WEIMAR ET MUNICH
SONNEZ LES MATINES Jolie mutine,
Un tantinet cabotine, Ah, truculente Mélusine, Tu les taquines !
Echine chaloupée, Taille fine.
Avec tes épines de beauté, Tu les égratignes.
Sonnez les matines.
Tu les lutines De ton martinet En soie de Chine.
Ah, la coquine gamine.
Déesse assassine, Biche féline.
Sonnez les matines.
Divine,
Sur toute la ligne, Tu les alignes.
Et sous tes sorts ensorcelants, Mine de rien,
Ils s’inclinent
Après avoir atteint les îles Grenadines, Et bien plus loin encore…
L’infini.
Sonnez les matines.
Nadine Massolo
HAWAÏ Hawaï Why not ?
Notes d’exotisme
Prisme de délices ciselés
A quelques encablures d’hélice.
Elise a élu domicile En nomade du monde Et aventures à la ronde.
Féconde
Est la vie sans amarre Sans gare, ni aérogare.
Gare à la routine
Bien droite dans ses bottines.
Vogue les océans, Vise grand.
Ne te limite pas Sous peine de trépas.
Sillonne
La Sierra Leone,
Papillonne au-dessus de l’Amazone, Enjaille-toi à Pampelonne…
Foisonne, frissonne, Goûte la vie et le monde
Comme toi et comme personne.
Nadine Massolo
Conscience générale
Arrachement quotidien, désespoir sans fin.
Nuages gris, diable sourit.
Constante augmentation, état de dépression.
Acte animal, enivrement total.
Pomme pourrie, pêché maudit.
Silence, fuis, reste à l'abri.
Bon sang j'explose, putain d'osmose.
S'agite, se pose et tout implose.
Sans queue ni tête.
Mon esprit, tout pète.
Détresse totale.
Des rêves sales.
Changer le monde, Que tout inonde, En un vide astral, Sans feu ni balles.
Fausse vérité. À la prochaine, tant pis.
Olivia Serraille
Emprisonnement populaire Souffle enchaîné,
Métaphore de l'esprit, Esprit maudit, Enseveli par l'oubli.
Peuple soumis, Assouvi par le doute, Doute de vie,
Parole mise en soute.
Bras menottés,
Cris mordants de violence, Violence hargneuse, Corruption de ses sens.
Seul dans la nuit Désormais il s'arrête, S'arrête ivre,
De "paroles muettes".
Droits capitaux, Sentiments libertaires, Liberté mot,
Maux de ceux qui espèrent.
Révolte amère,
La bataille a pour cause, Cause primaire,
Droit commun de la chose.
Olivia Serraille
Spleen d'été
De ces murs blanc nacré Il ne reste plus rien.
Les larmes ont coulé Sur ce visage chagrin.
Le doux spleen d'été Est venu au matin.
Du bonheur inchangé Il ne reste plus rien.
Les mœurs ont coulé Près de l'imposant pin.
De la lumière brûlée Il ne reste plus rien.
De la brise animée, D'été le parfum,
Des blonds champs de blé, Il ne reste plus rien.
Olivia Serraille
Muse cassée
Déchirée, entre monts et mérites.
Abîmée, dame belle Aphrodite, Assommée, de courants galvaniques, Par l'amour et ses champs électriques.
Soubresauts, tressaillements chimériques, Dame Vénus, en son peuple esseulée, Assourdie de paroles arrachées, Encerclée de ténèbres drastiques.
À cette terre est venue, douce divine, Belle, assaillie de doux mots qui saignent, Nos belles paroles déversent la haine, S'éteint, lumière de l'aube opaline.
Olivia Serraille
Plume du poète
Au balcon, la lumière poète Se délivre à nos yeux enchantés.
Elle dessine son œuvre complète, Démembre nos regards égarés.
Luisant près de l'astre bleuté,
Douleurs sombres, mélodies prudes, Se débattent dans ce froid rude.
Les sanglots des violons d'ocre teintés Ruissellent sur ses lèvres pâles.
Son visage s'effrite, rancoeurs affamées.
Dehors, le paysage devient austral.
Ici, les douces paroles d'antan, abîmées.
