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Chapitre 3 : Construction et analyse des indices de vulnérabilité de la population québécoise

3.4 Synthèse des résultats et discussion

Tout d’abord, concernant l’indice de sensibilité, c’est principalement au centre de la ville de Québec dans l’arrondissement La Cité-Limoilou que l’on retrouve des ID avec une très forte sensibilité aux vagues de chaleur accablante. De même, pour le secteur de Drummondville/Centre-du-Québec, les zones de très forte sensibilité sont principalement situées au centre des villes. Au contraire, les ID affichant une faible ou très faible sensibilité sont majoritairement situés en périphérie des villes. Pour la région de Québec, ces zones sont situées dans la couronne nord de la ville, dans la couronne sud de Lévis, ainsi que dans les secteurs de Cap-Rouge/L’Ancienne-Lorette à l’ouest et Boischatel/Île d’Orléans à l’est. Concernant l’indice de capacité à faire face aux vagues de chaleur accablante, c’est aussi au centre des villes qu’il est très élevé. En effet, comme mentionné précédemment, puisque c’est principalement en région urbaine que nous retrouvons une plus grande offre de services

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publics et de commerces, c’est également en milieu urbain que la distance vers ceux-ci est la plus faible, générant une plus faible capacité à faire face aux vagues de chaleur. D’ailleurs, les résultats obtenus pour l’indice de capacité à faire face pour la région de Drummondville/Centre-du-Québec illustrent très bien ces propos : plus on s’éloigne des centres urbains, plus la capacité à faire face devient faible.

Pour ce qui est de l’indice de vulnérabilité de la population aux vagues de chaleur, les résultats sont différents. En effet, lorsque l’on observe le centre des villes des deux régions, la vulnérabilité est moyenne puisque l’indice de sensibilité et celui de capacité à faire face sont égaux. En d’autres termes, l’offre de services et de commerces (la capacité à faire face) en milieu urbain vient en quelque sorte atténuer la sensibilité. La plus grande capacité à faire face rend ainsi la vulnérabilité dans ces secteurs « neutres », en dépit d’une grande sensibilité. Par ailleurs, la vulnérabilité varie selon la proximité au centre de la ville. En périphérie et dans les nouvelles banlieues des villes, la vulnérabilité est plus faible. C’est aussi dans ces milieux que la sensibilité est la plus faible alors que la capacité à faire face reste forte en raison de la proximité aux services et commerces. Enfin, la vulnérabilité augmente lorsque l’on s’éloigne de la périphérie et que l’on se retrouve en région rurale. Effectivement, puisque la capacité à faire face y est faible ou très faible en raison de l’éloignement des services et que la sensibilité y est parfois forte, la vulnérabilité est ainsi plus élevée.

En termes de population exposée aux vagues de chaleur, les tableaux 7, 8 et 9 illustrent la population touchée selon la dimension analysée (sensibilité, capacité à faire face) et selon le degré d’exposition (quantile). Afin de différencier la population résidant à proximité d’un centre urbain (RMR) des résidants éloignés d'un centre urbain, ces tableaux classent le nombre d’habitants selon l'emplacement de la résidence dans une Région métropolitaine de recensement (RMR) ou non (hors RMR). Selon Statistique Canada (2016), une RMR est un « territoire formé d'une ou de plusieurs municipalités voisines les unes des autres qui sont situées autour d'un noyau. Une région métropolitaine de recensement doit avoir une population totale d'au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 habitants ». Cette différenciation entre RMR et hors RMR permet ainsi en quelque

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sorte de constater l’influence qu’un centre urbain peut avoir sur les dimensions de la sensibilité, de la capacité à faire face et de la vulnérabilité aux vagues de chaleur accablante.

