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SUPPORTS DE COMMUNICATION .1MÉDIA DE COMMUNICATION

Appareils de dosage

P.2 Informatique industrielle

P.2.4 SUPPORTS DE COMMUNICATION .1MÉDIA DE COMMUNICATION

Le média de communication est déterminé au cahier spécial des charges.

P.2.4.2CÂBLAGE

Voir Chapitre 6: électrotechnique.

P.2.5SUPERVISION

P.2.5.1MATÉRIEL (HARDWARE)

P.2.5.1.1 Généralités

Il s’agit d’un système de supervision distribué dont les éléments matériels sont répartis sur un réseau informatique.

Le matériel à fournir doit s’intégrer dans l’infrastructure informatique existante. Dans le cas où aucune infrastructure informatique n’existe, celle-ci peut faire partie intégrante du présent marché.

Les ordinateurs / serveurs et leur gestion redondante seront conformes aux spécifications reprises au cahier spécial des charges.

P.2.5.1.2 Conditions de fonctionnement

L’ensemble de l’appareillage est prévu pour fonctionner dans les conditions bureautiques suivantes:

 Température: entre +10 °C et +40 °C

 Variation de température: < 3°C par minute,

 Humidité relative: entre 15 et 80% (sans condensation),

 Protection IP: minimum 21.

Tous les équipements fournis doivent être conformes aux:

 règlement en matière de marquage CE,

 directives européennes en matière de CEM (Compatibilité électromagnétique), au minimum les parties de la norme IEC 61000.

La tension du réseau mis à disposition est de 230 V (+ 10 % - 15 %) à 50 Hz (+/- 3 Hz).

P.2.5.1.3 Alimentation sans interruption (UPS)

 Voir chapitre 6: électrotechnique.

P.2.5.1.4 Serveurs

Les serveurs répondent aux caractéristiques suivantes:

a) CPU

La vitesse et le type de CPU seront repris au cahier spécial des charges.

b) Mémoire de travail

La capacité minimale fournie pour la mémoire de travail résulte des exigences imposées par le nombre d’informations à traiter et de la réserve prévue pour le logiciel.

Cette capacité, doit pouvoir être étendue de façon modulaire au double de la capacité prévue dans le cadre de cette entreprise. Elle sera spécifiée au cahier spécial des charges.

c) Mémoire de masse

La capacité, le type et la redondance des disques durs des serveurs seront spécifiés au cahier spécial des charges.

d) Connexion vers le(s) réseau(x)

Connexion au réseau d’entreprise (bureautique) TCP/IP. Vitesse de communication: 10/100/1000 Mb/s.

P.2.5.1.5 Postes de travail

Les postes de travail répondent aux caractéristiques suivantes:

a) Vitesse CPU

La vitesse et le type de CPU seront repris au cahier spécial des charges.

b) Mémoire de travail

La capacité minimale fournie pour la mémoire de travail résulte des exigences imposées par le chantier et de la réserve prévue pour le logiciel.

Cette capacité doit pouvoir être étendue de façon modulaire au double de la capacité prévue dans le cadre de cette entreprise.

c) Mémoire de masse

La capacité et le type de disques durs des postes de travail seront spécifiés au cahier spécial des charges

d) Clavier / souris

 Clavier 102 touches de type AZERTY, connectique PS/2 ou USB

 Souris filaire à 2 boutons et molettes, connecteur PS/2 ou USB

e) Ecran

L’écran est « full graphic » couleur, de type LCD utilisant la technologie de la matrice active TFT (« Thin film transistor »).

Les spécifications complémentaires de l’écran sont reprises au cahier spécial des charges.

P.2.5.1.6 Mémoires annexes

Les spécifications techniques des mémoires annexes sont décrites au cahier spécial des charges.

P.2.5.1.7 Copieur graphique couleur

Une imprimante couleur laser permet de générer des copies des différents écrans. Cette imprimante est considérée comme un périphérique pour les serveurs et poste de travail. Elle peut en

conséquence générer des copies de tout écran avec lequel elle est interconnectée via le réseau.

