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8. TRAITEMENT DES STENOSES DU TRONC COMMUN

8.2. METHODES DE REVASCULARISATION

8.2.2. LE PONTAGE AORTO-CORONAIRE

8.2.2.13. Suites opératoires

SUITES HABITUELLES EN CHIRURGIE CORONAIRE :

Les suites opératoires sont généralement simples en chirurgie coronaire et l’heure est au fast-track. Quatre-vingt dix pour cent des patients programmés séjournent moins de 24 heures en réanimation.

Des protocoles d’anesthésie permettant le réveil et l’extubation précoces des patients ont réduit la durée de ventilation assistée à 4 heures postopératoires. L’alimentation par voie orale est reprise le soir même de l’intervention. Le système de drainage médiastinal est généralement enlevé le lendemain de l’intervention, la perfusion le jour suivant. Il n’est plus exceptionnel de signer une sortie du service d’hospitalisation dès le cinquième jour, la durée moyenne étant de 6 à 7 jours. Les programmes de réadaptation cardiovasculaire sont de plus en plus souvent réalisés en externe.

MORTALITÉ OPÉRATOIRE

La mortalité opératoire est définie, selon les conventions admises par la mortalité au 30ème jours post opératoire ou au delà si le patient n’a pas quitté le centre hospitalier.

La mortalité opératoire a progressivement diminué pendant les deux premières décennies de la chirurgie coronaire, descendant à des chiffres de l’ordre de 1 % pour réaugmenter secondairement au cours de la troisième décennie du fait de la gravité croissante des patients. Elle est actuellement de l’ordre de 3 % pour l’ensemble des opérés et reste entre 1 et 2 % pour les patients opérés en dehors de l’urgence. Les facteurs de mortalité sont :

 Les réinterventions : la mortalité opératoire des réinterventions reste deux à trois fois plus élevée que celle des primo-interventions, c’est-à-dire de 8 à 10%;

 La fonction ventriculaire gauche : la mortalité opératoire est d’autant plus importante que la FE est basse ; pour des FE inférieures à 30 %, la mortalité opératoire reste de l’ordre de 8 %

 L’urgence : l’instabilité de l’angor, les échecs d’angioplastie et a fortiori les infarctus en constitution sont grevés d’une mortalité nettement augmentée ;

 L’âge : la mortalité opératoire augmente avec l’âge, 5 % après 70 ans ;

 Le sexe : le risque opératoire est plus important chez les patients de sexe féminin, notamment du fait de la petitesse des artères coronaires ;

 La sévérité des lésions coronaires, notamment les lésions du tronc commun, les lésions tritronculaires mais aussi la qualité des avals coronaires (risque de mortalité plus important en cas d’endartériectomie coronaire de nécessité).

MORBIDITÉ :

 Infarctus périopératoire

La fréquence des infarctus périopératoires, diversement appréciée selon les critères diagnostiques retenus, est de l’ordre de 5 %.

Les principales causes sont : souffrance myocardique diffuse plutôt qu’un infarctus proprement dit) ;

une occlusion aiguë de pontage ;

une thrombose coronaire aiguë, des embolies coronaires ou un spasme sur un greffon artériel.

Ces infarctus périopératoires peuvent être, et c’est souvent le cas, cliniquement muets, de découverte enzymatique et électrique.

Cependant, les infarctus périopératoires restent la cause principale de mortalité en chirurgie coronaire par bas débit et troubles du rythme induits. La mortalité opératoire en cas d’infarctus périopératoire est supérieure à 10 %.

 Bas débit et défaillance myocardique

De cause multifactorielle, ils sont le plus souvent dus à un défaut de protection myocardique, plus qu’à un infarctus péri-opératoire. Ils sont d’autant plus fréquents qu’il existe une dysfonction ventriculaire gauche préexistante. Leur survenue est souvent différée de 3 à 6 heures après le retour du patient en réanimation. L’équilibre hémodynamique et l’ETO précisent le diagnostic et surveillent l’évolution sous traitement médical, voire sous BCPIA. La contrepulsion intra-aortique est l’assistance la plus simple et la plus utilisée. L’augmentation du débit de perfusion coronaire qu’elle provoque permet notamment de ne pas augmenter de manière inconsidérée les drogues inotropes. Son utilisation à titre systématique dès la période préopératoire améliore les suites des patients à fonction ventriculaire sévèrement altérée. Les assistances circulatoires uni- ou biventriculaires ne sont réservées qu’aux échecs des méthodes précitées.

