• Aucun résultat trouvé

Hercule, le coordonnateur

Hercule exprime une suite de paradoxes, dans son discours, autour de la solitude alors qu’il travaille toute la journée avec une Assistante de Vie Scolaire qui l’assiste auprès des élèves. La solitude se situerait plutôt autour de l’impression de non partage de l’objet de savoir qu’il doit transmettre à ses élèves et des difficultés ressenties à ce propos. Il indique que ses élèves doivent suivre le programme du socle commun mais se questionne sur la loi concernant le handicap : à partir de quand un élève est-il scolarisable ou pas ? Il stipule qu’une particularité de l’enseignant spécialisé est de « s’arranger » avec les textes officiels. La « réflexion » est le moyen pour se raccrocher au programme et « l’adaptation », une particularité de l’enseignant spécialisé. Hercule serait peut être encore dans une création personnelle à partir des textes officiels.

Il expose aussi sa sensation d’être entre « deux mondes », celui d’éducateur en tant que professeur spécialisé et celui d’enseignant qui doit apprendre un savoir à des élèves avec une pathologie. Il garde à l’esprit le cadre des textes officiels afin de trouver les moyens de les adapter à ses élèves « extraordinaires ». Grâce à ce cadre symbolique, surmoïque, il peut s’éprouver comme enseignant spécialisé. Les textes officiels rassureraient et cadreraient Hercule.

Son soi-professionnel se construit à travers un rapport aux savoirs lié aux différentes techniques comme l’A.B.A., le T.E.A.C.C.H., le PEC’S et la théorie de Vygotski sur le langage qui s’illustre par sa métaphore des marches de l’escalier. En expliquant l’outil T.E.A.C.C.H., qui permet le cadrage temporel et spatial, il dit considérer ses élèves comme des indigènes d’un village inconnu. De plus, cet outil permet aux élèves « de ne pas éclater »

et « de ne plus avoir de matière ». Son ancien parcours d’artiste est très présent, de façon

explicite et latente. Tel un artiste, qu’il a été, qu’il serait dans sa classe, il essaierait de contenir la matière afin de la travailler, de la transformer. Hercule créerait une œuvre avec ses élèves. Les techniques A.B.A. lui permettrait de modeler par conditionnement le comportement de ses élèves, pour les faire ressembler à ce qu’Hercule désire ou fantasme dans son désir de création artistique et pédagogique.

Hercule indique aussi qu’il a une mission d’insertion sociale de ses élèves autistes et de faire accepter cette différence, alors que le collège est un lieu de stigmatisation. Il essaie de créer l’illusion de l’inclusion ou de l’intégration.

Il se sent « coordonnateur » lorsqu’il effectue des inclusions dans les classes de ses collègues au collège. Ainsi, pour inclure ses élèves sans imposer les textes officiels, il cherche à créer des liens. L’enjeu serait de convaincre ses pairs que ses élèves peuvent suivre l’enseignement du programme du collège. Je pense que l’illusion positive qui soutient cette croyance crée un espace pédagogique commun avec ses collègues. Il effectue des inclusions « à l’envers », les enseignants se déplacent pour enseigner dans sa classe. Il essaie de même de créer les conditions pour qu’un espace d’enseignement se mette en place entre l’enseignant spécialisé et les élèves, entre les enseignants « classiques » et les élèves, entre l’enseignant spécialisé et les enseignants « classiques », entre les élèves et les acteurs du monde professionnel. Dans un système scolaire, je pose l’hypothèse que l’objet transitionnel de cet espace pédagogique est le savoir comme l’a postulé Nicole Mosconi , ici scolaire, préconisé par le socle commun de connaissances et de compétences qu’Hercule adapte en fonction du profil de ses élèves. Ainsi, ce savoir permettrait la création d’une aire intermédiaire d’expérience, tel que Donald Woods Winnicott l’a conceptualisé.

