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E~DE SPECIALE: POLITIQUES 0' AJUSTEMENT DANS LES PAYS AFRICAINS EI-T DEvELooPFI"IENT

C'Sourc~s: Organi8~don internationale du Travaii (orr), iabourF~rce Estimates

VIII. E~DE SPECIALE: POLITIQUES 0' AJUSTEMENT DANS LES PAYS AFRICAINS EI-T DEvELooPFI"IENT

42G.l

Les mauxdent sQuftrent 10s

6cono~ies afric~~essont'

a'present bien connu et se traduisent par'un~ cr~issante lente,ou irreguliere~,d;s,pressi~ns de pI,s en plus'fortes surles balances des paiements, des taux eleves ou en hausse de l' inflation, des problemas budgetaires et de lourdes dettes 107.

Dans l'ensemble la croissance annue11e du PIB des pays africains en de~eroppement est tomooe de 4,6 p , 100 entre 1973 et 1980

a

1,1 p , 100 en 1980, moins 2,7 p , 100 en 1981, zero en 1982 et"moins 0, 1p'. "00 en 1983-. Le noobre de pays qui

ont enregistre une croissance nulle ou n&gative est passe de 15 en 1978

a

27 en

1981 .puis ~ 24 en 1982, dont 14 'ont connu une croissance'ncqative. Etant donne Ie niveau dej~ peu cleve du revenu par hab~tant, il est evident qu'il n'est pas necessaire de s'attatder sur les graves eon sequencesvde ces tendances.

4270 Le deficit des comptes courants des pays ,africains en developpernerit" "

est passe de 1,6 milliards de dollars en 1980

a

24,7 milliards de dollars -en 1982, pour toutefois retomber

a

13,6 milliards en 1983. Compte tenu de la .faiblesse des reserves en devises, la majeure partie de ce deficit a du etre

~inance par des emprunts ~ l'etranger. En consequence, la dette exterieure des pays africains en developpement a atteint 150 mi1lia:rdsde dollars a'la fin de 1983, soit l'equivalent de 44 P. 100 de leur PIB conjuge total. Le taux du service de la dette a, en consequence, plus que double depuis 1980, pour atteindre 22,4lPe 100 des recettes d'exportation en 1 9 8 3 . ' , 428. La deterioration de la situation exterieure

a

influe sur l~ situation

financie.re de mame que sur l' investissement at son utilisation. La majeure partie des recettes publiques etant traditionnellemerit liee au commerce '"

exteri.eur, l'evolution recerite de la situation dans ce seheilr a pzovoque une neltte reduction des operations du secteur public. Etant donn6~e les . depensescourantes ne peuvant; generalemcnt par etre reduites sans entir'adrier des couts soc1aux excessif&, lS8 ~ouvernementsont ete forces, soit de limiter 1es depenses consacrees au deve1oppament, au risque de ralentir 1a croissance.

soit de recourir

a

des emprunts bancaires, aqqravant ainsi une pcmurie de credits deja aigde et les pressions inf:la.tionnistes rrui y sont liees, Sur les 35 pays pour lesquels on dispose de donnees, 22 avaient en 1981-1992, un taux d'inftation

vari~t entre 10 et,20 P. 100.

429. ¢et1£e\,deterior~tionde la situation economique et financi~redans 1a region, 'peutetre'attribuee tant

a

des facteurs interieurs, qu'exterieurs. Sur Ie

plan national, parmi les contraintes cles on ales resultats mBdioeras obtenus dans Ie secteur aqricole, qui se sont rcpercutes sur les autres aspects

---,---1,0/ se referer pal;' exenpke

a.

1 'etude annuelle de la CEA sur les conditions soc!ales et economiques"en Afri~e'et

a

l'Etude des conditions economiqlieis

et sociales en Afrique (1958-1983) ainsi qU'au document intitule 25 ans au

Service.du DevelopplSllent et de l'Integration de L',Afrique" Chapitre. III BJ Etudes 'des conditions economiques et sociales en, Afrique" 1958-1983.

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de l'activib~ economique,notarnment les exportations'et Ia situation alimentairer la politique economique inadequate, ou defectuelrlse et la niveau plut$t mediocre de la gestion economique de nombreux pays.

Sur Ie plan inte~national, les deux chocs petroliersde 1973/74 et 1979/80, de mame que la recession-qui s'en est suivie dansles pays developpes, ont affecte la demande ainsi que les prix des principaux produits d' exportation de la region, alors que dans Ie m~me temps, les prix des produits industriels onsconsiderablement augmente. Les conditions d'emprunt sont egalement

devenues plus dures et h. gestion de la dette est devenu: un grave probleme "

de dfyelbppement.

