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Spécialité informatique et systèmes d’information

4. LE PROGRAMME DES EPREUVES

4.1. L E PROGRAMME DES OPTIONS PAR SPECIALITE

4.1.5. Spécialité informatique et systèmes d’information

Aspects juridiques et réglementaires :

- règles applicables à la fonction publique concernant l'acquisition et l'utilisation de solutions informatiques et prestations associées (marchés publics, maîtrise d'œuvre, maîtrise d'ouvrage) ;

- droits du citoyen (CNIL...) ;

- droit d'auteur, propriété intellectuelle... ;

- directives européennes, lois et décrets appliqués aux champs de l'informatique et systèmes d'information.

Aspects techniques :

- réseaux et architecture ; - plates-formes et systèmes ;

- langages et systèmes de gestion de bases de données ; - logiciels, progiciels et applicatifs.

Sécurité :

- sécurité des systèmes ; - sécurité de l'information.

Aspects organisationnels :

- informatique individuelle, collaborative/coopérative ;

- systèmes d'information, systèmes de gestion, aide à la décision ; - management de la connaissance.

La société de l'information et communication :

- internet-intranet-extranet (aspects stratégiques managériaux et organisationnels) ;

- l'informatique au service de l'usager-citoyen.

Aspects méthodologiques :

- schéma directeur, pilotage et management/gestion de projet ; - conduite du changement ;

- modélisation des données et des échanges ;

- méthodes de développement.

Option réseaux et télécommunications Aspects juridiques et réglementaires :

- lois et décrets applicables aux télécommunications ; - directives européennes ;

- mécanisme de régulation.

Aspects techniques :

- concepts de base et architecture des réseaux ; - les standards et leur évolution ;

- architecture des réseaux publics et évolutions ; - infrastructures et câblage ;

- réseau local, d'entreprise, global ; - les réseaux hauts débits ;

- téléphonie et communication numérique ; - le « sans fil », image, vidéo dans les réseaux ; - internet-intranet-extranet (aspects techniques) ; - sécurité des réseaux (aspects techniques).

Aspects organisationnels :

- administration, sécurité et qualité de service ;

- internet-intranet-extranet (aspects stratégiques managériaux et organisationnels).

Enjeux économiques des télécommunications : - les acteurs de l'économie électronique.

Aspects méthodologiques :

- schéma directeur, pilotage et conduite de projet réseau/télécoms ; - sécurité des réseaux (aspects stratégiques).

Option systèmes d'information géographiques, topographie Connaissances de base associées à l'option :

- systèmes d'information ;

- analyses multicritères, simulations spatiales ;

- l'information : alphanumérique, topographique, cartographique, thématique ; - topographie : outils et méthodes associées ;

- géométrie des objets : ponctuels, linéaires, surfaciques ; - géo référencement, modèles d'abstraction ;

- intranet, extranet, internet ; - géomatique.

Aspects juridiques, réglementaires et de partenariat :

- règles applicables à la fonction publique concernant l'acquisition et l'utilisation de solutions informatiques et des prestations associées ;

- réglementation en matière de licences et de droits d'auteur ; - commercialisation des productions ;

- les partenaires institutionnels.

Aspects techniques :

- les architectures informatiques spécifiques aux systèmes d'information géographiques (SIG) ;

- l'environnement ;

- les données, leurs origines, les outils d'acquisition et de traitement, leurs structures.

Aspects organisationnels :

- impacts des SIG sur l'organisation des missions et le fonctionnement des services de la collectivité territoriale.

Applications :

- logiciels SIG ;

- réseaux, filières, métiers ;

- SIG et aide à l'élaboration, la conduite et l'évaluation des politiques publiques ; - géomarketing.

Aspects méthodologiques :

- conduite et dimensionnement des projets SIG ; - démarche d'informatisation ;

- définition et recensement des besoins ; - processus d'aide à la décision.

4.2 Le programme de la première épreuve écrite de mathématiques appliquées et de physique appliquée du concours interne

4. 2.1 - Mathématiques appliquées

Nombres réels :

- Propriétés élémentaires. Suites numériques. Limites.

