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183. Legroupe de travail sous-sectoriel des Routes et du transport routier s'est reuni cinq fois pendant la periode 1989-1994. Quatre de ces reunions se sont tenues lors de la phase preparatoire de la decennie. Lors de la cinquieme reunion tenue

a

Addis Abeba du 16 au 17 octobre 1992, le programme de travail suivant avec la repartition des taches aux membres du groupe a ete adopte: propagation de la strategie de UNTACDA II

a

travers des ateliers de travail; suivi de la mise en oeuvre du programme de la Decennie; renforcement des capacites, particulierement en rapport avec la creation d'associations regionales de routes; la securite routiere; la facilitation; et Ie developpement des infrastructures avec une reference speciale aux sections sons-standard du reseau de I'autoroute transafricaine.

184. Un budget pour la mise en oeuvre du programme en 1991, estime

a

550 000 dollars EU, a ete elabore, Malheureusement, aucun fonds n'a ete libere pour la mise en oeuvre du programme. De plus, la Banque mondiale a annonce qu'a cause de sa restructuration, elle ne serait plus en mesure de continuer

a

assurer son role de dirigeant du groupe.

184. Malgre la situation exposee ci-dessus, quelques activites ont pu etre menees

a

bien: Ie

premier atelier de formation sur la conception et la gestion des programmes en matiere de securite routiere, a ete organise pour les Etats de I' Afrique de I'Est et australe; une revue des droits de passage a ete entreprise dans de differents corridors et une approche rationalisee pour leur determination a ete presentee aux differentes fora; et une etude sur I'amelioration de la securite de I'enfant et du pieton est egalement en cours.

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185. En conclusion, on peut noter que le groupe de travail sous-sectoriel a accompli son mandat uniquement lors des activites de la phase preparatoire et lesquelles etaient entierement financees par Ie PNUD.

5.2.5. Transport urbain

186. Le groupe de travail du transport urbain etait le plus actif parmi les groupes de travail de UNTACDA II. Depuis Ie lancement de UNTACDA II, le groupe a tenu quatre reunions et a menea execution plusieurs activites dont quelques unes sont decrites ci-dessous,

187. Le principal domaine d'interet du groupe etait la politique en matiere de transport urbain en Afrique subsaharienne qui s'etait poursuivie par une etude comparative rnenee dans 12 villes de sept pays francophones et cinq pays anglophones. Les resultats de cette etude ont ere presentes et debattus pendant deux ateliers sous-regionaux 11 Yaounde, Cameroun et 11 Dakar, Senegal, en 1991.

188. Les activites du groupe ont porte essentiellement sur des etudes detaillees sur Ie transport non-rnotorise dans cinq villes pilotes (Nairobi, Dar es Salaam, Bamako, Ouagadougou et Dakar) et sur des projets et plans pilotes pour I'eradication des problemes de transport urbain dans ces villes.

189. Le succes relatif de ce groupe de travail peut etre largement attribue au soutien financier qui a ere mobilise aupres des bailleurs de fonds par I'Intermediaire du programme (SSATP). Un tel soutien a permis aux consultants de mener les etudes citees ci-dessus et la participation des experts africains aux seminaires et ateliers.

5.2.6 Transport par voles d'eau

190. Le programme de travail pour la periode 1992-1994 elabore par Ie groupe etait estirne

a

215 000 dollars EU et etait compose des elements cles suivants: rationalisation et harmonisation des propositions de projets; dissemination des strategies sous-sectorielles;

perfectionnement des strategies; definition des indicateurs de performance et des cibles;

developpement des ressources numaines, y compris un programme modele de formation et de renforcement de J'Association des Instituts africains de Formation Maritime (AIAFM);et la rationalisation des activites de (SSATP) avec UNTACDA II.

191. En ce qui concerne la dissemination des strategies, Ie groupe de travail a prepare d'excellentes brochures et transparents qui ont ete distribuees 11 grande echelle, Les indicateurs de performance ont aussi ete definis et les donnees de base ont ete collectees. Neanrnoins, le gros du programme reste itetre mis en oeuvre itcause du manque de ressources.

TRANSCOMf951/Rev.I Page 55 5.2.7't~I~communicationset Radiodiffusion

192. Le groupe de travail ne s'est reuni qu'une fois en novembre 1992 et a defini un programme de travail en soutien au developpement des ressources humaines et des institutions, it la fabrication des equipernents, it la formation et au PANAFTEL. Malheureusement, les financements n'ont pu etre obtenus pour la mise en oeuvre des projets regionaux qui etaient concus

a

eet egard.