Hercule indique qu’il délègue avec confiance aux adultes accompagnateurs en employant la métaphore de la marionnette. Il prendrait du plaisir à exercer une certaine autorité de « petit

chef », en imposant sa trace en rouge sur les évaluations des élèves encadrés par les adultes

accompagnateurs. Le support des évaluations des élèves est en papier. Hercule utilise cette matière en papier pour y inscrire son graphisme en utilisant de la couleur. Ce papier serait comparable à de la matière avec laquelle il pourrait créer. Comme Camille Corot, artiste peintre, qui mettait une touche de couleur rouge au sein de ses tableaux, Hercule place une trace rouge sur les évaluations de ses élèves. Cela lui permet de mettre sa touche sur cette matière en papier. Ainsi, il valide ce que l’élève et son accompagnateur ont réalisé. J’imagine que cette autorité qui prend racine dans le statut de professeur évaluateur, serait un besoin d’emprise sur les accompagnateurs. Ce besoin d’emprise est peut être liée à ses élèves déstabilisants sur lesquelles l’emprise est difficile.

Cela soulève le paradoxe de l’évaluation des élèves avec autisme face à une obligation d’évaluation de l’institution. Il se questionne sur le bien fondé des évaluations nationales alors qu’il évoque son « devoir d’instituer et de réserve ». Ce qui soulève peut être un conflit psychique entre son surmoi-professionnel et son moi-professionnel ?

Comment son surmoi-professionnel réagit-il ? Le Certificat de Formation Générale est l’examen, de fait impossible pour ses élèves, permettant à Hercule de cadrer leur évaluation. Hercule avec un bilan personnalisé spécifique évalue ses élèves et s’intéresse à la création

d’une certification concernant les élèves avec T.E.D. Il essaie de leur trouver un travail, dans le secteur de l’informatique, des métiers de bouche, en fonction de leurs compétences, de leurs goûts spécifiques et leurs singularités. S’identifierait-il plus facilement à ses élèves, en les imaginant futurs adultes dans leur travail, que dans l’ici et le maintenant au sein de la classe ?

Il stipule aussi qu’il y a une différence entre professeur des écoles et professeur « certifié » en indiquant qu’un professeur des écoles reste toujours un instituteur. Il est ainsi sensible à l’action d’instituer les institutions. Ce passage de l’entretien qui inclut le jeu sur les mots, sur le signifiant instituteur, est évocateur. Son U.L.I.S. ressemble à un espace de transition entre l’école et le collège. Je pense qu’Hercule essaie de « réaffirmer l’identité » de l’U.L.I.S comme « espace de transition » entre l’école et le collège, notamment avec sa mission d’instituer qui lui tient à cœur.

Il indique que le projet est le noyau pour mettre en place l’apprentissage des connaissances et des compétences et ensuite cela rayonne au niveau de la singularité des matières comme le français et les mathématiques. Le projet d’Hercule semble évoquer un phénomène transitionnel. Ainsi, le projet s’élabore dans la réalité intérieure d’Hercule pour être mis en œuvre dans la réalité extérieure avec ses élèves dans l’espace de la classe, qu’il est alors possible de considérer comme une aire intermédiaire d’expérience.

Il se cache aussi derrière le « droit de réserve » pour s’autocensurer. Tout se passe comme si Hercule exerçait en tant qu’enseignant une fonction maternelle auprès de ses élèves et laissait la fonction paternelle à l’institution qui décide et qui interdit. De plus, il s’inquiète des problèmes liés à la pédophilie. Est-ce relatif à ce surmoi-professionnel qui stipule de ne pas toucher les élèves ?

