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PARTIE 3 PRÉCONISATIONS

3.1. Taille de l’échantillon

Plus l’échantillon est large et plus les données récoltées et croisées ont de crédibilité. En prenant en compte le temps nécessaire à la tenue des entretiens qui ont duré de 11 minutes à 23 minutes, en comptant également le temps nécessaire à la prévision de ces entretiens (échanges de messages électroniques et d’appels afin de convenir d’une date, d’une heure et d’un lieu de rendez-vous) et sachant que les répondants devaient sacrifier un temps qui leur était précieux, nous avons décidé de nous limiter à un échantillon de seulement cinq enseignants. Cependant, nous gardons à l’esprit que dans d’autres conditions, nous aurions opté pour un échantillon plus large.

3.2. Représentativité de l’échantillon.

Outre la taille de l’échantillon, l’autre limite d’un échantillonnage de convenance tient du fait qu’il n’est pas forcément représentatif de la population interrogée.

Tout d’abord, rien ne nous garantit que la répartition des sexes est fidèle à la réalité. Un article en ligne rédigé par Krazowsky6 qui s’appuie sur des données de l’INSEE et du ministère de l’Éducation nationale nous indique que l’on recense 58,2 % de femmes dans le second degré public, et plus précisément, parmi les enseignants certifiés, 62,1 % de femmes. Si l’on s’en tient à

6 Julie Krazowsky. Trop de femmes à l’Éducation nationale ? [en ligne]. Disponible sur https://tinyurl.com/y4bx7xha. (Consulté le 27- 4-2019)

ces données, nous ne sommes pas loin de la vérité car parmi les répondants, nous avons interrogé 60 % de femmes et 40 % d’hommes. Néanmoins, nous n’avons aucune statistique sur la répartition des sexes parmi les enseignants certifiés en sciences et technologies des services, ce qui était précisément notre terrain de recherche. Rien ne nous permet donc d’affirmer que la répartition des sexes est bien celle dont nous avons disposé et que les réponses formulées auraient été les mêmes si cette répartition avec été scrupuleusement respectée.

Ensuite, parmi les répondants, deux sur cinq, c’est à dire 40 % sont enseignants stagiaires, ce qui n’est très certainement pas représentatif non plus. Notons que le manque d’expérience pourrait être un facteur réduisant la prise de recul ou le champ des possibles quant aux exemples sur lesquels appuyer ses réponses.

Enfin, les répondants proviennent seulement de deux lycées différents. Les établissements ne sont pas tous équipés de la même manière et ne fonctionne pas tous pareillement. Nous avons vu que dans la SSP il y a une part de contrainte matérielle. Solliciter des enseignants d’un plus grand nombre de lycées aurait permis d’élargir la vision sur ce qui se fait en fonction de chaque organisation et de savoir par exemple si l’impact de la contrainte matérielle est vraiment important car peu d’établissement sont vraiment bien équipés ou bien s’il est anecdotique car la majorité des établissement dispose de l’équipement nécessaire. Trois des enseignants interviewés sont issus d’un lycée 100 % hôtelier bien équipé ; est-ce vraiment représentatif ?

3.3. Influence de l’échantillon

Comme nous l’avons expliqué, pour des raisons pratiques, nous avons interrogé des personnes que nous connaissions déjà. Antérieurement à l’entretien, nous aurions pu les influencer par mégarde dans leurs futures réponses. Normalement, les répondants ne doivent pas connaître le thème de la recherche avant l’entretien. Or ici, la plupart connaissait le thème de notre mémoire avant de commencer à répondre à nos questions. À la question « Comment formez-vous les élèves à la

connaître le thème de notre mémoire mais peut être ont-ils également été influencés. L’idéal aurait été d’interroger des personnes étrangères afin d’assurer l’authenticité des réponses.

Bien que consciencieusement menée, notre recherche comporte quelques limites dont il faut tenir compte afin de mesurer la portée des résultats obtenus. Nous avons identifié ces limites et les solutions envisageables pour améliorer la valeur des résultats. Nous retiendrons ces solutions pour d’éventuelles futures recherches.

Conclusion

Notre étude de terrain nous a aidés à identifier des éléments de réponses correspondants à nos trois questions de recherche. Nous avons mené cette étude avec le souci de respecter chacune des étapes qui nous permettraient de disposer d’éléments fiables. Bien que conscients des limites de notre étude, nous avons pu analyser les éléments dont nous disposions, et nous nous sommes rendus compte que les réponses à nos trois questions de recherche n’étaient pas forcément tranchées. Il nous est apparu que cela est tout simplement dû au fait que la SSP semble être, d’après les enseignants, d’une part, un outil à utiliser car bénéfique de plusieurs manières dans l’enseignement et notamment quand il s’agit de vente et d’accueil, mais d’autre part, un outil qu’il faut savoir utiliser correctement pour éviter les dérives.

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ARTIE

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RÉCONISATIONS

Introduction

onstater que la SSP pouvait être un outil intéressant s’il était employé de façon appropriée nous a naturellement conduits à mener une réflexion sur l’ensemble des précautions à prendre dans l’utilisation et la mise en œuvre des SSP et à en réaliser le recensement. Dans cette partie, nous présenterons donc l’ensemble de nos préconisations permettant une utilisation adéquate des SSP dans l’enseignement.

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Premièrement, nous définirons les étapes incontournables qui doivent précéder la séance. Nous verrons dans un second temps les phases à respecter juste avant la simulation. Dans un troisième temps nous analyserons les points importants durant la simulation. Nous identifierons ensuite ce qu’il est primordial de faire juste après la simulation. Enfin, nous statuerons sur les éléments intéressants qui peuvent suivre la séance.

Chapitre 1 - Avant la séance

En grande partie, l’efficacité de la SSP repose sur la qualité de l’organisation qui aura été menée en amont de la séance. Nous détaillons dans ce chapitre les éléments clés de cette organisation à ne surtout pas négliger.

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