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Interview 1

Réalisée le 13/08/2012

- Modérateur : alors, on va… on va commencer par ce qui était tes projets de carrière, euh, à la fin de l’internat, c'est-à-dire quand tu as fait tes six semestres d’internat, euh… est-ce que tu savais ce que tu voulais faire, est-ce que tu savais que tu voulais t’installer par ici et qu’est-ce que tu avais comme idée ?

- Médecin 1 : alors, moi j’ai… je me suis dit remplacement, au début, parce que c’est… moi je voulais que faire de la médecine gé, donc libérale. Donc remplacement au départ euh, en me disant que j’allais remplacer dans des secteurs un peu différents, dans des cabinets différents pour voir un peu… enfin, voir un peu les opportunités qui se présenteraient, surtout ça, je savais pas du tout ou j’allais m’installer, euh… c’est tout ?

- Modérateur : t’avais fait… t’avais fait ton internat à Grenoble ?

- Médecin 1 : oui, j’ai fait externat internat à Grenoble, j’ai fait euh…. pas mal quand même dans le Chablais, euh, stages de médecine gé, à Thonon, euh… fait le stage chez le prat, voilà, j’ai fait le Sunga aussi, ou le SASPAS, je sais pas, où je suis installée maintenant d’ailleurs, et euh, j’ai fait un semestre à l’hôpital à Thonon, enfin, moi j’aimais bien le coin, parce que moi je suis une haut-savoyarde déjà.

- Modérateur : d’accord…t’es de… des Aravis, non ?

- Médecin 1 : non, euh… Viuz en Sallaz, qui est une ville vers...

- Modérateur : ah oui, je connais. D’accord, donc il y a une proximité….

- Médecin 1 : j’ai pas mal remplacé à Annecy au départ parce que mon conjoint était assistant à l’hôpital, aux urgences.

- Modérateur : d’accord. Et t’avais pas eu pendant ton internat de projet ou de proposition de faire un assistanat hospitalier, ou quelque chose comme ça ?

- Médecin 1 : pas du tout, non, je n’ai pas… non.

- Modérateur : ok et donc, enfin, euh, plus précisément, à partir du moment où tu as fini ton troisième cycle et eu ta thèse, euh, il s’est passé quoi jusqu’à ton installation ?

- Médecin 1 : des remplacements.

- Modérateur : ouais, dans… dans combien de cabinets différents ?

- Médecin 1 : euh…donc, je remplaçais beaucoup dans les mêmes cabinets, euh, pff je devais avoir, trois fixes… trois fixes et d’autres, un peu… comme ça.

- Modérateur : d’accord. Et il s’est passé combien de temps ?

- Médecin 1 : deux ans.

- Modérateur : deux ans entre ta thèse et ton installation ?

- Médecin 1 : euh… ben… je me suis installé donc euh... janvier 2011 et j’ai eu ma thèse en juillet 2008, donc trois ans - deux ans.

- Médecin 1 : on était devenus assez proches, on était même copains, on est partis… partis en vacances ensemble

(rires).

- Modérateur : d’accord. Et c’est quelqu’un qui est parti à la retraite dont tu as repris la patientèle ?

- Médecin 1 : alors pas du tout ! Non, en fait, c’était dans un cabinet de 3, c’est un jeune, euh, qui a 40 ans qui est parti euh, s’installer seul, ailleurs, parce qu’en fait l’association lui plaisait pas, ils s’entendaient pas bien entre eux, je crois, et il est allé s’installer ailleurs. Et c’est comme ça qu’ils m’ont proposé, mais genre ils m’ont proposé, sinon après je m’installais hein, c’était… ça s’est présenté comme ça, quoi !

- Modérateur : d’accord. Et là, euh, là où t’es installée c’est un projet qui du coup est pour le long terme ?

- Médecin 1 : oui.

- Modérateur : ouais, d’accord. T’as…tu penses pas…

- Médecin 1 : oui, j’ai investi dans la SCI, enfin, dans les murs et tout, quoi…

- Modérateur : d’accord. T’es associée, t’es pas collaboratrice ?

