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En Algérie où le Sahara occupe plus de 75 % de la surface selon un mode extensif (Chehma, 2002). En

mondial, et 8éme rang au monde A d’élevage ; le Sud – Est, le Sud On observe sur la (c.f. Figure

entre 1990 et 2010, mais selon des taux variables et instables, d’une période à une autre. Le cheptel camelin national est passé de 123000 t (1990) à 235000 t

croissance de (+ 91,06 %), puis à 269000 t de (+14 ,47 %), ensuite à 315000

à l’an 2005.

Figure 3.5 : Evolution des effectifs camelins en Algérie entre 1990 et 2010 (Source MADR, 2011 0 1990 1999 2001 2003 2005 2007 2010

État des Lieux de L’Élevage des Ruminants Lait en Algérie

BLL)

Conduit en extensif, ce type de bovin est constitué essentiellement par la es rameaux (la Guelmoise, la Sétifienne et la Chélifienne

populations mais avec des effectifs plus réduits, telles que la Djerba , la Kabyle et la Chaouia ; ces dernières dérivent

Cheurfa. Le BLL est caractérisé par son faible rendement laitier,

occupe une place importante dans l’économie familiale ; il est localisé soit dans les régions des des montagnes peu arrosées du Nord, le bas des pentes des ch

soit au niveau des zones montagneuses humides et boisées du Nord où on retrouve des troupeaux de 10 à 20 VL qui pâturent l’espace collectif boisé et les petites superficies de

, 2011).

SITUATION DE L’ELEVAGE CAMELIN EN ALGERIE volution du cheptel camelin national

En Algérie où le Sahara occupe plus de 75 % de la surface totale, les camelins sont élevés Chehma, 2002). En cette activité, l’Algérie est classé au 18

rang au monde Arabe. Le cheptel camelin est repartit sur tro

Est, le Sud – Ouest et l’extrême Sud (Commission Nationale AnGR, 2003).

Figure 3.5), une croissance quasi-continue du cheptel camelin national

entre 1990 et 2010, mais selon des taux variables et instables, d’une période à une autre. Le n national est passé de 123000 t (1990) à 235000 t

06 %), puis à 269000 t (2005) en enregistrant nouveau 47 %), ensuite à 315000 t (2010) avec un taux de croissance de (17,

: Evolution des effectifs camelins en Algérie entre 1990 et 2010 (Source MADR, 2011 ; cité par Nedjraoui, 2012)

123 126 220 235 245 245 253 273 269 50 100 150 200 250

Effectifs camelins (Milliers de têtes)

uminants et de la Filière

49

Conduit en extensif, ce type de bovin est constitué essentiellement par la Brune

Chélifienne). Il existe d’autres qui peuplait la région de

dérivent, respectivement, de la r son faible rendement laitier, cependant, il occupe une place importante dans l’économie familiale ; il est localisé soit dans les régions des ord, le bas des pentes des chaînes montagneuses,

ord où on retrouve des qui pâturent l’espace collectif boisé et les petites superficies de

totale, les camelins sont élevés cette activité, l’Algérie est classé au 18éme rang rabe. Le cheptel camelin est repartit sur trois principales zones

(Commission Nationale AnGR, 2003). continue du cheptel camelin national entre 1990 et 2010, mais selon des taux variables et instables, d’une période à une autre. Le (2000), avec un taux de nouveau un taux de croissance un taux de croissance de (17,10 %) par rapport

: Evolution des effectifs camelins en Algérie entre 1990 et 2010 , 2012) 273 269 286 291301 315 300 350

Synthèse Bibliographique Chapitre III

En 2010, les wilayas sahariennes compt national avoisinant 315 849 t,

cheptel camelin national et 28, seulement 7,22 % du cheptel steppiques (22 807 t), selon des

Figure 3.7).

Figure 3.6 : Évolution des effec

Mis à part, la wilaya d’El’Oued dont le cheptel camelin avait connu une légère involution, toutes les wilayas sahariennes ont enregistré une évolution positive très marquée

camelins entre 1986 et 2010.Ainsi, le cheptel

220 860 t (2001) avec un taux de croissance de (+106, (2010), enregistrant ainsi

(+ 173,61 %) par rapport à

Selon le recensement de 2010, la wilaya d’El Bayadh incluait la majorité d camelin steppique (41,26 %), suivie respectivement par la wilaya de Djelfa wilaya de Biskra (9,88 %) (

développer son cheptel camelin d’une façon sans équivoque. En effet, son patrim est passé de 3600 t (1986) à 8470 t

croissance (+ 161,39 %) pour une période de 15 ans.

ADRAR EL-OUED BECHAR OUARGLA GHARDAIA TAMANRASSET ILLIZI TINDOUF Effectifs camelins (tête)

État des Lieux de L’Élevage des Ruminants Lait en Algérie

les wilayas sahariennes comptaient 92,78 % (293 042 t)

849 t, avec une domination de la wilaya de Tamanrasset (26, cheptel camelin national et 28,75 % du cheptel camelin saharien) (c.f.