Tout d’abord, en termes de population totale, la majorité de la population québécoise habite dans une RMR, soit environ 80 %. Ces zones sont donc au début exposées aux vagues de chaleur accablante puisqu’elles sont densément habitées. Cela étant dit, pour ce qui est de la dimension sensibilité (Tableau 7), près de la moitié (environ 45 %) de la population vivant dans une RMR a une sensibilité très forte aux vagues de chaleur accablante. À l’opposé, environ le tiers de la population vivant dans une RMR affiche une sensibilité très faible. Ces habitants résident probablement en banlieue et en périphérie qui, selon nos analyses présentées dans les sections précédentes, sont associées à une plus faible sensibilité aux vagues de chaleur. En ce qui concerne la population hors RMR, environ 60 % de la population présentent une sensibilité faible ou très faible et 14 % de la population présentent une sensibilité très forte. Ainsi, non seulement plus de gens habitent dans les RMR, mais ils ont également une plus grande sensibilité aux vagues de chaleur accablante.

Tableau 7 : Quantiles de sensibilité selon la population

Sensibilité

Région Population

totale Très faible Faible Forte Très forte

RMR 5 991 604 (80%) 1 985 236 (33%) 698 006 (12%) 603 586 (10%) 2 704 776 (45%) Hors RMR 1 506 031 (20%) 404 593 (27%) 506 746 (34%) 386 769 (26%) 207 923 (14%) Total 7 497 635 (100%) 2 389 829 (32%) 1 204 752 (16%) 990 355 (13%) 2 912 699 (39%) Réalisation : © Jean-Simon Déry, 2018

En ce qui concerne la dimension de la capacité à faire face (Tableau 8), la différence entre population exposée en RMR et hors RMR est plus marquante. En effet, dans les RMR, environ 90 % de la population affichent une forte ou très forte capacité à faire face aux vagues

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de chaleur accablante. De même, plus la capacité à faire face est forte, plus élevé est le nombre d’habitants par quantile. Au contraire, seulement 10 % de la population vivant dans une RMR ont une très faible ou faible capacité à faire face aux vagues de chaleur accablante. Parallèlement, en dehors des RMR, environ 70 % des habitants présentent une capacité à faire face très faible ou faible. Seulement 6 % des habitants hors RMR ont une capacité à faire face très forte. La proximité à un centre urbain et par le fait même aux services et commerces a donc un impact significatif sur la capacité à faire face aux vagues de chaleur accablante. En somme, les habitants résidant dans les RMR ont une plus forte sensibilité et une plus forte capacité à faire face aux vagues de chaleur accablante que les habitants des régions hors RMR qui eux ont une plus faible sensibilité et une plus faible capacité à faire face à ces événements.

Tableau 8 : Quantiles de capacité à faire selon la population

Capacité à faire face

Région Population

totale Très faible Faible Forte Très forte

RMR 5 991 604 (80%) 101 997 (2%) 480 421 (8%) 2 371 898 (40%) 3 037 288 (51%) Hors RMR 1 506 031 (20%) 477 350 (32%) 566 129 (38%) 365 496 (24%) 97 056 (6%) Total 7 497 635 (100%) 579 347 (8%) 1 046 550 (14%) 2 737 394 (37%) 3 134 344 (42%) Réalisation : © Jean-Simon Déry, 2018

En ce qui a trait à la vulnérabilité de la population aux vagues de chaleur accablante, rappelons qu’un ID est considéré vulnérable lorsque la sensibilité est forte ou très forte et lorsque la capacité à faire face est faible ou très faible. Suivant ces critères, un plus grand nombre d’ID sont vulnérables hors RMR que dans les RMR. Par le fait même, plus de personnes sont vulnérables lorsqu’elles résident en dehors d’une RMR. D’ailleurs, environ une personne sur quatre hors RMR est considérée vulnérable. Néanmoins, lorsque l’on observe le total de la population vulnérable au Québec (RMR et hors RMR), une très faible proportion d’habitants sont vulnérables, soit 5 % de la population totale. De ce 5 %, 4 % sont

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situés hors RMR et 1% se situe dans une RMR. Bien que les résidents des RMR présentent une plus grande sensibilité, leur plus grande capacité à faire face vient en quelque sorte pallier cette sensibilité et diminuer ainsi leur vulnérabilité. Enfin, la très faible capacité à faire face des habitants hors RMR les rend plus vulnérables que les habitants des RMR.

