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II- GENERALITES

9. Examens complémentaires

11.1 Moyens thérapeutiques

11.2.2. Premier pneumothorax spontané avec gêne respiratoire

11.2.3.3. Les symphyses par colle de fibrine

Elles ont été utilisées au cours d’une thoracotomie ou d’une thoracoscopie avec un taux de récidive plus important que le talc.

- Thoracoscopie

Elle permet la visualisation de la brèche pulmonaire par des blebs ou bulles, et elle autorise la réalisation de gestes locaux : électrocoagulation, laser, talcage, résection de bulles, frottages pleuraux, pleurotomie. Elle est rarement indiquée dans le traitement d’urgence du pneumothorax. Elle trouve en revanche une place privilégiée dans la discussion d’une pleurodèse devant des pneumothorax récidivants et /ou chroniques.

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III- Méthodologie

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III- Méthodologie 1- Cadre d’étude

Notre travail s’est déroulé dans le service de pédiatrie de l’Hôpital du Mali.

1.1- Hôpital du Mali

Situé à Missabougou à une centaine de mettre à l’est du 3ème pont reçoit les patients de toutes les communes de Bamako dont généralement ceux de la rive droite, et ceux référés par les autres localités du Mali. Malgré l’existence des centres de santé communautaires, les centres de santé de référence et les centres de protection maternelle et infantile (PMI) et CHU Gabriel Toure l’affluence reste encore élevée.

1.2 Le service de pédiatrie : il est composé d’un service de consultation et d’un service d’hospitalisation.

- Le service de consultation comporte 3 boxes de consultation.

- Le service d’hospitalisation est composé d’une unité de néonatologie de 20 lits et d’un service de pédiatrie générale de 20 lits.

1.3- Les missions du service :

- Assurer les activités curatives et préventives ; - Conduire les travaux de recherche ;

- Assurer les formations initiales et continues du personnel.

1.4-Les moyens octroyés au service :

- Ressources humaines : trois pédiatres, deux médecins généralistes à tendance pédiatrique, deux assistants médicaux (en santé publique et en ORL), deux techniciens supérieurs de santé, deux infirmières

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obstétriciennes, une aide-soignante, une technicienne de surface, deux gardiens manœuvres.

- Infrastructures : deux bureaux pour les médecins, trois bureaux de consultation, cinq salles d’hospitalisation et une salle de soins équipées de bouches d’oxygène et de vice.

- Equipements : quatre couveuses, trois lampes chauffantes, un appareil de photothérapie intensive, dix aspirateurs muraux, deux aspirateurs chirurgicaux, trois oxymètres digitaux, deux glucomètres et des lits d’hospitalisation pour enfant.

2- Organisation du service :

2.1- Organisation de la consultation :

La consultation externe est faite tous les jours et 24h sur 24. Elle est assurée de 8H à 16H par deux (2) équipes dont un médecin généraliste à tendance pédiatrique et un pédiatre du service selon un planning de rotation. Les permanences sont assurées par les médecins et les infirmiers contractuels pendant les jours fériés et en dehors des heures de service.

L’accueil au niveau des unités de consultation est assuré par les chargés de l’accueil de la salle d’attente (l’hôtesse ou l’infirmier), selon le numéro d’ordre d’arrivée excepté les cas d’urgence.

Au niveau de la salle d’attente le malade bénéficie des commodités d’accueil requises.

Le malade est orienté par l’hôtesse vers la salle de consultation, muni de son ticket de consultation. Le pédiatre inscrit l’enfant dans le registre de consultation, ouvre un dossier de consultation puis fait sa prise en charge.

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2.2-Organisation de l’hospitalisation des enfants :

Les enfants sont directement admis dans le service d’hospitalisation en situation d’urgences ou après avoir être examinés par un pédiatre du service ou d’une autre structure. Ils sont accueillis et pris en charge par une équipe médicale et paramédicale qui en permanence selon un planning de rotation.

3. Type d’étude :

Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et analytique des épanchements gazeux de la cavité pleurale dans le service de pédiatrie.

4. Période d’étude :

Il s’agissait d’une étude rétrospective allant de Janvier 2013 à Décembre 2019.

4.1 population d’étude :

Tous les enfants de 0 à 15 ans présentant un épanchement gazeux dans la cavité pleurale pendant la période d’étude.

5- critères d’inclusion et de non inclusion : 5.1-Critères d’inclusion

Tout patient de 0 à 15 ans hospitalisé ou admis en consultation dans le service de pédiatrie pour pneumothorax, pyo-pneumothorax, hémo-pneumothorax et chylo-pneumothorax pendant la période d’étude.