- Opérations usuelles.

Nombres complexes :

- Application à l'algèbre, à la trigonométrie et à la géométrie.

Polynômes et fractions rationnelles à coefficients réels ou complexes : - division euclidienne. Factorisation ;

- décomposition des fractions rationnelles en éléments simples.

Fonction d'une variable réelle :

- ensemble de définition. Limites. Continuité. Dérivées ;

- fonctions usuelles : polynômes, rationnelles, puissances, circulaires directes et réciproques, logarithmes, exponentielles, hyperboliques directes et réciproques ; - formules de Taylor. Développements limités ;

- primitives ;

- intégrales simples. Intégrales généralisées (notions) ; - méthodes d'intégrations.

Equations différentielles :

- linéaires du premier ordre ;

- linéaires du deuxième ordre à coefficients constants.

Algèbre linéaire (sur le corps des nombres réels ou complexes) : - espaces vectoriels. Bases et dimension ;

- applications linéaires. Matrices. Changement de base ; - calcul matriciel ;

- systèmes d'équations linéaires ;

- déterminants ;

- réduction des matrices carrées. Valeurs propres, vecteurs propres ;

- applications aux systèmes différentiels à coefficients constants et aux suites récurrentes.

Géométrie du plan et de l'espace :

- repères. Systèmes usuels de coordonnées ;

- barycentre ;

- produit scalaire, produit vectoriel et produit mixte ;

- étude des courbes planes définies par une représentation cartésienne ou paramétrique. Branches infinies.

- Concavité ;

- longueur d'un arc de courbe. Rayon de courbure ;

- étude des courbes et des surfaces usuelles : droites, cercles, coniques. Plans, sphères, cônes, cylindres.

Fonctions de plusieurs variables réelles : - dérivées partielles ;

- intégrales doubles. Calcul en coordonnées cartésiennes et polaires ; - intégrales triples. Calcul en coordonnées cartésiennes et cylindriques ; - intégrales curvilignes. Cas d'une différentielle ;

- applications aux calculs d'aire, de volume, de masse, de centre et moments d'inertie.

4.2.2. - Physique appliquée

Mécanique :

a) Statique du solide :

- principes fondamentaux de la physique ; - géométrie des masses.

b) Dynamique du point matériel : - cinématique du point ; - principe fondamental ; - loi de l'attraction universelle ;

- applications du principe aux mouvements ; - travail, puissance, énergie.

c) Mécanique des fluides :

- propriétés physiques des fluides ; - statique des fluides ;

- cinématique des fluides ; - dynamique des fluides.

Thermodynamique :

- systèmes thermodynamiques ;

- premier principe de la thermodynamique ; - second principe de la thermodynamique ; - transferts de chaleur ;

- bilans énergétiques.

Electrotechnique :

- électromagnétisme ;

- les courants en régime variable ; - régime alternatif sinusoïdal :

- courant alternatif sinusoïdal monophasé ;

- puissances ;

- courants triphasés.

5. LA NOMINATION, LA FORMATION ET LA TITULARISATION

5.1. La nomination

Les candidats inscrits sur la liste d'aptitude prévue à l'article 7 du décret n°90-126 du 9 février 1990 modifié et recrutés sur un emploi d'une des collectivités ou établissements publics mentionnés à l'article 3 du décret précité sont nommés ingénieurs stagiaires pour une durée d’un an par l’autorité territoriale investie du pouvoir de nomination.

Les fonctionnaires stagiaires sont classés au 1er échelon du grade d’ingénieur sous réserve des dispositions du décret n° 2006-1695 du 22 décembre 2006. Les stagiaires qui justifient d’exercice d’activité(s) professionnelle(s) privée(s) susceptible(s) d’être rapprochées de celles exercées par les ingénieurs territoriaux sont classés à un échelon déterminé en prenant compte la moitié dans la limite de 7 ans de cette durée totale d’activité professionnelle privée.