Tableau 9 : Population vulnérable

Vulnérabilité

Région Population totale Vulnérable RMR 5 991 604 (80%) 72 065 (1%) Hors RMR 1 506 031 (20%) 332 213 (4%) Total 7 497 635 (100%) 404 278 (5%) Réalisation : © Jean-Simon Déry, 2018

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Conclusion

L’objectif principal de ce mémoire était d’identifier et d'analyser dans le Québec municipalisé les zones de vulnérabilité de la population face aux vagues de chaleur accablante. Afin de répondre à cet objectif principal, le premier objectif spécifique consistait à sélectionner des variables socio-économiques, démographiques, de l’environnement bâti et de l’accessibilité aux services, pertinentes dans l’estimation de la vulnérabilité sociale face à la chaleur. Le deuxième objectif spécifique était de cibler des méthodes objectives d’évaluation de la vulnérabilité à la survenue de vague de chaleur. Il fut possible de répondre à ces deux objectifs spécifiques par la revue de littérature et par la sélection d’indicateurs inspirée de cette revue de littérature. Le troisième objectif spécifique consistait à construire des indicateurs synthétiques de la vulnérabilité de la population aux vagues de chaleur accablante. Cet objectif fut atteint par la construction par analyse en composantes principales des deux dimensions de la vulnérabilité de la population, soit sa sensibilité et sa capacité à faire face. Enfin, le dernier objectif spécifique consistait à identifier, cartographier et analyser les zones dans lesquelles la population est vulnérable aux vagues de chaleur accablante. Cet objectif fut atteint par la cartographie des indices de sensibilité, de capacité à faire face et de l’indice combiné de vulnérabilité de la population à ces événements. L’ensemble des objectifs de ce mémoire ont donc été atteints.

L’hypothèse posée au premier chapitre présumait que les quartiers centraux des zones urbaines et les anciennes banlieues des plus grandes villes incluraient des zones de plus grande vulnérabilité aux aléas reliés à la chaleur. Il est impossible de confirmer l’hypothèse dans sa totalité. En effet, bien que les habitants vivant dans ces zones soient effectivement sensibles aux vagues de chaleur accablante, ce n’est pas nécessairement dans ces endroits que la population est la plus vulnérable, en raison d’une plus grande capacité à faire face à ces aléas climatiques. En effet, les régions plus éloignées des centres urbains ont une vulnérabilité tout aussi forte et parfois plus forte encore, liée à leur plus faible capacité à faire face. D’ailleurs, un plus grand nombre de personnes sont vulnérables lorsqu’elles habitent en

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dehors d’une RMR qu’à l’intérieur. Néanmoins, malgré une très forte capacité à faire face qui diminue la vulnérabilité, il reste que c’est dans les RMR que la majorité de la population réside et qu’environ la moitié de ces personnes a une sensibilité très forte aux vagues de chaleur.