5.2.Critères de non inclusion :

 Enfants de moins d’un mois et de plus de 15 ans ;

 Tous les dossiers médicaux inexploitables des enfants admis pour pneumothorax ;

 Les épanchements liquidiens isolés ;

 Les enfants dont les parents ont refusé leur participation à l’étude.

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6. Échantillonnage :

L’échantillonnage est exhaustif, tous les enfants répondant aux critères d’inclusion pendant la période d’étude dans le service de pédiatrie, de chirurgie thoracique et des urgences mixtes.

7-Cliniques et paracliniques 7.1-Définition opérationnelle :

-Pneumothorax : il était défini selon les critères cliniques tels que : la présence de toux, d’une dyspnée, d’une douleur thoracique, la présence de signes de lutte, de tympanisme, diminution ou abolition du murmure vésiculaire à l’auscultation et/ou des critères radiologiques (présence d’une hyper clarté avasculaire).

-Pyo-pneumothorax : il était défini selon les critères cliniques tels que : la présence de notion de fièvre, de toux, d’une dyspnée, d’une douleur thoracique, la présence de signes de lutte, de tympanisme, diminution ou abolition du murmure vésiculaire à l’auscultation et/ou des critères radiologiques (présence d’une hyper clarté avasculaire associée à un pyothorax).

-hémo-pneumothorax : il était défini selon les critères cliniques tels que : la présence de la notion de traumatisme, de toux, d’une dyspnée, d’une douleur thoracique, la présence de signes de lutte, de tympanisme, diminution ou abolition du murmure vésiculaire à l’auscultation et/ou des critères radiologiques (présence d’une hyper clarté avasculaire associée à un hémothorax).

-Chylo-pneumothorax : pneumothorax associé à un épanchement de chyle dans la cavité pleurale le plus souvent par plaie du canal thoracique.

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8-Déroulement de l’étude

L’étude rétrospective consistait à examiner les dossiers médicaux des enfants de 0 mois à 15 ans souffrant de pneumothorax afin d’inclure ceux qui sont exploitables dans notre étude.

Pour la collecte, tous les enfants âgés de 0 mois à 15 ans venant en consultation externe ou référés par d’autres structures étaient nos patients.

Les parents de chaque patient ont été interrogé minutieusement sur l’identité, la provenance, l’âge, la notion de traitement traditionnel ou d’antibiothérapie au préalable, la notion de traumatisme ou de fièvre.

Ensuite un examen physique général était effectué pour évaluer la gravité de la détresse respiratoire afin de prendre une décision thérapeutique en urgence.

Au terme de cet examen clinique une radiographie du thorax standard était demandée pour confirmer le diagnostic. Dans certaines situations nous avons eu recours à l’échographie trans thoracique ou au scanner thoracique pour éliminer les autres diagnostics ou rechercher les pathologies sous-jacentes.

Les examens biologiques et bactériologiques étaient ensuite demandés pour la recherche étiologique. Il s’agissait de l’hémoculture en cas de fièvre, la numération formule sanguine, la CRP, dans certains cas l’examen cytobactériologique (ECB) du liquide pleural, dont les prélèvements étaient réalisés dans le service de pédiatrie au lit du malade et amené immédiatement au laboratoire.

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9. Variables de l’étude : Les variables étudiées étaient :

-

Les variables sociodémographiques : l’âge, le sexe, le poids, la taille, la provenance, le statut matrimonial, le niveau d’instruction et la profession des parents.

-

Des variables cliniques et thérapeutiques : le statut vaccinal, la température axillaire, les signes cliniques, l’état nutritionnel, le délai d’apparition des symptômes, le traitement antibiotique avant l’admission, les éléments du traitement médical et /ou chirurgical, la durée d’hospitalisation, les complications et le devenir du malade ;

-

Les variables biologiques et radiologiques : la numération formule sanguine (NFS), la protéine C réactive (CRP), l’examen cytobactériologique du liquide pleural, l’hémoculture, l’intradermo-réaction à la tuberculine (IDR), le statut VIH/sida, les images radiographiques, leur localisation, atteinte parenchymateuse et épanchement liquidien associés.

10- Aspects bioéthiques :

L’autorisation de la direction de l’hôpital et des parents des enfants a été obtenue pour l’utilisation des données.

