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Le Rhône sa u v a g e de Finges Qui dit Finges p e n s e so u v e n t à cette p inède qui reco u v re la p lai­ ne et q u e l’on trav e rs e p a r la route c a n to n a le e n tre Sierre et La Souste. Avec ce clim at et ces paysages, on se dirait d a n s le Midi! Mais les pins, ce n ’est pas tout: Finges, c’est aussi le R h ô n e sauvage, large, puissant. Entre ses m éandres, il y a place p o u r des bancs de gravier, des plages de sable, des îles et des forêts alluviales. T rou ve -t-on de tels

p aysages ailleurs? En Valais, pas question. En Suisse, il faut bien chercher. Nos fleuves son t a c ­ tu ellem en t tous endigués, c a n a li­ sés, dom estiqués.

Un bout de plaine sa uv a g e Mais alors, p o u rq u o i la plaine de Finges est-elle restée larg e m en t s a u v a g e ? Le principal r e s p o n s a ­ ble, c’est l’Illgraben, u n petit t o r ­ re n t qui naît d a n s un cirque im p ressio n n an t où les roches te n d re s s’ébou lent en p e r m a ­

nence. P a r fortes pluies, le m ince filet d ’e a u devient flot d e s tru c ­ te u r de boue et de cailloux. L’Illgraben charrie ainsi q u antité d ’alluvions et form e d a n s la plai­ ne un cô n e de déjection im ­ m e n s e qui fait b arra g e sur le R hône. Im m é d ia te m e n t en aval, sur les sep t kilom ètres de la trav e rsée de Finges, le R h ô n e p erd soudain 8 0 m ètre s d ’alti­ tu d e et p asse p a r u n e série de rapides. R esserrer le fleuve à cet

Voici le printemps... pourrait-on s'exclamer en se promenant du côté des Follatères en février déjà! Que l'on ne se trompe, car la neige est encore bien visible sur l'autre versant de la vallée, mais le bulbocode nous propose en spectacle ses milliers de fleurs épanouies au soleil encore bas de l'hiver. L'exposition y est pour beaucoup, car plus haut, à

Randonne, il ne fleurira qu'en mars ou avril, à la fonte des neiges. Ailleurs, dans les hautes vallées, jusqu'à près de 2400 m, ce n'est qu'en mai qu'il s'ouvrira dans les prairies à fauche. Le Bulbocodium vernum, de la famille des lys, est encore l'un de ces nombreux éléments subméditerranéens à rejoindre la Suisse seulement en Valais, tout comme la rare gagée des rochers, compagne d'aventure à cette date sur quelques secteurs privilégiés de l'adret. Sur ces coteaux ensoleillés, le Valais héberge entre autres une bonne centaine d'espèces thermophiles à vocation méridionale. Très toxique, le bulbocode est proche des colchiques dont il se différencie par les divisions du périgone qui sont libres dès la base. La plante possède un bulbe à multiples enveloppes velues, d'où l'origine de son nom tirée du grec kôdion, diminutif de kôas qui signifie toison. Quel magnifique spectacle de voir ces larges corolles rose lilas émergeant du tapis serré d'herbages secs et de feuilles, alors qu'au-dessous, enfouies sous les souches de chêne, les cigales s'apprêtent déjà à remonter vers la lumière. Oui, l'air du midi... commence au coude du Rhône! Que de merveilles à découvrir dans cette steppe valaisanne aride et pourtant si riche!

Texte et photo: Egidio Anchisi. Responsable du jardin alpin de Champex.

gereux, à cause de la puissance des crues et des a p p o r ts subits de l’Illgraben. Le type d ’alluvions fait q u e la p lu p a rt des sols de Finges sont très caillouteux et im p ro p re s à la mise en culture. La végétation n aturelle a ainsi g ard é le dessus.