Les stagiaires qui avaient auparavant la qualité de fonctionnaire ou d’agent non titulaire continuent de percevoir le traitement correspondant à leur situation antérieure si ce traitement est supérieur à celui correspondant au 1er échelon du grade d’ingénieur territorial.

Le traitement ainsi perçu est au plus égal à celui afférent à l’échelon terminal du grade auquel ils sont nommés.

Une même personne ne peut bénéficier que d’une seule modalité de classement et une même période ne peut être prise en compte qu’au titre d’une seule modalité de classement.

5.2. La formation

Les ingénieurs territoriaux nommés stagiaires suivent une formation d’intégration et de professionnalisation, définie par les statuts particuliers.

5.2.1. La formation d’intégration

Au cours de leur stage, ils doivent suivre une formation d’intégration, dans les conditions prévues par le décret n°2008-512 du 29 mai 2008 relatif à la formation statutaire obligatoire et pour une durée totale de 5 jours.

5.2.2. La formation de professionnalisation

Après leur nomination, ils sont astreints à suivre une formation de professionnalisation tout au long de la carrière, dans les conditions prévues par le décret précité.

La titularisation des stagiaires intervient, par décision de l'autorité territoriale, à la fin du stage d’un an.

Cette titularisation intervient au vu notamment d’une attestation de suivi de la formation d’intégration, établie par le Centre national de la fonction publique territoriale.

Lorsque la titularisation n’est pas prononcée, le stagiaire est soit licencié s’il n’avait pas auparavant la qualité de fonctionnaire, soit réintégré dans son cadre d’emplois, corps ou emploi d’origine.

Toutefois, l’autorité territoriale peut, à titre exceptionnel, décider que la période de stage est prolongée d’une durée maximale de six mois.

6. LA CARRIERE

6.1. L’avancement d’échelon et de grade

Le grade d’ingénieur comprend dix échelons.

Le grade d’ingénieur principal comprend neuf échelons.

La classe normale du grade d’ingénieur en chef comprend dix échelons.

L’échelonnement indiciaire et les durées maximale et minimale du temps passé dans chacun des échelons des grades fixés comme indiqué dans le tableau ci-après.

GRADES ET ECHELONS DUREES

Maximale Minimale Ingénieur en chef de classe

exceptionnelle

7e échelon - -

6e échelon 3 ans 6 mois 3 ans

5e échelon 3 ans 2 ans 6 mois

4e échelon 2 ans 6 mois 2 ans

3e échelon 2 ans 6 mois 2 ans

2e échelon 2 ans 1 an 6 mois

1er échelon 2 ans 1 an 6 mois

Ingénieur en chef de classe normale

10e échelon - -

9e échelon 3 ans 6 mois 3 ans

8e échelon 3 ans 6 mois 2 ans 6 mois

7e échelon 3 ans 2 ans

6e échelon 2 ans 6 mois 2 ans

5e échelon 2 ans 6 mois2 ans 2 ans

4e échelon 1 an 6 mois

3e échelon 2 ans 6 mois 1 an 6 mois

2e échelon 1 an 6 mois 1 an

1er échelon 1 an 1 an

Ingénieur principal

9e échelon - -

8e échelon 4 ans 3 mois 3 ans 9 mois 7e échelon 3 ans 3 mois 2 ans 9 mois 6e échelon 3 ans 3 mois 2 ans 9 mois

5e échelon 3 ans 2 ans 6 mois

4e échelon 3 ans 2 ans 6 mois

3e échelon 3 ans 2 ans 6 mois

2e échelon 2 ans 9 mois 2 ans 3 mois

1er échelon 2 ans 1 an 6 mois

Ingénieur

10e échelon - -

9e échelon 4 ans 3 ans

8e échelon 3 ans 6 mois 3 ans

7e échelon 3 ans 6 mois 3 ans

6e échelon 3 ans 6 mois 3 ans

5e échelon 3 ans 6 mois 2 ans 6 mois 4e échelon 3 ans 6 mois 2 ans 6 mois

3e échelon 3 ans 2 ans 6 mois

2e échelon 2 ans 6 mois 2 ans

1er échelon 1 an 1 an

6.1.1. L’accès au grade d’ingénieur principal

Peuvent être nommés ingénieurs principaux, après inscription sur un tableau d’avancement, les ingénieurs qui justifient, au plus tard au 31 décembre de l’année au titre de laquelle est établi le tableau d’avancement, d’un an et demi d’ancienneté dans le 4ème échelon de leur grade.

