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La position fragile des concepteurs lumière sur le marché fait de la reconnaissance de la profession un enjeu important. Deux formes principales de ce processus ont été abor- dées dans l’enquête : l’existence et le rôle joué par l’Association des Concepteurs lu-

mière et Eclairagistes (ACE) d’une part ; le besoin de création d’une formation supérieure

spécifique.

Le secteur de l’éclairage, en France, est structuré autour de deux principales organisa- tions : le Syndicat de l’Eclairage, syndicat professionnel français de fabricants de matériel d’éclairage53 et l’Association Française de l’Eclairage, dédiée à la formation et à la diffu-

sion des connaissances relatives aux techniques de l’éclairage et à ses applications (or- ganisation de colloques, publications techniques et pratiques)54. A ce titre, elle joue un

rôle important d’expertise technique : c’est elle qui élabore ou co-élabore les recomman- dations d’éclairage en vigueur à l’échelle nationale, et participe aux instances internatio- nales55. Historiquement, et du fait de son objet -l’éclairagisme-, l’industrie de l’éclairage y

tient une grande place. L’Association des Concepteurs lumière et Eclairagistes (ACE) est à l’heure actuelle la seule organisation représentant spécifiquement la profession à l’échelle française. Elle a été créée en 1995 sous la forme d’une association loi 1901. Dans un premier temps, nous ferons état de la manière dont l’ACE est globalement per- çue par les interviewés, en particulier ceux qui sont membres dans la mesure où ils cons- tituent près des deux tiers de notre échantillon. Afin d’appréhender le positionnement de l’ACE et le rôle qu’elle se donne dans la structuration de la profession, nous nous som- mes aussi intéressés à ses statuts, que nous avons comparé avec les statuts d’organisations professionnelles opérant dans des domaines proches et relevant de pro- fessions non protégées : la Société Française des Urbanistes (SFU), la Fédération Fran-

çaise du Paysage (FFP) et la Fédération Nationale des Syndicats d’Architectes d’Intérieur (FNSAI) 56. Plus largement, nous nous sommes aussi appuyés sur différents

documents de l’association (plaquette de présentation, comptes-rendus internes…) et sur des éléments informels liés à notre propre connaissance de cette structure. Les paragra- phes qui suivent témoignent ainsi d’une politique de structuration qui s’appuie sur la valo- risation du matériau lumière plutôt que sur une démarche de type syndicale.

La formation est quant à elle abordée du point de vue des enjeux et des obstacles à la création d’un diplôme spécialisé. Nous avons également interrogé les professionnels sur les formes et le contenu jugé nécessaire à cette formation. Les éléments recueillis com- plètent ainsi la représentation que se font les concepteurs lumière eux-mêmes de leur métier, et confortent l’image d’un groupe professionnel cherchant à conforter sa place auprès des professions intellectuelles.

53 « Le Syndicat de l'éclairage est une organisation professionnelle. Son activité porte sur la défense des intérêts économiques de ses adhérents et la promotion de l'éclairage dans son ensemble. Il réunit plus de 40 fabricants de lampes, de luminaires et de composants pour l'éclairage professionnel et domestique. » http://www.syndicat-eclairage.com/index.asp

54 L’AFE compte plus de 1400 membres et regroupe des professionnels de l’aménagement (ingénieurs des villes, fonctionnai- res de l'équipement routier et urbain) et de la conception (architectes, urbanistes, décorateurs), des scientifiques et chercheurs (notamment du secteur médical), et des industriels (installateurs, distributeurs d'énergie électrique, grossistes- distributeurs, fabricants de matériels).

55 L’AFE est le relais français de la Commission Internationale de l’Eclairage, organisation non lucrative à caractère scientifi- que, technique et culturel, fédérant les connaissances dans le domaine de l’éclairagisme (photométrie, colorimétrie…) et en élaborant à ce titre les standards.