Limites

La première limite de ce mémoire consiste en l’utilisation de données provenant du recensement de 2006 de Statistique Canada. En effet, au moment de créer les indicateurs de base et les indices de vulnérabilité, le recensement de 2016 de Statistique Canada était en production. De plus, comme mentionné dans la section 1.3, les données du recensement de 2011 furent écartées pour des raisons de représentativité et de qualité de données à l’échelle souhaitée. L’utilisation de données socio-économiques plus récentes était ainsi impossible. Toutefois, d’autres études réalisées dans la même période de temps ont aussi utilisé les données du recensement de 2006, dont le Plan d’adaptation aux changements climatiques de l’agglomération de Montréal 2015-2020 (2015) et l’étude de Thomas et coll. (2012). Ensuite, une deuxième limite est liée au fait que certaines données n’étaient pas toujours disponibles à l’échelle géographique souhaitée, l’îlot de diffusion. En effet, certaines données, dont celles du recensement ainsi que la cartographie des îlots de chaleur n’étaient pas disponibles à cette échelle. La procédure de transfert des valeurs des aires de diffusion vers les îlots de diffusion a permis de contourner le problème, mais a pu générer une certaine perte d’information. Dans le même ordre d’idée, certains indicateurs pertinents dans l’évaluation de la vulnérabilité ont été écartés de l’étude pour des raisons de disponibilité à l’échelle géographique de l’ID du Québec ainsi que pour des raisons de disponibilité de la donnée source de l’indicateur. Par exemple, les données concernant la possession d’un climatiseur dans le logement, la possession d’une voiture, ainsi que des données sur la santé (maladie chronique, handicap, etc.) auraient été pertinentes dans ce mémoire, mais n’étaient pas disponibles. Ensuite, une autre limite est le fait d’exclure une mesure de l’aléa « chaleur accablante ». En effet, comme mentionné à la section 1.4.8, une mesure de l’aléa devait être incluse dans ce mémoire, ce qui n’a pu être réalisé fautes de données. De ce fait, toutes les régions du Québec ont été mesurées par un poids égal. Par exemple, les municipalités de l’Abitibi-Témiscamingue et

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de la Côte-Nord sont évaluées de la même façon que des villes situées plus au sud de la province comme Montréal et Québec. La mise en place d’une mesure de l’aléa « chaleur accablante » aurait pu permettre notamment de pondérer les résultats des régions plus susceptibles d’être touchées par les vagues de chaleur. Enfin, une dernière limite concerne la pondération des dimensions de la sensibilité et de la capacité à faire face. En effet, il aurait été pertinent d’accorder une plus grande importance encore à la dimension de la sensibilité, et moins d’importance à la capacité à faire face. Bien que, comme mentionné à la section 1.4.2, la sensibilité est l’élément le plus important primant sur les autres aspects de la vulnérabilité, les résultats concernant l’indice combiné de vulnérabilité, laissent entrevoir l’influence trop grande de la capacité à faire face. Une plus forte pondération de l’indice de sensibilité lors des traitements statistiques tout comme l’utilisation d’indicateurs de capacité à faire face qui ne sont pas uniquement ou seulement des mesures de proximité auraient pu pallier ce défaut.

Propositions pour de futurs développements

Il serait premièrement pertinent de mettre à jour les données. Notamment, l’utilisation des données du recensement de 2016 de Statistique Canada proposerait une image plus récente de la vulnérabilité. De plus, refaire l’étude en intégrant un calcul pour évaluer l’indice de vulnérabilité (par exemple sensibilité - capacité à faire face = vulnérabilité) pourrait modifier les résultats et donner une toute autre image de la vulnérabilité. Un calcul de l’indice de vulnérabilité pourrait par le fait même permettre une pondération des dimensions. Par la suite, l’intégration d’une mesure de l’aléa serait pertinente dans l’évaluation de la vulnérabilité aux vagues de chaleur. Cette mesure pourrait d’ailleurs être intégrée dans le calcul de l’indice de vulnérabilité afin de pondérer les régions plus susceptibles d’être touchées par les vagues de chaleur. Enfin, il serait pertinent de comparer les résultats de la sensibilité, de la capacité à faire face et de la vulnérabilité de la population avec les impacts sanitaires engendrés par les vagues de chaleur. Ainsi, comparer les zones vulnérables avec des données de santé, de morbidité et de mortalité lors de vagues de chaleur pourrait permettre de valider en quelque sorte les résultats de ce mémoire avec la réalité lors de la survenue de vagues de chaleur accablante.

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