A la découverte

Le R h ô n e s a u v a g e invite à la d éc o u v erte en toutes saisons. Il est possible de le longer à partir de Sierre p a r u n sentier à travers les collines, puis p a r la digue de la rive gau che. R eto u r en train depuis La Souste. O u bien trajet inverse. Mais le m ieux consiste à sortir des chem ins battus et à re m o n te r la digue de la rive droite à partir du p o n t de Sierre j u s q u ’a u cote au de V a ran e . Il y a d ’ab o rd u n e vu e splendide sur les falaises q u e le R h ô n e a tail­ lées d a n s les collines de l’éboule- m e n t préhistorique de Sierre. Puis à m e s u re q u e vous avancez, vous déco uvrez les arbres des forêts riveraines: saules, aulnes, peupliers. F erm ez les yeux au pas sa g e de la zone industrielle et du d é p ô t d ’o rd u res de S alque- nen. A partir de là, vous entrez vra im e n t d an s le d o m ain e du R hône.

Une végétation unique

Le lit du R h ô n e re n ferm e p l u ­ sieurs types de végétation. Les bancs de gravier situés hors d ’a t ­ teinte des h au te s ea u x so n t co lo ­ nisés p a r foule de p lan tes p io n ­ nières différentes. Plusieurs e s ­ pèces m é d iterran ée n n es, dont les astragales, se m êlen t à des plantes d ’altitude c o m m e l’épi- lobe de Fleischer, la d ry a d e ou la linaire alpine. Les u n es r e c h e r ­ ch e n t la ch a le u r et la lum ière d a n s les graviers; les au tre s sont v e n u e s des s o m m e ts avec les eaux. A côté de cette végétation pionnière éparse, il y a des f o u r ­ rés denses de saules et d ’argou- siers. C e so n t des arbustes à

sexes séparés, ce qui signifie en particulier q u e les baies o ra n g es ne se tro u v e n t q u e sur les argou- siers femelles. Plus loin, d an s les endroits hum ides, les aulnes blancs fo rm e n t des p e u p le m e n ts serrés. C e type de forêt est p a r ti­ cu lièrem en t rare. Il en reste 26 h ectares à Finges, contre 18 h e c ­ tare s d a n s to u te la plaine en tre Sierre et Martigny. Q u a n t au x peupliers noirs, ils fo rm e n t les forêts les plus hautes. Ils d é p e n ­ den t d ’u n e n a p p e p h ré a tiq u e à p o rtée de racines. C ’est p o u rq u o i ils ne se re n c o n tre n t pas en dehors de la plaine. A ulnaies et p eup le raies o n t plusieurs points c o m m u n s avec les forêts tro p ic a ­ les: humidité, croissance rapide, a b o n d a n c e de lianes (houblon, d o u ce -am è re, clématite).

Refuges pour les animaux La fa u n e profite la rg e m e n t de la proxim ité de l’e a u et de la diversité des milieux. S u r les graviers, vous pouvez observer q u a n tité d ’insectes: papillons, fourmis des sables, g u ê p e s fouis­ seuses. P e u t-ê tre aurez-vous la c h a n c e de voir aussi des oiseaux rares c o m m e le chevalier gui- gnette et s u rto u t le petit gravelot d o n t il ne reste q u e q u elq u e s couples en Suisse. O iseaux et m am m ifères o nt to u t loisir de se ca ch er d a n s les fourrés de saules. Q u a n t a u x forêts d ’aulnes, elles sont l’habitat et la n ourriture des castors qui ne sortent de leur terrier q u e la nuit. Enfin, les peupliers offrent leurs c o u r o n ­ nes élevées a u nid du loriot et leur bois te n d re a u bec des pics. Il faut ajo u te r q u e Finges est un lieu de p assa g e im p o rta n t p o u r les g ra n d s m a m m ifères qui p e u ­ v en t se d ép la cer à couvert d ’un côté à l’a u tre de la vallée. Des m ilieux en évolution La végétation tra n sfo rm e les p aysages et se tra n sfo rm e avec le tem ps. Le p h é n o m è n e est

p articu lièrem ent rapide a u bord d u R hône. De plus, tous les types de végétation m en tio n n és p r é ­ c é d e m m e n t a p p a rtie n n e n t à la m ê m e s é q u e n c e évolutive. Ainsi la végétation pionnière p e u t d e ­ venir fourré d e saules en dix ans, puis forêt d ’au ln e s o u de p e u ­ pliers en tren te ans. Le R hône p e u t in te rro m p re la s é q u e n c e à to u t m o m e n t p a r un c h a n g e ­ m e n t de cours ou un e forte crue. C h a q u e an n é e , des arbres sont e m p o rté s et de n o u v e a u x bancs de gravier créés. T a n t mieux, sinon to u t ne serait q u e forêt et le paysage, aussi bien q u e la flore et la faune, y perdrait en diver­ sité. Le R h ô n e gère lui-m êm e sa végétation, à condition q u ’on lui laisse la force de c h a n g e r de cours.

