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PARTIE : ETUDE DU THEME

3.5 RESULTATS OBTENUS

La distribution des fiches d’enquête aux techniciens fonctionnaires et stagiaires de l’unité d’imagerie médicale du CNHU-HKM de Cotonou nous a permis de recueillir des informations que nous répartirons dans les tableaux ci-dessous.

TABLEAU N°III : Le matériel d’HSG.

Le matériel pour l’HSG est-il au complet Effectifs Fréquence dans votre service ? en %

OUI 19 76

NON 6 24

TOTAL 25 100

TABLEAU N°IV : La lampe baladeuse. Dans votre service, avez-vous Effectifs Fréquence de lampe baladeuse ou autres en % lumières pour l’HSG ? OUI 3 12

NON 21 84

AUCUNE REPONSE 1 4

TOTAL 25 100

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TABLEAU N°V : Le produit antispasmodique.

Avez-vous des produits Effectifs Fréquences en % antispasmodiques ?

OUI 6 24

NON 17 68

AUCUNE REPONSE 2 8

TOTAL 25 100

TABLEAU N°VI : Le désinfectant du col utérin et vulve. Le service dispose-t-il de Effectifs Fréquences en % désinfectant? OUI 9 36

NON 14 56

PRESCRIT A LA PATIENTE 2 8

TOTAL 25 100

TABLEAU N°VII : Le type de gants utilisés pour l’HSG.

Utilisez-vous des gants stériles Effectifs Fréquences en % pour prendre les matériels

stérilisés pour l'HSG?

OUI 6 24

NON 13 52

PARFOIS 6 24

TOTAL 25 100

TABLEAU N°VIII : La technique de désinfection et de stérilisation de la canule entre deux patientes. Entre deux patientes, comment Effectifs Fréquences en % désinfectez et stérilisez-vous la canule? avec notre appareil stérilisateur 15 60

avec du savon liquide 2 8

avec de l'eau de Javel 8 32

Total 25 100

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TABLEAU N°IX : Utilisation ou non de produit antispasmodique en cas d’une obstruction tubaire.

En cas d'obstruction tubaire, Effectifs Fréquences en % utilisez-vous un produit

antispasmodique?

OUI 1 4

NON 22 88

AUCUNE REPONSE 2 8

TOTAL 25 100

TABLEAU N°X : La période après laquelle le service est servi en cas de rupture de film. En cas de rupture de film, après Effectifs Fréquences en % quelle période être-vous servis? après des semaines 22 88

après des mois 1 4

aucune réponse 2 8

Total 25 100

TABLEAU N°XI : Le nombre de tube fonctionnel sur les sept.

Sur vos 7 tubes à RX, combien Effectifs Fréquences en % sont fonctionnels?

3 tubes 8 32

4 tubes 10 40

5 tubes 7 28

Total 25 100

TABLEAU N°XII : La période après laquelle les pannes dans les postes sont réparées. En cas de pannes dans les postes, Effectifs Fréquences en % après quelle période sont-elles réparées? après des semaines 10 40

après des mois 15 60

TOTAL 25 100

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Tous les techniciens avouent que :

o Les pannes sont souvent réparées après des semaines.

o Les problèmes tels que : le manque de maintenance et le manque de la totalité des matériels pour l’HSG perturbent sérieusement le bon fonctionnement du service.

3.6 COMMENTAIRES

L’HSG est le plus fréquent des examens spéciaux au service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou.

Soixante-seize pourcent (76%) des techniciens pensent que le matériel pour l’HSG est au complet dans le service. Nous pouvons conclure que très peu de techniciens ont reconnu le manque de la totalité des matériaux pour l’HSG.

(TABLEAU N°III)

Les TABLEAUX N°IV et VI ont montré que le service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou ne dispose pas de lampe baladeuse et de désinfectant.

La lampe baladeuse permet de découvrir le col utérin après avoir placé le spéculum. Le désinfectant comme son nom l’indique permet de désinfecter la vulve et le col utérin afin d’éviter certaines infections nosocomiales. On peut conclure que d’une part, l’absence de lampe baladeuse rend plus difficile l’accès au col utérin et d’autre part la non utilisation de désinfectant expose la patiente et l’équipe de réalisation aux infections nosocomiales. D’habitude le désinfectant est prescrit à la patiente lors de la prise de rendez-vous. Quelque rare fois, pour certaines femmes qui n’ont pas apporté de désinfectant, nous avons utilisé du savon liquide et/ou des compresses stériles, ce qui n’est pas recommandable.

Le service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou ne dispose pas et n’utilise pas de produit antispasmodique. Ainsi au cours de l’HSG, en cas d’obstruction tubaire, il n’y a pas d’utilisation de produit antispasmodique. Alors que le produit antispasmodique permet de différencier les obstructions tubaires spasmodiques des obstructions tubaires organiques. Les obstructions tubaires spasmodiques sont celles dues aux spasmes et elles peuvent être corrigées grâce à l’injection d’un produit antispasmodique. En réalité ce sont les obstructions

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tubaires organiques que nous devons rechercher à l’HSG en cas d’obstruction tubaire. On peut donc conclure que le service délivre parfois de fausses obstructions tubaires. (TABLEAUX N°V et IX)

Cinquante-deux pourcent (52%) des techniciens ont affirmé avoir utilisé des gants non stériles pour prendre les matériaux stérilisés pour l’HSG ; ce qui n’est pas recommandable. (TABLEAU N°VII)

Entre deux patientes, la canule était parfois lavée avec du savon liquide et/ou de l’eau de Javel pour être réutilisé sans stérilisation à cause du nombre insuffisant de canules fonctionnelles. Mais cette pratique peut être source d’infections nosocomiales aux patientes.

