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Si l’habitation des combles à l’extérieur des demeures urbaines, bourgeoises et aristocratiques est rendue possible grâce à la structure à surcroît de la charpente à la française, elle ne se serait vraisemblablement généralisée que dans la première moitié du XIXe siècle478. Elle suit la grande tendance à la multiplication et à la spécialisation des pièces, qui s’implante à une vitesse différente selon les milieux. En effet, les rares études qui se sont penchées sur la question permettent de conclure que l’habitation des combles est déjà courante dans les maisons bourgeoises avant 1800, mais seulement après 1830 dans les petites maisons de faubourg et probablement pas avant la seconde moitié du XIXe siècle, voire le début du XXe siècle dans les habitations rurales les plus modestes et les plus éloignées des villes479. En campagne, l’habitation des combles n’était pas non plus impossible durant le Régime français, mais elle restait probablement saisonnière, comme elle le restera longtemps de toute façon au XIXe siècle, malgré l’apparition de chambres à coucher cloisonnées. Effectivement, il est coutume que dans les grands froids de l’hiver, les membres de la famille aillent disposer leur lit ou leur paillasse autour du foyer ou du poêle pour plus de confort480. Une grande partie de notre corpus, surtout en milieu rural, semble suivre cette tendance. Selon nos observations, les chambres des combles et les lucarnes seraient probablement apparues en majorité dans la première moitié du XIXe siècle. À la

476 Alain Rey et Josette Rey-Debove (dir.), Le Petit Robert. Dictionnaire alphabétique et analogique de la

langue française, Paris, Le Robert, 2011 (1967), p. 1124.

477 Si plusieurs ont perdu leurs lucarnes lors de restaurations, il y au moins les maisons André-Mercille,

Charbonneau, Joseph-Petit-Dit-Beauchemin et Sénécal qui paraissent ne jamais en avoir eues tout en ayant des chambres à l’étage.

478 Jean-Pierre Hardy, La vie quotidienne dans la vallée du Saint-Laurent. 1790-1835, Sillery, Éditions du

Septentrion et Musée canadien des civilisations, 2001, p. 17.

479 Ibid., p. 15, 19 et 25

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maison Beaumont-Lefebvre, cet aménagement date par exemple de 1838, et à la maison Joseph-Labelle, il daterait de 1845481.

Les causes de cette généralisation sont complexes et multiples, à commencer par l’amélioration du niveau de vie global après les années 1770, liée notamment à l’ouverture de l’économie de la colonie aux grands marchés internationaux ; les simples « habitants » peuvent ainsi se permettre d’imiter le train de vie des plus riches et d’avoir des chambres séparées pour parents, enfants et domestiques482. Il y a aussi l’amélioration des techniques de chauffage : après les grands âtres ouverts inefficaces du XVIIe siècle, se répandent rapidement les poêles métalliques à rayonnement dès le deuxième quart du XVIIIe siècle, eux-mêmes améliorés et rendus plus abordables tout au long du XIXe siècle483. Cela va évidemment de pair avec l’augmentation de la richesse collective : les gens peuvent se permettre de chauffer plus généreusement, de doubler le nombre de foyers ou de poêles, ou encore de faire circuler leurs tuyaux dans toutes les pièces484. Dans le même ordre d’idée, on aménage aussi des trappes et des grilles dans les planchers des étages supérieurs dès le début du XIXe siècle pour tenter de faire monter la chaleur485. Au niveau des combles, la température reste malgré tout glaciale en hiver, et bien que cela soit difficile à dater, on peut observer à partir de la seconde moitié du XIXe siècle des tentatives d’isolation avec les moyens du bord, que ce soit en remplissant les murs de bran de scie, de paille, de papier journal, etc.486. Dans ce processus, le surcroît des maisons plus anciennes, sans être nécessairement déterminé par l’intention d’habiter les combles, offre néanmoins la possibilité de rénover facilement et de s’adapter à cette nouvelle façon de vivre sur deux étages.