- Médecin 1 : ah non, je suis associée.

- Modérateur : ok. Euh… bon. Alors, je vais pas détailler, mais euh, est-ce que tu peux me dire si dans tes stages d’internat, euh, qu’ils soient ambulatoires ou hospitaliers, il y en a qui ont été cruciaux pour, euh, ta décision de t’installer, euh… assez rapidement, visiblement, mais pas de remplacer ou pas d’avoir, euh… un salariat ?

- Médecin 1 : alors, non… non, ça… non parce que parce que vraiment l’installation, en fait euh… ça a été vraiment du jour au lendemain ça s’est présenté comme ça, euh… du coup j’ai décidé de m’installer avec eux parce que, euh… ça s’est bien passé si tu veux, et pendant mon internat je savais que je voulais faire de la médecine générale, je savais que je voulais m’installer, je ne savais pas quand, c’est juste le problème des opportunités, quoi.

- Modérateur : d’accord. T’avais pas d’idée, dans deux ans, dans dix ans…

- Médecin 1 : ben non, j’attendais l’opportunité, c’était vraiment ça, quoi.

- Modérateur : ok. Et à l’inverse, tu penses qu’il y a des stages à l’hôpital qui t’ont définitivement convaincue de ne pas faire de l’hospitalier, ou qui t’ont fait hésiter, à l’inverse, euh, alors que ton projet initial était de t’installer ?

- Médecin 1 : euh… non, je dirais plutôt que c’est les stages chez le praticien qui m’ont convaincue qu’il fallait que je m’installe, c’est plutôt dans ce sens-là.

- Modérateur : et les stages en… hospitalier t’ont apporté quoi, du coup, dans ta pratique et dans ton exercice?

- Médecin 1 : ben… au tout début de l’internat, moi je voulais faire des urgences, et puis en ayant travaillé en tant qu’interne aux urgences je me voyais pas faire ça toute ma vie, pas trop longtemps quoi, voilà. C’était plutôt ça, et puis après j’ai vite fait mon stage chez le prat en deuxième… non… ouais, troisième semestre, voilà, troisième semestre et c’est ça qui m’a convaincue de pas faire les urgences et de faire de la médecine libérale.

- Modérateur : ok, et euh… tes, tes remplacements, tu as senti que tu en avais besoin pour constituer un réseau de, connaître un peu les… spécialistes, etc… ça t’a servi ?

- Médecin 1 : euh ben pas trop, parce qu’au final je suis dans le même réseau mais j’ai beaucoup remplacé à Annecy et je me retrouve ici, donc euh…j’ai plutôt retrouvé le réseau que j’ai retrouvé quand… en tant qu’interne, plutôt, puisque j’ai fait…j’ai pas trop remplacé là.

- Modérateur : ok. Ton idée de médecine générale, elle date de quand, pendant tes études de médecine ?

- Modérateur : sixième année ? D’accord. Et est-ce que c’est les cours de… t’étais à la faculté de Grenoble c’est le… c’est le climat de la faculté ou une expérience personnelle ?

- Médecin 1 : c’est une expérience personnelle…

- Modérateur : le rôle de la fac tu le perçois comme neutre ou négatif, du coup ?

- Médecin 1 : neutre. C’est en passant dans les différentes spécialités que je me suis rendu compte que je voulais pas être mono organe… spécialiste, et euh… c’est ça, ça doit être la maturité entre guillemets, mais je me voyais pas être spécialiste, je me voyais pas travailler à l’hôpital non plus, je savais pas trop, en fait. C’est pour ça que je voulais plus les urgences en me disant, quelque chose de polyvalent et puis finalement… finalement, médecine générale par la suite.

- Modérateur : et euh… est-ce que t’avais déjà entrepris, ou, dans tes projets pour la vie familiale, les enfants… ça jouait, ou tu t’es dit que tu adapterais, pour ton exercice ?

- Médecin 1 : je me suis dit que j’adapterais.

- Modérateur : d’accord. T’avais déjà des enfants quand tu t’es installée ?