 Complications neurologiques

La survenue d’un accident neurologique peut être du à un phénomène hypoxique, à un phénomène embolique, à un phénomène hémorragique ou à des anomalies métaboliques.

Ces accidents peuvent être divisés en deux types :

le type I correspond au déficit neurologique focalisé et au coma ;

le type II correspond aux détériorations des fonctions primitives supérieures.

Leur fréquence globale est de 6 % après chirurgie cardiaque, approximativement également répartis entre les deux types. L’âge et l’hypertension artérielle sont les facteurs de risque principaux de survenue d’accident neurologique. Le type I est particulièrement le lot des patients polyathéromateux pour lesquels le chirurgien peut espérer des actions préventives : dépistage et prise en charge des lésions carotidiennes, précaution de manipulation, voire no touch technique en cas d’aorte ascendante athéromateuse.

 Médiastinite

Cette complication est rare, de 1 à 4%, mais grave puisque la mortalité dans ce groupe est de 20 à 25 %. Les facteurs de risque de la médiastinite sont le prélèvement bimammaire, le diabète, l’obésité, les réinterventions, la durée et la complexité du geste opératoire. La spécificité de la chirurgie coronaire vis-à-vis de la médiastinite est représentée par une fréquence accrue lors de prélèvements bimammaires. Le prélèvement d’une manière squelettique des artères mammaires pourrait diminuer ce risque.

 Complications hémorragiques

Présentes dans toute chirurgie cardiaque, les complications hémorragiques intéressent la chirurgie coronaire. Leur fréquence est de 1 à 3%. Leur origine peut être un défaut d’hémostase chirurgicale, un déficit d’hémostase biologique, une hypertension artérielle postopératoire. Le risque de cette complication, outre l’hémorragie en elle-même, est l’apparition d’un syndrome de tamponnade (le système de drainage pouvant devenir inopérant). La spécificité des complications hémorragiques lors de la chirurgie coronaire réside dans l’importance du nombre de sites de saignements chirurgicaux possibles (anastomoses multiples, prélèvements mammaires, clip sur les collatérales…) et sur le fait que de nombreux patients sont opérés sous anti-agrégants plaquettaires.

 Complications pulmonaires

Il peut s’agir d’œdème aigu du poumon, d’atélectasie, de surinfection bronchique, de pneumopathie infectieuse et d’épanchements pleuraux. Elles sont notamment fréquentes en présence d’une bronchopneumopathie obstructive ; c’est dire l’importance d’une kinésithérapie pré- et postopératoire, de la levée en peropératoire de toute bande d’atélectasie par la reprise sous contrôle visuel de la ventilation en fin d’intervention, de l’importance d’une toux efficace favorisée par un contrôle de la douleur postopératoire. Une des spécificités de la chirurgie coronaire vis-à-vis des complications pulmonaires est le risque d’atteinte du ou des nerfs phréniques, notamment lors des prélèvements mammaires.

 Complications digestives

Le patient coronarien polyathéromateux présente un risque accru d’ischémie mésentérique lors de tout bas débit per- ou postopératoire. La survenue d’une telle complication est favorisée par la présence de sténose des artères et/ou des suppléances mésentériques. Même non définitives, n’aboutissant pas à un infarctus

mésentérique constitué, ces ischémies n’en demeurent pas moins graves par les phénomènes de translocations microbiennes qu’elles induisent.

DEUXIÈME PARTIE :

Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur des patients ayant bénéficié d’une revascularisation myocardique chirurgicale par pontage aorto-coronaire pour sténose du TCG au sein du service de chirurgie cardio-vasculaire de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat.

En effet, sur une période de 7 ans étalée entre Juin 2000 et Novembre 2007, 516 patients ont bénéficié d’une revascularisation myocardique chirurgicale dont 80 pour sténose du TCG soit 15,5%.

Les principaux critères d’inclusion des dossiers étaient les suivants :

Tous les patients opérés au sein du service ayant une sténose significative du TCG diagnostiquée par la coronarographie,

Tous les patients opérés ayant une atteinte isolée ou associée à celle du TCG.

Tous les patients hospitalisés durant la période de l'étude. Ne sont pas inclus dans cette étude :

Les patients opérés porteurs de sténoses non significatives du TCG (< 50%).

Tous les dossiers médicaux étudiés comportaient les données utiles à notre étude (Examen clinique, ECG, comptes-rendus des échocardiographies ; coronarographies et comptes-rendus opératoires…), et les renseignements recueillis ont été consignés sur une fiche d'exploitation (voir fiche).