Les Britanniques sont moins familiers avec les combles habités et le surcroît, mais sont déjà habitués à une hiérarchisation des espaces de vie, consacrant souvent le deuxième niveau aux chambres à coucher, et s’il y a un troisième, aux chambres des enfants et du

481 Ministère de la Culture et des Communications du Québec, « Maison Beaumont-Lefebvre » et « Maison

Joseph-Labelle », op. cit.

482 Ibid., p. 104.

483 Hardy, op. cit., p. 41. 484 Ibid.

485 Martin, op. cit., p. 120. 486 Ibid., p. 150.

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personnel487. Dans le modèle de la « maison londonienne », qui apparaît notamment dans le Vieux-Québec à partir de 1815, le dernier étage, espace équivalent au comble habité, est traité en attique avec des fenêtres carrées selon les canons néoclassiques488. Les maisons Du Calvet (1770, variante 5) et les rénovations des maisons Le Ber-Le Moyne (1768, variante 3) et des Jésuites-de-Sillery (1765, variante 52) sont peut-être des exemples précoces de ce goût anglais. Cela a probablement aussi influencé la construction et la distribution des pièces des demeures à mansardes anglaises (ex. variantes 55, 56 et 57). Cependant, le modèle de la maison londonienne est aussi utilisé dans une version plus adaptée à l’architecture locale, où l’on relève la toiture, la perce de lucarne et crée un espace qui peut certainement être habitable, à défaut d’être habité.

Enfin, nous aimerions ajouter au débat la dimension religieuse, une piste peu documentée, mais qui mériterait d’être approfondie. Au XIXe siècle, l’Église catholique accroit progressivement son influence sur la société, resserrant notamment son emprise sur la vie quotidienne des fidèles, ce qui se reflète dans la relation et la hiérarchie entre les membres de la cellule familiale489. À ce titre, l’abbé Alexis Mailloux, vicaire général du diocèse de Québec, indique dans son Manuel des parents chrétiens de 1851 que les parents se doivent désormais absolument de faire chambre à part, et que l’on ne peut que louer ceux qui font coucher les enfants dans des chambres séparées selon le sexe490. Cette pratique paraît déjà observée au XVIIIe dans l’aristocratie, puisque c’est le cas au manoir Mauvide-Genest, mais n’aurait atteint les milieux les plus modestes qu’avec le resserrement de la morale catholique au XIXe siècle. C’est le cas pour la maison Drouin, où l’on ajoute cette séparation entre chambre de garçons et chambre de filles quelque part durant ce siècle, malgré la relative pauvreté de ses habitants. C’est probablement aussi le cas dans d’autres maisons du corpus, mais comme la grande majorité a vu disparaître les petites chambrettes des combles lors de transformations dans la seconde moitié du XXe siècle, époque où l’on

487 Lucie K. Morisset et Luc Noppen, Québec de roc et de pierres. La Capitale en architecture, Québec,

Commission de la capitale nationale du Québec et Éditions Multimondes, 1998, p.52.

488Ibid.

489 Robert Choquette, Thomas Allan Smith et Nive Voisine, « Catholicisme », Encyclopédie Canadienne,

mise à jour du 3 avril 2015, [En ligne] www.encyclopediecanadienne.ca/fr/article/catholicisme/#h3_Jump _7 (page consultée le 16 mai 2018).

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préférait faire ou refaire du « grenier » un espace entièrement ouvert, il est difficile d’en retrouver la trace.