56 Les statuts ont été consultés sur les sites des trois associations : www.urbanistes.com pour la Société Française des Urba- nistes, www.f-f-p.org pour la Fédération Française du Paysage, et www.fnsai.org pour la Fédération Nationale des Syndicats

4.1. L’organisation et la représentation de la profession par le biais de l’ACE

L’ACE perçue par les interviewés

L’existence d’une association telle que l’ACE est quasi-unanimement jugée nécessaire. Les avis sont toutefois un peu moins consensuels quant aux fonctions et aux orientations prises par l’association. L’engagement individuel est également variable.

Parmi les 22 interviewés, 15 sont adhérents et 5 auraient pu l’être au moment de l’enquête du fait de leur statut professionnel mais n’en ont pas ressenti le besoin, n’en ont jamais eu la motivation. Ils regardent l’ACE d’assez loin, d’un regard circonspect et assez flou ou partiel -d’après leurs propres propos- : l’association n’apparaît pas très dynami- que, on ne sait pas très bien ce qui s’y fait, à quoi elle sert, quelle place on pourrait per- sonnellement y prendre. On juge aussi qu’elle est « toujours organisée par les mêmes »,

« portée par les vedettes ». Si cette remarque renvoie au jeu des individualités propres aux petits milieux, le regard critique porté sur l’ACE semble aller de pair avec une critique plus large que l’on retrouve à propos d’autres thèmes : l’association est en quelque sorte assimilée à un groupe dont la vision du métier ne correspond pas tout à fait à celle que l’on s’en fait soi-même.

A une exception près, les concepteurs qui en font partie ont un jugement positif : ils trou- vent à l’inverse des premiers l’ACE dynamique et « assez active » et apprécient d’y trou- ver un lieu d’échanges avec leur confrères :

« J’aime bien l’ACE pour sa différence, pour les différences qu’il y a entre les gens. […] C’est la

liberté qu’on a aussi, peut-être plus grande… Même quand on est concurrents sur des projets, le projet de l’autre m’intéresse. […] les réponses ne se ressemblent pas, chacun aura une façon de prendre cette commande tellement différente. » (CL02)

Cependant, la plupart reconnaissent, voire culpabilisent, d’être trop occupés par leur métier, d’avoir trop peu de temps et de moyens pour s’impliquer dans l’association. Le

« manque de bras » est ainsi décrit comme un réel problème. En ce sens, on reconnaît le rôle joué par les concepteurs de la première génération dans le développement de l’association mais la génération intermédiaire est perçue comme restant en retrait et cer- tains adhérents pensent que les jeunes ont du mal à se faire une place et à y prendre des responsabilités. A l’inverse, ceux qui ont exercé la fonction de président trouvent que ces mêmes jeunes ne s’engagent pas assez. Au moment de l’enquête, c’est-à-dire en 2004, la prise de relais constituait une question et un objet de débat importants.

Enfin, un autre débat interne récurrent porte sur la vocation de l’association, que certains voudraient voir davantage engagée dans la défense de la profession, comme le souli- gnent ces propos :

« On a toujours navigué entre syndicat et association, le fait de faire connaître la lumière, faire connaître le métier, faire de la communication, participer à des grandes actions plutôt médiati- ques. On n’a vraiment jamais tranché. » (CL04)

Vocation et principales actions de l’ACE : promouvoir et diffuser

Par définition, un syndicat professionnel bénéficie de la reconnaissance de l’Etat et a pour vocation la défense des droits et des intérêts « matériels et moraux » de ses mem- bres. Le statut d’association loi 1901, plus souple, offre de ce point de vue une plus grande diversité de situations. Alors que la FFP57 a inscrit « la représentation et la dé-

57 Sur l’historique de la FFP et plus largement le processus de structuration professionnel des paysagistes, on se reportera à Cice Chantal et Dubost Françoise, La profession de paysagiste, compte-rendu de fin d’étude, Paris, Centre de Sociologie des Arts – EHESS, 1986, 2e chapitre.

fense des professionnels du paysage » dans ses buts, la SFU précise en préambule de ses statuts qu’elle n’est « ni un ordre, ni un syndicat » et y affiche clairement l’héritage du Musée Social dont elle est issue. En ce sens, le caractère de société savante qui est à son origine domine encore les buts de l’association, tournés vers le débat d’idées et la diffusion des connaissances relatives à l’urbanisme58.

