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2. MATERIEL ET METHODES

2.6. Modalités d’enquête

2.6.4. Structure du questionnaire et choix des questions

Notre questionnaire était divisé en trois parties (ANNEXE 1). Un message d’accueil débutait le questionnaire:

« L'UNS travaille actuellement à la création d'un centre de santé universitaire pour tous les étudiants.

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à ce questionnaire, pour nous permettre de mettre en place les mesures les plus adaptées à vos attentes et besoins en termes de santé.

Toutes les données seront traitées de manière totalement ANONYME ET CONFIDENTIELLE. »

Les différentes parties étaient les suivantes :

– une première partie sur les données sociales et démographiques de l’étudiant – une deuxième partie sur l'état de santé de l'étudiant

– une troisième partie sur ses attentes concernant le futur centre de santé universitaire.

Il était constitué de 31 questions et d’un commentaire libre. Trois questions comportaient la possibilité d’une réponse ouverte en plus des réponses fermées proposées (intitulée « autres », avec la possibilité d'écrire une précision).

Dans chacune des trois parties de notre questionnaire nous avions mis en place des questions conditionnelles : selon la réponse apportée par l'étudiant à ce type de question, le questionnaire se modifiait. Exemple : Avez-vous un médecin traitant ? Si la réponse était « oui », la question suivante était : Votre médecin traitant est-il le médecin de famille ou est-il un médecin différent de celui de votre famille ? Si la réponse était « non », la question suivante était : Pour quelle raison principale n’avez vous pas de médecin traitant ?

Ainsi, tous les étudiants n'ont pas eu à répondre exactement au même questionnaire. Cela a permis d’exploiter au maximum nos données, car les réponses obtenues étaient précisées par une série de question, sans imposer à l'ensemble des étudiants un questionnaire complet, et donc inutilement long.

La première partie du questionnaire était intitulée « Votre profil ».

Elle regroupait des questions relatives au sexe, à la nationalité, à l’âge, au lieu d'habitation de l’étudiant et de sa famille, et au lieu d'obtention du baccalauréat.

L’existence d'un médecin traitant, le type de médecin traitant (médecin de famille ou non), le lieu d'exercice de ce médecin traitant, la satisfaction ressentie envers celui-ci et la raison principale d'insatisfaction (s'il y en a une) ont aussi été demandés ; de même que l'existence d'une mutuelle ainsi que le type de mutuelle.

Enfin, les ressources principales financières ont été demandées, ainsi que l'existence d'un sentiment d'avoir des difficultés financières. Ce dernier élément, bien qu'étant un critère

subjectif et qualitatif, et non pas objectif et quantitatif, était intéressant à mesurer car il permettait d'approcher la réalité d'un sentiment de restriction.

À chaque adresse étudiante ont été associés d’emblée informatiquement certains attributs : la filière d'études, le diplôme préparé, et le cycle de l'étudiant (Licence Master Doctorat). Ces éléments étaient fournis par l’université et n'ont donc pas été demandés dans cette première partie du questionnaire, mais ont été récupérés secondairement sous forme de codage associé au questionnaire de réponse.

Cette première partie regroupait donc des questions d’ordre sociodémographique utilisées de façon classique dans les enquêtes transversales épidémiologiques descriptives.

La deuxième partie du questionnaire était intitulée « Votre santé ».

La première question était l'estimation par l'étudiant de son état de santé. Cette question était présentée selon le mode standard utilisé dans le domaine du recueil du point de vue des patients sur leur propre état de santé>23@.

Les questions relatives aux comportements de santé de l'étudiant (attitude face à la maladie, consultation d’un professionnel de santé durant les 12 derniers mois, motifs principaux d'une éventuelle non consultation) ont été sélectionnées dans les questionnaires des études mutualistes régionales et nationales, de sorte à pouvoir comparer nos résultats aux leurs.

Les questions relatives au type de professionnels rencontrés et aux motifs de consultation les plus habituels ont été élaborées à partir, d'une part, des spécialités les plus fréquemment consultées en libéral, et d'autre part, à partir du top 25 des motifs de consultation publié par l'Observatoire de la Médecine Générale>78@.

Deux questions étaient relatives à l'existence éventuelle d'un handicap reconnu par la Maison Départementale des Personne Handicapés (MDPH) et à une inscription éventuelle à la Cellule d'Accueil des Etudiants Handicapés (CAEH) ; cette dernière question permettait aussi d'informer les étudiants qu'il était possible d'être inscrit à la CAEH pour bénéficier d'aides et d'aménagements universitaires sans pour autant avoir besoin d’être reconnu personne handicapée par la MDPH.

Enfin, une dernière question concernait les besoins de consulter de l'étudiant dans l'année à venir. Cela permettait à la fois d'évaluer le niveau de projection de l'étudiant dans ses besoins de santé à venir, mais aussi d'essayer d’approcher le taux de fréquentation possible du futur centre de santé.

Il était tout d'abord demandé aux étudiants de classer cinq critères logistiques par ordre de priorité décroissante concernant le futur CSU.

Ensuite il était demandé aux étudiants les professions médicales et paramédicales qu'ils aimeraient retrouver dans ce centre. Il était possible de mentionner et d'inscrire une spécialité non proposée (catégorie « autres »).

Il était demandé aux étudiants de dire pour quels motifs ils envisageraient de consulter dans le CSU; il a aussi été évalué l’intérêt d'un possible suivi régulier par un médecin généraliste dans ce centre de santé. S'ils répondaient par l’affirmative, il leur était demandé s'ils aimeraient que le médecin généraliste travaillant dans ce centre de santé puisse devenir leur médecin traitant. Ces éléments permettaient d'évaluer si l'apport d'une médecine curative au sein du SUMPPS allait modifier leur comportement de consultation, et d'évaluer leur ressenti en termes de suivi médical.

Enfin il leur était demandé s'ils étaient favorables à l'ouverture d’un centre de santé universitaire s'ajoutant à la médecine préventive actuelle.

La dernière question offrait la possibilité d'effectuer un commentaire libre ou une remarque sur le projet (question rédactionnelle).

Le questionnaire, une fois validé par l’étudiant, se terminait par le texte suivant :

« Merci beaucoup d'avoir participé à cette étude.

Les résultats seront publiés sous forme d'une thèse de médecine courant 2013.

Pour tout renseignement concernant la date d'ouverture et les modalités de fonctionnement de ce Centre de Santé universitaire qui vous est dédié, vous pouvez contacter le Service

Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SUMPPS) siégeant actuellement à St Jean d'Angely (Nice). »

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