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Le CHUZ/S-L est situé à Akpakpa, à la limite des quartiers Suru-Léré et Kowégbo, au bord de la voie pavée allant de l’église Saint Martin au quartier Yénawa. Il couvre une superficie de 5969 mètres carrés. Il est limité au Nord par l’EPP Kowégbo-Haoussa, au Sud par l’église Saint Martin, à l’Est par la pharmacie HOUNCHEDE à laquelle il fait face, et à l’Ouest par la voie pavée Sènadé-Yénawa.

Le CHUZ/S-L, régi par le décret N°2014-530 du 25 Août 2014 portant approbation des statuts de centre hospitalier universitaire de zone a démarré ses activités en Mai 2004 sous la dénomination d’Hôpital de Zone de Suru-Léré.

Construit sur le site de l’ancien centre de santé de commune de Cotonou III, avec l’appui financier du Fonds Européen de Développement (FED), il a vu passer à sa tête cinq Directeurs dont l’actuel est monsieur Raymond KINTOMONHO.

D’importants travaux ont été réalisés et un plateau technique a été mis en place pour permettre à cet hôpital de jouer pleinement le rôle qui est le sien dans le système sanitaire béninois.

Il est la plus importante formation publique de la zone sanitaire de Cotonou 2 et 3 de par son plateau technique. Entre autres activités liées à sa mission, le CHUZ/S-L concourt à l’hygiène et à la salubrité dans la zone sanitaire.

5 1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DU CHUZ/S-L

Le service d’Imagerie Médicale se situe entre le laboratoire d’analyses biomédicales auquel il fait face et le bâtiment de la maternité/pédiatrie. Ce service est constitué de deux unités. Nous avons d’une part, celle de la radiographie conventionnelle, et d’autre part l’unité d’échographie.

1.2.1. PERSONNEL DU SERVICE

Ce personnel est dirigé par un responsable M.DAKOSSI Oscar aidé dans sa tâche par une équipe de techniciens Mme HOUETO Catherine, M. GBETCHEDJI Arnaud, M. ADJIBADE Rachad, M. AKPLOGAN Edmond, M. ZINSOU Boniface, Mme YEDENOU Audrey, M. AZONLEGBE Lucien, Mme ACCROMBESSI Lisebelle, Mme AGBATO Inès, M. GARBA Awal, M. DENAHOU Lupin, M. GBEMAVO Corinaud, M. BOBO chérif, M. HOUNGBEMEY Guillaume, Mme BOKO Nadège et d’une aide-soignante Mme SATOWANOU Amélie.

1.2.2. DESCRIPTION DU SERVICE

Le service d’Imagerie Médicale du CHUZ/S-L est subdivisé en cinq locaux entaillés dans un bâtiment rectangulaire à savoir : la salle d’attente, le bureau du chef service, la salle d’échographie, la salle d’examens et la chambre noire formant la figure 1.

6 Figure 1: Plan de Configuration sommaire du service d’IM du CHUZ/SL

: Bucky mural : pupitre

: Table d’examen

: Porte : passe cassette

: Paravent : RX Thoracique

Légende

1.2.2.1. La salle d’attente

Elle représente le couloir du bâtiment de radiologie et donne accès à la salle d’examens. En effet, ce couloir dispose de quatre bancs pour les patients devant passer un examen radiologique ou échographique. A droite de ce couloir, nous avons le bureau du chef service. A gauche, nous avons une toilette pour les malades. Cette dernière fait suite sur son versant droit au magasin d’entreposage des films et à la chambre noire dans cet ordre.

7 1.2.2.2. Le bureau du chef service

Ce bureau contient juste un lit à une place pour l’échographie, un bureau et des chaises, un négatoscope, deux armoires, et les enveloppes des films.

1.2.2.3. Le secrétariat

Ce secrétariat est installé dans l’ancienne salle d’examens qui est en face de la nouvelle. Il comporte un ancien appareil radiographique non fonctionnel avec la table, un paravent, un Potter mural, un pupitre, trois négatoscopes dont deux fonctionnels, un bureau qui porte le registre devant un des négatoscopes, une table sur laquelle sont disposées les enveloppes des films, un climatiseur, un banc, des chaises, et des armoires du personnel.