Soucis

Le R h ô n e a p e rd u de sa force avec les a m é n a g e m e n t s h y d ro ­ électriques et la dérivation d ’une partie des ea u x p o u r l’usine d ’alum inium de Chippis. C o n s é ­ q u e n c e : le lit est à sec en hiver. Les exploitations de gravier c a u ­ sent des nuisances a u c œ u r du site naturel. Mais surtout, il n ’y a pas d ’a n n é e s san s q u e de n o u v e a u x terrains soient pris au R h ô n e et à sa végétation rare. Allez découvrir la rive droite p e n d a n t q u ’il en est encore tem ps. P e u t-être vous c o m p r e n ­ drez q u e ces milieux sont p r é ­ cieux, q u ’il fait bon s’y c h a n g e r les idées et q u e les e n fan ts ont de quoi y exercer leur sens de l’observation. A p p re n d re la v a ­ leur d ’u n site, c’est déjà le re s p e c ­ ter et le faire re sp ecter d a v a n ­ tage.

T exte: P h ilip p e W e r n e r P h o to s : P h ilip p e W e rn e r, Suzy P ilet

P.-S. L’a u te u r organise u n e série d e visites co m m e n té e s à Finges, au p rin te m p s et en a u to m n e. R enseig n em en ts a u p rè s des Offi­ ces du tourism e de S ierre et La Souste.

NATURE Le b o u l e a u fa it p a r tie d e s e s s e n c e s p io n n iè r e s , o n le tr o u v e d a n s le s lis iè ­ r e s , d a n s le s z o n e s i n c e n d i é e s et a u s s i s u r le s r i v e s d u R h ô n e s a u v a g e

L es a llu v io n s n e t a r d e n t p a s à s e r e c o u ­ v r i r d e m u ltip le s e s p è c e s v ég éta le s... j u s q u ’a u x p r o c h a i n e s c r u e s

Fouillis

851 mètres carrés de plus La réserve naturelle de P outa- F o n ta n a s ’agrandit. Il y a q u e l ­

q u e s mois, trois particuliers

av a ien t p ré s e n té des offres de v en te a u ca n to n p o u r des p a r c e l ­ les inexploitées situées a u sud de la réserve. Suite à l’avis fa v o ra ­ ble de la C om m ission des m arais de P o u ta -F o n ta n a , le G ra n d Conseil a pris la décision d ’a c h e ­ ter ces terrains. Ils serviront de co m p e n sa tio n p o u r les surfaces forestières défrichées lors de la construction de la ro u te n a tio ­ nale.

C ’est u n e b o n n e nouvelle: la

zone m a ré c a g e u s e protégée

s’éte n d ju s q u ’à la ro u te c a n t o ­ nale B ram ois-G rône. N’oublions pas q u ’il s’agit du dernier tém oin de ce q u ’était la plaine valai- s a n n e a v a n t l’e n d ig u e m e n t du R hône.

Chez nos voisins les Vaudois L a u s a n n e abrite depuis p eu le siège m ondial de la C ITES (C o n ­ vention sur le c o m m e rc e in ter­ national des espèces de fa u n e et de flore sa u v a g es m e n a c é e s d ’extinction), organisation qui r e ­ g ro u p e 87 nations et qui est adm inistrée p a r le P ro g ra m m e des Nations Unies p o u r l’en v i­ ro n n e m e n t. La CITES, n o m m é e aussi C o n v en tio n de W a s h in g ­ ton, a vu le jo u r en 1973; elle est a p p liq u ée en Suisse depuis 1975, sous la responsabilité de l’Office vétérinaire fédéral. Elle poursuit deux buts: limiter le c o m m erce d ’espèces vivantes m enacées, et recen se r ce com m erce.