Dans ses statuts, l’ACE n’inscrit pas non plus explicitement la défense des intérêts pro- fessionnels, au sens syndical du terme, comme l’un de ses buts. Ces derniers sont for- mulés de la manière suivante : « promouvoir et développer : la profession des concep- teurs lumière et éclairagistes indépendants ; le matériau lumière ». Les buts de l’association sont un peu plus développés sur son site internet et dans sa plaquette de présentation. On y retrouve la fonction d’animation intellectuelle de la profession (« Favoriser un usage rationnel et innovant de la lumière ; diffuser les savoir-faire liés à l’éclairage et la mise en lumière ; contribuer aux débats sur l’environnement et l’aménagement du cadre de vie ») mais y apparaissent aussi des enjeux plus strictement professionnels : « s’engager sur le respect des règles déontologiques relatives à l’exercice du projet ; soutenir la qualité de la démarche éclairage, du programme à la maintenance ; parvenir à la définition d’un véritable statut professionnel ».

Dans la pratique, les activités de l’association ont surtout porté sur le premier volet. L’ACE utilise pour cela des moyens et des supports courants de communication. Son site internet, mis en service en 2001, fonctionne comme une vitrine de l’association (présen- tation de ses orientations et activités) et de ses membres (annuaire détaillé en ligne). Elle édite un bulletin trimestriel, « la lettre de l’ACE », diffusé à environ mille exemplaires au- près d’une liste de professionnels et de maîtres d’ouvrage établie par l’association au gré des contacts établis institutionnellement ou individuellement.

La représentation de la profession au travers de l’ACE passe aussi depuis plusieurs an- nées par une présence sur des salons professionnels au spectre assez large, corres- pondant aux différents secteurs associés à la prescription d’éclairage : secteurs de l’éclairage, du bâtiment, de la muséographie, de l’architecture intérieure. La question du choix des lieux sur lesquels être présent est d’ailleurs régulièrement posée par le Bureau, en termes stratégiques mais aussi pratiques (en l’absence de secrétariat permanent, ces actions sont assurées par les membres eux-mêmes en fonction de leur disponibilité). Ces salons représentent donc l’occasion pour l’association de négocier des espaces de visibi- lité ponctuels susceptibles de servir de relais vers une médiatisation plus large.

En ce sens, depuis 2000, l’ACE a fait le choix d’actions plus “offensives”. Elle est ainsi à l’initiative de la création de prix et de trophées59, qui, en récompensant des auteurs de

mises en lumière urbaines, répondent à l’objectif de valorisation de la lumière et de re- connaissance de la profession. Dans le même sens, l’association s’est positionnée en animatrice de débats d’idées sur des thèmes tels que l’urbanisme lumière et la durabilité, en étant partenaire de l’organisation de plusieurs colloques et séminaires sur la lumière urbaine et ses pratiques60. Là encore, de telles actions permettent à l’ACE et au groupe

professionnel qu’elle représente d’investir des espaces de visibilité et de prise de parole.

58 « La S.F.U. instaure un débat permanent sur l'évolution des villes, des territoires, des populations et des activités qui les occupent. Elle formule des propositions pour tout ce qui concerne l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Elle fait connaître par tous les moyens la spécificité de l'urbanisme et la profession d'urbaniste. » in préambule aux statuts de la SFU (18 avril 2002). La profession se comprend alors plutôt comme l’un des aspects auxquels s’attachent les buts de la SFU ; de même, les professionnels apparaissent comme une communauté dont le rôle est défini comme moteur dans l’animation du débat d’idées. 59 « Trophée Light Première », Paris-Villepinte, salon ELEC, 2002. Prix « Les lumières de la ville », Lyon, salon Lumiville, mai 2005.