Plusieurs tubes étaient en panne parmi les tubes à RX du service. On n’en déduit que le travail est ralenti dans le service. La longue file d’attente des patients les rend nerveux avant même l’examen. Ce qui constitue une difficulté majeure. (TABLEAU N°XI)

Le service était régulièrement en panne de film. Les tubes à RX, le numériseur et la développeuse tombaient régulièrement en panne. Les TABLEAUX N°XII et XIII révèlent qu’en cas de rupture de film et/ou de panne, le service n’est satisfait qu’après des semaines voire des mois. On peut donc conclure qu’en cas de rupture et/ou de panne, le service de radiographie du CNHU-HKM ne fonctionne plus bien alors qu’il s’agit d’un hôpital de référence.

3.7 SUGGESTIONS

Au terme de notre étude nous avons formulé quelques suggestions.

Tout comme les autres services techniques du CNHU-HKM de Cotonou, le service de radiologie contribue au rendement financier de l’hôpital. Raison pour laquelle il est important d’améliorer les conditions de travail de ce service. Pour y arriver l’hôpital doit respecter les demandes d’expression des besoins pour les budgétiser.

Nous suggérons à l’endroit :

 De l’administration du CNHU–HKM de Cotonou

De doter le service de radiologie en matériel pour l’HSG surtout

une lampe orientable,

des produits antispasmodiques,

des canules,

de désinfectant,

des gants stériles, afin d’assurer une bonne conduite des examens.

De ne pas attendre les ruptures de film pour approvisionner le service en film.

D’aider le service à disposer de plusieurs maintenanciers afin d’assurer une surveillance régulière des appareils.

 De l’équipe de réalisation

D’exiger l’obtention de certains matériaux avant de dérouler les examens pour se protéger, protéger les patientes contre les infections nosocomiales et pour éviter les fausses obstructions tubaires,

De maintenir le matériel d’examens stérile afin de réduire le risque d’infection.

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CONCLUSION

Notre stage de fin de formation dans le service de radiologie du CNHU- HKM de Cotonou nous a permis de pratiquer nos cours théoriques et d’acquérir une bonne aptitude professionnelle. Les différents examens réalisés nous ont montré qu’il faut réellement lier la théorie à la pratique. Parmi les examens spéciaux réalisés, l’HSG est le plus fréquent. Mais plusieurs difficultés ont influencé la conduite de l’examen et le radiogramme obtenu en cas d’obstruction tubaire.

Dans une étude prospective portant sur 25 fiches d’enquête, nous avons recensé les difficultés telles que, absence de lampe baladeuse, absence de produit antispasmodique, absence de désinfectant, rupture persistante de film, des pannes régulières au niveau des tubes à RX, du numériseur et de la développeuse automatique. Ces difficultés non seulement exposent les patientes et l’équipe de réalisation aux infections nosocomiales mais aussi conduit parfois à de fausses obstructions tubaires. De plus le travail est parfois arrêté pendant des semaines à cause de rupture et panne intempestives.

Nous avons déduit que le service de radiologie du CNUH-HKM de Cotonou fait face à des problèmes très importants : celui de manque de la totalité des matériaux médicaux techniques adéquats pour la réalisation de l’HSG et celui de manque de maintenance régulière des appareils électroniques.

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Références

[1] TRAORE H. 2007,relation entre les résultats de l’HSG et de la cœlioscopie dans le bilan de l’infécondité féminine : à propos de 200 cas, Thèse de médecine, faculté de médecine, de pharmacie et d’odonto-stomotologie de BAMAKO, P19-22, 101p.

[3] ATREVI N. 2013, Cours d’anatomie radiologique II : Exploration radiologique de l’appareil génital féminin, EPAC /UAC Benin, P5-12,39p.

[4] DOSSOU M. 2014, La pratique des règles d’hygiène au cours des hystérosalpingographies dans le service de radiologie du CNHU-H.K.M de Cotonou, rapport de fin de stage, EPAC/UAC Benin, P3-8,57p.

[5] ADIKPETO D. 2014, Optimisation de doses en radio-pédiatrie dans la pratique radiologique du service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou, rapport de fin de stage, EPAC/UAC, P10-14,86p.

[6] MVONDO E.2000, Valeur de l’hystérosalpingographie dans l’évaluation de l’infertilité tubaire au Cameroun, thèse de doctorat en médecine, Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de Yaoundé, P24-5,96p.

[7] Richard Drake,Wayne Vogl. , Adam w. Mitchell, 2006, GRAY’S anatomie pour les étudiants, édition française Elsevier, P450, 809p.

[8] NARIEB N. Elaine, 1998, anatomie et Physiologie Humaine, Traduction de la quatrième édition américaine, université de BOECK, P1065, 1204p.

ANNEXE

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