1.2.2.4. La salle examens

Le service d’Imagerie Médicale dispose d’une salle de radiographie. Elle est spacieuse et comporte un appareil à suspension plafonnière de marque BMI (Biomédical international) avec sa table et son pupitre de commande situé derrière un paravent plombé. Dotée d’une porte plombée, elle a une superficie de 24m2 environ (6m de longueur sur 4m de largeur) et une hauteur de 3m. Son équipement est très facile d’utilisation et offre plusieurs possibilités d’examens : des examens osseux (crâne, pied, avant-bras…) et spéciaux (HSG, LB, TOGD, UIV). On y trouve également un Potter mural, un escabeau, un tablier plombé, une cache plombée, des grilles anti-diffusantes, deux climatiseurs, une lampe orientable (baladeuse), un négatoscope.

1.2.2.5. La chambre noire

Cette chambre est prévue pour le développement des films. Cette salle est équipée de deux développeuses automatiques dont une est fonctionnelle, d’une développeuse manuelle, d’un séchoir électrique, d’une armoire à films de divers formats, d’une lampe inactinique, de deux tables l’une portant l’imprimante de nom et les cadres pour le développement manuel, l’autre porte la développeuse non fonctionnelle, et un climatiseur accroché au mur.

8 1.2.2.6. La salle d’échographie

On trouve dans cette salle un échographe et ses accessoires, un bureau et des chaises, un frigo, un climatiseur, deux armoires pour le personnel, un placard où l’on range les produits et deux lits l’un servant aux examens, l’autre pour le personnel.

1.2.2.7. Fonctionnement

Le service de radiologie du CHUZ/SL fonctionne tous les jours de 08h à 20h.

Le technicien qui assure le service du jour est au repos de 48h.

9 9

DEUXIEME PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

10 L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi soucieux de compléter la formation des étudiants par l’application concrète des théories enseignées au cours, nous envoie en stage de fin de formation dans un service de radiographie pour une durée de trois mois. Ce stage doit nous permettre de confronter nos connaissances théoriques avec la pratique sur le terrain, afin de nous rendre plus performent dans la réalisation des examens radiographiques.il s’agit donc pour nous d’apprendre à lier la théorie à la pratique, afin d’atteindre les objectifs suivants.

2.1.1. OBJECTIF GENRAL

L’objectif général du stage est de rendre l’étudiant apte à remplir la fonction et le travail exigé du technicien supérieur en Imagerie Médicale(Radiologie) par la révision pratique des cours reçus.

2.1.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

• Acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens ;

• Rendre l’apprenant capable de produire des radiogrammes et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non ;

• Appliquer les lois de la radioprotection pour soi-même, pour le personnel, pour le patient et pour le public en connaissance de cause de la radiobiologie;

• Apprendre les notions élémentaires d'interprétation des images radiographiques sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques et en pathologies élémentaires radiologiquement décelables.

2.2. TRAVAUX EFFECTUES

A notre arrivée dans le service, nous avons été accueillis par le chef service. Il nous a présenté au personnel et nous a fait visiter le service. Compte tenu de notre effectif et de l’existence d’une seule salle d’examens nous avons été répartis en deux groupes de travail selon un planning rotatoire de 24h. Le travail démarre à 8h et finit à 18h ou parfois au-delà. Pendant notre stage nous avons eu à travailler au secrétariat à la salle d’examens, et la chambre noire.

11 2.2.1. LE SECRETARIAT

Il est équipé d’un bureau et d’un registre. Notre travail consistait à :

 accueillir les patients ;

 leurs donner les renseignements nécessaires sur l’examen ;

 orienter les patients vers la caisse ;

 enregistrer les examens effectués ;

 remettre les résultats aux patients après interprétation.

12 A ce niveau, notre travail a consisté à réaliser les examens. Nous mettons le patient en confiance en lui expliquant brièvement le déroulement de l’examen, nous le positionnons tout en lui donnant des instructions. Nous l’irradions une fois au pupitre de commande. Ensuite nous déposons la cassette irradiée dans la passe cassette pour le développement du film.

2.2.3. LA CHAMBRE NOIRE

Ici, nous avons travaillé sous la lumière inactinique. Le travail a consisté à :

 décharger la cassette ;

 imprimer le nom du patient sur le film ;

 envoyer le film dans la développeuse automatique ;

 charger la cassette pour un nouvel examen ;

Les clichés sont ensuite ramenés au secrétariat où ils sont mis sur le négatoscope pour l’interprétation puis mis dans une enveloppe et remis aux patients.