60 « Penser la ville par la lumière », atelier Projet urbain, Paris, Ministère de l’Equipement, 26 mars 2002 ; « 1éres rencontres internationales Light Première », Paris Villepinte, Elec Prmotion, décembre 2002 ; « L'urbanisme lumière en débat », Entretiens

Ces espaces prennent place dans des structures ou des organisations existantes (sa- lons, événements, colloques institués), en même temps qu’ils s’appuient sur des formes de communication déjà utilisées par d’autres groupes et d’autres milieux professionnels. S’inscrire dans des logiques et des cadres existants peut être vu ici comme un moyen permettant simultanément de s’intégrer et de se distinguer. Ainsi, les thèmes affichés et portés par l’ACE lors des colloques auxquels elle a contribué témoignent d’un intérêt pour des problématiques urbaines actuelles : les espaces publics, les stratégies de planifica- tion et les formes d’intervention du projet sont en effet des problématiques partagées par les autres acteurs de la conception et de l’urbanisme. Elles sont par contre moins direc- tement dans le milieu de l’éclairagisme, milieu qui pendant longtemps, notamment au travers de l’Association Française d’Eclairage, avait un rôle moteur dans le débat d’idées et sa diffusion en matière d’éclairage extérieur. En prenant part à des colloques relevant de l’urbanisme, l’ACE affiche alors sa proximité avec ce domaine. D’une certaine ma- nière, cela représente un des modes d’intégration à la “communauté“ des concepteurs urbains. De même, inviter des architectes et des paysagistes à communiquer sur la lu- mière ou sur leur propre pratique lors de colloques, comme faire appel à eux pour juger, lors des prix, des réalisations de concepteurs lumière, répond à une volonté délibérée d’ouverture.

En outre, en initiant des colloques aux contenus similaires au sein même du milieu de l’éclairage, l’ACE occupe une place encore traditionnellement peu investie dans ce mi- lieu. De ce point de vue, la thématique du développement durable peut être analysée de manière un peu particulière : à la fois récente et dans “l’air du temps”, elle engage des enjeux politiques et économiques importants, dans tous les secteurs. L’éclairage n’y échappe pas, et tous les acteurs l’ont compris. Les positions sur le développement dura- ble font ainsi l’objet de concurrences, qui sont tout autant idéologiques que stratégiques. A ce titre, l’ACE, sans avoir un point de vue explicitement déterminé sur la question, tend toutefois, sur certains aspects, à défendre des positions parfois différentes de celles d’autres acteurs du milieu de l’éclairage. Les colloques et les différentes rencontres sont en ce sens pour elle l’occasion de revendiquer une approche durable dont la logique du projet serait le moteur. De même, si plusieurs prix consacrés à l’éclairage existent déjà, en créer un spécifiquement destiné à récompenser les concepteurs lumière participe d’une logique de distinction.

Une reconnaissance et une expertise institutionnelles fragiles

Il faut encore souligner que les actions qui viennent d’être évoquées, si elles témoignent d’une reconnaissance et d’une certaine légitimité de l’ACE, sont difficilement pérennisées et restent, de ce fait, fragiles. Affichées par l’association comme des actions “institution- nelles”, elles restent subordonnées aux relations individuelles et ont surtout, jusqu’ici, été rendues possibles par la notoriété et la bonne connaissance du milieu de l’éclairage des membres les plus âgés. L’ACE se trouve également sollicitée à participer à des jurys de consultation sur des opérations d’études ou de maîtrise d’œuvre. Là encore, ces sollicita- tions se font plutôt par l’intermédiaire de certains membres, et plus rarement au titre de l’association en tant que telle.

En parallèle, l’ACE développe sa représentation au sein d’autres organisations liées à l’éclairage. Elle a ainsi adhéré, en tant que membre associé61, à LUCI (Lighting Urban Community International), association qui regroupe une quarantaine de villes du monde

fédérées autour d’échanges d’expériences et de collaborations ayant trait à la lumière

61 LUCI est ouverte à des entreprises et à des organisations dont les activités ont trait à la lumière urbaine. Ces membres associés sont réunis en un collège spécifique. www.luciassociation.org

urbaine. Cette adhésion lui assure en particulier, au niveau international, une représenta- tion auprès de maîtres d’ouvrage. L’ACE est également membre du conseil d’admi- nistration de l’Association Française d’Eclairage (AFE) et collabore à ce titre à l’élabo- ration des recommandations d’éclairage.