Sonate de sentiments imbibés.
Les minutes s'écoulent en son âme affolée.
Poète éperdu de ses mots résonnant.
Amoureux de ses désirs, désirs tremblants.
Âme déchue, déchirée par la vie.
Exauce ses rêves par l'encre de plume.
Tente en vain de s'arracher un cri, Cri teinté d'un gris de lune.
Olivia Serraille
Les étreintes mortelles
Lorsque l'âme est tassée, que le corps est offert, L'amour n'a de passion que le nom, pour plaire.
Se brisant coup à coup, comme une lente agonie, La pauvrette déchue, au grand ciel, supplie.
La misère acharnée, sur elle s'est abattue.
Pauvre enfant si belle, cherche en vain, revenus Se donnant à d'autres pour leur bon plaisir.
Elle se meurt chaque jour, paraissant sourire.
Point d'autres solutions, que cet acte charnel.
Ces hommes, bonnes brutes, de passage sur elle.
Elle suffoque en silence, mais n'a pas d'autres choix.
Pour subvenir à la vie du bel enfant de soie.
Olivia Serraille
Estropié
Une larme fuit ma joue
Son impact transcende l' océan, arrière-goût.
Mon coeur tambourine contre mes tissus Mes souffles tempêtent, déchus
Mes poils se hérissent
Una vague remonte mes abysses Les pigments s'entrelacent de courbes Les couleurs fusionnent, nuances fourbes Déchirement, jaillissement de sang
Embouchure tremblement d'évanouissement.
Peau cyan la métastase s'interdit
Je divague coulant ensanglantement esprit abasourdi Mes bulles quittent mes alvéoles
Les écailles écarlates découpent mon auréole Mes plumes se démembrent
Mes ailes cisaillées ma voix se détimbre Mes doigts oscillent un au revoir
La mare de plasma tache comme dans un mouchoir.
Mes cellules se désolidarisent Mon âme décimée hurle incomprise Relent sentimental déchiquetant
Mes pupilles crevées je tapisse le sable, dégoulinant.
Quentin Faye
Le soir s'annonce.
Les étoiles s'envolent dans le ciel Ma peau froide affronte l'injure de l'air.
Je marche ma carapace sur le dos.
Les galaxies rient de ma démarche
Et moi je clos mes yeux pour oublier qu'ils pleurent. La chaleur infecte du fumet de ce monde incruste le derme de mon dos, son ocre sanglant découpe ses pigments brûlants dans mon échine.
Scindé sur pluton, mon coeur est pétrifié. Du froid de mon âme.
Absence d'atmosphère mes doigts essuient mes larmes glacées dans ce froid éternel. Les fissures des cratères sans nom dénombrent les blessures sur mon corps fluet.
Subconscient taillé univers.
La récurrence des taches pétroles de mon être dégoulinent de l'iris obscure des abysses de ce vide intergalactique.
Les agrégats des ouvrages de ma médiocrité ont tapissé cet inerte désert.
Pellicule infilmée de cette technologie affamée. Lumière artificielle me brûle, le semblant d'ail déchu.
Les radiations humaines ont achevé ce marasme officiel.
Panorama de ma paranoïa, vue 3D de mon intégrité.
Simplicité d'une lueur blafarde qui dégrade.
Carcasse osseuse déhanche dans la cascade torrentielle.
La rente de nos frêles silhouettes plongeant comme le mort saute d'un balcon.
Haine opaque vise la hauteur de son spectre planté dans les travers de nos boyaux bordeaux. Spéculation déchire nos passions.
Résonance des sorbets acidulés intérieurs. L'honneur des Grands Hommes orné d'idéal mais notre buffet ne
comporte que les fleurs du mal enracinées à nos membres et mon oeil éclos de leurs pétales.
Réseaux crayonnés et tentacules de mon esprit ancrent ces entiers naturels dépourvus d'adéquation.
Ballet crescendo, le rythme en osmose des percussions de ta cheville qui vibre à la folie.
Les vaisseaux de la chambre aqueuse diffusent le reste de sang. Concurrence hypocrite appuie sur la courbe pour voir si les statistiques vivent plus que nos coeurs qui vibraient.