B. ~s diff~rente~thQges d'ajustement

43th si la sorilbre situation economique qui prevaut dans nombre de pays

africains, etqui est decrite dans Ie bref expose ci-dessus, devait persister, elle aura des consequences graves, d'une portee incal~lablepour ces pays, contrecarrant ainsi tous leurs espoirs d'acceder

a

Ia properite, au progres et ~ l'independance economique. Pour proceder

a

un ajustement dans Ie contexte africain, i1 ne s'agira pas.seulement de surmonter les consequences des chocs exterieure tempor. ires - tels que ceux de 1973/74 et 1979/80, dus aux

hausses des prix du petrole -mais, qui plus est,de restructurerles economies africaines et de redefinir les relations.de ces pays avec les pays developpes, relations qui, a I ' heure actuelle, ,. ne leur sont pastres favorables.

431. ", L' ajusternent ne peut se faire que si Las pays africains poursuivent de nouvelles strategies qui leur permettront de se soustraire

aux

effets

des contrecoups eve~tuels des frequentes recessions mondiales, et de dynamiser de l'interieur leurs economies nationales. La voie qui m~ne

~ cetpbjectif est longu~ et ardue. II faudra que' les pays developpes, leurs principauxpartenaires commerciaux, fassent nreuve de determination et d'une grande volonte politique, et, bien entendu, collaborent dans une

cer~inemesucev- Ilest demande aux pays af'zLcadna- de faire preuve d 'ingeniosite" nonseuleinent'pour surmonter leurs problemes interieurs mais aussi. pour resoudre ceuicque leur posent d'autres pays. Les faits ont prouve que,d.ans Le processus mohdial d'ajustement aux recents chocs inter-.nationaux, . 1es pays Le.s plus p .uvz'es <;ioivent egalernent resoudre des problemes

don~'ils ne sont pas resp6n'sableS: ..:1'1/. .

432. Cette fac;:on globale d 'aborder la gestion de 1 'ajustement, parce qu"el Le part de la croissance et qu'elle est peut @tr~ une approche a long terae,

differe grandement· beaucoup d" approches actiuel Les qui consLderent; I' ajustement simple-ment comme : une "politique" pour rernedieraux.chocs externes, mises en oeuvre·

dans Ie but

de

retrouver la rythme de croissance ~i p.tait celui de

l' economie nationale de ces pays av:rnt Le choc" !.~/. Notre obj ection porte

11/ Se referer par exemple,

a

s. Dell, "International.Enviromnent fOl:

adjustment in development countries", World Development Vol. 8., no. 11.

-

-111 B. Balassa, "Stru~uralad'[uatment; policies in developing countries",

~ld Develo~~~1 Vol. 10 no. 1 p. 23.

toute

ois sur Ie fait que, avant Ie choc petrolier, Ie taux de croissance lui-m&te extr@ment bfls et representaitun,e situation que les pays ins se devaient de changer. En pareille.circonstance, les instruments ngement'devraientde par leur nature, avoir. un objectif

a

long plutot ourt terme.On se'refere souvent ~ ce point lors qu'il s'agit de

~ des incitation exteines defavorablel3, maLs les chocs exterieure ne 'am?lifier l~sd1sequilibresprofonds qui caracterisent les pays ins en developpement. D'ou la necessite d'un ajustement structurel.

ements de ce qu'on peut qualifi~d'ajustementapproprie dans l~

te'africain, serontprecises dans Ie chapitre D deh presente etude.

,,..~,.

433. : II est peut-@tre eclairant ~ ce stade, .de passer brievement en,t;'~yue

les implications th~riques du mode d'ajustement que supposent les variantes de la definition susment.Lonnee , Ell~s ont essentiellement pour objectif de rectifier les desequilibres exterieurs, dGs aux chocs externes,ou

a

des

politiques internes inappropriees. '