L’anonymat et la confidentialité des patients ont été respectés conformément aux règles d’éthique médicale et à la législation sur la recherche biomédicale et scientifique. Il n’y a eu pas de conflit d’intérêt dans cette étude. L’intégrité des données a été respectée.

11- Saisie et analyse des données

Les données étaient collectées à partir des dossiers médicaux d’hospitalisation des enfants âgés de 0 mois à 15 ans Elles ont été saisies et enregistrées avec le logiciel

70

Excel 2016 et analysées avec le logiciel SPSS Statistique v23. Les comparaisons de proportion étaient effectuées par le test de Fisher et le seuil de significativité était fixé à p<0,05.

71

IV-RESULTATS

72

IV- RESULTAS

:

Aspects sociodémographiques

:

Fréquence :

Sur un total de 4800 hospitalisations durant la période d’étude nous avons colligé 80 cas de pneumothorax soit une fréquence de 1,66%.

Figure 6 : répartition des patients selon le sexe

Le sexe masculin était prédominant avec 65% contre 35 % de sexe féminin, le sex ratio était de 0,53.

Tableau 1 : Répartition des patients selon la provenance

Provenance Effectifs Pourcentage

Domicile 13 16,3

CSCOM 2 2,5

CSREF 13 16,3

HOPITAL 44 55,0

Structures privées 8 10,0

Total 80 100,0

Les patients provenant des autres structures hospitalières ont représenté 55%.

65 % 35%

Masculin Féminin

73 Tableau 2 : Répartition des patients selon la résidence

Résidence Effectifs Pourcentage

CI 11 13,8

CII 3 3,8

CIII 1 1,3

CIV 3 3,8

CV 12 15,0

CVI 19 23,8

Hors de Bamako 31 38,8

Total 80 100,0

Les patients qui résidait hors de Bamako ont représenté 38,8%.

Tableau 3 : Répartition des patients selon la profession du père

Profession du Père Effectifs Pourcentage

Salarié A 3 3,8

Salarié B 8 10,0

Salarié C 5 6,3

Commerçant 23 28,7

Ouvrier 17 21,3

Paysan 20 25,0

Chauffeur 4 5,0

Total 80 100,0

Les patients dont le père étaient commerçant ont représenté 28,7%..

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Tableau 4 : Répartition des patients selon la profession de la mère

Profession de la mère Fréquence Pourcentage

Salariée B 7 8,8

Les patients dont la mère étaient ménagère ont représenté 72,5%.

Figure 8 : Répartition des patients selon la tranche d’âge Les patients inferieurs a 1 an ont représenté 38,8%.

0

75

Tableau 5 : Répartition des patients selon le mode d’admission

Mode d'admission Fréquence Pourcentage

Venu de lui même 13 16,3

Référé 67 83,8

Total 80 100,0

Les patients référés par d’autres structures sanitaires ont représenté 83,8%.

Figure 9 : Répartition des patients selon le statut vaccinal Les patients vaccinés ont représenté 88,8 %

11,3%

88,8%

Non vacciné vacciné

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Figure 10 : Répartition des patients selon l’état nutritionnel

MAM=Malnutrition modérée MAS=Malnutrition sévère Les patients souffrant de malnutrition sévère ont représenté 8,8%.

.

Figure 11 : Répartition des patients selon le traitement reçu avant l’admission Les patients ayant reçu un traitement avant l’admission ont représenté 60%

- Aspects cliniques

.

0 20 40 60 80 100

NORMAL MAM MAS

88,8

2,5 8,8

pourcentage

Etat nutritionnel

Pourcentage

40%

60%

NON OUI

77

Tableau 6 : Répartition des patients selon les signes fonctionnels

Douleur thoracique 31 38,8

Dyspnée 77 96,3

Geignements 15 18,3

96,3% des patients présentaient une dyspnée.

Tableau 7 : Répartition des patients selon les signes physiques

Signes physiques 83,8% de nos patients présentaient une polypnée.

-

Tous nos patients 100% ont réalisé une radiographie du thorax.

78

Tableau 8 : Répartition des patients selon la localisation du pneumothorax.

Localisation du

La majorité de nos patients 53,8% avait un pneumothorax droit.

Tableau 9 : Répartition des patients selon le résultat de la radiographie

Résultat de la radiographie Effectifs (N=80)

Pourcentage

PNO compressif gauche 16 20

PNO compressif droit 27 33,75

PNO bilatéral 3 3,75

Hydropneumothorax gauche 6 7,5

Hydropneumothorax droit 10 12,5

PNO gauche

79

Tableau 10 : Répartition des patients selon la réalisation du scanner thoracique Réalisation du

scanner thoracique Effectifs Pourcentage

Non 66 82,5

Oui 14 17,5

Total 80 100,0

Les patients ayant réalisé un scanner thoracique ont représenté 17,5%.

