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A. Mise en place d’un nouveau modèle d’étude in vivo pour le LCM

III. Evaluation du modèle

3. Suivi de la xénogreffe

Le suivi hebdomadaire de la localisation des cellules tumorales par bioluminescence nous a nous permis ainsi d’observer la domiciliation des cellules tumorales principalement au niveau de la moelle osseuse des membres et dans le cerveau (Figure 15).

Figure 15 : Exemple de localisation des cellules tumorales JeKo1­mCherry­Luc dans une souris SCID : Après

injection de 75 mg/kg de luciférine, les photons de luminescence émis par les cellules JeKo1­mCherry­Luc ont été captés par un BioimagerTM. L’intensité des photons de luminescence est propotionnelle au nombre de cellules tumorales et peut être comparé d’une semaine à l’autre. Les masses tumorales se sont principalement développées au niveau de la moelle osseuse des membres et au niveau du cerveau. L’échelle latérale représente le nombre de photons par seconde (x102).

Les données de bioluminescence nous permettent de visualiser la localisation tumorale ainsi que de comparer semaine par semaine de manière quantitative, la croissance tumorale. Nous sommes en effet capables de mesurer le nombres de photons émis par minute, par stéradian et par centimètre carré (min/sr/cm2). Nous avons ainsi pu récolter les données de

bioluminescence pour les lignées JeKo1­mcherry­Luc, Rec­GFP­Luc et Z138­Luc injectées dans les souches NSG et SCID.

En ce qui concerne la souche NSG, chaque lignée cellulaire a été injectée dans 6 souris mâles âgées de 5 à 6 semaines. La lignée JeKo1­mCherry­Luc a présenté un signal de bioluminescence dès la première acquisition J8 après l’injection des cellules dans les animaux, les souris ont été sacrifiées à J22. Les tumeurs étaient principalement localisées au niveau des membres. Des atteintes dorsale, possiblement au niveau du rachis ont également été observées. Pour la lignée Z138­Luc, le premier signal de bioluminescence a été détecté à J15 lors la deuxième acquisition dans les 6 souris du groupe. La localisation tumorale est similaire à celle observée pour la lignée JeKo1. Pour la lignée Rec1, le premier signal est apparu plus tardivement lors de la 4ème acquisition à J29 et ce, dans les 6 souris du groupe. La localisation tumorale est similaire au deux premières, avec cependant des atteintes au niveau du rachis moins prononcées (Figure 16).

Figure 16 : Cinétique d’évolution du signal de bioluminescence des lignées JeKo­mcherry­Luc, Z138­Luc et Rec­GFP­Luc injectées dans des souris NSG. La luminescence émise par les cellules tumorales xénogreffées

exprimmant la luciférase, est observée après administration du substrat de l’enzyme, la luciférine en i.p. à la dose de 75 mg/kg. Après 5 min d’incubation, les souris NSG sont placées sous anesthésie gazeuse dans un BioimagerTM, afin de mesurer le nombre de photons de luminescence pendant 5 min dorsalement puis

Pour la souche SCID, 7 souris par lignées ont été injectées. Dans cette série, l’apparition des premiers foyers de luminescence et la croissance des cellules tumorales n’est pas aussi homogène que dans la série précédente (Figure 16). Les premiers foyers luminescents correspondant à la lignée JeKo1­mCherry­Luc ont été détectés dans 2 souris (J6, J7) à la deuxième acquisition soit J14 après la xénogreffe. Les souris J4 et J6 sont mortes pendant l’expérimentation durant la phase d’anesthésie. Les souris J1, J2, J3 et J5 ont été euthanasiées J38 après l’injection, la souris J7 qui présentait des foyers luminescents plus intenses 5 jours avant. Les cellules tumorales sont localisées dans la moelle osseuse des membres postérieurs et antérieurs et pour certaines souris dans le cerveau (J1, J2, J4 et J7, Figure 17).

Figure 17 : Cinétique d’évolution du signal de bioluminescence sur la lignée de LCM JeKo­mCherry­ Luc dans des souris SCID : La luminescence émise par les cellules JeKo­mCherry­Luc, est observée après

administration du substrat de l’enzyme, la luciférine en i.p. à la dose de 75 mg/kg. Après 5 min d’incubation, les souris SCID sont placées sous anesthésie gazeuse dans un BioimagerTM, afin de mesurer le nombre de photons de luminescence pendant 5 min dorsalement puis ventralement.

Le premier signal de bioluminescence pour la lignée Rec1­GFP­Luc a été observé pour 2 souris à J2. La souris R2 est morte pendant l’expérimentation sous anesthésie, sans présenter cependant de foyers luminescents détectables. Dans ce groupe de souris, les foyers de luminescence sont localisés comme ceux observés dans

le groupe des souris JeKo1‐mCherry‐Luc, soit dans les membres, le rachis et le cerveau pour la souris R3 (Figure 18). Les souris ont été euthanasiées à J55 sauf la souris R4 euthanasiée à J38.

Figure 18 : Cinétique d’évolution du signal de bioluminescence sur la lignée de LCM Rec­GFP­Luc dans des souris SCID : La luminescence émise par les cellules Rec‐GFP‐Luc, est observée après administration du

substrat de l’enzyme, la luciférine en i.p. à la dose de 75 mg/kg. Après 5 min d’incubation, les souris SCID sont placées sous anesthésie gazeuse dans un BioimagerTM, afin de mesurer le nombre de photons de luminescence pendant 5 min dorsalement puis ventralement.

Aucun signal de luminescence n’a été observé en ce qui concerne la lignée Z138‐Luc dans les souris SCID, (Figure 19).

Figure 19 : Cinétique d’évolution du signal de bioluminescence sur la lignée de LCM Z138­GFP­Luc dans des souris SCID : La luminescence émise par les cellules JeKo­mCherry­Luc, est observée après

administration du substrat de l’enzyme, la luciférine en i.p. à la dose de 75 mg/kg. Après 5 min d’incubation, les souris SCID sont placées sous anesthésie gazeuse dans un BioimagerTM, afin de mesurer le nombre de photons de luminescence pendant 5 min dorsalement puis ventralement.

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