L'analyse statistique des données recueillies a été faite au sein de la faculté de médecine de Rabat à l'aide du logiciel SPSS et les résultats obtenus ont été exprimés en pourcentages et en moyennes +/ - déviations standard.

Fiche d’exploitation

Identité :

Nom et Prénom :

GSM : Sexe : Age : N°dossier : Date d’admission : / /

Les facteurs de risques cardio-vasculaires :

Tabac P/A : Poids = kg T = m, IMC = kg/m2 PO = Diabète HTA Sd métabolique Dyslipidémie

Ménopause Ttt subs Hérédité Autres

Les antécédents coronariens :

Angor : stable instable type : date : IDM Q topo : date :

IDM non Q topo : date :

Thrombolyse : non oui réussi : oui non date : ACT Stent Nbre = date:

Les antécédents vasculaires :

AOMI AIT AVC : type

La circonstance de découverte de la mie coronaire :

Douleur : Systématique atypique

Angor : Stable instable type =

IDM : non Q IDM Q Ischémie silencieuse Dyspnée NYHA = Ice cardiaque

Examen clinique :

TA= mmHg Fc= bpm

Souffle type =

IVD Souffle vasculaire Pouls périphériques abolis

ECG :

Normal Rythme= PR=

Onde Q topo= ST sus décalé topo= ST sous décalé topo= Onde T nég topo=

HVG BBG BBD BAV

Biologie : Echocardiographie : Normale IM grade= VG: DTD = DTS= FR= % FE= % Contractilité : Normale Akinésie topo= Hypokinésie topo= Dyskinésie topo=

Echo-doppler des troncs supra aortiques :

Résultat =

Echo-doppler artériel des membres inférieurs :

Résultats =

Epreuve d’effort

Négative Positive : Cliniquement Electriquement

Scintigraphie myocardique

Résultat =

Coronarographie : Date:

TCG IVA Dg CX Mg CD IVP Bissectrice Sténose

Lit d’aval

Admission au Service de CCV :

Délai opératoire <24 H >24H Terrain : Insuffisance Rénale

L’intervention :

Cœur battant CEC + Cœur battant CEC + Clampage aortique

Durée CEC= min Durée Cl Ao= min

Tnt CPK LDH GOT Urée Créa GaJ Hb HT Plt Admission

Nombre de PAC= Greffon= AMIG AMID VSI AGE

Gestes associées : Endartériéctomie carotidienne

Prothèse de l’aorte

Assistance Pharmaco :

Dobutamine Dopamine Adrénaline Noradrénaline Autre

Assistance Mécanique : -CEC Durée=

- BCPIA : - Induction anesthésique : Programmée Urgente

- Arrêt de CEC

- en Réa Durée=

Réanimation :

Durée d’extubation= heures

Durée de séjour en réanimation: jours

Saignement Volume = mL

Tnt CPK LDH GOT Urée Créat GAJ Hb HT Plt Post opératoire

Complications :

Saignement Trouble de rythme Epanchement pleural Dt Ghe

Surinfection pariétale: thorax cuisse jambe

Ttt de sortie :

BB Statine IEC IC TNT AAP Autres

Contrôle post opératoire :

Recule = Clinique:

Interrogatoire :

Observance thérapeutique :

o Médicaments avec consultations o Médicaments sans consultations

o Arrêt des Médicaments et des consultations

Dyspnée NYHA: Angor Type :

Examen clinique :

TA= mmHg HTA récente Pools= bpm IVG IVD

Souffle type= Crépitants Souffle vasculaire Pouls périphériques abolis

Cicatrice opératoire =

ECG :

Normal Rythme= PR=

Onde Q topo= ST sus décalé topo= ST sous décalé topo= Onde T nég topo=

HVG BBG BBD BAV Cliché thoracique : CMG Echocardiographie : Normale IM grade= VG: DTD = DTS= FR= % FE= % Contractilité : Normale Akinésie topo= Hypokinésie topo= Dyskinésie topo= Epreuve d’effort

Négative Positive : Cliniquement Electriquement

1. DONNÉES EPIDEMIOLOGIQUES

1.1. RÉPARTITION SELON LES ANNEES

Tableau 1 : Répartition des cas selon les années

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Total TCG 1 6 6 10 12 8 13 24 80 Pourcentage 1,3% 7,5% 7,5% 12,5% 8% 10% 16,3% 30% 100% 0 5 10 15 20 25 30 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Graphique1 : Nombre de cas en fonction des années 1.2. SEXE :

Note série de malade se caractérise par une nette prédominance masculine avec un sexe ratio de H/F = 10,42.