Conclusion

La charpenterie traditionnelle française en Amérique témoigne d’un processus pluriséculaire où chaque étape, de l’abattage de l’arbre jusqu’au levage des fermes, a sa place. Par sa forme, le comble semble être un indicateur des tendances sociales et régionales, en plus d’influencer la forme de la structure qui le supporte. Les fermes et le contreventement de la charpente peuvent aussi être décortiqués en pièces qui, prises seules ou en totalité, permettent de renforcer l’idée qu’il y a des façons de faire relativement différentes autour de Montréal et de Québec. Elles sont explicables notamment par un léger décalage chronologique (les bâtiments sont en moyenne plus anciens dans la région de Québec et les plus récents en perpétuent les formes) et une influence urbaine plus sentie dans l’architecture des maisons des environs de Montréal. Dans son essence, la charpente « à la française » permet dès son apparition dans la colonie au XVIIe siècle une habitation de combles grâce à l’usage d’éléments comme l’entrait retroussé, qui permettent de dégager un surcroît en même temps qu’un grenier sur un second niveau de comble. Et c’est en grande partie grâce à cet héritage structural qu’est popularisée l’habitation des combles dans la première moitié du XIXe siècle, au point de devenir un élément caractéristique de la maison traditionnelle « québécoise ».

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CONCLUSION

Si nous pouvions le résumer en une phrase, nous dirions que l’objectif de ce mémoire était d’étudier un corpus de charpentes « à la française » observées au Québec avant 1850 par le biais d’une analyse typologique afin de comprendre ses relations avec l’architecture globale du bâtiment. Ce concept a de toute évidence été peu couvert par les historiens de l’architecture québécoise, se contentant de traiter la charpente comme un élément isolé ou anecdotique. Nous avons commencé par présenter les critères selon lesquels nous avons constitué notre corpus, et nous avons tenté d’expliciter les enjeux et les défis de ce projet. Parmi ces défis, la datation et la chronologie ont toujours représenté des difficultés pour les chercheurs, mais en mettant ensemble les données disponibles et en faisant une lecture critique des études existantes, nous avons pu établir des bases fiables pour une grande partie du corpus, ce qui inclut évidemment les bâtiments datés par dendrochronologie. La charpenterie française reste encore aujourd’hui un domaine assez méconnu, mais les études produites dans les vingt dernières années ont permis d’en reconstituer assez fidèlement les développements à partir du XIe siècle. Cette nouvelle ligne du temps met en lumière certains phénomènes comme « l’essor gothique » du XIIe et du XIIIe siècle, la simplification des charpentes à partir du XVIe siècle ainsi que l’invention du toit brisé. Ces études proposent un classement qui divise les charpentes entres celles à chevrons portant fermes et celles à fermes et à pannes. Nous avons cependant préféré éviter ces définitions puisque la quasi-totalité du corpus appartient au premier groupe, et nous orienter sur une division plus simple axée sur les charpentes avec ou sans pannes. Elles forment, avec les structures à pannes sans charpente, les trois familles de notre classement typologique. Suit dans la hiérarchie les cinq types et les 59 variantes, qui servent à distinguer les charpentes dans toutes les nuances des fermes et du contreventement.

La première famille illustre le système sans pannes, qui s’apparente aux charpentes à chevrons portant fermes classiques, remarquable persistance d’une tradition issue du Moyen-Âge que les charpentiers ont perpétuée en construisant des structures lourdes et solides où les supports obliques (fermes principales, fermes secondaires, chevrons volants)

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se succèdent rapidement. Au Canada, l’application de ce système — revêtant probablement un certain prestige — se trouve facilitée par l’usage en longues sections du bois des résineux. L’abondance des ressources forestières en général permet de considérer ce système sans pannes comme une possibilité viable, au contraire de ce qui se passe en France à l’époque, où il est presque déjà chose du passé, à l’exception de quelques régions et de certains édifices religieux. Notre premier type, où les fermes principales alternent avec fermes secondaires, s’inscrit exactement dans la lignée de cette tradition, mais n’est souvent exprimé que dans les maisons des gens aisés. Le deuxième type, allégé avec son alternance entre des fermes et des chevrons volants, est plus ambigu typologiquement. Il se retrouve plus souvent chez les habitants au niveau de vie modeste. Dans certains cas plutôt ponctuels, l’assemblage des charpentes peut même mener à élaborer des structures à fermes identiques (le troisième type), qui rappellent les plus anciens exemples français de charpentes à chevrons portant fermes.