Tableau I : Statistique des examens réalisés du 18 mai au 31 Août 2015 Examens

Durant cette période nous n’avons pas rencontré certains examens tels que le Lavement Baryté, le Transit œso-gastro-duodénal, l’Urétro-cystographie rétrograde et l’Urographie Intra-veineuse.

13 Les examens des membres et du thorax sont plus représentés dans le tableau I. Ceci montre que le service de radiologie du CHUZ/S-L reçoit plus de cas d’accidents et que la circulation est assez dense dans les environs du CHUZ/S-L.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de notre stage, nous avons été confrontés à quelques difficultés parmi lesquelles on peut citer :

 Manque de vestiaire pour les patients ;

 Absence d’une salle de garde ;

 Absence d’un secrétariat à part entière ;

 Absence de la maintenance préventive de l’appareil radiologique ;

 Absence de matériels qualifiés pour la radioprotection (cache-gonade par exemple) ;

 Mauvaise qualité de certains films ;

 Mauvaise formulation des bons d’examens radiographiques ;

 Coupures intempestives de l’énergie électrique et d’eau qui ont perturbé le bon déroulement de nos examens.

2.3.1. CHOIX DU THEME

Au cours de notre stage, nous avons réalisé plusieurs examens parmi lesquels figurent ceux du crâne. Un nombre important de patients traumatisés du crâne reçus dans le service de radiologie du CHUZ/S-L a retenu notre attention ; car pour un examen crânien la contention s’avère nécessaire. Il faut alors craindre sa répétition de l’examen.

Pour ce faire nous avons remarqué des difficultés (Difficulté d’immobilisation, incapacité des patients à respecter les consignes,) liées à leur prise en charge efficace qui sont des êtres sensibles, parfois inconscients et saignants : c’est pourquoi le technicien a pour devoir de fournir des images capables de donner des informations fiables pour le diagnostic pour ne plus reprendre l’examen. Ces reprises entraînent une exposition supplémentaire aux rayons X aussi bien des

14 patients, des accompagnateurs que des techniciens. Tout ceci nous a amené à réfléchir sur le thème : « LA PROBLEMATIQUE DE LA CONTENTION DES TRAUMATISES CRANIENS AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE ZONE DE SURU-LERE (CHUZ/S-L)».

15 14

TROISIEME PARTIE:

ETUDE DU THEM E

16 3.1.1. DEFINITION

3.1.1.1. Traumatisés crâniens

La notion de traumatisme crânien, ou traumatisme cranio-cérébral (TCC), couvre les traumatismes du neurocrâne et du splanchnocrâne.

3.1.1.2. La contention

Selon le dictionnaire petit Robert, la contention désigne en médecine l’immobilisation thérapeutique d’un membre, d’un ligament déchiré ou de fragments d’un os fracturé. La contention dans le domaine médical est l’action d’entraver la mobilité d’un patient. Elle reprend un ensemble de dispositifs et de procédés destinés à immobiliser une partie ou la totalité du corps humain.

3.1.2. IMPORTANCE DE L’IMMOBILISATION DU CRANE

La réalisation de bon nombre d’examens radiologiques dont celui du crâne nécessite un certain nombre de positionnement. Rappelons-nous que le crâne contient un élément sensible, moteur et chef d’orchestre de bon nombre d’organes du corps humain.L e positionnement de la tête nécessite des moyens d’immobilisation qui sont indispensables pour une bonne contention du crâne lors de l’examen radiologique.

Dans le Centre Hospitalier Universitaire de Zone de Suru Léré, l’immobilisation des traumatisés crâniens pour la réalisation de l’examen radiologique du crâne est obtenu grâce aux patients eux-mêmes sans aucun moyen de contention. Cet état de chose nous conduit parfois à la reprise de l’examen ; or tous les jours nous sommes exposés à une faible dose de rayonnement et heureusement dans ces conditions, des mécanismes intracellulaires permettent de réparer les lésions produites. En revanche en cas d’exposition à de fortes doses surtout à répétition, ces mécanismes sont dépassés et il peut alors apparaitre un dysfonctionnement de l’organisme, une pathologie, voire la mort.