Elle n’intervient pourtant pas directement, à titre institutionnel, auprès d’instances consul- tatives ou décisionnelles en matière de politiques et de réglementations d’éclairage62 ou

de maîtrise d’œuvre. La profession ne bénéficie d’aucune reconnaissance officielle des pouvoirs publics. Comme le souligne l’un des anciens présidents de l’association : « Par exemple, sur la nouvelle loi MOP, on n’a jamais été consultés, on n’existe pas. On a consulté les ingénieurs, […], nous on n’a jamais été consultés, alors qu’on est des maîtres d’œuvre à part en- tière, qu’on a des contrats de maîtrise d’œuvre, etc. Parce qu’on n’existe pas. Mais les acousticiens ont les mêmes problèmes que nous d’ailleurs. »

Il est vrai que le faible effectif des concepteurs lumière et éclairagistes indépendants exerçant en France dans le domaine de la lumière pérenne, ainsi que l’absence de for- mation spécifique empêchent la création d’une reconnaissance du titre de concepteur lumière ainsi qu’un contrôle du type office professionnel de qualification.

La question du contrôle interne

La défense des intérêts professionnels est ainsi une question toujours restée en suspens au sein même de l’association. Certaines pratiques, consistant par exemple pour des maîtres d’ouvrage à inscrire la non rémunération d’études de conception lumière dans des programmes de projet, ont bien donné lieu à différentes reprises à des débats entre membres mais ces débats sont restés sans suite. Globalement, les questions d’ordre déontologique ont rarement été tranchées au-delà de l’inscription, dans les statuts, de la possibilité de radiation d’un membre par « motif grave, s’entend tout manquement prouvé et répété des règles de déontologie portant en particulier sur des actions en plagiats, appropriation abusive, dénigrement ou manquement à la définition de membre telle que définie à l’article 4 », cet article faisant référence à l’indépendance du concepteur lu- mière. De même, les actions concernant l’exercice de la profession (définition des mis- sions, assurances, propriété intellectuelle…) n’ont jamais vraiment abouti malgré la créa- tion de groupes de travail internes sur le sujet.

En outre, comme la FFP et la FNSAI, l’ACE est structurée de manière hiérarchique -au- delà des différentes assemblées propres au régime associatif-. Plusieurs catégories de membres sont en effet définies par les statuts : outre les membres partenaires ou « bienfaiteurs » et les « membres d’honneur », dont la voie est consultative, l’association distingue ainsi les « membres actifs », qui ont le droit de vote et son éligibles, des « membres affiliés » et des « membres étudiants », qui ne disposent pas du droit de vote. Cette distinction repose à la fois sur des critères de ”professionnalisme” -au sens courant du terme- et sur le mode d’exercice.

Ainsi les membres actifs doivent pouvoir justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans en tant que concepteur lumière ou éclairagiste « indépendant »63. Cette

expérience minimum requise et sa durée sont des critères communs avec d’autres asso- ciations (la FNSAI, la FFP), qui y adjoignent (sauf dérogation) l’obtention d’un diplôme

62 On pense par exemple au programme GreenLight, initiative de la Commission Européenne en faveur de la réduction des dépenses d’électricité du secteur non résidentiel (programme dont est membre, en France, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)).

63 « Membres actifs : Ils disposent du droit de vote ; ils sont CONCEPTEURS LUMIERE ou ECLAIRAGISTES indépendants, à leur compte ou travaillant dans une agence indépendante. Ils ont au minimum trois ans de pratique professionnelle en tant que concepteur lumière ou éclairagiste, ils sont indépendants de l’industrie. » (extrait de l’article 4 des statuts de l’ACE, septembre

reconnu par elles, ce que ne peut pas faire l’ACE. Dans la pratique, ces critères sont