La ville vaudoise est ainsi d e v e ­ n u e la capitale m ondiale de la protection des espèces m e n a ­ cées! Un ré cen t ra p p o rt du C o n ­ seil fédéral, qui se base su r u n e étu d e effectuée a u x Etats-Unis, indique q u ’u n demi-million à d eux millions d ’espèces (c’est-à- dire 15 à 20% de toutes les espèces vivantes de n otre p l a ­ nète) p o u rra ie n t disparaître d ’ici à la fin du siècle. C e qui p o u rrait a u g u r e r d ’u n déclin de la «vie», ce p h é n o m è n e a p p a r u de m a ­ nière exceptionnelle sur la Terre. Une rubrique du Bulletin officiel qui fait plaisir

Elle a n n o n c e que, vu la situation épizootologique favorable de la

rhinotrachéite infectieuse des

bovidés (IBR) et de la vulv ovagi­ nite p u stu leu se infectieuse (IPV) d an s notre ca n ton, l’a rrêté du 13 juillet 1983 co n c e rn a n t les foires, les m a rc h é s de la race bovine et les c o m b a ts de reines est abrogé.

N ous p o u rro n s donc bientôt a s ­ sister de n o u v e a u à ces joutes qui ont fait connaître la race d ’H é ren s au -delà de nos frontiè­ res et lui o n t fait a c q u érir ses lettres de noblesse.

Pour m ieux vivre à Sion G râ ce au Conseil général de la ville, la ru e des A m andie rs va devenir résidentielle. C o n s é ­

q u e n c e s : u n e am élioration c e r­ taine de la sécurité routière et des conditions de vie des h a b i­ tants, des en fan ts en particulier. O n s’en réjouit!

F r a n ç o is e N ic o llier

Ski en forêt

Les forêts souffrent, il nous faut les protéger.

Le service forestier des Dranses, sous le titre é v o c a te u r «Ski en forêt», lance un e mise en garde au x skieurs, lors de leurs d e s c e n ­ tes en zones boisées. Le ski hors pistes est so u v en t nuisible au d é v e lo p p e m e n t norm al de la fo ­

rêt (jeunes plants décapités,

b ra n c h e s brisées), ainsi q u ’à la tranquillité de la faune.

Un p r o g r a m m e d ’action est mis au point en accord avec les propriétaires de forêts et les g ra n d e s entreprises de r e m o n ­ tées m écaniqu es. Voici les p h a ­ ses d ’application p ré v u es à partir de cette saison déjà: in fo rm a ­ tion, prévention, contrôle et r é ­ pression. A près u n e période d ’e s ­ sais, l’action sera c o o rd o n n é e sur toutes les zones en danger. Les contrôles s’effectueront p a r les patrouilleurs de pistes et les g a r ­ des forestiers.

Des affiches judicieusem en t p o ­ sées attireront l’attention des sportifs. S o u h aito n s q u e la c o m ­ p ré h en sio n de c h a c u n facilitera la tâ c h e des re sponsa bles et limi­ te ra a u m a x im u m le n o m b re des interventions répressives.

Schlagzeilen

Der Ring-Jet

Wenn m a n m öchte, dass m e h r V e r­ kehrsruhe im O rt Einzug hält, m uss man Alternativen anbieten. Leukerbad ergriff a n W eihnachten 1984 dazu die Initiative mit der Einführung eines Gra- tis-Busses, dem so g en an n ten Ring-Jet auf der um d en O rt führen d en Ring­ strasse. Er steht jedem B enützer offen, hält an zwölf Stationen un d verkehrt von 8.15 Uhr bis 12 Uhr un d von 14-17 Uhr im H albstundentakt. Der Ring-Jet ist vorerst in einer Testphase. Wird er gut benützt, wird er zu einer festen Einrichtung au ch im Interesse des U m ­ weltschutzes. H inter dem Experim ent stehen die G em einde Leukerbad, der Kur- u nd V erkehrsverein, die Gemmi- bahn, die T orrentbahnen, R heum akli­ nik und T h erm albadecenter u nd die L euk-Leukerbad-Bahn (LLB), welche die Busse stellt. Die Initianten engagie­ ren sich für die Saison 8 4 / 8 5 zugunsten des Ring-Jets mit Fr. 50 000.-.

Die Idee des Jahres!