Tableau 2 : Répartition selon le sexe

sexe nombre pourcentage

Masculin 73 91,3%

Féminin 7 8,8%

Graphique 2 : Répartition des malades selon le sexe 1.3. AGE :

L’âge moyen de nos patients était de 60 ans avec des extrémités allant de 38 à 80 ans. La moitié de nos patients étaient âgés.

Tableau 3 : Répartition des malades selon les tranches d’âge Age Age <40 40<age<60 Age >60 Total

Nombre 1 40 39 80 Pourcentage 1,3% 50% 48,7% 100% 1% 40% 39% 0 5 10 15 20 25 30 35 40

Age<40 40<age<60 Age>60

nombre

2. DONNÉES CLINIQUES

2.1. ANTECEDENTS CORONARIENS :

Soixante douze patients (95%) avaient des antécédents coronariens.

2.1.1. Angor :

L'antécédent d'angor est présent chez 61 patients dont 53 angors instables. Dix neuf patients avaient un angor stable.

L'ancienneté de l'angor est de 2 ±3,28 ans en moyenne avec des extrêmes allant de 7 jours à 16 ans.

2.1.2. Infarctus du myocarde :

Seize patients avaient des antécédents d’infarctus du myocarde :

 Cinq patients (6,3%) avaient un IDM avec onde Q de nécrose au niveau des territoires inférieurs, antérieurs et septaux.

 Dix patients (12,6%) avaient un IDM sans Q de nécrose au niveau des territoires antérieurs, septaux et inférieurs,

 Un seul patient a fait un IDM silencieux en inférieur.

2.1.3. Angioplastie trans-luminale :

Trois patients (3,8%) avaient bénéficié d’une angioplastie avec mise en place de stents coronariens au niveau de IVA.

2.1.4. La thrombolyse :

Quatre patients (5%) avaient bénéficié d’une thrombolyse

2.1.5. Pontage aorto-coronaire :

Aucun patient n’avait bénéficié d’un pontage aorto-coronarien.

2.1.6. Antécédents vasculaires :

Soixante deux de nos malades (77,5%) ne présentaient aucun antécédent vasculaire.

Cinq patients (6,25%) ont fait un accident vasculaire cérébral ischémique transitoire alors que 15 patients (19,1%) présentaient une artériopathie oblitérante des membres inférieurs.

2.2. FACTEURS DE RISQUE CARDIO-VASCULAIRE:

Nous avons retrouvé les facteurs de risque cardiovasculaires suivants : Age : moyenne d’âge de 59,54±9,52 ans (38-80).

Sexe : nette prédominance masculine ; 73 hommes (91,3%) contre 7 femmes (8,8%).

Hérédité cardiovasculaire : retrouvée chez 5 patients (6,25%). Diabète : de type II est retrouvé avec une fréquence de 36,3%.

4 femmes sur 7 étaient diabétiques,

HTA : retrouvée avec une fréquence de 37,5%

Tabac : 70% des patients sont tabagiques et sont tous de sexe masculin. Dyslipidémie : retrouvée avec une fréquence de 42,5%

49,4% 91,3% 6,25% 36,5% 37,5% 70% 42,5% 7,5% 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Age Sexe Masculin Hérédité Diabète type II HTA Tabac Dyslipidémie Sd métabolique Graphique 5: La répartition des facteurs de risque cardio-vasculaires

Deux facteurs de risque cardio-vasculaire étaient au moins retrouvés associées chez 19% des patients:

L’association HTA+ Diabète retrouvée chez 15% des patients. L’association HTA+ Tabac retrouvée chez 22,5% des patients. L’association Diabète + Tabac retrouvée chez 20% des patients.

2.3. SIGNES FONCTIONNELS ET PHYSIQUES: 2.3.1. La douleur angineuse :

Soixante et un patients (76,2%) avaient un angor instable, Quatre patients (5%) avaient un angor effort,

Quinze patients (18,8%) ne présentaient pas de douleurs.

76,2% 5% 18,8% 0 20 40 60 80 100 Angor instable Angor d'effort Pas de douleur

2.3.2. La dyspnée :

La majorité des patients (82,5%) ne présentaient pas de dyspnée, Neuf patients (11,3 %) avaient une dyspnée d’effort.

Deux patients avaient une dyspnée de repos. Un seul patient avait une dyspnée de décubitus.