5.2.8 Services postaux

193. Le groupe de travail s'est reuni une fois en 1992 pour etablir un programme de travail et repartir les responsabilites eritre les membres. Le programme de travail pour 1992-1994 etait axe sur deux secteurs des; developpement des ressources humaines et des institutions; et la fabrication des equipements. Le groupe de travail a egalement mene une etude sur les centres de transit regionaux.

5.2.9 Industries du transport et des communications

194. Ce groupe de travail s'est reuni deux fois depuis Ie lancernent du programme de UNTACDA II. Lors de la premiere reunion, en mai 1992, Ie groupe a revise ses termes de reference et lors de sa deuxieme reunion, en juin 1994, il a adopte un programme d'action et a reparti les responsabilites entre lesmernbres, La preoccupation immediate etait la preparation des strategies pour la fabrication des equipements et Ia diffusion de ces strategies

a

travers des serninaires et d'ateliers de travail.

195. 11 doit etre rappele que ce groupe de travail a ete cree seulement en 1991 et par consequent a demarre plus tard que les sept autres groupes de travail.

5.2.10 Developpement des ressources humaines et des institutions (DRHU

196. Le sons-programme de DRHl a ete lance en soutien

a

l'Objectif No.3 de UNTACDA II:

Amelioration de la planification, de la mise en oeuvre et de I'utilisation des ressources humaines en vue d'ameliorer la qualite et la disponlbllite du personnel

a

tous les niveaux pour une gestion efficace et un bon fonctionnement des systemes de transport et des communications.

197. Sept agences des Nations Unies participent au programme: lUT, OIM, OACl, OIT, CNUCED, Banque mondiale et CEA, avec un soutien financier du PNUD. Quatre pays pilotes,

a

savoir: Ie Madagascar, le Mali, la Sierra Leone et la Swaziland, ont ete selectionnes pour la

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mise en oeuvre du programme. II est attendu que d'autres pays viennent s'ajouter au programme sous reserve de financements suffisants,

5.2.11 Projet base africaine de donnees en transport

199. Execute conjointement par la Banque mondiale et la CEA, avec Ie soutien financier du PNUD, Ie Projet Base de donnees en transport a pour but d 'ameliorer Ia disponibilite et la qualite des donnees sur Ie secteur du transport en Afrique, comrne base pour une rneilleure gestion. Le projet a ete developpe conformement it!'objectif global No 5 de UNTi\CDA II.

Mise en place de systemes d'information sur les transports et les communications pour servir de base d'analyse, ameliorer la planification et la gestion des investissements.

200. La premiere phase qui etait celie des etudes devant identifier les besoins en informations dans Ie secteur, s'est terrninee en 1994 avec la selection d'un certain nombre de pays pilotes

a

savoir: le Burkina Faso, le Burundi, Ie Lesotho, Ie Mali, Ie Mozambique, Ie Senegal, l'Ouganda et le Zimbabwe.

201. La seconde phase va consister en:

L'etablissement d'une base de donnees 11 la CEA L'acquisition de materiel informatique et de logiciels La formation

L'etablissement d'un solide et fiable reseau d'echange d'information avec les organisations nationales, sons-regionales et internationales.

5.2.12 Declaration de Yamoussoukro sur la Nouvelle Politique africaine du transport aerlen

202. Ce programme a ete initie en 1988 et vise

a

creer un environnement favorable

a

la

cooperation et la coordination entre les operateurs africains du transport aerien dans Ie but de garantir Ie developpernent du transport en Afrique. II promeut done l'mtegration des services des compagnies aeriennes afrieaines; Ia liberalisation des droits de trafic; I'adoption d'une position commune sur les questions relatives 11 I'industrie du transport aerien.

203. Les Ministres africains responsab\es de I'aviation civile se sont reunis en septembre 1994 pour examiner l'etat d'avancement de la mise en oeuvre de la Declaration et ont adopte entre autres mesures pour accelerer sa mise en oeuvre:

(i) La liberalisation progressive sur une periode de deux ans des droits de trafic en Afrique;

TRANSCOM/951/Rev.1 Page 57 (ii) L'integration effective des compagnies aeriennes africaines d'ici l'an

2000;

(iii) La restructuration de la direction des compagnies aeriennes pour atteindre une autonomie operationnelle et encourager la participation du

personnel dans Ie controle des parts de la compagnie;

5.2.13 Programme des routes transafricaines

204. Sous Ie programme des autoroutes transafricaines, des efforts ont ete faits sous forme de differentes reunions pour reactiver le Bureau unique des Autorites de la route transafricaine. Les statuts juridiques du bureau ont ete adoptes lors de la reunion des plenipotentiaires tenue 11 Rabat, Maroc, en septembre 1993.