Et puis ce paradis social. Tes promesses de voix grave au fond de mon oreille. La fusion grandiose qui n'apparaît pas. Alors je me contorsionne pour divertir tout ce spectacle de carton fébrile. Auto- morsure, effaçage des lames de la solitude. Être un chef d'oeuvre ou ne sembler que plastique incestueux. Héroïne poussière de ma poitrine conte-moi quand tu me feras devenir enfant de l'histoire.
Le vent meurtri m'a fini. Le panneau de fer empalé dans mes épaules. Mes genoux décousus ne peuvent plus marcher et je crèverai dans ce total noir.
J'ai fini d'être arrogant
La Toile est terminée, la gluante empathie vous attend, ces vices sur les cordes de vos frissons.
Quentin Faye
Un tableau pour pleurer
Le trait du pinceau de mon doigt jusqu’au pli de mon coude
Cet ensemble se prolonge dans les falaises jusqu’à la péninsule
Mes cils ont équation avec les houles de l’océan L’écume maritime qui goutte sur la silhouette de mon visage perdu
Les bourrasques humides s’engouffrent dans mes tissus on croirait voir des vagues enragées
Et mon être au milieu de ce paysage en frisson L’agitation du tableau tangible
Cet isolement face auquel mes larmes ne coulent pas Et pourtant la finalité d’une telle rencontre n’est que la coulée
La coulée, l’épanchement de cette matière liquide Non pas ce panaché de matière chaude et suave qui provient des entrailles de la terre
Des cris liquéfiés qui ont été accumulés dans ce coeur qui bat comme la mer en tempête
Et pourtant les tremblements font frémir le sol
Le sable qui remonte par vent chaud ascendant fouette ce visage
Ses larmes qui ne coulent pas Qui ne coulent plus
Qui restent dans ce petit corps frêle
Mes joues sèches se creusent alors, mon corps ne transpire plus
L’aridité a envahi mon corps, roi de cette forteresse impénétrable
Dont l’histoire émotionnelle s’image avec l’entendu d’un océan
Alors ce désert fumant, qui s’effrite avec la brise, se rétracte
Assis dans l’herbe il ne pleure non plus Alors rempli comme il est arrivé il repart
Il traverse le cadre du tableau se blottit dans son lit tout en sachant que le sommeil ne viendra pas, il navigue encore dans les eaux troubles et fiévreuses de cet océan salé de larmes qui ne veulent plus couler
Quentin Faye
Ma muse
Tu m’inspires tellement ma muse
Créativité et imagination naissent en moi quand je te vois J’aime tout chez toi autant physiquement que moralement Tu te trouves grosse, moche et parfois idiote
Alors que moi je te trouve belle, parfaite et intelligente J’aime tes dents du bonheur, j’aime les légères boucles sur tes cheveux, tes sourcils épais et corps
J’aime ta façon de penser, ton ouverture d’esprit, ta passion et ton rire
Même si ma vue se brouille de jour en jour je pourrais te reconnaître entre mille, voire deux mille personnes Ta façon de marcher, ton habituelle tenue noire, ta façon de regarder ton portable quand tu réponds à un de mes messages débiles.
Je sais que bientôt tu vas partir et je sais que ça amorcera une longue déprime, je sais qu’il y aura un vide en moi, un manque humain.
Oui je l’assume, ma muse, tu me manqueras, ça me manquera de t’attendre à ton arrêt de bus, ça me manquera les pauses de midis passées à parler de
musiques et de débilités mais je veux profiter du moment présent tant que tu es près de moi.