La vitesse nominale d’impression est de 19 ppm (page par minute) en noir et blanc et de 4 ppm en mode couleur.

La résolution est de au moins 600 x 600 dpi (mode couleur).

Les documents imprimés sont du format A4.

Connexions: port parallèle bidirectionnel, port USB 2.0, réseau Ethernet 10/100 Base-T.

P.2.5.2LOGICIELS (SOFTWARE)

P.2.5.2.1 Généralités

La partie logiciel du (des) superviseur(s) comporte les modules suivants (pouvant être regroupés sous une application unique):

 Module « acquisition »: ce module comprend les différents interfaces pour le dialogue avec les ouvrages selon leur média respectif.

 Module « visualisation des synoptiques » des différents ouvrages, des courbes et des historiques.

 Module « gestion des alarmes »: ce module permet de recevoir les alarmes des ouvrages, de les transmettre vers le personnel de garde selon un planning établi.

 Module « configuration » de l’application: ce module permet d’effectuer la configuration du superviseur et des sites (ajout, suppression ou modification).

 Module « base de données »: ce module comprend une base de données permettant de stocker toutes les informations provenant des sites,

 Module « rapports »: ce module permet de créer, d’éditer et de générer des rapports périodiquement ou à la demande.

Le logiciel de supervision doit disposer des caractéristiques suivantes:

 la(les) langue(s) de l’interface du logiciel est(sont) spécifiée(s) au cahier spécial des charges.

 la supervision sera réalisée selon une structure client / serveur. Hormis l'installation des logiciels de base, les programmes seront exécutés directement depuis les serveurs de manière à ce que les postes clients puissent travailler sur les dernières versions.

 En cas de mise à jour, celles-ci doivent être automatiques et transparentes vis à vis de l'utilisateur.

 les logiciels doivent être évolutifs et permettre l’ajout de variables processus, de sites (distants), d’utilisateurs, de serveurs spécialisés.

 Ces opérations doivent pouvoir se faire sans arrêter et sans perturber l’exploitation des installations supervisées,

 il dispose d’un dispositif de monitoring des données de communication brute.

 le logiciel comporte une fonction d’assistance qui permet à l’utilisateur, quel que soit l’endroit où il se trouve, d’obtenir une explication sur la fonction qu’il utilise, la donnée qu’il doit encoder ou la marche à suivre pour continuer ou interrompre le travail.

 L’accès aux modules est protégé par un système de mots de passe hiérarchisé:

On définit au minimum 4 niveaux d’accès:

Niveau 1: Niveau le plus faible, attribué sans introduction.

Permet la consultation en lecture seule.

Correspond à un niveau « visiteur ».

Niveau 2: En plus du niveau 1, permet une conduite normale du processus.

Correspond à un niveau de type « opérateur ».

Niveau 3: En plus du niveau 2: modifications des consignes d’alarmes ou des paramètres de régulation.

Correspond à un niveau de type « superviseur ».

Niveau 4: En plus du niveau 3: toutes les opérations de configuration (chargement de programmes, création d’images, …).

Correspond à un niveau de type « ingénieur ».

 Le logiciel trace les modifications apportées par les opérateurs. Par exemple, le changement de seuil d’une consigne, l’envoi d’un ordre de marche/arrêt, etc.

P.2.5.2.2 Module « acquisition »

Le module acquisition communique avec les sites par liaison Ethernet ou sérielle via module de communication sur ligne commutée ou permanente: PSTN, GSM, ISDN, ADSL / SDSL, wifi,…

Dans le cas de liaisons commutées, l'établissement de la communication doit pouvoir se faire:

 sur base d’événements ou d'alarme et à l’initiative de l’automate du site,

 sur base d’appel périodique préprogrammé dans la supervision.

 à la demande de l’opérateur.

Lors d'un appel, et quel qu'en soit l'origine, l’ensemble des données est échangé.

Le module « acquisition » est capable de communiquer avec plusieurs sites simultanément.

Dans le cas de liaisons permanentes, le module « acquisition » communique simultanément avec tous les sites.

