SGR par les cadres, même si de plus en plus de techniciens sont également amenés à en faire, notamment lorsqu’ils ont la responsabilité d’une étude.

 le taux de réponse est relativement élevé pour tous les départements, où il va de 26 à 53%, si l’on exclut la direction scientifique (DS), pour laquelle le nombre de personne interrogées est très restreint.

Une nuance doit cependant être apportée : les répondants au questionnaire sont susceptibles d’être avant tout les membres de SGR motivés par les objectifs de l’enquête, dont l’activité bibliographique est potentiellement plus importante. Les taux de réponse supérieur à 50% des destinataires qui, de par leur statut, sont les plus susceptibles d’avoir une activité bibliographique, laissent cependant penser que ce biais est relativement limité.

Les entretiens individuels ont par ailleurs permis de constater que des chercheurs ayant une forte activité bibliographique n’avait pas pour autant répondu au questionnaire.

50 En les incluant, le taux de réponse serait de 42%. Les réponses des personnes n’ayant rempli qu’une partie du questionnaire ont été prises en compte dans les statistiques de l’enquête.

Les taux de réponse indiqués pour une question donnée sont calculés par rapport à la population ayant répondu à la seule question considérée, et non par rapport à l’ensemble des personnes ayant

répondues à l’enquête, sauf indication contraire.

Figure 5 : Taux de réponse à l’enquête en ligne par statut

Figure 6 : Taux de réponse à l’enquête en ligne par département

(1) Les noms comme les acronymes des départements étant confidentiels, ils ont été remplacés par des numéros.

La participation des répondants aux questions ouvertes (qui étaient facultatives) permet d’évaluer leur degré d’implication. Celui-ci apparaît relativement satisfaisant. La question sur les améliorations possibles en matière d'offre documentaire est celle qui a suscité le plus de réponses (39,8% de répondants)51. Le taux de réponse à la question 39 (Avez-vous des commentaires ou des suggestions à faire sur le partage et/ou la capitalisation des références bibliographiques au sein de SGR ?) a été quant à lui de 19,4%.

51 Question 18 : Y-a-t-il des points qui pourraient, selon vous, être améliorés en matière d'offre documentaire et d'accès aux documents ?

Les entretiens

Dix entretiens semi-directifs ont été réalisés : neuf avec des ingénieurs de recherche et un avec un ingénieur brevets. Les personnes rencontrées étaient issues de cinq départements de SGR.

La durée des entretiens a varié de 30mn à 2h, la durée moyenne d’un entretien étant d’1h15. Ils ont majoritairement eu lieu avant le lancement du questionnaire. Ces entretiens ont parfois été complétés par des entretiens plus brefs d’environ dix minutes pour vérifier ou approfondir certains points.

Ces échanges en face à face ont permis de prendre connaissance des pratiques des chercheurs et de tester les questions à poser dans l’enquête en ligne. Ils ont également aidé à comprendre la logique des choix effectués par les chercheurs lors de leur activité de recherche d’information.

Le choix de l’entretien semi-directif était notamment fondé sur le souhait de laisser la possibilité à des thèmes qui n’avait pas été intégrés à la grille d’entretien d’émerger au cours du dialogue.

Les statistiques d’utilisation

La diffusion auprès des éditeurs du code de bonne pratique Counter (Counting Online Usage of Networked Electronic Resources), lancé en 2002, permet une normalisation en matière de mesure de l’utilisation des ressources électroniques sur les plateformes d’éditeurs et sur les bases bibliographiques telles que Scopus. Ce code facilite les comparaisons en « permettant aux fournisseurs d'informations de produire des statistiques d'utilisation, qui sont cohérentes, crédibles et compatibles »52.

Les informations statistiques sur les pratiques de recherche ou de consultation peuvent aussi être issues des bases créées en interne au sein de l’entreprise : les CMS (logiciel de gestion de contenu), les logiciels de GED et certains LGRB intègrent des fonctionnalités permettant d’obtenir des statistiques d’utilisation.

Seules les statistiques d’utilisation d’une base d’éditeur (Science Direct) et d’une base bibliographique (Scopus) ont été utilisées dans le cadre de cette étude. Cette utilisation a été limitée à l’analyse d’un nombre restreint de données, à la fois en raison d’un accès tardif aux rapports statistiques, du manque de temps, et de difficulté d’interprétation de certaines informations sur lesquelles nous reviendrons. Deux problèmes techniques se sont également posés pour l’utilisation de ces rapports :

52 [6] COUPERIN.

 l’identification des utilisateurs par leur adresse IP pour accéder aux bases sur abonnement ne permet pas de statistiques par utilisateur ou par groupes d’utilisateurs53 - à une exception près, présentée ci-dessous ;

 le pare-feu utilisé par l’entreprise fait qu’une adresse IP propre à l’ensemble de SGR n’est pas non plus identifiable. L’ensemble des utilisateurs des différentes entités du groupe en Europe ayant également accès à Scopus et Science Direct sont regroupés dans les rapports de consultation au sein d’un ensemble Saint-Gobain Europe. Le pare-feu empêche donc en partie d’isoler les statistiques propres aux chercheurs de SGR pour analyser leurs pratiques, sauf pour un groupe particulier, le groupe Commandes en ligne, créé spécialement sur Science Direct pour les chercheurs de SGR effectuant des achats d’articles sur cette plateforme. Scopus appartenant comme Science Direct à l’éditeur scientifique Elsevier, les membres de ce groupe sont également identifiés comme tels sur cette base.

Ce sont ces données concernant le groupe Commandes en ligne que nous avons en partie exploitées. Leur représentativité a cependant des limites :

 ce groupe ne comprenait mi-juillet 2014 qu’environ 40% des chercheurs amenés à effectuer des recherches bibliographiques. A cette date, seuls les chercheurs en faisant la demande y étaient inscrits54. Il est donc possible que ce groupe comprenne les chercheurs qui attachent le plus d’importance à l’activité bibliographique et que leurs pratiques diffèrent de celles des autres chercheurs ;

 le groupe comprend également des membres du service VTIC. Malgré leur effectif limité, la quantité de requêtes que ces derniers sont amenés à effectuer et leur connaissance des fonctions de recherches avancées peuvent limiter l’assimilation des pratiques du groupe Commandes en ligne à celles des chercheurs de SGR.

53 [1] ADBS, ADBU, FNPS, GFII, SNIEL.

54 Les modalités d’inscription ont changé fin juillet 2014.

4 Pratiques de recherche bibliographique des