Tu m’inspires ma muse et je t’aime toi et tous tes petits défauts qui font ta personne
Selya Kelle
Je t’ai appelée mais tu ne m’as pas entendue J’ai crié du fond de mon trou à l’aide Mais toi tu me regardais du bord de ce trou Ton regard en disait long sur tes intentions Tu ne viendrais pas m’aider
Ton regard pessimiste s’abaisse sur moi puis tu plies tes genoux
Tu fais voler tes pieds au-dessus du trou Puis tu sautes, tu te fais mal
C’est si dur pour toi mais tu tiens le coup
Tu me regardes droit dans les yeux puis tu me souris Tu me souris pour me dire que tout va bien se passer, que tu es là pour moi maintenant
Car oui au lieu d’essayer de me faire remonter tu es descendue à mes côtés
Tu n’arrivais pas à me faire remonter alors tu as préféré me rejoindre
Tu as fait de ton mieux pour me consoler
« On remontera la pente ensemble je te le promets » Tu disais ça mais tu savais très bien
On ne remontera jamais la pente toi et moi Moi à tes côtés
Et toi à mes côtés Bras croisés Mains liées
Tu ne veux plus me lâcher et moi non plus
Ce trou nous était destiné et ça je le savais bien au fond de moi
Et toutes les deux on a préféré rester dans ce trou Ça fait maintenant 21 ans que toi et moi nous nous aimons
Ça fait maintenant 21 ans que je t’aime Selya Kelle
Ok, j’ai 14 ans presque 15 et encore toutes mes dents Faut bien croire que jusque-là j’ai survécu
Des séquelles oui mais je m’en suis sortie Enfin je le crois
J’ai 11 ans presque 12 j’ai encore des dents de lait Naïve et pleine d’espoirs j’ai passé un pied dans le monde de l’adolescence
Mais voilà l’école est un monde créé par les adultes mais dirigé par les enfants
La cour, un éternel jugement
Écoute-moi bien t’auras beau être accroché à tes baskets, à l’aise dans tes vêtements
Y’aura toujours ce groupe de filles, déjà amies pour la vie, qui va te pourrir de l’intérieur
Toi tu vas rien voir après tout t’es un peu bizarre Alors tu penseras normal d’être le side kick de la classe Mais bon vu qu’on est tous différents tu vas te faire des amies
Celles qui feront tout pour te protéger de ces filles Et celle qui voudraient leur faire comprendre mais qui sont trop timides
Alors toi tu vas te battre Pas qu’à l’école crois-moi
Faut croire que leur comportement t’a changée De la petite fille joyeuse et sage
Tu passes à quelqu’un qui a besoin d’exprimer qu’elle a mal
Alors des claques tu vas t’en prendre Forcément t’as honte alors tu te tais Tu encaisses constamment
Alors que t’as déjà un mur dressé devant toi
L’année s’est terminée mais tu n’es plus la même faut croire
J’ai 12 ans presque 13 j’ai encore perdu une dent J’expérimente, et j’essaye de me faire apprécier Mais faut croire que je suis devenue une connasse J’ai attaqué mes amies parce que je me sentais blessée Chaque conseil de leur part je l’ai mal pris
Chaque mise en garde je l’ai mal pris J’étais devenue une vipère
J’ai craché mon venin sur elles
Jusqu’à me rendre compte de mes erreurs J’en pleurais chaque soir
Je faisais tout pour les récupérer
Au point d’en devenir minable, cherchant de l’attention Alors j’ai voulu changer d’horizon
Voir de nouvelles têtes M’éloigner de mes problèmes
Cette année s’est mal terminée mais je dois continuer d’avancer
J’ai 13 ans presque 14 je pense ne plus avoir de dents de lait
Je suis pleine d’incertitudes
Les personnes que j’arrive à approcher ne me plaisent pas.
Elles me paraissent superficielles et si différentes de mes amies
J’en ai une vraie, amie, dans ma classe mais je n’arrive pas à dire aux autres filles que, non, elle est n’est pas bizarre et qu’elles devraient se la fermer
Pourquoi ? Parce que j’ai plus le courage, je suis faible donc j’essaye de ne pas me faire d’ennemies
J’ai encore des amies mais j’ai l’impression qu’elles s’en sont fait de nouvelles et m’ont oubliée
J’ai rencontré une fille, nouvelle, un peu perdue
On aimait la même chose alors on a commencé à traîner ensemble
Elle était blessée, plus que moi
Alors on a continué à traîner ensemble Finalement j’ai réussi à faire mes preuves
J’ai réussi à prouver à ces filles qui m’avaient harcelée en 6eme que je n’étais plus la même
J’ai réussi à leur montrer, à mes amies perdues, que j’avais changé
J’avais un sentiment de renouveau aussi bien que mauvais mais j’étais motivée pour avancer
L’année s’est bien terminée je me suis fait de nouvelles connaissances donc forcément je suis contente
J’ai 14 ans presque 15 j’ai toutes mes dents et un chemin de fer qui les parcourt
Je parle mais je ne montre pas J’ai peur que l’on me brise Mes vieux démons refont surface
Alors moi-même devant mes amies j’ose pas mais je continue de grandir
Est-ce normal de vouloir être câlinée et complimentée par tout le monde ?