1,3% 2,5% 13,8% 82,5% pas de Dyspnée D. d'effort D. de repos D. de décubitus

Graphique 7 : Le type de dyspnée retrouvée chez nos patients

2.3.3. Autres localisations athéroscléreuse ;

Quinze patients (19,1%) présentaient une claudication intermittente des membres inférieurs,

Cinq patients (6,25%) présentaient une sténose carotidienne dont 3 étaient significatives.

2.3.4. L’auscultation cardiovasculaire :

Neuf patients (11,3%) avaient un souffle d’IM, Six patients (7,5%) avaient un souffle carotidien, Treize patients (16,3%) avaient un souffle fémoral.

3. EXPLORATIONS PARACLINIQUES :

3.1. ELECTROCARDIOGRAMME DE REPOS :

Vingt et un patients (26,3%) avaient un électrocardiogramme de base normal.

Dix neuf patients (23,8%) présentaient des séquelles d’IDM avec une onde Q de nécrose,

La moitié des patients présentaient un IDM sans onde Q de nécrose.

50%

23,8% 26,3%

Onde Q

IDM sans ondeQ

ECG normal

Graphique 9: Répartition des malades selon la présence de l’Onde Q de nécrose à l’ECG

Les troubles de repolarisations suivants ont été retrouvé avec prédominance de : L'Onde Q au niveau territoire inférieur (13,8%), antérieur (10%) et septal

(10%),

Le Sus décalage du segment ST en antérieur (12,5%), Le Sous décalage du segment ST en latéral (10%),

L’onde T négative en latéral (18,8%), apical (3,8%) et en inférieur (1,3%). Le bloc de branche droit incomplet a été retrouvé chez 5 patients (6,3%).

3.2. RADIOGRAPHIE PULMONAIRE :

Trente trois patients (41,3%) avaient une cardiomégalie,

3.3. ECHOCARDIOGRAPHIE TRANS THORACIQUE (ETT)

Les données recueillies sont les suivantes : Trente ETT (37,5%) étaient normales,

Cinquante neuf patients (74,2%) avaient une FE >45%, Vingt et un patients (25,8%) avaient une FE <45%,

74,2%

25,8%

FE>45

FE<45

Graphique 10 : Résultats de l’Echocardiographie

Cinquante patients avaient des troubles de la cinétique segmentaire avec prédominance de :

L’hypokinésie au niveau des territoires septaux (18,4%) et apical (9,2%), L’akinésie en antérieur (9,2%) et septal (10,5%).

La dyskinésie en apical (2,6%) et septal (1,3%).

L’insuffisance mitrale a été retrouvée chez 34 patients, elle a été quantifiée en grade I – II.

3.4. EPREUVE D’EFFORT:

Réalisée chez 12 patients (15%) et était positive cliniquement et électriquement.

3.5. SCINTIGRAPHIE MYOCARDIQUE :

Réalisée chez un seul patient et a objectivé une ischémie importante au niveau du territoire antéro-septo-apical.

3.6. ECHO DOPPLERS DES TRONC SUPRA-AORTIQUE ET ARTERIELS DES MEMBRES INFERIEURS :

La localisation secondaire de la maladie athéromateuse concernait 43 patients (53,7%) avec :

Trente neuf localisations carotidiennes (48,7%) dont 3 sténoses (7,6%) étaient significatives,

Trente huit localisations au niveau des membres inférieurs (47,5%) dont 17 sténoses (44,7%) étaient significatives (chirurgie ultérieure).

3.7. LA CORONAROGRAPHIE :

3.7.1. La sévérité de la sténose du TCG :

Soixante quatre patients (80%) présentaient une sténose serrée (stade I) du TCG,

Sept patients (8,8%) présentaient une sténose très serrée (stade II) du TCG,

Neuf patients (11,3%) présentaient une sténose subocclusive (stade III) du TCG. 80% 8,8% 11,3% Stade I Stade II Stade III

Graphique 14: Répartition des malades selon le degré de sténose du TCG

3.7.2. La diffusion des lésions coronariennes :

Cinq patients (6,3%) présentaient une sténose isolée du TCG dont 3 patients avaient une sérologie syphilitique positive,

Trente sept patients (46,3%) présentaient des lésions Bitronculaires,

Quarante trois patients (53,8%) présentaient des lésions

Tritronculaires. 53,8% 46,3% Lésions bitronculaires Lésions tritronculaires

Graphique 14: Répartition des malades selon la diffusion de la maladie coronaire

Cinquante huit patients (72,5%) avaient une sténose associée de l’IVA,

Quarante deux patients (52,5%) avaient une sténose associée de la circonflexe,

Vingt et un patients (26,3%) avaient une sténose associée de la marginale,

Cinquante patients (62,5%) avaient une sténose associée de la coronaire droite. 72,5% 15% 52,5% 26,3% 62,5% 6,3% 7,5% 0 20 40 60 80 100 IVA DG CX MG CD IVP Bisséctrice

5.