Hercule indique qu’il est dans cette classe depuis le début de l’année scolaire Personnellement, je m’étonne de sa présence si courte dans la classe, vu le nombre d’idées et de projets mis en place en si peu de temps. Comblerait-il le vide communicationnel avec ses élèves, de façon quelque peu maniaque ? Essaierait-il de créer un espace pédagogique avec ses projets permettant d’établir un lien avec le savoir du socle commun avec ses élèves ? Une expérience singulière

Hercule exprime une situation professionnelle passée dont il ne peut pas parler. J’imagine qu’Hercule a souffert au niveau de son soi-professionnel en tant qu’enseignant spécialisé. De cette expérience, il a appris à connaître ce qu’est un élève autiste. Il pense qu’avec ses élèves,

constituer une dynamique de groupe est très difficile et qu’il faut travailler sur la création du groupe classe. D’après lui, lorsque les élèves sont dans un groupe ils n’apprennent plus. De plus, il évoque que la transmission de savoir ne peut se faire que dans une relation individuelle avec l’élève. Il dit que les élèves sont peu autonomes et qu’il faut prendre en compte l’autonomie des élèves lors des diverses tâches scolaires.

Aujourd’hui, il a plus d’expérience et d’après lui, en Unité Localisée d’Inclusion Scolaire, elle est moins extrême que dans la Classe d’Inclusion Scolaire pilote. Il pense être dans un « no

man’s land », entre le scolaire et le médical. Malgré son expérience, Hercule est « tiraillé » au

niveau de son soi-professionnel au point de ne plus savoir à quelle posture professionnelle se raccrocher : une posture d’enseignant ou une posture soignante ? Ses élèves actuels sont dans le langage alors que ses anciens élèves n’y étaient pas.

Hercule commence à préciser son expérience en C.L.I.S. notamment à propos du niveau des élèves. Je pense qu’Hercule corrèle le niveau intellectuel des élèves, avec l’utilisation d’une méthode d’inspiration comportementaliste. De ce fait, il met en avant la méthode A.B.A. en précisant qu’il « ne crache pas dessus » mais que ce n’est pas une « religion ». Il a repéré un côté religieux des adeptes de cette méthode mais ne croit pas à l’illusion de l’omnipotence de cette méthode. Il emploie la métaphore de la vis et du tournevis pour expliquer l’usage de l’A.B.A. auprès d’élèves autistes. L’outil pédagogique doit être adapté en fonction de l’élève. Pour lui, l’A.B.A., c’est « la mort de l’esprit et de la pensée » et il souligne l’importance du langage et de son obédience vygotskienne. J’imagine qu’Hercule pense que l’apprentissage du langage sous toutes ses formes est nécessaire à « l’émergence de la pensée » d’où le paradoxe et la souffrance de son soi-professionnel lorsqu’il a du enseigner avec une méthode

« réduisant le langage à sa plus simple expression ». Ceci est un nouveau paradoxe pour

Hercule.

Hercule se questionne sur l’apprentissage du langage auprès d’élèves avec autisme. J’ai fait l’hypothèse que cet apprentissage est au cœur du rapport au savoir d’Hercule.

Hercule utilise l’A.B.A. et les méthodes comportementalistes dans sa classe. Il présente un outil inspiré de l’A.B.A. qu’il a appelé « les pouces verts », permettant de gagner un « loisir » ou un « super loisir » choisi par l’élève. Il indique que ses élèves sont obligés de choisir et qu’il les force à choisir des choses nouvelles, ce qui développe les processus qui soutiennent l’action de choisir. Mais il est maître des choix à la disposition de l’élève. Hercule, serait comme un artiste dans sa classe-atelier avec des élèves semblables à de la matière malléable à travailler, en utilisant le pouvoir de la méthode A.B.A., et façonnerait ses élèves autistes. Je

fais l’hypothèse qu’il serait dans un imaginaire de création et de toute puissance sur ses élèves. Avec cet outil, Hercule travaille sur les stratégies. On peut donc dire qu’Hercule essaye de faire rentrer tout son enseignement dans une logique du renforcement et d’homogénéisation forcée, à partir d’un imaginaire de la création.

Hercule souligne que l’apprentissage d’un cadre qui permet la possibilité d’effectuer un stage professionnel n’a pas sa place quand on pratique l’A.B.A. Il semble que le cadre méthodologique de l’A.B.A. n’est pas en adéquation avec la réalité du monde professionnel extérieure au niveau de l’insertion professionnelle.

