• Aucun résultat trouvé

5- La corrélation entre les paramètres étudiés

différents génotypes étudiés

II- 5- La corrélation entre les paramètres étudiés

Selon la matrice de corrélation (annexe V) on a trouvé que le poids frais au niveau des cals est hautement corrélé à celui des feuilles (r = 0.92), pour la teneur en eau le comportement au niveau des cals est corrélé à celui des feuilles quelques soit la variété étudiée (r = 0.83) en revanche une corrélation négative est trouvée entre la teneur en eau et la teneur en proline soit au niveau des cals, ou au niveau des feuilles, d’un autre côté la teneur en sucres totaux solubles au niveau des cals est corrélée à celle au niveau des feuilles(r=0.773), aussi une corrélation positive est observée entre les sucres totaux solubles et la teneur en proline au niveau des cals.

III- Discussion

En générale le stress salin provoque des changements morphologiques, physiologiques et métabolique soit au niveau cellulaire ou au niveau de la plante entière, pour le poids frais on a trouvé dans cette étude que le comportement cellulaire est cohérant à celui des feuilles à l’inverse des résultats qui ont été trouvé par (Simane et al 1993; Ali dib et al., 1994).

Le stress salin réduit de manière importante la teneur en eau des cals et des tissus de la plante entière, la réduction est d’autant plus marquée que la concentration en sel dans le milieu est élevée. Une corrélation positive est trouvée entre le comportement cellulaire et celui de la feuille, ce résultat en accord avec celui de ( Houshmand S et al.,2005).

Ce fait suggère qu’un mécanisme de résistance, opérant au niveau cellulaire, pourrait être impliqué, du moins en partie, dans la résistance au stress salin au niveau de la plante entière chez le blé dur (Bajji et al.,1999).

Les cals ont des concentrations en sucres solubles plus élevées que la plante entière, ce fait est vraisemblablement dû à la présence de saccharose en concentration élevée dans le milieu de culture in vitro (Lutts S et al., 2004).

Au niveau des cals, on a observé une augmentation successive des sucres en fonction de l’intensité de stress salin, le même résultat est obtenu par ( Lutts S et al., 2004), pour cette raison une tendance claire se dégage quant à l’effet du sel sur l’évolution des concentrations en sucres, par contre (Bajji, 1999) a trouvé des résultat opposés de nos résultats et a conclut que l’accumulation des sucres totaux solubles pourrait être la conséquence indirecte d’un effet du stress plus marqué sur la croissance des plantes que sur leur activité photosynthétique. Concernant. L’accumulation de sucres solubles au niveau de la plante entière, notamment de sa partie foliaire a également été observée par Kameli et Lösel (1995) et Rekika et al. (1998). Le fait qu’elle se produise dans les cals suggère qu’elle pourrait constituer une stratégie spécifique de résistance à la salinité chez le blé dur, tout en contribuant cependant à la résistance de la plante.

La proline est accumulée progressivement au niveau cellulaire (cals) en fonction de l’intensité saline mais avec une concentration plus élevée par rapport à la plante entière ce résultats est confirmé par (Lutts S et al.,2004 ; ). La haute corrélation entre l’accumulation de proline au niveau cellulaire et au niveau de la plante entière nous a permis de conclure que la proline est considéré parmi les composantes principales d’ajustement osmotique.

IV- Conclusion

Dans la présente étude, nous avons exploité les possibilités offertes par les techniques de culture in vitro préciser, à l’échelle cellulaire et au niveau de la plante entière, le comportement du blé dur en conditions de stress salin. L’existence d’une composante cellulaire de la résistance à ce stress a été mise en évidence. La prise en compte des résultats obtenus à la fois aux niveaux cellulaire et de la plante entière apparaît nécessaire pour une meilleure compréhension de la complexité des mécanismes permettant à la plante de résister au stress et constitue à nos yeux une stratégie essentielle dans ce type d’étude (Bajji et al., 1999). Parmi nos résultats on a trouvé toujours que la réaction cellulaire vis- à vis la salinité plus grande que celle chez la plante entière, cette réponse cellulaire nous a permis de conclure que l’adition de NaCl et l’emploi des techniques de culture in vitro s’est avéré efficace pour isoler des lignées cellulaires tolérantes à la salinité.

Chapitre

Chapitre

Chapitre

I- Introduction

Un haploïde doublé est défini comme étant une plante possédant un stock chromosomique hérité d’une seule cellule haploïde (Kimber et Riley 1963). Le doublement du nombre de chromosomes permet l'obtention de plantes diploïdes et homozygotes pour l'ensemble de leur génome. L’utilisation d’HD a de nombreuses applications aujourd’hui, notamment chez les céréales (Pickering et Devaux 1992 ; Devaux et al. 1996). Les plantes obtenues sont homozygotes, donc leur génotype et leur phénotype se confondent. Les plantes haploïdes peuvent exprimer des caractères récessifs, dont l’expression est habituellement masquée par l’hétérozygotie, et présenter de nouveaux phénotypes (Horlow et al. 1992 ; Kicherer et al. 2000). De plus, les caractères d’intérêt sont fixés dès la première génération puisque les plantes HD présentent un génome homozygote pour tous les caractères (Powell et al. 1992).

L’avantage le plus important de l’haplodiploïdisation est le gain de temps (Touraev et

al. 2001 ; Thomas et al. 2003). Chez les céréales, la production de semences à partir

d’haploïdes doublés est possible en quelques mois (Pickering et Devaux 1992), alors que les méthodes de sélections généalogiques classiques nécessitent sept à huit ans de sélection pour disposer d’une lignée pure homozygote.

L'haplodiploïdisation est donc une technique rapide de production de lignées pures, réalisée en une seule étape au lieu de plusieurs générations (Thomas et al. 2003 ; Lian et al., 2010). Elle facilite la sélection et permet d'observer l'expression aussi bien des gènes récessifs que des gènes dominants.

Tous les travaux menés sur l’haplodiploïdisation font apparaître que la réussite de cette technique est multifactorielle. Dans ce chapitre nous récapitulons les différentes étapes de l’obtention des haploïdes doublés par la méthode de croisement intergénérique entre blé dur × Maïs et blé dur × orge sauvage et proposons le protocole qui semble le mieux adapté à cette technique pour le blé dur.

II- Résultats