Les interfaces de communication entre la supervision et les automates des sites permettent de gérer simultanément plusieurs protocoles de communication différents. Les protocoles doivent être

standards et ouverts.

P.2.5.2.3 Module « visualisation des synoptiques »

Ce module permet à l’opérateur:

 de visualiser les synoptiques des sites distants. Ces synoptiques peuvent être animés.

 de consulter les données, les alarmes, les courbes provenant des différents sistes,

 de modifier des paramètres.

 d’envoyer des ordres vers un site. Par exemple, la modification d’un seuil d’une consigne, l’envoi d’un ordre de marche/arrêt, etc.

 de naviguer par le biais de différents écrans du synoptique d’un site vers un autre. Une hiérarchie entre les différents écrans étant pré-établie.

P.2.5.2.4 Module « gestion des alarmes »

Ce module permet:

 de recevoir les alarmes des ouvrages ou de tout dispositifs informatisés,

 de transmettre des messages (alphanumériques et/ou vocaux) vers le personnel de garde selon un planning établi,

 de transmettre les messages d’alarmes par le biais de tous les médias proposés par la technologie moderne: téléphone fixe ou portable, SMS, fax, email,…

 d’établir des historiques, d’établir des statistiques, de consigner dans des journaux et d’exporter vers des bases de données externes afin de disposer d’une traçabilité complète des alarmes, de l’acquittement des alarmes et des interventions,

 de définir les droits des opérateurs, des groupes et des équipes par de multiples attributs.

P.2.5.2.5 Module « configuration »

Le module « configuration » est orienté objet. Le système doit avoir été développé de façon à modéliser et à traiter tout élément à gérer (vanne, moteur, mesure, …) comme un objet intégrant l’ensemble des propriétés permettant de le caractériser. A un élément quelconque ou objet (vanne, moteur, …), il doit être possible d’associer non seulement les aspects traditionnels liés au contrôle de l’objet (logique, régulation, séquentiel), aux alarmes propres à l’objet, aux aspects graphiques utilisés pour ses différentes représentations (synoptiques, fenêtres de contrôle, …) mais également des aspects tels que une spécification technique, un schéma électrique, un schéma P&ID, des éléments propres à son cycle de vie et à sa maintenance. Ces aspects complémentaires peuvent être associés sous forme de fichier informatique de type standards (fichier PDF, AutoCad ou compatible, fichiers type du monde bureautique, …). Ce concept « objet » doit être hiérarchisé c’est-à-dire s’appliquer au niveau d’un objet élémentaire de base (vanne, moteur, mesure, …), mais également au niveau d’objets plus complexes eux-mêmes générés sur base d’objets élémentaires. Ces objets complexes ou « composites » peuvent être utilisés pour représenter des unités fonctionnelles complètes (groupe motopompe, unité de filtration, …).

Le module « configuration » doit permettre d’effectuer des modifications et des ajouts sans entrave au fonctionnement des sites et du superviseur. Après une modification de la configuration du

superviseur, les mises à jour de tous les postes doivent être automatiques et transparentes pour l’opérateur.

P.2.5.2.6 Module « base de données »

Les données collectées par le module « acquisition » sont stockées et archivées dans une base de données.

 SQL server de Microsoft,

 DB2 de IBM;

 Oracle de Oracle.

Le module « base de données » est pourvu de procédures assurant l’intégrité et la continuité des informations transmises par le module « acquisition ».

La base de données est fournie avec les outils usuels de maintenance des bases de données.

P.2.5.2.7 Module « rapports »

Ce module permet:

 de créer et de générer périodiquement ou à la demande des rapports,

 d’éditer/d’imprimer des rapports et des graphiques.

P.2.5.3INTERFACES AVEC D’AUTRES APPLICATIONS

Les échanges bidirectionnels de données avec d’autres applications doivent pouvoir se faire par le biais d’une relation client – serveur en utilisant les protocoles suivants:

 OPC,

 SOAP,

 FTP,

 Etc.,

ou par échange de fichiers informatiques (à valider préalablement par le pouvoir adjudicateur).

P.2.6AUTOMATES PROGRAMMABLES ET APPAREILS ASSOCIÉS