Tableau 11 : Répartition des patients selon le résultat du scanner thoracique

Résultat du scanner thoracique Effectifs (N=14) Oui

Pourcentage

PNO compressif gauche 1 7,14

PNO compressif droit 1 7,14

PNO bilatéral 1 7,14

Hydropneumothorax gauche 6 42,85

Hydropneumothorax droit 3 21,42

PNO compressif gauche + dystrophie

bulleuse 1 7,14

PNO compressif droite + atélectasie 1 7,14

Total 14 100,0

80

- Aspects étiologiques.

Tableau 12 : Répartition des patients selon l’étiologie.

Causes Effectifs

Tableau 13 : Répartition des patients selon les tranches de taux d’hémoglobine

Taux d'hémoglobine Effectifs Pourcentage

˂5 2 2,5

[5,1-9,9] 43 53,8

[10-18] 35 23,8

Total 80 100,0

˂5=Anémie sévère ; [5,1-9,9] =Anémie moyenne ; [10-18] =Pas d’anémie. Les patients qui présentaient une anémie sévère ont représentés 2,5%.

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Tableau 14 : Répartition des patients selon les tranches de CRP

Tranche CRP Effectifs Pourcentage

˂5 20 25,0

[5-15] 16 20,0

[15,1-500] 44 55,0

Total 80 100,0

Les patients qui représentaient une CRP élevée ont représentés 55,0%

Tableau 15 : Répartition des patients selon les tranches de globules blancs Tranche de globules blancs Effectifs Pourcentage

˂ 5000 6 7,5

[5000_9999] 21 26,3

[10000_40000] 53 66,3

Total 80 100,0

Les patients qui présentaient une hyperleucocytose ont représentés 66,3%.

Tableau 16 : Répartition des patients selon la réalisation de culture du liquide pleural.

Culture du liquide

pleural Effectifs Pourcentage

Non 67 83,8

OUI 13 16,3

Total 80 100,0

Les patients ayant réalisé une culture du liquide pleural ont représenté 16,3%.

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Tableau 17 : Répartition des patients selon le résultat de culture du liquide pleural.

Germes isolés Effectifs Pourcentage

Staphylococcus

Le staphylococcus Aureus a représentés 53,84 % des germes isolés.

Tableau 18 : Répartition des patients selon l’attitude thérapeutiques.

Attitude thérapeutique Effectifs

Traitements médicales 79

Traitements chirurgicales 75

La majorité de nos patients 98,8 % ont reçu un traitement médical

- Aspects thérapeutiques

Tableau 19 : Répartition des patients selon le traitement médical

Effectifs Pourcentage

83

Tableau 20 : Répartition des patients selon le traitement chirurgical.

Traitement

chirurgical Effectifs Pourcentage

Drainage pleural 71 94,66

Thoracotomie 4 5,33

Total 75 100,0

- Evolution

Tableau 21 : Répartition des patients selon les complications

Complications Effectifs Pourcentage

Dyspnée 12 54,54

Septicémie 4 18,18

Trouble

hémodynamique

6 27,27

Total 22 100,0

Les patients qui présentaient une dyspnée ont représentés 54,54 %

Tableau 22 : Répartition des patients selon le contrôle radiographique Contrôle

radiologique Effectifs Pourcentage

Non 17 21,3

Oui 63 78,8

Total 80 100,0

Les patients ayant réalisé un contrôle radiographique ont représenté 78,8 %.

84

Tableau 23 : Répartition des patients selon le résultat du contrôle radiographique Contrôle

radiographique Effectifs

Pourcentage

Ré expansions pulmonaire partielle

39 61,90

Ré expansions pulmonaire complète

20 31,74

Atélectasie 4 6,34

Total 63 100,0

.

Tableau 24 : Répartition selon devenir

Devenir Effectifs Pourcentage

Guérison 59 73,8

Décès 17 21,3

Sortie contre avis médical 4 5,0

Total 80 100,0

Les décès ont représenté 21,3%.

85

Etude analytique

:

Tableau 25 : Répartition de la tranche d’âge en fonction du Décès

Tranche d’âge

Il n’existe pas de corrélation entre la tranche d’âge et le décès.

Tableau 26 : Répartition du mode d’admission en fonction du décès

Mode d'admission

Il n’existe pas de corrélation entre le mode d’admission et le décès.