6.1.2. L’accès au grade d’ingénieur en chef de classe normale

Peuvent être nommés ingénieurs en chef de classe normale, après inscription sur un tableau d’avancement :

1. Après un examen professionnel sur titres avec épreuves organisé par le Centre national de la fonction publique territoriale, les ingénieurs et les ingénieurs principaux qui justifient, au plus tard au 31 décembre de l’année au titre de laquelle est établi le tableau d’avancement, de douze ans de services effectifs accomplis en position d’activité dans le cadre d’emplois ou en position de détachement hors du cadre d’emplois ;

2. Les ingénieurs principaux qui atteignent au moins le 5ème échelon de leur grade au plus tard le 1er janvier de l’année au titre de laquelle est établi le tableau d’avancement.

Règle de quota

Le nombre maximum de fonctionnaires pouvant être promus au grade d’avancement d’ingénieur en chef de classe normale est déterminé par application d’un taux de promotion à l’effectif des fonctionnaires remplissant les conditions pour cet avancement de grade (après réussite à l’examen ou au choix à l’ancienneté d’échelon). Ce taux de promotion est fixé par l’assemblée délibérante après avis du comité technique.

6.1.3. L’accès au grade d’ingénieur en chef de classe exceptionnelle

Peuvent être nommés ingénieurs en chef de classe exceptionnelle, après inscription sur un tableau d’avancement, les ingénieurs en chef de classe normale qui justifient, au plus tard au 31 décembre de l’année au titre de laquelle est établi le tableau d’avancement, de six ans de services effectifs accomplis dans le grade, en position d’activité, ou de détachement dans un autre corps, cadre d’emplois ou emploi de catégorie A et d’au moins un an d’ancienneté dans le 5ème échelon de leur classe.

La rémunération

Les stagiaires nommés dans le cadre d’emplois d’ingénieur sont classés, lors de leur nomination, au 1er échelon du grade d’ingénieur de classe normale, sous réserve des dispositions des articles 15, 17 et 17-1 du décret n°90-126 modifié et de celles du chapitre 1er du décret n° 2006-1695 du 22 décembre 2006 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux cadres d’emplois des fonctionnaires de la catégorie A de la fonction publique territoriale.

Les fonctionnaires recrutés bénéficient lors de leur nomination d’une bonification d’ancienneté égale à un an.

Le traitement mensuel brut est d1608.89 euros (valeur du point au 1er octobre 2009).

En outre, en application du décret n°91-875 du 6 septembre 1991 et de l’arrêté interministériel du 6 septembre 1991, les collectivités territoriales peuvent fixer pour leurs agents un régime indemnitaire.

Celui-ci est variable selon la collectivité mais ne doit pas en tout état de cause être plus favorable que celui dont bénéficient les fonctionnaires de l’Etat exerçant des fonctions équivalentes.

Les stagiaires qui justifient d’exercice d’activité(s) professionnelle(s) privée(s) susceptible(s) d’être rapprochées de celles exercées par les ingénieurs territoriaux sont classés à un échelon déterminé en prenant compte la moitié dans la limite de 7 ans de cette durée totale d’activité professionnelle privée.

Les stagiaires qui avaient auparavant la qualité de fonctionnaire ou d’agent non titulaire continuent de percevoir le traitement correspondant à leur situation antérieure si ce traitement est supérieur à celui correspondant au 1er échelon du grade d’ingénieur territorial.

Le traitement ainsi perçu est au plus égal à celui afférent à l’échelon terminal du grade auquel ils sont

nommés.

Une même personne ne peut bénéficier que d’une seule modalité de classement et une même période ne peut être prise en compte au titre d’une seule modalité de classement.