De vouloir revivre ses moments de nostalgie ? Ressortir ses jouets et inventer des histoires avec ? J’ai ce regret de mon enfance alors que je n’ai que 14ans et j’ai peur de devenir une adulte
Je commence à remettre en question l’éducation qu’on nous donne
Nous faire avaler des informations qui n’ont aucune importance
Juste celle de définir des choses
Choses qui n’ont aussi aucune importance Je broie du noir constamment
Évidemment !
Mes amies me connaissent bien Je suis la drama queen de ce groupe Mais j’assume mon caractère Je dis ce que je pense
Et j’en assume les conséquences
J’essaye de pardonner certains comportements
Car pour moi ils sont humains Alors j’observe et j’étudie
Je crois savoir ce que je fais pour mon avenir J’ai envie de faire de la psychologie
L’année scolaire va bientôt se finir Certaines amies vont partir loin
J’ai des cicatrices mais je dois encore tenir
Ce texte n’est pas terminé il n’en est qu’à la moitié Mais je suis déterminée à vivre
Selya Kelle
Rêve
Tu me dis, "je veux mourir"
Que ce monde ne t'appartient plus, Que tout est sombre,
Aussi sombre que le noir demeurant sur nous, lorsqu'on rêve.
Tu veux nous quitter, Car il t'a quitté,
Car l'amour ennemi, a pris l'amour d'une vie, Car l'amour de plusieurs années,
Fut pour toi l'amour de toute une nuit.
Mais le feu a cessé de brûler, Tu te sens trahie,
Abandonnée, SEULE.
Alors, tu décides d'éteindre les flammes de ton cœur, Tu veux abandonner,
Tu veux nous quitter, Tu n'as plus d'espoir.
Alors dors !
Dors et rentre dans ton univers, Où tout est parfait,
Car tu l'as voulu ainsi.
Dors et compte les étoiles du ciel.
Rêve,
Rêve pour nous retrouver,
Pour créer ce monde à nous tout seul.
Retrouve-nous dans nos rêves, Retrouve-nous tous les soirs, Conseille-nous,
Parle nous,
Et si notre connexion étoilée n'a pas lieu, Reste dans mon coeur
Vahakni Kaloustian
J'essaye de retenir ma respiration, Rester seul et atteindre les étoiles, Exploser tel une supernova.
Voici le sort que tu as décidé de m'infliger...
Je veux que tu me dises que tout cela est FAUX, Que tu seras à mes côtés.
Me dire que tu m'aimes encore, En me regardant droit dans les yeux.
Plus d'un an que j'attends ce moment, Des milliers d'heures,
Des millions de secondes.
Mais même avec l'espoir
Je sais que certains rêves ne se réalisent PAS.
Que tu vas me dire que tout cela est bien VRAI.
Et moi je reste seul à me lamenter sur mon sort, essayant d'atteindre les étoiles.
"Ô douces nuits étoilées..."
Ô douces nuits étoilées passées avec toi, Ô éternels soirs passés seul sans ta présence, En me questionnant sur mon manque de confiance.
Et relisant tes doux mots destinés à moi.
Les larmes du mystère de l'amour me détruiront, Le sang coulera sur les poèmes que j'écris.
Tes poèmes je les écris, comme je les crie...
...Le sentiment d’abandon me brûlera.
Accoudé à mon piano j'ai l'air intouchable, Et pourtant je sens cette douleur interminable.
Les affres de cette passion amoureuse me détruisent.
Et comme mes jours sans toi, qui sont si douloureux,
Et comme mes jours sans toi, qui sont si douloureux,