- Médecin 1 : oui, P. était toute petite. Quand on m’a proposé de m’installer la première fois, j’étais enceinte donc euh… donc euh, voilà quoi.

- Modérateur : ok, bon. Et euh… tu identifies des… des gens, des maîtres de stages ou des profs, des internes qui étaient plus vieux que toi, à l’époque, qui t’ont rassurée sur l’exercice libéral ?

- Médecin 1 : ouais, ben oui, c’est même eux qui m’ont… enfin, qui m’ont poussée…

- Modérateur : et c’était quoi tes doutes qui ont été résolus par ces stages-là ?

- Médecin 1 : euh… ben moi j’avais un peu la trouille de la médecine générale au départ, parce que pour moi c’était un peu vague, parce que finalement avant d’être en stage en médecine gé je savais pas trop, trop… j’avais des vagues idées, mais voilà… Et puis en fait, euh j’ai adoré le stage chez eux, euh… leur façon d’enseigner, tout ça, et euh… je trouve que ça correspondait bien, leur façon de faire, enfin…

- Modérateur : arriver à t’identifier à eux…

- Médecin 1 : ouais, un peu, ouais. Ben je me suis associée avec un des maîtres de stages, justement, et puis, euh je continue à côtoyer les autres, qu’étaient… stage chez le praticien. Dans les groupes de pairs…

- Modérateur : ah bon. Tu avais commencé… tu pouvais participer aux groupes de pairs quand tu étais…

- Médecin 1 : du coup, je suis maintenant… on fait partie du même groupe de pairs.

- Modérateur : ok et donc par rapport à tes attentes, tu arrives à… à avoir la patientèle qui te convient… Par exemple, enfin, vers quoi tu orientes ton exercice, est-ce que tu fais plus de pédiatrie, plus de gynéco, plus de gériatrie ? Est-ce que tu fais des visites ?

- Médecin 1 : ben, spontanément, déjà, je vois plus de… d’enfants et de jeunes parce que je pense, c’est eux qui viennent plus vers moi, parce que je suis associée avec deux… deux médecins qui ont quand même, qui ont… 53 ans chacun, enfin, 53 ans tous les deux… et du coup eux ils ont leur patientèle assez âgée, ils font beaucoup plus de visites, et moi en fait euh, j’ai des visites parce que, enfin, c’est… c’est plus de la pédiatrie, de la gynéco, mais c’est… voilà, ça se présente comme ça, on va dire. Voilà. Je choisis pas vraiment en fait. Et puis moi je reprends une patientèle d’un patient… d’un médecin qui était quand même jeune, et du coup, qui avait déjà euh, une patientèle comme ça. Enfin, il faisait pas trop de gynéco, mais je me retrouve à en faire, parce que du coup on est deux femmes dans le cabinet, et elle, elle me… délègue un peu, elle me pousse à en faire un peu plus, quoi.

- Modérateur : ici, c’est une patientèle qui est à l’année ou euh, ça varie, selon les saisons ?

- Médecin 1 : à l’année, et euh… c’est vrai que l’été, il y a plus de… disons que nos patients partent en vacances, et les vacanciers arrivent, quoi, en fait.

- Modérateur : d’accord, Ok. Ensuite, sur le plan matériel et administratif, est-ce que t’étais prête au moment où, euh, tu t’es installée, est-ce que t’avais fait en sorte que il y ait pas d’inconnues pour le euh…pour le statut d’association, l’URSSAF, la sécu, euh…

la comptabilité et ces choses-là, ou est-ce que… est-ce qu’il restait quand même pas mal de choses qui… qui te stressaient au moment de t’installer ?

- Médecin 1 : euh… ben en fait c’est mes associés qui m’ont beaucoup montré, parce que déjà… Enfin, on a un des associés, c’est lui qui gère en fait, tout le cabinet on n’a pas de comptable, et du coup, euh, j’ai appris sur le tas, quoi. Puis ils m’ont pas mal aidée, pour euh, justement, pour me dire ce qu’il y avait, les choses à faire, enfin… des obligations, tout ça. Ils m’ont bien briefée sur ce côté-là.