22 % du cheptel camelin national, était disséminé à

807 t), selon des écarts très perceptibles, d’une wilaya à une autre (

: Évolution des effectifs camelins dans les wilayas s de l’Algérie (MADR, 2012)

Mis à part, la wilaya d’El’Oued dont le cheptel camelin avait connu une légère involution, toutes les wilayas sahariennes ont enregistré une évolution positive très marquée

camelins entre 1986 et 2010.Ainsi, le cheptel camelin saharien est passé de 107

un taux de croissance de (+106,22 %), puis il est arrivé jusqu’à 293 042 t un taux de croissance de (+ 32,68 %) par rapport à 2001, et de

à 1986 (c.f. Figure 3.6).

Selon le recensement de 2010, la wilaya d’El Bayadh incluait la majorité d 26 %), suivie respectivement par la wilaya de Djelfa

88 %) (c.f. Figure 3.7). Remarquablement, la wilaya d’El Bayadh avait pu développer son cheptel camelin d’une façon sans équivoque. En effet, son patrim

est passé de 3600 t (1986) à 8470 t (2001), puis à 9410 t (2010), avec un ta

39 %) pour une période de 15 ans. Il est à signaler aussi que, la wilaya de 42 948 29 849 23 460 29 068 11 050 29 417 43 000 0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 ADRAR OUED BECHAR OUARGLA GHARDAIA TAMANRASSET ILLIZI TINDOUF

Rec,2010 Rec,2001 Rec,1986 ffectifs camelins (tête)

uminants et de la Filière

(293 042 t) du cheptel camelin la wilaya de Tamanrasset (26,67 % du

c.f. Figure 3.6).Alors que

national, était disséminé à travers dix wilayas écarts très perceptibles, d’une wilaya à une autre (c.f.

tifs camelins dans les wilayas sahariennes

Mis à part, la wilaya d’El’Oued dont le cheptel camelin avait connu une légère involution, toutes les wilayas sahariennes ont enregistré une évolution positive très marquée des effectifs

saharien est passé de 107 100 t (1986) à 22 %), puis il est arrivé jusqu’à 293 042 t

68 %) par rapport à 2001, et de

Selon le recensement de 2010, la wilaya d’El Bayadh incluait la majorité du cheptel 26 %), suivie respectivement par la wilaya de Djelfa (27,18%), et la Remarquablement, la wilaya d’El Bayadh avait pu développer son cheptel camelin d’une façon sans équivoque. En effet, son patrimoine camelin (2010), avec un taux positif de Il est à signaler aussi que, la wilaya de

84 250 70 000 80 000 90 000

Synthèse Bibliographique Chapitre III

Tiaret est passé d’un cheptel nul (1986), indiquant une absence camelin, pour arriver à 460 t

Figure 3.7 : Évolution des effectifs camelins dans les wilayas steppiques

Huit wilayas steppiques ont vécu une évolution rétrograde du cheptel camelin entre 1986 et 2010.Ainsi, le cheptel cameli

taux de croissance négatif de ( taux de croissance négatif de ( (c.f. Figure 3.7).

On distingue que la wilaya de Khenchela a enregistré 1700 t cameline dura recensement de 1986, puis elle a manifesté un déclin total de son cheptel (2001 et 2010) (- 100 %). D’une façon presque similaire, la wilaya de Batna est passée de 1800 t (1986), à 117 t (2010), avec un taux de croissance nég

Alors que la wilaya de Biskra est

47,38 % de son cheptel, pour arriver à 2254 t (2010), en enregistrant une croiss moins sévère (-34,09 %).Ainsi, durant une période de 15 ans,

65,32 % de son cheptel camelin recensé en 1986 (

BISKRA M’SILA DJELFA EL-BAYADH TIARET BATNA TEBESSA KHENCHELA NAAMA LAGHOUAT Effectifs camelins (tête)

État des Lieux de L’Élevage des Ruminants Lait en Algérie

passé d’un cheptel nul (1986), indiquant une absence totale de l’activité d’élevag à 460 t (2010) (c.f. Figure 3.7).

: Évolution des effectifs camelins dans les wilayas steppiques de l’Algérie (MADR., 2012)

Huit wilayas steppiques ont vécu une évolution rétrograde du cheptel camelin entre 1986 et 2010.Ainsi, le cheptel camelin steppique est passé de 35800 t (1986) à

x de croissance négatif de (-31,20%), puis il est arrivé à 22807 t (2010) enregistrant ainsi un x de croissance négatif de (-7,40 %) par rapport à 2001, et de (-36,29 %) par rapport à 1986

On distingue que la wilaya de Khenchela a enregistré 1700 t cameline dura recensement de 1986, puis elle a manifesté un déclin total de son cheptel (2001 et 2010)

100 %). D’une façon presque similaire, la wilaya de Batna est passée de 1800 t (1986), à 117 t taux de croissance négatif pour cette période (- 93,5%).