Un artiste

Hercule exprime sa difficulté à gérer son identité d’enseignant puisqu’il a reçu une formation de plasticien et qu’il se considère encore ainsi. Les pratiques pédagogiques d’Hercule seraient surdéterminées par cette expérience. Il pratique la photographie « plasticienne » et la

« peinture ». Hercule développe cet espace dans un domaine artistique qu’il met au service de

sa pédagogie. Il exprime un parallèle entre l’enseignement avec ses élèves et la recherche plasticienne En fonction de l’idée, il utilise tel ou tel outil. Il développe le parallèle entre le fait d’être enseignant et d’être plasticien. Hercule comblerait et donnerait forme à son espace pédagogique avec l’art pour compenser la relation difficile avec ses élèves. Cet espace, une fois compensé, se transforme en espace potentiel, permettant la séparation d’une relation illusoire avec ses élèves au niveau de la transmission des savoirs comme il a pu la connaître quand il était enseignant ordinaire en C.P.. Pour appréhender ces questions, il me semble nécessaire de poser l’hypothèse suivante : l’objet transitionnel semble être le savoir, qui se détache des premiers objets pulsionnels tel le corps de la mère. La désillusion d’Hercule, lorsque le savoir ne peut être enseigné, permettrait la représentation d’une autre relation pédagogique possible et réelle, avec des élèves autistes. Alors, Hercule reprendrait une position d’adulte enseignant. De ce fait, j’imagine possible qu’Hercule puisse combler avec des projets artistiques, un espace potentiel, là, où il enseigne, dans une relation pédagogique réelle, plus en phase avec l’expérience de ses élèves.

Hercule faisait une recherche « sur l’identité et l’altérité » lorsqu’il était doctorant et pense que ce n’est pas un hasard s’il est dans cette classe, cela ferait partie de son cheminement plastique. Les élèves avec T.E.D. ont des difficultés au niveau de « l’identité et de l’altérité ». Son thème de recherche explique peut être la mise en place de tous ses projets autour de l’altérité. Hercule est sensible à la mise en relation de ses élèves avec les élèves ordinaires.

J’imagine qu’il poursuit inconsciemment sa recherche plastique sur « l’identité et l’altérité » au sein de sa classe. Ses élèves seraient similaires à un médium malléable. Il serait en train de créer comme une œuvre plastique avec ses élèves. Son désir d’enseigner serait surdéterminé par son cheminement de plasticien.

Hercule fait un parallèle entre son cheminement plastique et ses gestes professionnels de professeur des écoles spécialisé. A partir d’une idée, il crée une œuvre en utilisant des outils. Lorsqu’il fait la découverte de l’outil A.B.A., il l’utilise comme outil en tant que plasticien pour essayer de créer, de transformer des élèves autistes en élèves ordinaires. De plus, ses élèves deviendraient des objets de recherche en tant que chercheur plasticien. Lors de sa recherche en tant que doctorant, il s’intéressait à « l’identité et l’altérité ». De plus, son goût pour l’expérimental serait interpellé avec cet outil puisque de nombreuses mesures sont effectuées, lors du protocole de cette méthode comportementaliste, dite éducative.

Ses choix d’outils pédagogiques seraient aussi surdéterminés par son désir de créer une œuvre et par son goût de l’expérimental.

Son enseignement

Hercule pense qu’il faut un cadre. A l’intérieur de ce cadre, il faut à la fois de la « rigueur » et non de la « rigidité », ainsi que de la souplesse. Hercule limite les interactions sensorielles qui pourraient perturber ses élèves et il favorise les interactions sociales. Hercule serait telle une mère, ici un enseignant spécialisé « suffisamment bon » tel que le définit Donald Woods Winnicott. Il précise aussi que le fait de vivre avec ses élèves permet de créer un lien avec eux, telle une famille. Le lien d’Hercule à ses élèves se formerait à partir de la création de l’illusion d’une famille composée de l’enseignant, le père et de l’Aide à la Vie Scolaire, la mère. En me référant au concept d’illusion et de désillusion de Donald Woods Winnicott, je pense les élèves s’adaptent ainsi au contexte scolaire ce qui permet à l’enseignant de créer comme l’illusion d’une famille. Hercule serait en train de créer un espace d’illusion dans un registre familial, ce qui peut aussi se lier à l’institution d’une société, thème que j’ai souligné. Par ailleurs, Hercule crée, à la main, un outil en fonction des problèmes rencontrés et compare ses gestes professionnels aux confections « sur mesure » en s’appuyant sur le « prêt à porter