La deuxième famille, celle des charpentes à pannes, abonde déjà dans la France du XVIIe siècle, mais s’installe sous une forme assez particulière dans la colonie canadienne. La version « normale » à arbalétriers de jouée n’est étonnamment constatée ici que sur quelques bâtiments hors de notre corpus, et la version à arbalétriers de chambrée, elle aussi probablement rare, n’est recensée qu’une fois, exemple qui constitue notre premier type. Sur les rives du Saint-Laurent, la majorité des structures à pannes seraient plutôt issues d’une forme hybride du système à chevrons portant ferme et du système à fermes et pannes français : les charpentes à pannes en filières. En effet, dans ces structures, qui sont regroupées dans notre second type, on vient directement poser les pannes sur les chevrons arbalétriers des fermes. Cette méthode descend fort probablement des charpentes « anglo- normandes » ou « anglo-bretonnes » aux noms évoquant leur région d’origine, qui disposent les pannes de la même façon.

La troisième et dernière famille, celle du système très élémentaire sans fermes ni contreventement des « pannes sans charpente », mise en valeur par l’ordonnance de 1727, n’offre que quelques exemples dans le corpus et semble se répandre sur les petites

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habitations à partir du dernier quart du XVIIIe siècle, donc indépendamment de l’influence de cette ordonnance et de ce que proposent les ingénieurs militaires.

C’est à travers cette vision typologique que nous avons pu constater l’existence de différences régionales entre les structures de la région de Québec et celles de la région de Montréal. Pour donner les grandes lignes, nous pourrions d’abord décrire la charpente moyenne de la région métropolitaine comme assez large, mais s’étalant sur moins de fermes, une conséquence directe de son corps de logis double et de ses proportions carrées, un legs plus tardif de l’architecture urbaine. La structure appartient souvent au système sans pannes, que ce soit avec des fermes secondaires ou des chevrons volants. Elle comporte plus de la moitié du temps des jambes de force, est couramment à deux entraits, à poinçon de fond interrompu par le faux entrait, et est parfois dotée d’une suspente ou d’un réseau d’entretoises. Le contreventement est fréquemment à liens en chevrons sur deux niveaux traversant des sous-faîtes alignés.

La charpente moyenne des environs de la capitale est plus compacte en largeur, mais longue de plusieurs fermes au fil d’un ou de plusieurs agrandissements, un legs de l’architecture du XVIIe siècle qui se maintiendra plus longtemps dans cette région que dans les autres. La structure appartient la grande majorité du temps au système à pannes en filières. Elle aussi possède souvent deux entraits, mais avec un poinçon s’arrêtant presque toujours au faux entrait, des sous-faîtes décalés, de même qu’un contreventement à liens en croix de Saint-André ou en chevrons réguliers, ou encore, plus tardivement, à aisseliers simples dans des positions variées.

S’ils sont de primes abords assez surprenants, les « styles » différents des charpentes de Montréal et de Québec ne doivent pas être confondus avec les styles bretons et normands que Gérard Morisset a cru à tort déceler dans l’architecture résidentielle des deux régions. Ces distinctions, comme l’ont démontré les travaux de Moogk, Noppen et Latouche mentionnés plus tôt, sont d’abord le fruit d’un décalage chronologique entre le développement des deux régions. Cela s’explique aussi par une influence de l’architecture de la ville plus présente dans la campagne montréalaise au XVIIIe siècle, surtout après les

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ordonnances de 1721 et 1727. Cette architecture rurale teintée de l’esprit urbain va elle aussi finir par arriver dans la région de Québec vers la fin du XVIIIe siècle491, mais non sans combattre avant une remarquable persistance de la pratique des corps de logis simples du XVIIe siècle, qui s’accompagne d’autres « archaïsmes » qui lui sont associées, tels les agrandissements par allongement ou les toitures à forte pente.