Ideen bringen Schlagzeilen, u nd p r a k ­ tisch sind alle K urdirektoren so etwas wie «schnelle Brüter», was Ideen betrifft. In Saas-G rund h at es diesmal «gezün­ det». Kurdirektor Stefan Jost h at die «Zufriedenheits-Garantie» lanciert. Wer in Saas-G rund nicht zufrieden w ar mit der gebotenen Leistung, wird künftig vom K urdirektor persönlich « hucke­ pack» g en o m m en un d zum Postbus oder eigenem W agen getragen, mit dem er gekom m en ist! So originell die Idee ist, ist auch d er U m stand, dass K urdi­ rektor Jost eigentlich bereits einen Nachfolger hätte, weil er demissionierte. Doch der Nachfolger lässt auf sich warten. U nd so blieb d er mit der «Zufrie- denheits - G arantie » gesegnete Stefan Jost und verhilft - hoffentlich - seiner Station n u r zu zufriedenen Gästen!

Der Fuchs von Bettmeralp

Eine Art M askottchen in der Gestalt eines Fuchses (Reineke Fuchs) h a t sich der Kurort B ettm eralp zugelegt. Er möchte alle G äste begleiten, au f Schritt und Tritt, au f Ski u nd Schlitten, dam it diese «ausgefuchste Ferien» erleben können! A uch das ist eine Idee, die vom Wort lebt. Mit einem attraktiven P r o ­ gramm, in dem auch der kulturelle Aspekt nicht fehlt, verw öhnt B ettm er­ alp in der Saison 8 4 / 8 5 seine Gäste. Und was heute sehr gefragt ist: d er neue Prospekt gibt A uskunft über gepfadete Winterwanderwegeauf B ettm eralp und Umgebung. Es sind ihrer fünf mit einer Gesamtzeit von (geschätzten) sechs Stunden un d zehn Minuten für eine

Richtung. Für die Ski-Fans winken bis 26. J a n u a r so g en an n te «Pulverschnee- Wochen», d enen im März d an n so g e­ n a n n te «Firn-W ochen» folgen.

Bis 20. Oktober 1985

...ist im S aa se r M useum in Saas-Fee die Sonderausstellung « Möbelschnitze­ rei im Saastal» zu sehen. Sie löst die Ausstellung «Das alte S a a s in Fotos » ab. Die Möbelschnitzerei w ar früher ein wichtiger Erwerbszweig im Saas, und das «früher» ist noch g ar nicht so lange her. Ab 1912 w urde die Möbelschnitzerei gewerblich betrieben, gab 50 Schreinern u nd Schnitzern einen willkomm enen Winterverdienst. Sie bedeutete auch V erdienst für Holzfäller u nd T ra n s p o r­ teure. Der T ran sp o rt der W are w urde mit d er Zeit im m er kürzer. Musste sie entw eder p e r «Tschiffra» (Rückenkorb), Maulesel oder Schlitten 1930 noch bis nach Stalden, 1934 nach Huteggen, 1936 noch bis nach S aas-Balen g e ­ b racht w erden und 1950 bis Saas- G rund, ist es h eute ganz a u s damit. 1971 ging die A era der Möbelschnitzer in S aas-F ee zu Ende. Sie h at ru n d 250 J a h r e lang an g ehalten im Saastal. G e ­ schnitzte S aa se r Möbel fanden den Weg zu A usstellungen an die Basler M uster­ messe, die OLM A S a n k t Gallen u nd das C om ptoir in L ausanne. In Saas-Fee leben noch 20 Einheimische, die einst als Möbelschnitzer tätig w aren. Ihr «W ahrzeichen» w ar das so genannte «Federmotiv», auf Dialekt «Fädra».

25 Jahre VOV

V OV ist die A bkürzung für «Vereini­ gung Oberwalliser V erkehrsinteressen­ ten». Zur Zeit d er G rü n d u n g n an n te sie sich «Frem denverkehrszirkel O berw al­ lis». D er zweisprachige K anton v er­ langte nach A uffassung der G ründer eine G ruppierung der Interessen des Oberwallis, dam it diese en tsprechend zur G eltung käm en. In den fü n fu n d ­ zwanzig J a h r e n hatte die V OV erst drei Präsidenten: w äh ren d dreizehn J a h re n Paul G u n tern sel., von 1972-1973 A rchi­ tekt A ndré Werlen, Brig, un d ins 12. J a h r geht bereits das Präsidium von alt N ationalrat Innozenz Lehner. D er K as­ sier der VOV ist seit fünfundzwanzig J a h re n d er gleiche, nämlich G ustav Michlig, u nd der langjährige Sekretär A lexander C h asto n a y ist erst in aller­ jüngster Zeit durch P aul-Bernard B ayard abgelöst worden. Auf die F ahne d er V OV sind Erfolge geheftet um verkehrspolitische V erbesserungen, die im m er noch besser w erden müssen. (Lötschberg!) U nd weil m a n in der VOV u m en tsp rech en d e Einflussnahm e