205. Toutefois, peu de progres ont ete faits pour la mise en vigueur de ces statuts; seuls II pays ont signe les statuts, mais jusqu'a ce jour ils ne les ont pas ratifies. Il est incomprehensible qu'apres onze annees d'efforts produits, Ie bureau centralise n'est toujours pas ete etabli malgre Ie fait que les contributions proposees par les Etats membres aient ete reduites de dix fois.

5.2.14 Systeme regional africain des communications par satellite (RASCOM) 206. D'un projet regional RASCOM a ete transforme en une entreprise autonome avec pour siege Abidjan, Cote d'Ivoire. Avec son propre Conseil des Gouvemeurs, RASCOM est devenu un corps constitue en janvier 1994.

n

a pour objectif de developper et de gerer les services de communications par satellite dans la region Afrique.

5.3 Projets relatifs

a

I'investissement

207. Avant d'analyser I'etat d'avancement de la mise en oeuvre des projets, il serait utile de rappeler ici les modalites de la procedure de mise en oeuvre du programme.

208. Afin d'atteindre les buts de l'integration regionale, les objectifs et strategies de UNTACDA II avaient pour preoccupation principale d'assurer la coherence des projets aux niveaux national, sons-regional et regional. Cependant les procedures pour l'identification, la selection et ]'approbation des projets suivaient Ie merne precede: du niveau national au niveau sons-regional et enfin regional. Le CMR etait tenu de promouvoir les projets approuves et d'assister les Etats membres dans leur effort

a

mobiliser les ressources pour leur execution. II a ete reconnu par tous les partenaires que la responsabilite finale de la mise en oeuvre des projets sous UNTACDA appartenait aux initiateurs des dits projets: les Etats membres, organisations sons-regionales et agences des Nations Unies. La Decennie a uniquement foumi Ie cadre pour la coordination et la promotion.

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209. Laprocedure ci-dessus, generalcment designee sous Ie nom de I'approche dite "de la base vers Ie sommet" est effectivement plus appropriee, Comme les Etats membres ont la responsabilite premiere des projets relatifs

a

l'investissement, ils sont tenus d'executer leurs projets inclus dans Ie programme.

2lO. Toutefois, en pratique, les Etats membres ont mis en place des precedes pour la planification et l'insertion des projets dans Ie Programme d'Investissement Prioritaire National (PIPN), ainsi que la mobilisation des ressources et I'execution des projets. Ces differentes etapes impliquent differents participants de plusieurs ministeres et organisations du pays. Comme resultat.rlesprojets soumis au mecanisme de UNTACDA II ne sont pas souvent les memes que ceux du PIPN de la plupart des pays.

21I. La premiere liste de 669 projets du programme de UNTACDA II incluait plusieurs projets qui avaient soit deja attire des financements, soit n'etaient pas prioritaires pour les pays.

Les missions entreprises par les experts de la BAD ont revele que c'est a cause de ce qui a ete enonce ci-dessus que les pays ne voyaient pas l'interet de faire part du progres de ces projets a la CEA. C'est une des raisons du faible niveau de controle de I'information.

212. Plus loin dans ce rapport, differents facteurs fondamentaux ont ete identifies et qui.

contribuent a I'incapacite de la plupart des organes du mecanisme de UNTACDA II, en particulier les CNC et les Groupes de travail sous-regionaux, a mener a bien les taches qui leur etaient assignees, plus particulierement controler et rendre compte de Ia mise en oeuvre des projets nationaux et regionaux. Comme consequence aces contraintes, la plupart des pays membres et les dirigeants des groupes de travail sous-regionaux etaient incapables de foumir

a

la CEA les informations sur l'etat d'execution des projets. II est apparu evident a la mission d'evaluation que la CEA, pour sa part, a produit plusieurs efforts

a

travers des demandes ecrites et des missions sur Ie terrain dans quelques pays membres pour collecter des informations sur l'etat d'execution des projets. Toutefois, ceci n'a pas toujours ete un succes,

