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repr,ise.,daris le monde ihdustrialise qui pourrait economiser davantage enco~

de

,1'

eneI'?'.j.e. Au premier trinEstre de 1983, les eX'.pOrtaii,ons des pays "

rnernb.~s

de l' OPEP s' inscrivaient aux prix courantsa 25

P.·

100 de moins par 'anque celles de '1982. D'autres pays en developpenent

se.

trouvent dans une nei11eure position 'menesiles resultats du premier trimestre de 1983 n'oht pas ete encourageants, a savoir 4,7

p,

100 de

moins

qu' en 1982 sur une base'

I

'arinuelle. Tout ce.la est un ser'ieux rwtif de preoccupatdonpuisque denont>reux pays en developpement dent le service de la dette est

eno~

doivent exporter davantage pour le t'inancer-, S' agissarrt des importations, les pays en develop-perooi1t ont taus reduit leurs irrportations soit en prenant des mesures a cette fin soit

Ii

cause' de leur incaoacite a soutenir un

d~ficit

en corr:pte courant si.'Ili.laire a leurs deficits anterdeurs ,

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43. Une des principales causes d'incertitude concernant Le futur de 1 'ecanomie m:>ndiale est Ie service de l'enorme dette contracteeces demieres armees par par quelques r;JaYs en deveIoppement , Four les pays en devel.opperrent non

exportateurs de petrol.e seul.ement , l' encours de la dette est estdmee par Le FMI

a

664,3 milliards de dollars dont 247,4 milliards (37,2 p.l00) sont

a

la charge des pays Iatdno-amer-icaina. 3i la dette est fortement concentr'ee dans un petit norrbre de pays, il est probable aussi qu'elle est remboursable

a

un petit nornbre de banques Irrternatdonal.ea, la part de la dette privee intervena.nt pour 53p. 100 contre

lit?,

7 p , 10Q.en 1973. Inqufetant est Ie fait qu'une grande partie de la dette a ete contractee

a

des taux d'interet variables-et,'avec la hausse des taux et la:montee du dollar, le service de la dette de l' .Amerique latine est brusquement passe

a

54 p. 100 des recettes d'exportation des biens et services en 1982~ II a certes diminue en 1983 nafs n'en demeure pas moins considerable (37 p. 100). Dans le cas des grands pays debiteurs corrrne l' Argentine, Le Bresil, Le Chili et le Mexique, Ie service de la dette represente une partie encore plus elevee des ~exporta­

tions de biens et services et il est narrif'estement incontrolable

a

moins que ne survienne unecontraction narquee de la demande interieure ou une reprise de la croissance de l' economie mondiale, laquelle entra.inera.it un accrois-sement<;les recet.tes d' exportation et une baisse des taux d' interet. En cas de cessation de paiement" d'un ou plusieurs de ces grands debiteurs,les ' pays ~dustrialisesn' auraientpas d' autre choix que de rernplacer Le capital des banques touchees , mesure susceptihle d' aboutir

a

une reduction des tfoans-ferts' de capitaux aux pays en developpement. Cela signifierait aussi une contraction du conrnerce mondial et de gros sacrifices pour lespaysen cessation,de paiement qui ne seraient plus en mesure d'obtenir du capital etranger et peut-etre aussi d' i'TIPorter corrrne ile Le voudraient.

44. ,Le probfeme de la dette a inqui6te le FJI'!I, la Banque mondiale et Lea grands paysindustriels. II en a resulte des operations de reamenagenent au titre desquelles les pays debi.teur-a ant reussi

a

obtenir des credits 'addition-nels

a

condition de rGmo1ir une serie de conditions arretees avec 'le FMI.

Ces reamenagements comprennent preque touj ours des mesures propres

a

comprimer les depenses de l'Etat afin de ramener la part d1.1 deficit public dans Ie PIB

a

un poureentage plus baSra, reduire les importations et

a

ajuster les prix

• notamnent Le probLeme est que ces mesures sont douloureuses et qu'elles provoquent une contraction :i.mrnediate de la demande interieure et, par conse-quent,

une

hausse du chO:rmE',e, une baisse des revenus, etc ••• 11 y a d'autres

prob.lemes notamment que Le Fr'lI nta pas suffisamnent de ressources pour

preter awe pays en difficulte. A la derrriere Assennree annuelle du FlVJI tenue

a

vJashington, les pays membres ont approuve une augmentation de ces ressources qui ne deviendront toutefois disponibles que si Le Congres des Etats-Unis

vote en sa faveur-, ' .