TRAITEMENT :

5.1.

TRAITEMENT MEDICAL :

Tous nos patients étaient sous traitement médical comportant obligatoirement un anti-agrégant plaquettaire.

5.2.

Angioplastie :

Aucun de nos patients n’a bénéficié d’un traitement endoluminal.

5.3.

CHIRURGIE :

5.3.1. LES CARACTERISTIQUES OPERATOIRES :

5.3.1.2.

Délai opératoire :

Sept patients (7,6%) ont été opérés dans un délai < 24 heures alors que 73 patients (92,4%) ont été opérés dans un délai > 24 heures.

Le délai opératoire moyen est de 18±28 jours (1-133 jours).

92,4%

7,6%

délai<24 H

délai>24 H

Graphique 16: Répartition des malades selon le délai opératoire 5.3.2. La technique opératoire :

Trois techniques opératoires ont été utilisés : la circulation extracorporelle (CEC) avec clampage aortique (Cl Ao) réalisée chez 70 patients (87,3%), la CEC avec cœur battant réalisée chez 6 patients (7,6%) et le Cœur battant sans CEC réalisé chez 4 patients (5,1%).

87,3%

7,6% 5,1%

CEC+Cl Ao

CEC+ Cœur Battant Cœur Battant sans CEC

Graphique 17: Répartition des malades selon la technique opératoire utilisée

La durée moyenne de la CEC est de 114±32 min (45-195 min) alors que la durée moyenne du Cl Ao est de 66±18 min (25-113 min).

Le nombre de PAC était en moyenne de 2,56±0,77 PAC (1-4 PAC) par malade opéré avec un total de 205 PAC réalisé.

Six patients (7,5%) ont bénéficié d’un mono pontage aortocoronaire,

Trente et un patients (38,8%) ont bénéficié d’un double pontage aortocoronaire, Trente cinq patients (43,8%) ont bénéficié d’un triple pontage aortocoronaire,

Huit patients (10%) ont bénéficié d’un quadruple pontage aortocoronaire en urgence. 10% 43,8% 38,8% 7,5% Mono-pontage Double pontage Triple pontage Quadruple pontage

Graphique 18 : Répartition des malades selon le nombre de pontages réalisés

Le pontage de l’AMIG a été réalisé sur l’IVA (95%), la Dg (3,75%) et sur la Mg (5%). Le pontage de l’AMID a été réalisé sur l’IVA (6,25%), la Mg (2,5%) et sur la CD (3,8%).

Le pontage de la VSI a été réalisé sur l’IVA (2,5%), la Dg (26,25%), la Mg (76,25%), la Cx (3,8%), la CD (20%), l’IVP (10%) et sur l’artère bissectrice (2,5%).

IVA IVA 26,25% 76,25% 20% 95% Dg Mg Cx CDIVP Bissectrice 0 20 40 60 80 100 AMIG VSI AMID AMIG VSI AMID

Graphique 19: La fréquence des pontages des différentes artères coronaires

5.3.3. Technique d’anastomose coronaire :

Différents techniques d’anastomose ont été utilisées :

Les anastomoses Terminolatérales ont été réalisées chez 69 patients (86,3%),

L’anastomose latérolatérale de l’AMIG en séquentielle a été réalisée chez 4 patients (5%),

L’anastomose latérolatérale de la VSI en séquentielle a été réalisée chez 2 patients, L’anastomose En ‘Y’ a été réalisée chez 4 patients (5%),

L’anastomose En ‘T’inversée a été réalisée chez un seul patient.

86,3% 1,3% 5% 2,5% 5% Termino-latérale Séquentielle sur AMIG Séquentielle sur VSI en Y

en T invérsée

5.3.4. Gestes opératoire associés :

Une endartériéctomie carotidienne a été réalisée chez 3 patients dans le même temps opératoire alors qu’une prothèse en dacron de l’aorte ascendante a été mise en place chez un patient qui avait présenté une dissection post canulation aortique.

5.3.5. L’assistance mécanique :

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