213. Base sur l'information disponible a la CEA a la fin de septembre 1994, un total de 406 projets sur ceux initialernent approuves, etaient suivis (voir Tableaux III-V). Dans la sons-region de I' Afrique centrale, 56 projets estimes

a

un cout total de 257.93 millions de dollars EU etaient suivis, ainsi que 119 projets estimes a 1,632.01 millions de dollars EU dans la sous-region de I'Afrique de l'Ouest; 22 projets estimes a 1,534.57 millions de dollars EU pour la sons-region de I' Afrique du Nord; 155 projets estimes a 3,170.3 millions de dollars EU pour la sons-region de I' Afrique de l'Est et australe et enfin 54 projets regionaux estimes a 133.94 millions de dollars EU.

214. Un examen detaille des tableaux montre par la suite que 42 projets estirnes

a

un cout de

491.51 millions de dollars EU ont ete acheves, 14 de ces projets faisaient partie de la sous-region de I'Afrique centrale, 5 de l'Atrique de l'Ouest, 21 de l'Afrique de l'Estet australe et 2 regionaux. Un total de 129 projets estirnes a un cout de 2,798.33 millions de dollars EU

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etaient sous execution dont 72 ont ete entierement finances. 77 autres projets estimes it un coOt de 1,671.40 millions de dollars EU ont ete partiellement ou entierement finances mais leur execution n'avait pas demarre, Quelques 31 sur 406 projets suivis ont ete abandonnes.

215. 11 peut

etre

conc1u que sur 669 projets seuls 406 soit 61 pour cent ont ete suivis, dont 4.6 pour cent ont e16 abandonnes; 6.3 pour cent entierement executes, 19.3 pour cent sous execution; 11.5 pour cent entierement ou partiellement finances mais dont l'execution n'avait pas commence et 129 projets soit 19.3 pour cent n'ont jusqu'a ce jour attire aucun financement.

Un total de 3,478.66 millions de dollars EU a ete immobilise jusque-la. Cette somme represente itpeu pres 30 pour cent du cout total estime du programme, sans compter les projet abandonnes d'une valeur de [09.59 millions de dollars EU. Done Ie deficit de financement est de 8,207.18 millions de dollars EU.

216. Bien que J'information soit incomplete et le programme ne soit seulement qu'a sa quatrierne annee de mise en oeuvre, i1 peut etre observe que Ie taux d'execution n'est pas particulierement encourageant. Il doit etre energiquement souligne, qu'a moins qu'un compte rendu plus complet sur le progres ne soit realise, itserait impossible de faire une evaluation objective du succes ou de I'echec du programme de UNTACDA II.

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Tableau III: ETAT DES PROjETS SUIVIS

.

ETAT NOMBRE DE

Acheves 42 491.51

En cours lTotalement 73 1394.03

finances

; Partiel1ement 5l 1404.30

finances

lTotal

12

c 2798.33

Non demarres lTotalement 48 998.16

finances

Partiellement 29 673.24

finances

Total 77 1671.40

Non finances 129 1657.92

Abandonnes 31 109.59

~OTAL DES PROjETS 408 6,728.75

~UIVIS

IFONDS GARANTIS A 3,478.6t

CEjOUR

DEFICIT DE 3,250.0~

[FINANCEMENT

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Tableau IV: ETAT D'EXECUTION DES PROJETS PAR SO US-REGION/REGION

I I

NOMBRE DE PROJETS

I

ETAT CE [WLINA

I

ES IRE

I

TOTAL

Acheves 14 5 21 2 42

En cours 20 34 10 50 15 129

Pas encore demarres mais finances 14 25 5 31 2 77

Pas du tout finances Ii 'i::l 7 ::Ill 2'i 129

Abandonnes 2 2 17 10 31

TOTAL 56 119 22 155 54 406

CE

=

CENTRALE WE

=

OUEST

NA

=

NORD

ES

=

ORIENTALE ET AUSTRALE RE

=

REGIONAL

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Tableau: ETAT DES PROJETS FINANCES PAR SOUS-REGION/REGION.

COUT (MILLION US$)

ETAT CE WE NA ES RE TOTAL

ACHEVES 38.11 55.62 395.06 2.72 491.51

EN COURS 127.89 818.04 637.72 1164.2" 50.41 2798.33

ENTIERE

ri.e

420.00 320.24 854.16 4.4 1671.40

MENTOU PARTIELLE MENT FINANCES MAIS PAS ENCORE DEMARRES.