Alors que la wilaya de Biskra est passé de 6500 t (1986) à 3420 t (2001), perdant ainsi 38 % de son cheptel, pour arriver à 2254 t (2010), en enregistrant une croiss

%).Ainsi, durant une période de 15 ans, la wilaya de Biskra a perdu 32 % de son cheptel camelin recensé en 1986 (c.f. Figure 3.7).

2 254 1 150 6 200 460 117 445 0 961 1 810 0 1 0 0 0 2 0 0 0 3 0 0 0 4 0 0 0 5 0 0 0 6 0 0 0 7 0 0 0 8 0 0 0 BISKRA M’SILA DJELFA BAYADH TIARET BATNA TEBESSA KHENCHELA NAAMA LAGHOUAT

Rec,2010 Rec,2001 Rec,1986 ffectifs camelins (tête)

uminants et de la Filière

51 totale de l’activité d’élevage

: Évolution des effectifs camelins dans les wilayas steppiques

Huit wilayas steppiques ont vécu une évolution rétrograde du cheptel camelin entre 1986 et passé de 35800 t (1986) à 24630 t (2001) avec un il est arrivé à 22807 t (2010) enregistrant ainsi un

29 %) par rapport à 1986

On distingue que la wilaya de Khenchela a enregistré 1700 t cameline durant le

recensement de 1986, puis elle a manifesté un déclin total de son cheptel (2001 et 2010) 100 %). D’une façon presque similaire, la wilaya de Batna est passée de 1800 t (1986), à 117 t

5%).

3420 t (2001), perdant ainsi 38 % de son cheptel, pour arriver à 2254 t (2010), en enregistrant une croissance négative

la wilaya de Biskra a perdu

9 410 8 0 0 0 9 0 0 0 10 00 0

Synthèse Bibliographique Chapitre III

État des Lieux de L’Élevage des Ruminants et de la Filière Lait en Algérie

4.2. Importance économique de l’élevage camelin

L’élevage camelin en Algérie, au regard de son rôle social et économique primordial, a toujours été associé aux formes de vie dans les zones pastorales arides et semi-arides (Senoussi, 2012).Il représente un intérêt économique, social, et culturel certain. Il demeure un fournisseur essentiel en protéines animales pour la population saharienne, la plus touchée par le déficit protéique, et ce en dépit des contraintes du milieu désertique (Adamou, 2008). En effet, les chamelles ont une capacité extraordinaire à produire du lait même en conditions de sécheresse les plus sévères (Siboukeur, 2007 ; Adamou, 2009).

La durée de lactation chez la chamelle s’étale sur 9 à 24 mois (Wilson, 1984), soit une période plus élevée en moyenne que celle des VL dans les mêmes conditions, ces dernières en produisent pendant environ 10 mois (Konte, 1999 ; Gilles et al., 2000).Dans des conditions d’alimentation en système extensif, chaque chamelle produit entre 1000 et 2000 L de lait par période de lactation allant de 8 à 18 mois (MADR, 2006 ; Mati, 2012).Dans des conditions intensives d’alimentation des camelins, il n’est pas rare d’obtenir des moyennes de production comprises entre 3000 et 8000 kg de lait et des valeurs quotidiennes de l’ordre de 20 L (Chehma, 2004).

En Algérie, la production du lait de chamelle occupait 0,5% de la production laitière totale (estimée à 1 583 538 tonnes) durant la période allant de l’an 2000 à 2005 (MADR, 2006 ; Senoussi, 2011). En Algérie, la production de lait varie de 0,5 à 10 Kg/tête/jour suivant les

populations camelines. Le lait produit est généralement utilisé pour l’allaitement des chamelons et pour l’autoconsommation (Chehma, 2003).

4.3. Contraintes de l’élevage camelin en Algérie

Dès l’an 2000, les autorités nationales et locales, se sont mise à s’intéresser particulièrement à l’espèce cameline, afin d’en assurer la sauvegarde et le développement (Aichouni et Jeblawi, 2007).Le développement de cet élevage se trouve principalement confronté, d’une part, au problème de l’alimentation constituée pour l’essentiel par le pâturage des parcours sahariens, composés par un couvert végétal spontané relativement maigre et très clairsemé (Chehma, 2002 ; Aichouni et al., 2011), et d’autre part, au manque d’études et de données concernant les pathologies dominantes chez l’espèce cameline.

En effet, les grandes distances séparant les instituts vétérinaires et la grande majorité des laboratoires de recherche, spécialisés en santé animale, entravent une pratique rigoureuse des normes de recherches en matière de microbiologie, de parasitologie et de biochimie, sans oublier

Synthèse Bibliographique Chapitre III

État des Lieux de L’Élevage des Ruminants et de la Filière Lait en Algérie

53 le caractère ambulatoire, dominant, des troupeaux camelins à la recherche permanente de pâturages. Aussi, le fait que les niveaux d’instruction des éleveurs (nomades), sont généralement médiocres, rend les tâches de vulgarisation et de perfectionnement des niveaux de technicité, plus pénibles.

5. ELEVAGE DES RUMINANTS DANS LES WILAYAS DE CONSTANTINE ET DE

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