7. NOTES DE CADRAGE DES EPREUVES

Cette note entend présenter précisément l’épreuve aux candidats, aux formateurs, aux concepteurs de sujets, aux membres du jury et aux correcteurs. Chacun, selon sa qualité, pourra y trouver tant des recommandations générales que des recommandations qui lui sont plus spécifiquement destinées.

LA NOTE A PARTIR D’UN DOSSIER Concours externe

Intitulé officiel :

à partir de l’analyse d’un dossier remis au candidat, rédaction d’une note tenant compte du contexte technique, économique ou juridique lié à ce dossier. Celui-ci porte sur l’une des spécialités choisie par le candidat au moment de son inscription :

- ingénierie, gestion technique et architecture ; - infrastructure et réseaux ;

- prévention et gestion des risques ; - urbanisme, aménagement et paysages ; - informatique et systèmes d’information.

Cette épreuve est destinée à vérifier l’aptitude du candidat à exercer ses fonctions au sein d’une collectivité territoriale.

Elle comporte un programme réglementaire.

¾Durée : 5 heures Coefficient : 5 Cette épreuve appartient à la famille des épreuves sur dossier, dont font également partie la note de synthèse, la note administrative, le rapport...

Les aptitudes que cette unique épreuve d’admissibilité du concours externe entend vérifier conduisent à cadrer celle-ci comme une note assortie de propositions.

Au-delà de l’aptitude à synthétiser des informations pour les présenter de manière organisée, au moyen d’une note rédigée en première partie de la copie, l’épreuve entend vérifier la capacité du candidat à mobiliser des connaissances pour élaborer des propositions opérationnelles adaptées au contexte territorial, en seconde partie de la copie.

I- UNE NOTE CLAIREMENT INFORMATIVE

La note est généralement demandée par une autorité hiérarchique qui entend être efficacement et rapidement informée sur le sujet faisant l’objet de la note.

La mise en situation précisée dans la commande, essentiellement destinée à permettre au candidat de percevoir dans quel contexte s’inscrivent les propositions de la seconde partie, est également conçue pour permettre au candidat de satisfaire aux exigences formelles de présentation de la note et d’en identifier précisément le thème (l’objet). La commande de la partie note de l’épreuve ne contient pas d’indication de plan, s’agissant d’un concours permettant l’accès à un cadre d’emplois de catégorie A.

A- Informer un destinataire précis

L’épreuve est une épreuve professionnelle dans la mesure où elle requiert que le candidat se mette en situation pour mesurer précisément les attentes du destinataire de la note : il lui faut repérer les informations qui doivent impérativement être valorisées compte tenu de la qualité du destinataire et du contexte de sa demande.

B- Informer précisément

Les informations de la note doivent être précises, jamais allusives : le destinataire n’est pas supposé connaître le sujet abordé, la note doit lui fournir tous les éléments nécessaires à sa compréhension.

Le candidat ne pourra jamais se contenter de faire référence à des textes, des informations contenues dans le dossier : le destinataire ne dispose pas de ce dossier, il n’a que la note pour comprendre. Le dossier disparaît en tant que tel lors de la rédaction de la note : le candidat n’en conserve que les informations essentielles. Il n’a pas à mentionner dans le corps de son développement les références aux documents (document 1, document 2, …) d’où proviennent les informations.

Une note qui se contenterait de résumer successivement les différents documents ou se livrerait à un commentaire composé des documents ne répondrait pas aux exigences de l’épreuve.

C- Identifier les principaux problèmes posés par le sujet

Les sujets requièrent généralement des candidats qu’ils analysent les principales données contenues dans le dossier, identifient les problèmes à résoudre, mettent en valeur les grands principes qui sous-tendent problèmes et solutions.

II- DES PROPOSITIONS OPERATIONNELLES

L’exploitation du dossier doit permettre au candidat de repérer les informations qu’il peut utiliser dans la partie propositions de la note, comme :

- les contraintes juridiques ; - les contraintes techniques ; - les contraintes économiques ; - les contraintes environnementales ;

- des expériences éclairantes conduites par différentes collectivités territoriales.

