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SYMBOLES USUELS

II. 4.1.4.5 Aperçu hydrogéologique

II.4.4 Site Ain el Bey

Le site étudié est représenté en majeure partie par des dépôts néogène post-nappe et quaternaire.

II.4.4.1 Les marno- calcaires crétacé

Ils affleurent localement sous un manteau de colluvions, le long du talus boisé à l’Est du bloc des lettres de l’université. Ils se présentent en bancs décimétriques marneux et marno-calcaire de couleur sombre. Ils sont très altérés en surface et parcourus par un réseau de fractures tapissées d’oxyde de fer.

II.4.4.2 Les flyschs crétacés

Ils sont de nature pélitique et affleurent largement au sud de l’institut de Technologie, ces argilites très altérées en surface, surmonte une série gréso-pélitique plus caractéristique du faciès flysch.

II.4.4.3 Les argiles miocènes

Ces formations représentent l’essentiel des affleurements, elles sont versicolores rougeâtres en surface et renferment de fréquentes lentilles bréchiques et sablo –graveleux. Cette formation dépasse 60m d’épaisseur photo N° II.5.

II.4.4.4 Les colluvions quaternaires

Elles sont représentées par des blocs de galets et graviers hétérogènes, contenus dans une matrice argilo- limoneuse rouge. Elles sont particulièrement développées de part et d’autres de l’université et recouvrent sur une épaisseur de 5 à 10m les argiles du miocène et les marno -calcaires telliens. Leur ressemblance avec les conglomérats rouges du Quaternaire ancien dont elles sont en grande partie, issue implique une difficulté dans leur distinction.

II.4.4.5 Les remblais

Ils sont hétérogènes de nature argilo – graveleux et proviennent des terrassements réalisés lors de la construction de l’université. Leurs épaisseurs varient entre 4 à 10m.

II.4.4.6 Hydrogéologie

Les eaux peuvent être contenues dans les conglomérats et colluvions quaternaires qui paraissent suffisamment perméables et dans les niveaux lenticulaires grossiers du Miocène. Les niveaux franchement argileux miocène qui affleurent dans la région sud de l’université, sont par contre de faible perméabilité à l’exception de leur frange superficielle décomprimée et fissurée, qui peut alors contenir des nappes pelliculaires temporaires. .

Photographie n°II. 5 : Versant occidental, argilo-graveleux moutonné De l’Université

II.5 Conclusion

La ville de Constantine et sa périphérie se distingue par des formations sédimentaires variées d’âge crétacé à quaternaires, les formations post-nappe de consistance meubles sont les plus répandues.

A travers les exemples d’instabilités des sites étudiés, il ressort que la formation du miocène est la formation la plus répandue et que c’est dans cette formation que différents problèmes affectent la région de Constantine.

Beaucoup d’investigations, études et recherches ont été élaborés sur ces sites, ce qui m’a permis de faire une étude spécifique et de caractériser ces sites pour comprendre leur comportement.

C’est pour cette raison qu’il faut accorder une place importante à l’analyse géologique du terrain, que celle qu’elle occupe aujourd’hui.

La démarche consiste à identifier d’abord les principales contraintes naturelles des sites par l’élaboration de cartes, c’est à partir de ces résultats de base que l’on pourrait envisager des projets d’urbanisme en évitant les zones instables et engager ensuite une investigation plus poussée dans le but d’adapter les ouvrages aux conditions des sites.

III-1 Introduction

La partie expérimentale de cette thèse a pour but d’étudier à l’aide de différents essais au laboratoire et de trouver une loi de comportement, afin de disposer d’un portail complet des sols étudiés. Cette étude comporte des essais de caractérisation physique ainsi que des essais à l’oedomètre et des essais aux triaxial classique, différents types d’argiles provenant de différents sites ont été testées : l’argile de Boussouf, Ain el bey, Bellevue et Ciloc.

Les résultats des essais triaxiaux sont utilisés pour étudier leurs paramètres de résistance, tracer leurs surfaces d’état limite.

Dans la première partie de ce chapitre nous essayons d’expliquer les notions d’anisotropie de surfaces d’état limite et d’état critique et nous détaillons quelle loi de comportement qui semble capable de caractériser ces sols.

Dans la deuxième partie nous abordons l’étude expérimentale en laboratoire des différentes argiles provenant des sites différents

Dans la troisième partie nous abordons les résultats des essais et leurs interprétation.

III -1-1 Lois de comportement

La détermination d’une loi de comportement consiste à trouver des relations entre les accroissements de contraintes et les accroissements de déformations correspondantes au cours d’une sollicitation donnée. En général, l’élaboration d’une loi de comportement dépend de plusieurs phénomènes liés à la nature du sol comme les caractéristiques de compressibilité, de perméabilité, de consolidation, de fluage et de cisaillement. Elle s’appuie également sur les connaissances acquises en mécanique des milieux continus comme les principes de la mécanique et de la thermodynamique, l’élasticité, la plasticité, la viscosité ou leurs combinaisons (Mestat, 1993). Les lois de comportement doivent alors représenter le mieux possible l’ensemble des aspects de la réponse du sol aux sollicitations qu’on lui impose dans les essais en place comme de laboratoire. La formulation d’une loi de comportement pour les sols naturels se heurte à d’autres difficultés comme la variabilité dans l’espace et dans le temps des propriétés géotechniques du massif de sol et les conditions aux limites de géométrie, de sollicitations et de drainage. Les grandeurs physiques que l’on va relier par une loi de comportement doivent être indépendantes du repère d’expression choisi (ou intrinsèque). C’est pourquoi elles sont représentées par des tenseurs, invariants par changement du repère d’expression (par exemple tenseur de contrainte ou de déformation). En

raison de leur structure granulaire, poreuse ou polycristalline, les sols et plus particulièrement les sols argileux naturels sont parfois difficilement assimilables à des milieux continus, homogènes et isotropes. Les lois de comportement qui les caractérisent doivent alors refléter ces hétérogénéités. Il est essentiel de notre point de vue d’évoquer en particulier le phénomène d’anisotropie et son intégration dans les lois de comportement.

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