434. Vu dans Le cadre de la controverse qui existe 4e 10Jlgu•• date,

entre les ecoles, monetari9te et 'strtlcturaliste1'¥, ~a'question

de

savoir

commeAt les politiq~esd'ajustement (de stabilisation) affectent le developpement

econ~ique, se r~~ne generalement soit esseintiellem,ent aun probleme de gestion de la demande (monetarisme) s~it dans la ~lupartdescas

a

une politique de 1 'offre (structuralisme). Les deux oonceptdons ne sont pas tout

a

fait opposees. Tout depend de la nature du desequilibre du cas etudie. En consequence, si Ie desequilibre entre l'offre et la demande dans l' economie entraine l' inflation et des ciiff icultes de pai.:em~nts', i1 est evident 'que des ameliorations structurelles dans 1::1 capacLtie de production

sont des mecanismes plus appropries pour retablir une croissance saine' que la simple diminution de la demande., Par ailleurs, dans une situation ou la ~emande est trop importante

a

court terme, la meilleure solution s~rait de reoourir

a

une politique. de gestion de la demand•• La plupart du temps,'

dans Ie contexte africain, des caracteristiques structurelles specifiquesnotamment celles des pays ~ faible revenus importateurs de petrole au SUddu Sahara

font ~'il est plus difficile.d'apporter des ameliorations au balances des paiein~~~'

ai'

aide de resur.~s(qui ne font que limiter la demande interieure.

Ceci est dG au delai intris~eritentlong necessai~epour tran~fererles : resSources,

a

la ~9ductiond'exportationou de substitution aux importat~ors., par une politiqtiede restriction d~ la demande. En consequence,/une

politique de l'offre s'av~ret6ujotirsetjalement necessaire, $i 1e niveau de la produc::tiondoit au mot-ns etre maintenu, ~ court et

a

moyen terme •

135~ L'approche par La demande , qUi a sou~eht ete associee aux programmes de stabilisation du FMI~ repose sur l'hypothese selon laquelle, i1 existe

....,... ,..-13 / Se referer par exemple,

a

W. Baer et I Kerstenatky, Inflation and Growth"InLatin .,America (New Haven, Yale University Press, 1961: ) et,R. F1nd'iay, International Trade and Development Theory (New York, Columbia University Press, 1971).J.,g/ Les caracterJ.stJ.ques sUJ.van es sont partJ.cu J.erement appropr ees, . . . t . I'''!>. i ' lci: a) les marchandises

a

l' exportation, les marchandises importees et les marchandises non commercialisees ne peuvent se substituer les unes aux autres;

b) les pays obliges d'accepter les prix imposes par d'autres; et c) la nature.

rudimentaire des marches financiers.

---E/ECA/CM.IO/4 1'&88 158 .

toujours Une relation stable entre la masse monetaire et J.,e niveau reel de 1a production. Etant'donne ce .qui precede, untrop g~and accroissement du credit, a-t-on afffrme,viend:raitalimenter l'inflation ~insi que les deficits des balances despai~entsdans une economie OUVeT.te. D'ou Ie plaidoyer .du Fonds sur la necessite de controler 1'ensembl€!Cle~ demande , en tant que condition es~entie1ledevant permettre de redresser 1a balance des'paiements et de contenir l'inflation. Si l'on se fie

a

cette approche, etant donne eon caract~re souvent,d~flationniste,ilest , extr~ent difficile de conci1ier 1es objectifs de c6ntrole de la,demanee et les autresobjectifs socio~economiques,et elle. est parfois~OG,teuse sur Le p1ansodIal et politique. Car, etant donne

1;;

faiblesse dlI syst~e financier dans les pays en developpement, il sera tres difficile de s'en remettre uniquement au typed'xnstrumepts monetaires~ipeuventatre '

~ut:!lises sans danger dans les pays developpes ear ilneleur est:~~, :

souvent possible de realiser une deceleration sens.ible de l'augmentation de la masse monetaire, sans redutre Ie deficit global du secteur publiq. Enqiguer les deficits gr~ce ~ 1a reduction ou la l~itationde l'accroissement des' depenses.- chose beaucoup plus facile que d'augmente):' Ie niveau des revenus ne va pas tolijouf"'s4sans'! incidences socia1es, car dans la plupart des 'cas; Le

fardeau' retombe sur lessecteurs Las plus defavoris~sde 1a societe t.1../.

436. Pour parvenir siinulbmement ~ un equilibre'interie~:t:et exterieur, il faut ~ la 'fbis'mettre en oeuvre nne politique de JJ:m.,itation de la demande globale et une p61itique de"t.ranSflart's·~ Liiriiter la demande globale sans

"transferts"" entrainera un decl,in de, la product torr et une augmentation du chamage. En outre, on ne pourra jamais parvenIr '~.. un equ:11ibre ihterieur ou exterieur s1 1 'on fait une politique de "transfertsi, sans limiter la demande globale.