Cependant, le dossier ne suffit pas à l’élaboration des propositions et le candidat doit, de manière essentielle, mobiliser ses propres connaissances.

A- Des propositions tenant compte du contexte

Les propositions doivent s’attacher à prendre en compte les éléments de contexte précisées dans la commande pour formuler des propositions adaptées.

A cette fin, le candidat doit connaître l’organisation des collectivités territoriales et de leurs établissements publics, les modes d’organisation et de gestion de leurs services.

B- Des propositions expertes

Les propositions élaborées par le candidat doivent faire la preuve de sa maîtrise des connaissances techniques dans la spécialité. Le programme réglementaire indique très clairement les connaissances techniques que le candidat doit maîtriser.

L’expertise requise porte le cas échéant également sur la dimension juridique, économique, environnementale… des questions à traiter.

C- Des propositions opérationnelles

Le futur ingénieur territorial doit être à même de formuler des propositions réalistes et de préciser les moyens et les conditions de leur mise en œuvre. A cette fin, il doit maîtriser les différents modes de conduite des projets (projets de service, conduite en ‘’mode projet’’…) afin de proposer les mises en œuvre les plus pertinentes.

III- UNE ÉPREUVE A PARTIR D’UN DOSSIER

Dans chaque spécialité, les sujets sont présentés à l’identique, sous la forme d’une commande qui met le candidat en situation, dans une rédaction synthétique qui ne contient que des informations indispensables au traitement du sujet, puis indique précisément l’objet de la note attendue en première partie (sur 8 points) et les propositions à élaborer en seconde partie (sur 12 points).

Cette commande est suivie d’une liste signalétique des documents, mentionnant le titre, l’auteur, la source, la date et le nombre de pages de chaque document. Le niveau de précision des titres peut le cas échéant constituer une aide à l’élaboration du plan.

A- Rien que le dossier pour rédiger la note

Le dossier, portant sur la spécialité choisie au moment de l’inscription, comprend une trentaine de pages.

Il peut comporter une dizaine de documents de nature (documents juridiques, documents officiels, articles de presse spécialisée ou non...) et de forme (textes, documents graphiques ou visuels…) variées dont le candidat doit mesurer l’importance relative. Parfois, un « document-pivot » contient l’essentiel des informations à utiliser.

Le candidat ne doit négliger aucun élément du dossier : l’omission d’une information essentielle serait très pénalisante.

Si les informations peuvent être redondantes d’un document à l’autre, aucun document n’est jamais totalement inutile, le dossier ne contenant pas de ‘’documents-pièges’’ sans rapport avec le sujet.

Dans toute la mesure du possible, les sujets évitent les dossiers que l’actualité rendrait obsolètes le jour de l’épreuve.

B- Davantage que le dossier pour rédiger les propositions

Si la première partie (note) est rédigée à partir des seuls éléments du dossier, qui contient toutes les informations nécessaires, la partie propositions, fait largement appel aux connaissances du candidat, même si celui-ci peut utilement y valoriser des informations puisées dans le dossier.

IV- UNE ÉPREUVE PROFESSIONNELLE DOTÉE D’UN PROGRAMME

Cette épreuve entend mesurer à la fois l’aptitude à exercer les missions dévolues au cadre d’emplois et des connaissances précisées par un programme réglementaire.

Les annales fournissent également des indications utiles sur la nature des sujets.

A- Les missions du cadre d’emplois

Ces missions sont définies par le décret n°90-126 du 9 février 1990 modifié portant statut particulier du cadre d'emplois des ingénieurs territoriaux :

Les ingénieurs territoriaux exercent leurs fonctions dans tous les domaines à caractère scientifique et technique entrant dans les compétences d'une collectivité territoriale ou d'un établissement public

Les ingénieurs territoriaux exercent leurs fonctions dans tous les domaines à caractère scientifique et technique entrant dans les compétences d'une collectivité territoriale ou d'un établissement public

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