weiss, bleibt der G rundsatz unbestritten, «dass der Walliser V erkehrsverband (WVV) u nd nicht die V OV das Wallis als Einheit, w enn au ch als Einheit in Vielfalt, anbieten muss».

Keine Angst vor Pannen!

Zwischen Himmel und Erde zu hän g en auf einem Sessellift oder in einer G o n ­ delbahn - das ist kein a m ü sa n te r G e ­ danke. P a n n e n k ö nnen sich über S tu n ­ d en hinziehen. R ettung aber sollte u n ­ verzüglich kom m en. Dieses vor allem auch für die Betreiber der A nlagen wichtige Anliegen ist n un Tatsache. Vor zwei J a h r e n bereits w urde von der Air Z erm att in Z usam m enarbeit mit R e t­ tu n g s o b m a n n Toni Fux au s Visp ein R ettungsgerät für Sessellifte entwickelt. Die entsprechende D em onstration fand a u f B ettm eralp statt. A m 18. D ezem ber 1984 bot G rächen H an d zur D e m o n ­ stration eines R ettungsgerätes für G o n ­ delbahnen: eine K onstruktion, welche die Kabine umfasst, deren Türe geöffnet wird, um die Eingeschlossenen au f die Plattform zu lassen. Der Helikopter hat das R ettungsgerät auf dem Tragseil aufliegen u n d fliegt nach der E vakuie­ rung d er Eingeschlossenen mit ihm zum sicheren Boden. Zeitaufw and pro G o n ­ del: zwei-drei Minuten. Für die Sessel­ bah n (3 Personen) betrug dieser fünfzig Sekunden. Das B u n d esam t für Zivilluft­ fahrt h a t das n eu e R ettungsgerät im Mai 1984 zugelassen. Es ist echter Fortschritt auf d em Gebiet des Rettungswesens.

Neueröffnungen

Beim Skilift S chönbühl auf Beialp (Alet- schregion) h at sich ein neues Hotel- R esta u ran t etabliert: sein N am e ist «Bel- grat». Die Inhaber sind Leni un d Louis S alz m ann-C lausen aus Naters. Es w u r­ de in sechs M onaten erbaut u nd verfügt über 15 Betten. D er G ast geniesst s o ­ wohl Bedienung als au ch Self-Service in den Restaurants.

Art Furrer h at auf Riederalp das von ihm erw orbene Hotel «Alpenrose» u m ­ gebaut, w enigstens vorerst auf dem S ek to r Restauration. D er G ast findet hier neu das R esta u ran t «Walliser K a n ­ ne» und die Pizzeria «Boccalino». In weiteren B au e ta p p e n geht es d em H aus an s Ä ussere und a n den W ohntrakt. Mit der Eröffnung der «Metro-Alpin» in S aas-Fee schlug auch dem «Metro- Stübli» auf 3500 m ü.M. die Stunde. Das heimelige R esta u ran t wird von Silvan B um ann, des Walter, geführt. Es bietet dem Besucher des Mittelallalin - ob Skifahrer oder nicht - W unschbefrie­ digung u nd W ärm e nach ra k e te n ä h n ­ lichem S tart ab Talstation.

Skipass für Einheimische

Die V erkehrsvereine von Beialp und Riederalp bieten Einheimischen - neu - einen gem einsam en Skipass an. Er b e ­ rechtigt zur B enützung aller Anlagen au f Bel- u nd auf Riederalp. Gültig ist der Skipass bis zum 21. April 1985. Er kostet für Erw achsene Fr. 4 2 0 - , für Kinder Fr. 300.-.

D ans les l a c e ts de N iouc, 1924

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