..

437,

On

peut,~ce qutil parait, modifier la st~cturede la demaOde, enchangeant les prix relatifs, y compris par 1a devaluation et~ .

l'ajustement des' taux d'interat, ainsigDe par l'ajU$t~m~~tdirect des prix.

, 'Les taux d'inter~tpeuvent effectivettlent~ti:eut'ilises"'commeinstruments '

de SUbstitution pour transferer les ress6utce~de 'iacon~~ation,ver s I'~vesti­

ssetnent ~ haut zendement., en ame1Lozarrt aus's1' l ' efficiencede 1 'utilisation des rel:Jsources. Cependant,' l'efficacite de ce m~cahisme,est r~guiiet~ent' compromise, par

Ie

faible niveau desreveil'u~f~tdeja 'consommation.dans la :plupart des pays ertde~eloppement. :Soneffet net 'p:?urrait par :

consequent~trequelquepeu marginal.. L'uh des'mecanismes les plus importants peut';'~trede lei gestion de 1a demande , 'qui a recennnent fa,i..t

1 'objet de 'grands debats; est La cortectiondutaux de change. an' a affirme ., que la devaluation, en augmentant les recettes d'exportations et en ,faisant

baisser les prix de la productIon nationaie 'par rapport . ,

a

ceux des.~'. .1 . , ,.. ...c

~---. ",:,,":'''-'151 A~oter par exemple, les emeI}tes survenus recemment au Maroc 'at en Tliiiisie et quelques anneas plus t8t en Egypte •

-~',

-..

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\

tions, stimulerait l'~ugrnentationde la production et de l'emploi, ant ainsi 1 'amelioration de la 'balance des paiaments., Dans Le m-ente la devaluation aurait un effet deflationniste sur la consommation ure, etant donne qJ'elle augmente immediatement Ie niveau'des prix des rna ohandLsea commercialisees, expririles on monnaf,e na:tiorVlle, ayant .aiil'si un eff't negiltifs sur la deoense int8t"ieure .... 'II sera. ~totitefois dH'ficiie "

d'eval er les resultsts de ces effetsopposes sans definir un cadrequ~n~itatif qui pe ette de relier les modifications intervenues dans les taux

de c ge aux secteurs reel et monetaire. Les programmes d'ajustement de tYF$ FMI ont ete frequement critiques, parce qu~il niexLstie pas un tel mod~le integre avec des relations de c~use ! effet. Comma on Ie verra dans

Ie chapitre D de la presente etude, de graves problemes se posent quand au fait de savoir si 0 'est Ie mecanisme qui convLent; pour resta.urer 1 'equilibre

exterieur dans Le contexte africain.

438. Par ailleurs, les structuralistes, pensent que la plupart des pT.o~lemes de paiement des pays en dcveloopemen·t proviennent de la production, et.ils

ins~stentpar consequent sur Ie ftiit qu'aucun programme d'ajustement

(stabilisation) ne sera cornplet on efficace, si l'on ne met pas tout en oeuvre pour accrottre la capacite'de l'economie, apr~s quoi i l sera possib1.~ d'assurer la gestion ~ un niveau d' activites economique et de croissance plus eleve •.

Une tale politique devra,' 'par deasus tout, comprendre des mesures POtl.:l: eliminer

.l~s gClJ,lIQlts d 'etranglement 'rspecifiques de la production, reduire les ' distortions de prix, am~liorer la repartition des ressources et mobiliser l'€pargne volontaire, avec toutes les reformes qui s~ensuivent.

439. Malgre tout ce qui vient d'€itre dit, en bonne gestion economique, i l n" y a aucun inter@t ~ preferer ~ l' autre, I' une quelconque des, methodes.

sus-mentionnees etant'donne que les decisions finales dependront du cadr~ , dans lequel Le programme sera rea] iliC, y comprLs lk·nive3.u de devel(;ppeme~t de chacun des pays pour lequel un programme d'ajustement est elaboreo SUr Ie plan

techr_i~e, i1 y a generalernent,J;l\oins de desaccord en ce qu~ concerne les

elementts essentiels d'unprog~_ed'ajusternentque.Lconque (stabilisation)I .eue sur les pondel:'ations de.'ses <tif.;ferents:eleine~ts, 'at plu~ partdculierement·le~

objectifs de croissance. Dqn~~le cadre diun pays en OGveloppement par.·

example, est d'importancecr,lpitale l'attention accordee au retablissement de la croissance et ~ son maintien ~ des niveaux plus,eJ,eves decelle'-ci,

sans ~'elle ne donne lieu '~ des effets de redistribution, non desires. Le

dosag~ desdifferentes politiques, ainsi que des moyens utilises dependra alors des particuliarites du cas examine et, ces politiques devront ~tre mis en oeuvre de fa90n ~ se renforcer mutuellement si l'on veut atteindre les objectUs fiXes.