17 3.1.3. RAPPEL ANATOMIQUE DU CRANE

Le crâne est une boîte osseuse contenant l’encéphale (cerveau).on lui distingue une partie supérieure ou voûte et une partie inferieur ou base. Les os du crane sont constitués de deux couches de tissus compact séparés par une couche de tissu spongieux.

18 Figure 2 : crâne en vue antérieure [7]

Figure 3 : Crâne vue latérale [7]

G

G

19 Figure 4: incidence crâne en Figure 5: incidence crâne en

postéro-antérieure [8] profil [8]

3.2. CAUSE DES TRAUMATISMES

Bon nombre des traumatismes trouvent leur cause dans les accidents de la voie publique, outre quelques accidents domestiques et agressions.

3.3. QUELQUES MATERIELS DE CONTENTION DU CRANE

Pour une bonne réalisation des examens crâniens, il existe des matériels pour obtenir une bonne contention. Ainsi l’entreprise de vente des matériels biomédicaux Xraystore nous propose quelques matériels de contention du crâne ; parmi ceux-ci nous pouvons citer :

Sacs de farine pour calage du patient

Figure 6 : sacs de farine

20 C’est une mousse spongieuse recouverte d’un voile polyuréthane bleu ; elle peut être nettoyée avec de l’eau et un produit de rinçage normal. Elle est coloriée en violet.

Figure 8 : Quelques moules formes Têtes AP ou PA ou Profil droit ou Profil gauche

Moules de contention pour la tête ou le corps

Ils permettent d’immobiliser la tête et les membres pour une bonne réalisation des examens crâniens.

Figure 9 : Quelques moules de contention pour la tête ou le corps

Le serre-tête

Elle est indispensable, et utile pour les incidences standards. Elle assure la contention de la tête (placée en position correcte). Le serre tète est fixée par deux ventouses latérales ou par des rails ou par le plateau de la table.

21 Figure 10: Quelques serre-tête [3]

3.4. OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE

3.4.1. OBJECTIF GENERAL

Contribuer à une meilleure prise en charge des patients dans le service.

3.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

 Déterminer le sexe et la tranche d’âge la plus ciblée par ce type de traumatisme,

 Déterminer la contention utilisée pour les examens crâniens au CHUZ/S-L

3.5. CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE

3.5.1. CADRE D’ETUDE

Notre étude a été réalisée dans le service d’imagerie médicale du Centre Hospitalier Universitaire de Zone de Suru-Léré (CHUZ/S-L) de Cotonou couvrant la période du 10 juillet au 31 août 2015.

3.5.2. MATERIEL DE TRAVAIL

Le matériel utilisé pour notre travail se présente comme suit :

 32 fiches d’enquête adressées aux traumatisés du crâne pour recueillir des informations sur leur prise en charge. Cette fiche se trouve en annexe au présent document ;

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 Des informations recueillies sur internet ;

3.5.3. METHODE D’ETUDE

Nous avons effectué une étude transversale et prospective pour ressortir les problèmes d’immobilisation des traumatisés crâniens rencontrés dans le centre au cours de notre stage.

Critères d’inclusion

Tout patient traumatisé du crâne reçu pour un examen radiologique au cours de notre période de stage.

Les techniciens ou ingénieurs ayant réalisé les examens du crâne dans le service de radiologie du CHUZ/S-L au cours de notre stage.

Critères de non-inclusion

Les patients traumatisés crânien ou non reçus pour un examen radiologique d’une région outre que le crâne.

Toutes personnes autres que technicien ou ingénieur travailleur dans le service de radiologie du CHUZ/S-L.

23 3.6. RESULTATS OBTENUS ET COMMENTAIRES

3.6.1. RESULTATS OBTENUS

Figure 11: Répartition des examens crâniens effectués durant notre période d’étude dans le CHUZ/SL selon le sexe.

Figure 12: Répartition des examens crâniens effectués au cours de notre période d’étude selon l’âge.

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Contention

10%

90%

avec contention aucune contention

Figure 13 : Répartition des examens crâniens effectués durant notre période d’étude dans le CHUZ/SL selon le moyen de contention.

Figure 14 : Répartition des examens crâniens effectués durant notre période d’étude dans le CHUZ/SL selon la reprise.

72,95

25 Quelques Résultats Iconographiques

Figure 15 : images montrant les moyens utilisés pour une radiographie du crâne en incidence de face et de profil.