- Modérateur : et ça globalement, ça t’angoissait moins que, euh, l’exercice proprement dit de la médecine générale avec les patients au suivi au long terme ?

- Médecin 1 : ben non, ça m’a pas trop stressée parce que justement, eux étaient bien derrière moi, ils m’ont bien aidée, mes associés, mais euh…

- Modérateur : et à la fin de ton internat, tu savais déjà des choses sur l’exercice libéral ?

- Médecin 1 : sur la pratique ?

- Modérateur : ouais, sur le côté non médical, donc euh, gestion administrative…

- Médecin 1 : non je ne savais pas grand-chose (rires) non, c’est clair.

- Modérateur : ok. Les aides à l’installation, tout ça, tu as découvert quand tu as commencé à t’intéresser à l’installation ?

- Médecin 1 : voilà, ouais, tout à fait. Ouais, ça c’est bien peut-être un problème, enfin c’est… du coup on a… il y a un interne qui vient régulièrement au cabinet, en SASPAS, et on est en train justement de lui apprendre ces choses-là parce que, moi pour y être passée, euh, je sais que ça pourrait être pas mal qu’il soit un peu au courant, euh, l’URSSAF la CARMF, comment ça marche, avant de… se lancer, quoi.

- Modérateur : c’est sûr que c’est… ça doit être assez rassurant. Euh… alors, enfin, je pense que, tu dois avoir une opinion maintenant que tu t’es installée, est-ce que, euh, tu te sens investie d’un rôle démographique dans ta… dans ta zone, est-ce que tu as l’impression de pallier à un besoin, est-ce que ça… le fait d’être médecin référent de l’unité de soins, et de remplir… de remplir un vide, t’a motivée en fait ? Et… comment tu vis la gestion politique de l’exercice médical maintenant, enfin, est-ce que, euh, par exemple, quels sont tes rapports avec le maire de ta commune, euh… avec l’ARS, enfin, sur ton exercice ?

- Médecin 1 : je dois dire que j’en ai pas trop, ça reste très cordial euh, je dois aller aux vœux du maire, euh…

(rires) j’ai découvert ça cette année, mais euh, ben vu que c’est un cabinet qui tourne bien, euh, qu’est installé

depuis un moment, enfin, j’ai pas l’impression d’être vraiment là-dedans, tu vois, enfin…

- Modérateur : d’accord. Et… avant que tu t’installes, t’as pas du tout eu d’incitation euh… au niveau politique, on n’est pas venu te voir en disant… « quelqu’un s’en va », c’est uniquement les associés, de… de maintenant qui sont…

- Médecin 1 : non, ça… ça s’est pas présenté comme ça, non.

- Modérateur : d’accord, ok. Et le… les nouvelles règles au niveau de la sécu, les primes quand tu fais des suivis qui sont selon les recommandations… est-ce que ça a une, un effet concret sur ton exercice ?

- Médecin 1 : ben je pense c’est un peu prématuré pour… pour moi, notamment parce que enfin, j’ai rencontré la sécu l’année dernière, mais euh… je crois qu’il faut plus d’années d’exercice pour euh… enfin il faut au moins une année d’exercice pour avoir un minimum de statistiques pour eux et euh, vu que moi je suis partie fin mars en congé mat, euh ils m’ont pas trop trop sollicitée encore, pour ça. J’ai eu pas mal de documentation, d’informations, euh, ils sont venus me voir tout ça mais euh, j’ai pas encore eu les retombées de tout ça, quoi. L’année prochaine j’en saurai plus, je pense.

- Modérateur : ok. Donc, comment t’as choisi ton lieu d’installation, là on l’a déjà dit ; est-ce que le fait d’être plus ou moins loin d’un hôpital ça…a compté, est-ce que tu te serais installée à… à Morzine par exemple, ou plus loin, parce que là t’es à un quart d’heure de Thonon ?