86

Tableau 27 : Répartition de la date d’apparition des symptômes en fonction du devenir.

Délai d'apparition

Il n’existe pas de corrélation entre le délai d’apparition et le décès.

Tableau 28 : Répartition de l’état nutritionnel en fonction du devenir.

Etat nutritionnel

Il n’existe pas de corrélation entre l’état nutritionnel et le décès.

87

. Tableau 29 : Répartition du taux d’hémoglobine en fonction du décès.

Tranche

Il n’existe pas de corrélation entre le degré d’anémie et le décès.

Tableau 30 : Répartition des causes infectieuses par rapport au décès.

Causes infectieuses

Il n’existe pas de corrélation entre les causes infectieuses et le décès.

88

Tableau 31 : Répartition des Causes iatrogènes en fonction du décès.

Cause iatrogènes Décès

Non Effectif 16

% 20,5%

Ventilation artificielle

Effectif 0

% 0,0%

Ponction pleurale Effectif 1

% 100,0%

Total Effectif 17

% 21,3%

P=0,39

Il n’existe pas de corrélation entre les causes iatrogènes et le décès

89

Tableau 32 : Répartition des Causes traumatiques en fonction du décès.

Causes traumatiques

Emphysème obstructif Effectif 0

% 0,0%

Accidents domestiques Effectif 0

% 0,0%

Total Effectif 17

% 21,3%

P=0,36

Il n’existe pas de corrélation entre les causes traumatiques et le décès.

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Tableau 33 : Répartition des traitements médicales en fonction du décès

Traitements

Il n’existe pas de corrélation entre le traitement et le décès.

Tableau 34 : Répartition de l’abstention et surveillance en fonction du décès.

Abstention et

Il existe une corrélation entre l’abstention et surveillance par rapport bau décès.

91

Tableau 35 : Répartition de l’exsufflation à l’aiguille en fonction du décès.

Exsufflation à l'aiguille

Devenir

Décès

Non Effectif 14

% 19,4%

Oui Effectif 3

% 37,5%

Total Effectif 17

% 21,3%

P=0,42

Il n’existe pas de corrélation entre l’exsufflation et le décès.

Tableau 36 : Répartition de l’antibiothérapie en fonction du décès.

Antibiothérapie Décès

Non Effectif 3

% 50,0%

Oui Effectif 14

% 18,9%

Total Effectif 17

% 21,3%

P=0,18

Il n’existe pas de corrélation entre l’antibiothérapie et le décès.

92

Tableau 37 : Répartition du drainage en fonction du décès.

Drainage Décès

Non Effectif 6

% 66,7%

OUI Effectif 11

% 15,5%

Total Effectif 17

% 21,3%

P =0,0005

Il existe une corrélation entre le drainage et le décès.

Tableau 38 : Répartition de la thoracotomie en fonction du décès

Chirurgie par

thoracotomie Décès

Non Effectif 17

% 22,4%

Oui Effectif 0

% 0,0%

Total Effectif 17

% 21,3%

P=0,47

Il n’existe pas de corrélation entre la thoracotomie et le décès.

93

V-COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS

94

V-COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS 1- Difficultés

Durant la durée de notre étude, nous avons été confrontés à diverses difficultés : - impossibilité de faire une analyse chimique et cytologique du liquide pleural à

’hôpital du Mali,

- la non disponibilité des drains pleuraux adaptés aux enfants,

- le coût élevé des bilans para cliniques et du traitement par rapport au revenu des parents,

- l’absence de tout examen virologique.

Malgré tout nous pensons que les aspects étiologiques, diagnostiques et thérapeutiques abordes dans ce travail sont fondamentaux.

2-Epidémiologie 2-1. Fréquence

Avec une fréquence générale de 1,66 %, le pneumothorax apparaît comme une affection en très nette progression en milieu hospitalier spécialisé à Bamako.

En effet, une étude menée en 2001 dans le service de pneumologie de l’hôpital du point G a montré une fréquence de l’ordre de 1,93% [7]. Touron [23] et Lissac [60] ont respectivement noté 2,5% et 4,43 %, résultats se rapprochant beaucoup plus des nôtres.

En Europe, l’accroissement des cas de pneumothorax serait peut-être en relation avec la disponibilité des moyens radiologiques permettant le diagnostic [23].

2-2. Sexe

95

Les communes VI et V du district de Bamako étaient les plus représentées avec respectivement 23,8% et 15,0%. Au total, 31 malades résidaient hors de Bamako 2-4- Caractéristiques socio-économiques et environnementales

La majorité des parents étaient mariées.