et la haute couture ». L’outil serait une enveloppe corporelle ayant « une fonction de pare- excitation » (Anzieu, 1985) comme l’a défini Didier Anzieu207 avec son concept de moi-peau. Hercule en fabriquant tous ses outils avec ses mains me fait penser qu’il maintient ainsi le

psychisme naissant de ses élèves. Ses outils font office de pare-excitation puisqu’Hercule les a fabriqués pour éviter l’excès d’excitations de l’environnement qu’un élève autiste a du mal à gérer.

Hercule souligne un comportement physique de crise de ses élèves qu’il gère avec un outil adapté. Cet outil pourrait être assimilé à un objet transitionnel dans un but de partage au sein d’un espace pédagogique possible. Quoi qu’il en soit, il semble qu’Hercule essaie de s’adapter en donnant l’illusion à l’élève d’avoir créé un objet permettant de se représenter ses sensations, telles que les définit Laurent Danon-Boileau208.

Hercule utilise l’outil « respiration » pour prévenir les énervements de ses élèves. Il indique qu’il pratique les arts martiaux et souligne l’importance de « l’énergie de circulation ». Ses choix d’outils pour résoudre un problème prennent naissance dans sa passion pour les arts martiaux d’où il tire l’outil « respiration » et l’outil « énergie de circulation ». Ces outils, venant du monde intérieur d’Hercule et des sensations enrichiraient-ils l’espace pédagogique nécessaire à sa relation avec ses élèves ?

Hercule met l’accent sur l’importance des projets pour qu’il puisse « s’amuser » parce que, sans projet, une classe c’est « horrible ». La création d’une bande dessinée, déterminée par son désir de s’amuser, serait un outil, un médium pour créer un espace pédagogique avec ses élèves. Hercule constate les difficultés de ses élèves au niveau de l’imaginaire et de la production. L’illusion d’enseigner à ses élèves comme à des élèves « ordinaires » fait place à la désillusion. Cette désillusion lui permettrait une autre représentation de ses élèves, plus proches de ce qu’ils sont.

Hercule s’est donc adapté aux difficultés de ses élèves et semble leur permettre d’avoir l’illusion de créer un objet « bande dessinée », objet de savoir et de transition. Hercule s’adapte pour que ses élèves aient l’illusion d’avoir créé un objet « bande dessinée » qui serait un partage entre l’enseignant et ses élèves. Il serait « suffisamment bon » pour permettre à ses élèves d’avoir un sentiment de confiance et de fiabilité. Ce projet s’inscrirait dans un espace potentiel entre ses élèves et lui. Hercule dit aussi qu’il a un projet « correspondance » avec une autre classe composée d’élèves handicapés visuels. Il travaille avec le médium photographique pour créer un lien avec cette autre classe.

208

Son soi-professionnel d’enseignant spécialisé s’étayerait aussi sur la pédagogie de projet. Ses projets lui permettent d’éviter et de transformer l’angoisse de séparation avec le monde scolaire qu’il a connu quand il était professeur des écoles en C.P. précédemment.

Hercule a un « lapin » dans sa classe pour son projet « sciences ». Cette idée lui vient d’une lecture sur « l’animal thérapie » avec laquelle il est d’accord. Il précise que la présence du lapin est due à l’apprentissage de l’éducation sexuelle qui est au programme des sciences à enseigner. Je pense que le lapin est ici un outil, un objet pour créer un espace pédagogique