- Médecin 1 : euh non, nous on est quoi…25 minutes de Thonon, c’est… ouais, c’est pas trop loin, ça va, enfin il y a un SMUR et tout, non, je trouve ça assez confortable, je me serais pas installée toute seule, je me serais pas installée loin, euh, trop loin d’un hôpital je pense pas, non, j’aurais eu un peu la trouille.

- Modérateur : tu fais des gardes ?

- Médecin 1 : en maison médicale, ouais.

- Modérateur : d’accord, c’est pas au même endroit.

- Médecin 1 : euh, pendant un an, on a fait au cabinet, et maintenant on va faire en maison médicale à Thonon.

- Modérateur : d’accord. Et qui est-ce qui gère le tour de garde ?

- Médecin 1 : c’est un médecin, un des médecins du coin qui fait… qui fait le planning.

- Modérateur : D’accord. Ah ouais, donc il y a pas grand-chose d’institutionnel, c’est, enfin vous gérez tous seuls… Ok. Bon. Euh donc, tu as déjà dit que tu changeras pas d’exercice, enfin, si tout va bien, euh…il y a des choses que tu voudrais apprendre à faire, euh, au niveau des gestes ou au niveau de… technique ?

- Médecin 1 : ben là, je fais un peu plus de… de gynéco, euh… j’apprends à poser des stérilets, par exemple, parce qu’il y a peu de gynéco, euh… enfin, y en a des gynécologues en ville mais qui sont quand même assez débordés par la pathologie du coup il y a pas mal de demande, quand même, en matière de contraception, du coup, euh… et mon associée elle était toute seule à le faire parce que les deux autres hommes du cabinet le faisaient pas et du coup, je me retrouve à en faire, en gestes euh… qu’est-ce qu’il peut y avoir d’autre ? Ouais les infiltrations, faudrait que j’apprenne à faire ça… il y a quand même pas mal de demandes. Pas mal de demandes… euh… grosso modo c’est tout, on est bien équipés pour faire les sutures, la petite chirurgie, ça on fait, ouais je crois qu’on peut trouver pas grand-chose d’autre…

- Modérateur : t’as jamais pensé à changer de vie ou à arrêter de faire de la médecine, quand t’étais interne ou…

- Médecin 1 : non

- Modérateur : ok. Donc y a jamais eu de gros coup de Trafalgar, quoi. Des regrets, quand même ?

- Médecin 1 : euh… des fois quand il y a beaucoup de paperasse, et que bon, on termine tard, des fois je me dis, est-ce que j’aurais pas dû faire une petite spécialité sympa, euh… posée, pas avoir de contraintes mais euh, bon, ça va.

- Modérateur : tu travailles combien de demi-journées par semaine ?

- Médecin 1 : je fais quatre jours pleins plus, euh, un samedi matin, un jour, un samedi sur deux.

- Modérateur : et tu as besoin de combien d’heures par semaine de compta, administratif ?

- Médecin 1 : euh… je sais pas, ça doit se compter en… pff, deux heures par semaine, peut-être ?

- Modérateur : d’accord. Financièrement, ça… ça va, y avait pas... ça change pas par rapport à tes attentes ?

- Médecin 1 : ça va. Mmm… ben… on gagne quand même un peu moins qu’en étant remplaçant je pense. Enfin… au pire, parce que pour le moment…

- Modérateur : ah, d’accord. Et tu le savais avant de t’installer, ça ?

- Médecin 1 : oui, je pense, mais là, surtout, c’est parce qu’on a des enfants, euh… ben du coup je finis plus tôt, donc euh… je m’impose de terminer plus tôt alors que quand j’étais remplaçante je finissais tard et je m’en fichais un peu, donc je pense que ça va… d’ici un an ou deux ça sera un petit peu mieux… non, ça va, hein.

- Modérateur : ton conjoint travaille ?

- Modérateur : ok. Alors j’ai une dernière question, qui est un peu plus vague, alors t’es pas obligée de répondre de façon très développée, mais, tu as découvert le fait d’avoir, euh, des patients que tu vois, que tu revois et que tu connais maintenant depuis deux ans, c’est ça la vraie médecine générale ? C’est des

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