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45.'_. Entreterrps, Le nombre des p:eets consentis pqrles banques privees aux pays 'en developpe.rnent afortement (ljminue, ce qui.ntafaitqu'aggmver les

difficult~s dee pays debiteurso C'est pourquoi In. solution que Le FfIT

pourrait apporter

a

1a crise est elle~'meme mise en question, certains econo-mistes estimant

qu

Ielle

reviendrart a

planifie:c'

une

contraction generale des importations alors que les ex-portations sont censees augmenter-, une contradictioil

en

soi., .

B.

Incie-ence de la recession de 1979-1982'sur les economies af~icaines 46.

18

doublement des prix du petrole entre

19'79

et 1981 qui a

dec

Ienche la recession mondiale a eu une incidence marquee sur les pays africains. Les exportateurs de petrole, qu'ils soient ou non membres de l'OPEP, en ant

initialement beaucoup beneficie, les recettes d'exportation des trois princi-paux memhr.es de I' Organisation en Afrique par exemple,

passant

de 26,4

milliirds de dollars en 1978

a

63,1 milliards en 1981, soit une augmentation de p'lus de deux roi.s, ~ pouvo'ir- d'achat de leurs exportations est pour sa part passe d 'un indicede. reference de 100 en 1975

a

188 en 1980. Tandis qu1avaient lieu cesgainsconsiderables, la production africaine de petrole tombait de 319,3 millions de tonnes en 1979

a

224,8 millions en 1981. Les pays producteurs de petrole qui ne sont pas membres de I'OPEP, pr:i.ncipalement I'

FgyiJte,

la Tunisie et Le Congo, ont eux aussi cons.lderabfement beneficie de ce doublement des prix, les recettes petrolieres de l'Ef.~te passant de 40,7 millions de livres seulement en 1970

a

un chiffre record de 233,5 millions en 1980. ees pays ant non seulement t:i.re parti de la hausse vertigineuse

des prix rrais encore ils sont parvenus

a

accroitl"'e leur production alors que cel.Le des pays memhres de l' OPEP f'Lechi.saai.t , 'l'butefois~ La recession a comrence

a

reduire la derrande de petro:i.e et, cc.'P.1111.e dIil1portaL'1.ts ccnsonnateure de petrole diversifiaient leurs sources d'aoprovisionnement et faisaient des economies de consomnation, les

gaihs

realises en 1979-1980 ont rapidement perdu de leur valeur, Ia demande de petrole des pays membres de I'OPEP diminuant tellement vite que les prix de 1~OPEP ant commence

a

dim.inuer

a

la fin de 1981.

Pour

les pays membres africains de l'OPEP, les pertes ont ete consdderabj.es , leurs recettes d'exportation tombant d fun 'sorrmet de

63,1 millia.rds de dollar's en 1980

a

36;4 milliards seutement en 1982. En

pourcentage du PIB, Le recul a ete tres net, Leur' part diminuant de 11~1 p, 100 en 1981 et de 5,4 p. 100 en 1982.

..

47. Pour Ie:? P!=l~S africains .i.mportateurs de petrole, 1a bausse des prix du Petrole a raf.t 1 effet d.'une forte secousse , D'une part

,la

facture

petro-l~ere.a plus que double. Si 1: on prend un groupe de pay's' pour lesquels on dlspose de donnees et qui abnorbent·73 p. 100 de toutes les importations des pays africa:i.ns non expor'cateurs de pet.ro'Le, la facture des importations

petrolieres est passee de 1,82 rrulljzrds de dollars, soit 11 p. 100 de leurs importations en 1978,

a

J.~,12 milliards en 1980, soit 17:.9 p. 100.. Cette

..

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evol 'tlon. a eu pour effet d' ernpecher l' inportation d ' autres produits,

re<iui-sant ainai, It approvtisdonnement de biens d' investissement et de racteurs _de

prod ctrion indsutriels, ce qui a bien sUr eu une incidence directe sur Le

sect - ur de l' industrie et la crcdssance; ,

La.

reduction d"importations' autres

que e

p~trole

a provoque une nouvelle diminution des importations pui.sque'