PAS DU TOUT 19.01 335.74 576.61 665.54 61.02 1657.92

FINANCES

jABANDONNES 0.32 2.61 91.27 15.39 109.59

Ir°

TAL 257.93 1632.01 1534.57 3170.3 133.94 6,728.75

TOTAL DES FONDS 224.96 811.12 578.23 1824.5 39.85 3,478.66 GARANTIS A CE JOUR

I

J _

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CHAPITRE VI

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

217. Le role important du transport et des communications dans Iedeveloppement en Afrique est universellement accepte,

a

I'Interieur de I'Afrique ainsi qu'internationalement par les partenaires du developpement en Afrique. De meme,Ie besoin d'un programme regional qui fournit un cadre pour la cooperation parmi les pays africains et entre I' Afrique et ses partenaires internationaux de developpement, est aussi generalement accepte, Ainsi, la proclamation d'une Decennie speciale des Nations Unies pour les transports et les communications en Afrique axee sur cette cooperation dans un cadrecoordonne pendant la demiere decennie du millenaire, a ete accueillie avec un grand enthousiasme par tous et avec esperance par I' Afrique.

218. Toutefois, la premiere evaluation

a

mi-parcours a revele de serieuses insuffisances dans la mise en oeuvre du programme et une deception largement repandue parmi les partenaires du programme, du fait qu'il semble ne pas aller en direction de leurs attentes. II est par consequent essentiel que des actions concertees soient prises

a

tous les niveaux par tous les partenaires afin d'accelerer la mise en oeuvre du programme pour repondreaux besoins de developpement de I'Afrique.

219. L'evaluation a identifie plusieurs domaines dans lesquels des actions devront etre prises de maniere

a

ameliorer les chances de sucres du programme. Ces domaines d'action peuvent etre groupes en trois grandes categories que sont: la structure du programme; Ie mecanisme institutionnel; etla mise en oeuvre du projet. Les recommandations ci-dessous sont presentees logiquement

a

la suite des conclusions concernant chaque question presentee dans les sections suivantes.

6.1 Stnlcture du Prol:ramme de UNTACDA

n

220. De maniere generale UNTACDA II est considere com me ayant

ere

bien concu et sa preparation a reussi dans la mise en place d'un consensus panni la rnajorite des partenaires cles des secteurs du transport et des communications en Afrique. Les objectives globaux et sectoriels de UNTACDA sont coherents et bien enonces et couvrent tous les domaines critiques de I'integration et des operations efficaces des systemes regionaux de transports et de communications en Afrique. Ceux-ci incluent l'expansion de l'infrastructure, la maintenance,

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Ie developpement des ressources humaines, les operations, la gestion des systemes d'information, la fabrication, Iasecurite, les services ruraux et urbains, ainsi que les liaisons internationales.

La porteedes programmes englobe toutes les roues cl'activites possibles du developpement de ces secteurs. Lesobjectifs sontstables dans la mesure ou ils sont susceptibles de rester valides et pertinents par rapport aux priorites du developpement de I'Afrique, bien au-dela de la decennie,

221. Les strategies sous-sectorielles qui decoulent des objectifs ci-dessus sont aussi bien enoncees et forment une base solide pour definir les programmes d'action et les projets11 etre mis en oeuvre aux niveaux national, sous-regionalet regional conformernent aux objectifs de UNTACDA II.

222. Toutefois, les composantes ci-dessus telles que formulees dans le document de UNTACDA II, "Tome I: Programme" (DOC/UNTACDA/MTN/04/Rev.3), ne sont pas autosuffisantes elles memes pour declencher automatiquement une action parmi tous les partenairesconcernes: elles constituent plus uncadre de Ia Decennie qu'un programme pour sa mise en oeuvre. L'accomplissement des objectifs de la Decennie

a

travers la realisation des strategies necessitetrois elements critiques qui manquent dans Ie programme tel que actuellement presente, Ce sont:

222. Toutefois, les composantes ci-dessus telles que formulees dans le document de UNTACDA II, "Tome I: Programme" (DOC/UNTACDA/MTN/04/Rev.3), ne sont pas autosuffisantes elles memes pour declencher automatiquement une action parmi tous les partenairesconcernes: elles constituent plus uncadre de Ia Decennie qu'un programme pour sa mise en oeuvre. L'accomplissement des objectifs de la Decennie

a

travers la realisation des strategies necessitetrois elements critiques qui manquent dans Ie programme tel que actuellement presente, Ce sont:

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