r ,. :;i'

---~---Page 160

<140 •... L~ degre auquel les pays africain ont ~tf aoumf.s des ~itUi"l.tions iDt€:r±~u;res-ou ext(rieu'::"(~s detavQrable!!l au cours des dix dernieres annees, a Yari~·.dru;n pays ;,. 1'autre, et a dhnen~ll d'un certain nombre de factelirs. I

Caux-ci comprenaient, entre autres, la dependance vis-~-visdes exportations au des importations de petrole, la deterioration des termes de l'echange des producteurs de mati~res.premi~res, les 'caracteristiques structurelles

de l'economie (y compris la predisposition ~ la secheresse) et la facilite'd'acc~s

aux marches mondiaux des cepdtaux, II oonvd.errt, toutefois de noter qu'il existait un desequilibre structurel dans Ie mode de production et les

rapports epargne - investissement de la plupartde cas pays. Les programmes d'ajustement (stabilisation) ont, dans la plupart des cas, ete

entrapris dans Ie seul but d'emp@cher une tro?·grande deterioration de la . situation exterieure. ee n'est qu'~ ce moment que les paysont entrepris des reformes de grande envergur.e pour accrottre les stimulants

a

1'epargne,

st:imuler les investissements·etmettre en place une structure de production' plus adaptee aux dotations en ressources et aux caracteristiques de la

d~mande des produits exportation. Mteme dans ce cas, certains pays ont remis .

~ plus tard les changements de politique, en recourant ~ de lourds emprunts

~ l'etranger, la plupart du temps, anx conditions du marchc. ~me si ces emprunts ont facilitc.leprocessus d'ajustement et ont perrois d'entreprendre les

investissementsrequispour realiser les chw~geme;nts structurels sans reduire . les niveaux dej~ faibles de la consornrnation, ils ont accru Ie taux du service de leur dette et lirnites leurpossibilite de poursuivre cette 'strategie, etant donne que leur capacite de credit s'cst dBterioree. I I est procede dans 1e

presEmtchapit-~e, ~ l'examen des differents proqzammes d'ajustement{stabilisation) adoPtes par les pays africains !~_/.

441. Au·cours des six derni~res ann6es, un grand nombre de pays africains ont pris de~ mesures tr~s importantes, en particu1iar avec 1e soutien du FM! et la Banqlie mondia1e, pour trouver une solution ~ leurs graves difficult6s

econorniques et pour essayer de retrouvcr leur rythme norma~ de croissance.

La dimension de leurs probl~mesapparait dans Le tableau VIII C.1 ci-dessous, qui montre legeure de difficultes

qui

se posent aux pays afriaains ainsi que les mesures correctives ad'opteas par oeux qui ant ete 1e plus gravement

---~----~~~~~---i .".' '.~ ,.~ ~

16/ Pour de pius amples details sur l'ajustement, voir B. Balassa:

~!~~!~~~~£P~~;-~~_!~~-E~~~_~~_~~ri~e~~-§~~-~~-~~~~~~7E~~~~

face aux chocs exterieure, document presGnte~ la conference regionale

afrIcaIne-s\ir-ies~hangementsde st7"Uctures, d' interdependance econornique et Ie developpement de l'Afrique, Addis Abeba, Ethiopie, 26-30 juillet 1983~

R. Liebenthal, ~i~~~~~~~_~~~~_~~_E~~~!!!2~!~~_~_!~!~!~~_!~~~~~~:2~I~, Document de travail no. 486 de ~a Banque mondia:;e~ ~!orld. Bankl_~~:.!~!2~~!~e.!!~~~_