26 Notre étude porte sur un échantillon de 122 patients traumatisés crâniens.

L’analyse de la figure 11 nous permet de dire que les hommes sont les plus touchés par ce type de traumatisme dans la proportion de 54,74%(soit un effectif de 68 patients) contre 44,26% chez les femmes (soit un effectif de 54 patientes). Ce phénomène peut s’expliquer par le choix des métiers comme la maçonnerie, le métier de taxi moto et autres, par les sujets masculin. L’état béninois devrait désormais mettre en place une politique de sensibilisation des conducteurs des engins à deux ou trois roues sur le code de la route au profit de notre paisible personnes actives professionnellement. En effet la majorité de ces accidentés se déplacent avec des engins à deux roues. Ainsi on peut penser que ce nombre important de conducteurs à deux roues qui, le plus souvent ne respectent pas le code de la route, favorise ce type d’accident. Cette situation est aggravée par la négligence du port de casque qui, pourtant, constitue une exigence dans notre pays.

En effet la prise en charge radiologique de ces patients traumatisés nécessite certain matériel de contention du crâne.

La figure 13 nous montre que 90% des patients (soit un effectif de 110) ont fait leurs examens sans aucun matériel de contention, et que seulement 10% ont utilisé des alèses pour calage de la tête. Ces proportions nous permettent de dire qu’il n’y a pas de fourniture de matériel de contention au CHUZ/S-L. Cet état de chose nous permet de dire que le service n’est pas doté des matériels de contention du crâne.

Malgré ce manque de matériel de contention pour la prise en charge des traumatisés crâniens, il nous est souligné dans la figure 14 que le personnel, avec son ingéniosité, arrive à fournir des clichés de qualité. On peut comprendre par

27 la figure 11 que 72,95% des patients (soit les examens des 89 patients sur 122) sont faits sans reprise contre 27,05% (soit un effectif de 33 sur les 122 patients) sont fait avec reprises. Cet état de chose nous permet de dire que l’absence de matériel de contention du crâne freine la bonne prise en charge de ces traumatisés.

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CONCLUSION

29 Le stage de fin de formation que nous avons effectué dans le Centre Hospitalier Universitaire de Zone de Suru-Léré (CHUZ/S-L), nous a permis d’acquérir une aptitude professionnelle. Nous pouvons donc affirmer que les objectifs de notre stage ont été globalement atteints. Néanmoins nous avons constaté que le service de radiologie du CHUZ/S-L fait face à un problème important en ce qui concerne la prise en charge des traumatisés crâniens.

L’étude menée dans ce cadre a révélé que l’absence de matériel de contention constitue un frein à une bonne prise en charge de ces types de traumatisés. Notons en effet que les hommes sont les plus touchés par ce type de traumatisme et que cette étude réalisé chez les personnes en âge de [0-60[ans nous a permis de comprendre que la couche la plus touchée est la tranche d’âge comprise entre [15-30[ans.

Au terme de notre étude, nous espérons que nos travaux vont contribuer à l’amélioration de la prise en charge des traumatisés crâniens, car apporter des solutions à cette situation permettra de restreindre la dose de radiation chez ces sujets, surtout que ce sont des malades appelés à être admis plusieurs fois dans le service de radiologie pour des contrôles. Ainsi dans le cadre des règles de radioprotection, le principe d’ALARA qui recommande que les doses soient aussi basses que possible sera respecté.

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SUGGESTIONS

31 Les suggestions apportées dans ce document constituent des propositions dont la mise en application serait bénéfique pour le service de radiologie du CHUZ/SL et pour les patients traumatisés crâniens reçus dans ce service.

Nous suggérons:

 A l’administration du CHUZ/SL :

 de doter du service de radiologie de matériel de contention telles que les serre-têtes et autres pour une prise en charge optimale des traumatisés crâniens qui doivent être immobilisés au maximum.

 De mettre en place une politique d’économie de budget mensuel pour faire face elle-même à l’achat des matériels de contention au profit de tous.

 Au personnel du service :

 l’usage des alèses pour calage de la tête.

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REFERENCES

33 1. QUEVAUVILLIERS J. [2007]

« Dictionnaire Médical » Paris 6ème MASSON. 475p.

« Dictionnaire Médical » Paris 6ème MASSON. 475p.

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