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Tableau 2 : La composition de la solution saline

Solution NaCl T N1 N2 N3 N4 N5 N6

g/L 0 5 10 15 16 17 18

Meq/l 0 85,47 171 256,41 273,5 290,59 307,69

II- Deuxième expérimentation : Effet de la salinité sur le développement des

différents génotypes étudiés

II-1- Matériel végétal

On a utilisé dans cette expérimentation les mêmes génotypes de la première expérimentation

II-2-Conduite de l’essai

a- Préparation du sable :

Le sable est préalablement lavé puis rincé abondamment à l’eau ordinaire pour éliminer les chlorures et les carbonates et ensuite séché à l’air ambiante et mélanger avec le sol. Après la

préparation du sol il fau préalablement mesurer la conductance électrique (Tableau 3) du sol mélangé avec le sable.

Tableau 3 : Quelques propriétés physico - chimiques du sol utilisé dans l’expérience BICARBONATE MEQ /L CEC MEQ/L CE 25°C DS /M PH MATIERE ORGANIQUE %

ARGILE% LIMON% PROFIL DU SOL

2 0,135 1,38 7,8 2,38 67 20 Argileux

lumifère

b- Préparation des grains

Les grains de blé dur et celles de l’espèce Aegilops ont été pré germé en boîtes de Pétri à la température ambiante (25 °C environ) et à l’obscurité. Les plantules ainsi obtenues sont repiquées en fin de novembre par 6 plantules dans des pots de 5 kg environ contenant un mélange de sol et de sable (2/3, 1/3 respectivement). Ces pots sont placés ensuite sous serre et irrigués à leur capacité de rétention (0.52 l) chaque deux jours avec de l’eau ordinaire.

II-3- Stress appliqués et paramètres mesurés

Dans cette expérimentation on applique le stress salin par irriguation avec quatre niveaux (0, 5, 10,15 g/l) pendent deux stades différents stade tallage et stade épiaison, des nombreux paramètres sont mesurés , morphologiques (hauteur de la plante cm, taux de croissance %, surface foliaire cm2), physiologiques ( teneur relative en eau% , résistance stomatique, accumulation du K+ et Na+ au niveau des feuilles), biochimiques (dosage des sucres totaux solubles par la méthode Dubois et al.1956, dosage de proline selon Torll et Lindsely,1955).

III- Dispositifs et principes des méthodes de mesure

1- La hauteur de la plante (cm) est mesurée par une règle chaque deux jour durant la période de stress.

2- La vitesse de germination exprimée en pourcentage (%) par la relation suivante selon Kotowski (1926) :

N1+N2+N3+………Nn

VG (%) = ×100 N1T1+N2T2+N3T3+…..NnTn

N1 = nombre des grains germés au temps T1 N2 = nombre des grains germés entre T1 et T2

3- Le taux de croissance relatif (TCR) est calculé selon la formule :

4- La surface foliaire (cm2)

La mesure de la surface foliaire, qui est un indice nécessaire pour la détermination de la croissance est réaliser selon la méthode de Paul et al., (1979). Cette méthode consiste à reproduire la surface d’une feuille sur du papier (dans notre cas la feuille est à été photocopier). Ainsi, la surface de la feuille est estimée à partir du poids de la feuille en papier par rapport au poids d’une surface de 1 cm2 du même papier. Après reproduction des feuilles. Les mesures sont effectuées chaque semaine pendant la période de stress.

5- La teneur relative (TRE %)

La teneur relative en eau est déterminée par le pourcentage d’eau présenté dans les feuilles excisées avec la mesure de leur poids avant (poids frais) et après trempage dans l’eau distillée pendant 48 heures à l’obscurité (poids de turgescence), de même elles seront pesées après les avoir mises dans une étuve (90°C) pendant une durée de 48 heur (poids sec). La TRE est ainsi calculée par la formule suivante :

6- Mesure de conductance électrique du sol

La détermination de la salinité de sol est fondée sur le principe de l’extraction d’un électrolyte dont on mesure la concentration en éléments dissous par diverses méthodes (résidus sec, bilan ionique). La physico-chimie des solutions d’électrolytes fournit les éléments nécessaire au calcule de la conductivité électrique d’une solution à partir de sa composition chimique, on considérant notamment la conductivité molaire équivalent des ions (Robinson et Stokes, 1970).

TCR= TCH sel × 100 / TCH témoin

TCH = Longueur finale (LF) – Longueur initiale (LI)

TRE = (PF – PS) / (PT- PS) × 100 selon Ladigues (1975) TRE = Teneur relative en eau, PF= poids frais, PS= poids sec, PT= poids de turgescence

Cependant cette approche nécessite une analyse chimique complète de la solution ainsi que de nombreux calcules. On préféra mesurer directement la capacité d’électrolytes à conduire le courant électrique, propriété qui d’autant mieux exprimée que la concentration ionique de l’électrolyte et plus élevée la mesure de conductivité électrique est aisée et s’effectue grâce à une cellule de mesure que l’on plonge directement dans l’électrolyte (photo 2). Un étalonnage préalable est nécessaire et la mesure est rapportée à une température standard en générale 25°C.

6-1-L’extraction de l’électrolyte

Au laboratoire, l’électrolyte est extrait sous vide (par l’utilisation d’une pompe) à partir d’un échantillon de sol préalablement séché à l’aire, tamisé à 2mm et porté à une teneur d’eau donnée (1 :1) ou (1 sol / 5 eau) ou même l’utilisation de pâte saturée, dans cette étude on utilise la proportion ( 1 sol : 1 eau) puisque c’est la technique banale quand l’échantillon de sol est limité. 6-2-Mesure de la conductivité électrique du sol

Avant la lecture de la conductivité électrique de l’extrait il faut préalablement confirmer la précision de l’appareil, par l’utilisation de KCl (0,01N) qui donne une conductivité de 1,413 dS/m à température de 25°C. Puis on prend la lecture par en plongeant la cellule de l’appareil dans l’extrait, la lecture s’effectue à une température de 25°C, l’unité de mesure est deci- siemens par mètre (dS /m).

7-La chlorophylle totale (Unité SPAD)

La chlorophylle totale est mesurée par un SPAD, le lecteur SPAD est un chlorophyllemètre qui fonctionne par transmittance. Il évalue la transmission de la lumière émise d’un Light Emitting

Diode (LED) (ou DEL pour diode électroluminescente) au travers de la feuille. Les longueurs

d’onde utilisées sont 650 et 940 nm, soit dans le rouge et l’infrarouge (Minolta Co. Ltd 1989). L’appareil a la forme d’une pince qui tient dans la main (voir la photo 1). Un côté de la pince émet la lumière alors que l’autre côté soutient un récepteur de 2x3 mm. La lumière transmise au récepteur est convertie en signaux électriques analogiques puis en valeurs numériques. Il suffit de fermer la pince vide sur elle-même pour étalonner l’instrument. Par la suite, une feuille introduite dans la pince donnera une valeur de transmission régie par sa teneur en chlorophylle.

(a) (b)