!!~~~ 19q1 ~ Ban91c mondiale, !2~~~~~EE~~!..~S~!~!~_~~_~!E~Sl!~_e.~_~~_9.~

Sahara: Programme d'action, 1982~ D. Rwejasira, Adjustment policies in

low-Income-AfrraaIi1-countrIes-;- A Comparative InterpretatIon-of-the~enya-and-Tanzania

~~~~~!~s~~~:I~z~:z~~:!~~~:~~~~!SE_~E~~~~;-et-B~-zulu-et-S~M.

NSQuiI;---Adjustment Programmes in Africa: The Recent Experience, 1980-1981, I~~,

---~---African Depart~ent. DW/83/84, juillet 1983.

..

..

E/ECA/CM.10/4 Page 161

Dette Exterieure Gestion

econornique Balance

des

paLemerrbs .

Finanoes publiqUes

Exporta-tion.et tennes·

de l' cchanqe

Tableau VIII.C.1

d'ajustement des quelques pays'africains (a) ,:,~~~pr.~~

..

p:r~b1.~.E7s.

Secheresse ou climat de favorable Politiques

.... _...

~t.

..

~-~~~t~~---~~---~~~~---~-~--~---~---! '"

- !

---~---.---~--~---<- Botswana x

Republique centrafricain x x x

Egypte x x

Gambia x x x X I ,

Ghana x x x x x

Guinee x x x x x x·

cSte d'Ivoire x x x x

Kenya x x x

Liberia x x x

Malawi x x x x

Maurice x x

Mali x x x x

Maroc

Niger x x x x

Nigeria x x1 x x x

Senegal x x x x x

Sierra 'Leone x x x x

Somalie x x x x

Soudan x x x x x

Togo x x .x

Ouganda x x. x x

.Re~blique-unie de

Tanzanie x x x x x x

zaire x x x x

,~i,e.. ...: ...-... x .,x ... ..-.-,--...-x· ... x ...

Zimbabwe x x x x

- - - - - . - --- ---...---...-- --- 10---.--... .

-E/ECA/CM.l0/4 Page 162

Tableau VII.C.1

Politiques d'ajustement de quelques pays africains (b) mesures d'ajustement

'.~ ;-,.,

.. ---_ .. - - - - - - - - -

_.-.-.---Taux de ...oepenses . Revenus Taux dfintedk . .P1afonds Gest-ion· de

change- . du du de 1a dette

,', l;>udget budget credit

--.--- . -- - .. ... ---...---..-.. ... _---.-.-- .. .. ---.-.

Botswana x

..

Republique centrafricain. x.. x Egypte

Gambie x x x x X,

Ghana x

x

..

Guinee x x x c .

Cote d'Ivoire X X X x _,:i'

Kenya' x x x x x

Liberia x x . , . r ; ....

Malawi x x

Maurice x x x .",(

Mali ~Y": -, "

x x

Maroc x x x x

Niger x

Nigeria x x x x

Senegal x x x x x x

Sierra Leone x x x

s:>malie x x x x

Soudan x x x x ,

Togo x

Ouganda x x x

Republique-Unie de

Tanzanie x x

zaire x x x

Zambie x x x x

Zimbabwe x x x

---..,---,---

...--..

E!ECA!CM.10!4 , . Page 163 Tableau VIII.C.1.

Politiques d'ajustement de quelques pays africains (c) changements structurels,

--_.-

...

---

...-.-.-_---x

x

Instit-ations

x x x

x Fiscalite Entreprises

Publiques Production

Prix

, Secteur

~ pr~e

:::::a

1---Republique centrafricain Egypte

Gambie Ghana Guinee

OSte d' Ivoire Kenya

Liberia Malawi Maurice Mali Maroc Niger Nigeria Senegal Sierra Leone Somalie . Soudan

Togo Ouganda

~publique-Unie

de Tanzanie Zaire

Zambie zimbabwe

---~-...---,._.

--- ..

.-.-...-_---~-....-...

-

---..---,---.'

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-. ! : -.

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touches au cours des derhi~reE'annees. Les reformes dans de nombreux cas, .,....~cmj; a11;J.es.~~§>.10,~.~.. e"t; ont 'concerne l'ajustement des taux de change, les

mesures budgetaires et monetaires ef'des ohanqemencs striicturels. Cas derniers eu pour objet d~t::r.l61iot:.:t.· J..GS Harmes de gestion, de rehabiliter ou de soutenir

;l.'.appareil de production en particul ier dans Ie domadne de l ' agr ieulture.

A ceux-o L sont venus s'ajouter des reformes portant sur les reseaux de .. di;tr!bution ainsi que'

sUr'

Les reformes f Lsca'l.es , Toutefoi's', ce Ii'est pas

A ceux-o L sont venus s'ajouter des reformes portant sur les reseaux de .. di;tr!bution ainsi que'

sUr'

Les reformes f Lsca'l.es , Toutefoi's', ce Ii'est pas