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Risques naturels

Dans le document ETUDE DE DANGERS CONSOLIDEE (Page 32-38)

IV. DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT DE L’INSTALLATION

IV.2 E NVIRONNEMENT NATUREL

IV.2.2 Risques naturels

Sismicité

Le terme « zone de sismicité » désigne un territoire défini par certaines caractéristiques sismiques (en particulier la fréquence et l’intensité des séismes dans cette zone). Le zonage sismique de la France n’est pas seulement une carte d’aléas sismiques, il répond également à un objectif de protection parasismique dans les limites économiques supportables pour la collectivité.

Figure 5 : Fréquence et direction des vents (Source : PARC EOLIEN SOMME 1)

Ces caractéristiques confirment les données et permettent d'établir avec certitude le potentiel éolien sur cette zone.

Depuis le 22 Octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement modifiés par les décrets n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 et n° 2010-1255 du 22 Octobre 2010, ainsi que par l’Arrêté du 22 Octobre 2010) :

• Une zone de sismicité 1 où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque normal (l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible),

• Quatre zones de sismicité 2 à 5, où les règles de construction parasismique sont applicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières.

Figure 6 : Zone sismique de la France (Source : MEDDTL, 2011)

Comme le montre la figure 7, la zone du projet se trouve dans une zone de sismicité très faible (niveau1), traduisant des risques d’accélération inférieures à 0.4 m/s². Il n’y a donc pas de contraintes spécifiques liées au risque sismique pour les installations ne relevant pas de la législation sur les installations à risques pour l’environnement.

Aucun épicentre de séisme, ni aucun séisme ressenti n’a été enregistré sur les communes du site.

Inondations

La commune de Rethonvillers a été confrontée à des inondations et coulées de boues ainsi que des mouvements de terrain. Elles ne sont concernées par aucun plan de prévention des risques.

Les arrêtés de catastrophes naturelles enregistrées sur les communes de la zone d’implantation potentielle sont les suivants :

Tableau 6 : Arrêtés de catastrophe naturelle pris sur les communes de la zone d’étude (Source : prim.net)

Les inondations par remontées de nappe sont des phénomènes complexes qui se produisent lorsque le niveau d’une nappe superficielle libre dépasse le niveau topographique des terrains qui la renferment, provoquant ainsi une inondation.

La zone d’implantation potentielle présente un risque globalement faible à très faible d’inondation dans les sédiments, même si la nappe est relevée comme affleurante sur certaines dépressions du relief (Figure 7).

Si un risque d’inondation semble exister au sein même de la zone d’implantation potentielle avec la présence d’aléa moyen à très élevée en raison de point bas ou de vallées sèches, l’Atlas des Zones Inondables vient minimiser cette classification. En effet, la zone d’implantation potentielle n’est pas concernée par une zone inondable comme peut le présenter la vallée de la Somme.

Figure 7 : Aléa inondation par remontée de nappes (BE Jacquel et Chatillon d’après données BRGM)

Tempêtes

En météorologie marine, une tempête correspond à la force 10 de l’échelle Beaufort. La force 10 correspond à des vents moyens de 89 à 117 km/h. Par analogie, les météorologues nomment « tempêtes » les rafales de vent dépassant les 100 km/h dans l’intérieur des terres (Source : Météo France).

Au niveau régional, le nombre moyen de jours de tempêtes, c’est-à-dire avec vent maximal supérieur à 100 km/h, est de 4,2.

Compte tenu de la fréquence des vents forts, la sensibilité du site sur le plan des risques liés aux tempêtes est faible.

Incendie

D’après la base de données du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, la commune concernée par le projet n’est pas exposée aux risques feux de forêts (Figure 8)

Figure 8 : Communes exposées au risque de feux de forêts (Source : MEEDDM, 2010)

Les communes comprises dans l’aire d’étude éloignée du projet, ne sont pas identifiées comme sujettes à des risques feux de forêts, cet enjeu est donc nul.

Mouvements de terrain

Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous-sol, d'origine naturelle ou anthropique. Les volumes en jeux sont compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour).

Les cavités souterraines peuvent être naturelles (formes exo karstiques telles que les dolines) ou anthropiques comme les carrières.

A ce titre le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) réalise des inventaires afin de répertorier toutes ces formes. Ce recensement peut être consultable au travers des cartes en ligne sur le site du BRGM.

Figure 9 : Cartographie des mouvements de terrain et des cavités au niveau de la ZIP du projet (Source : BRGM – Jacquel &

Chatillon)

La figure 9 nous informe que la sensibilité de la zone aux mouvements de terrains est modérée puisque des glissements apparaissent et se localisent du côté ouest de la zone d’implantation potentielle. Ces mouvements de terrains sont caractérisés par des effondrements et sont à mettre en relation avec la présence de cavités souterraines. Ces aléas sont à mettre en lien avec la géologie locale et la présence, sur ce secteur, de marnes pouvant faire office de plan de glissement.

Aléa retrait – gonflement des argiles

Le phénomène de retrait – gonflement des formations est engendré par les propriétés argileuses des sols soumis à des phases successives de sécheresse et réhydratation.

A ce titre le BRGM a réalisé une étude visant à caractériser les niveaux d’aléas liés au retrait et au gonflement des argiles. Ces cartes, consultables en ligne sur Internet par le site du BRGM, mettent en évidence les aléas suivants pour les sites d’implantation potentielle :

Figure 10 : Aléa retrait – gonflement des argiles au niveau de la ZIP (source BRGM - Jacquel & Chatillon)

La zone d’implantation potentielle est donc concernée ici par un aléa retrait – gonflement des argiles faible. On notera également une frange d’aléa moyen.

On retiendra par conséquent l’existence de ce risque potentiel, qui devra être pris en compte, principalement au moment de l’élaboration des massifs de fondation, même si la présence de cet aléa faible ne présente pas de risque important ou de caractère d’incompatibilité avec le projet.

Dans le document ETUDE DE DANGERS CONSOLIDEE (Page 32-38)