72,5% des mères étaient ménagères.

Parmi les pères, 28,7% étaient commerçant contre 25,0% de paysans et 3,8% de salarié A

2-5 Age

La tranche d’âge inferieur a 1 an et inférieur à 5 ans ont été le plus représentés dans notre étude. Ceci pourrait s’expliquer par la négligence de la prise en charge et leur vulnérabilité au accidents (domestique, chute)

3- Signes

Tous les signes classiques de pleurésie ont été retrouvés dans notre étude. Ainsi la douleur thoracique (38,8%) la toux (76,3%) ; la diminution du MV (95,0%) ; la polypnée (83,8%) ; l’hyper sonorité (97,1%) ont été les plus prédominants. Le murmure vésiculaire perçus ou abolis (67,5%), A côté de ces signes, nous avons observé : la fièvre (61,3%) ; la pâleur (27,7%) ; la malnutrition protéinoénergétique (8,8%).

4-Etiologies

Le pneumothorax traumatique représentait 52,7% des pneumothorax ce qui pourrait s’expliquer par la fréquence élevée des chutes chez les enfants

Les pneumothorax spontanés secondaires (38,8%) prédominaient par rapport aux formes spontanées primitives. (2, 5%).Ce résultat diffère de celui de Lissac [60]

qui a retrouvé respectivement 28,4% pour les formes primitives et 17,6% pour les formes secondaires. La condensation pulmonaire avec une fréquence de 6,3% a été la principale lésion parenchymateuse observée au cours des formes secondaires du pneumothorax puis viennent les dystrophies bulleuses, atélectasie lacération contusion pulmonaire

De découverte fortuite, le pneumothorax iatrogène a été retrouvé dans une proportion de 2,5% des cas. La ponction pleurale pratiquée par un personnel pas assez entraîné en a été la principale cause.

96

En Europe, les gestes de réanimation tel que la ventilation mécanique, la voie sous-clavière restent les principales causes de pneumothorax iatrogène. La ponction pleurale n’occupe que la troisième place [60].

4-1 Selon les formes radiographiques

Le pneumothorax compressif était la forme radiographique la plus rencontrée dans 55,9% des cas. Ce résultat s’oppose à celui de Sangaré F S. [8] qui retrouve une prédominance des formes complètes dans 63,6%.

4-2 Selon la localisation

Au plan radiologique, les pneumothorax se localisent de façon prédominante à droite (53,8% des cas).

5- Signes biologiques

L’examen direct de 80 échantillons de sang à rapportés : une hyperleucocytose dans 66,3% et portait plus sur les PN (82%) que sur les lymphocytes évoquant ainsi une prédominance des causes bactériennes, une anémie sévère était présente chez 2 malades (2,5%), elle était modérée avec un taux d’Hb compris entre 10 et 12g/dl dans 43 cas (53,8%). Elle serait la conséquence de l’infection respiratoire 6-Thérapeutiques et évolution

Au plan thérapeutique : 6 de nos patients ont bénéficié d’une abstention et surveillance,8 patients ont été exsufflé à l’aiguille et 71 ont été drainé.

Les patients de la tranche d’âge inférieur à 1 an drainé a ramené le poumon à la paroi chez 23 d’entre eux (74,2%) et 6 décès.

Notre attitude devant tous les cas a comporté :

-une antibiothérapie à large spectre (notamment Ceftriaxone : 100mg/kg/j en Intraveineuse à 2 temps, associé à la Gentamicine en raison de 3mg/kg/j) a été prescrites en 1ère intention pendant 10 jours. En cas d’échec ou en fonction du résultat de l’antibiogramme et ou selon les possibilités financières des parents le relais est pris par d’autres antibiotiques. Cette antibiothérapie a durée en moyenne 30 jours.

97

-Les drogues anti-inflammatoires ont été également utilisées chez 14 de nos patients après ablation du drain même si c’était rare. Notre position rejoint celle de Baculard qui pense qu’il faut s’abstenir de prescrire des corticoïdes pour les raisons suivantes : Risque de diffusion du processus infectieux si le traitement

-Les drogues anti-inflammatoires ont été également utilisées chez 14 de nos patients après ablation du drain même si c’était rare. Notre position rejoint celle de Baculard qui pense qu’il faut s’abstenir de prescrire des corticoïdes pour les raisons suivantes : Risque de diffusion du processus infectieux si le traitement

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