Les développements de la charpente « à la française » de 1650 à 1850 sur le territoire sont caractérisés d’une tendance latente à la simplification, déjà entamée depuis plusieurs siècles outre-Atlantique, mais relativement stabilisée par l’abondance de bois qui relâche un peu sa nécessité. La simplification va aussi de pair avec une progressive uniformisation autour de quelques formules bien établies, comme toutes celles qui découlent de la ferme à deux entraits et à poinçon court. Ces tendances sont toutefois tranquillement accélérées sous le Régime britannique et l’arrivée d’une tradition architecturale anglaise où les charpentes sont plus simples et leur complexité, du moins dans le domaine du résidentiel, est moins valorisée. Tout comme en France, le processus ne se déroule pas sans soubresauts, et la plupart du temps, la complexité des charpentes semble plus affectée par le niveau de vie du propriétaire constructeur que par la chronologie. Néanmoins, il ne faut pas oublier que ce n’est pas parce que le bois est facile d’accès que les moins bien nantis et les premiers colons vont se permettre des structures inutilement complexes et coûteuses entre 1650 et 1750. À l’inverse, entre 1750 et 1850, ce n’est probablement pas non plus par manque de moyens que certains riches habitants vont se faire construire de larges bâtiments surmontés de charpentes de toit très élémentaires. De notre point de vue, c’est sûrement que le rôle et la valeur de la charpente « à la française » dans la société a quelque peu changé.

Au-delà de cette vision socioéconomique des développements de la charpente, nous pensons qu’il reste toutefois possible de résumer les moments clés de cette chronologie qui témoigne entre autres de cette lente et inconstante simplification. Au tout début, dans les années 1650-1660, la charpente et l’architecture française semblent encore être dans une phase d’expérimentation et d’adaptation sur les rives du Saint-Laurent. S’il en reste peu de

491 Du moins selon les nombreuses maisons à mur pignons « coupe-feu » de la fin du XVIIIe siècle et du début

du XIXe siècle que nous avons observées et qui jalonnent des milieux ruraux (ou autrefois ruraux) comme l’avenue Royale dans le site patrimonial de Beauport et sur la Côte-de-Beaupré.

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traces, nous savons que différents systèmes et leurs types spécifiques se côtoient déjà : charpentes sans pannes à fermes secondaires, à pannes comme en France, à arbalétriers comme au manoir Boucher-De-Niverville (variante 26) ou encore en filières comme au manoir de Charleville (variante 41), une technique commune en Bretagne et Normandie, les régions d’origine de nombreux colons. Même chose pour la forme des toits, où alternent les toits à deux versants droits, à croupes, ainsi que la nouvelle tendance, le toit Mansart ou « mansarde », signalé depuis au moins 1666. Par prudence et grâce à la générosité des forêts, les charpentiers se permettent des structures assez massives sous des couvertures dotées d’une assez bonne pente.

Dans les années 1670-1700 s’esquissent déjà de petites différences régionales, les hommes de métier ou les propriétaires du gouvernement de Montréal préférant se conforter dans la grande tradition des complexes charpentes à chevrons portant fermes sans pannes comme à la maison Saint-Gabriel (variante 1), alors que dans le gouvernement de Québec, ils choisissent la technique des pannes en filières comme à la maison Sanfaçon (variante 41). Les premiers exemples de surcroît habités sont observables en milieu urbain.

Le développement de la colonie va bon train et, à partir des années 1710-1720, les maisons se font plus nombreuses. Le portait de cette période est un peu plus juste puisque des exemples de maisons de bois et de pierre, de bâtiments de dimensions moyennes et même de bâtiments très modestes ont subsisté. Ces derniers témoignent plus justement des charpentes dans leur forme la plus réduite, et des simplifications déjà existantes. Le 69, chemin Saint-Laurent (variante 21) et maison Patenaude (variante 27) en sont de bons exemples.

C’est à la suite de l’incendie de Montréal de 1721 et de l’incendie du second palais de

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