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Représentations irréductibles du groupe de Lie SU (3)

Puisque SU(3) est simplement connexe (voir la proposition 1.12) et puisque l’algèbre de Lie complexifiée de l’algèbre de Lie réellesu(3)est l’algèbre de Lie complexesl3(C)(voir la proposition 2.2), l’application

[ρ]7→[(T ρ)C] de l’ensembleSU(3)

V

des classes d’équivalence de représentations irréductibles du groupe de LieSU(3)dans l’ensemblesl3(C)

V

des classes d’équivalence de représentations irréductibles de l’algèbre de Lie complexe sl3(C) est une bijection, par les propositions 1.25et1.16.

Unpoidsd’une représentation(V, R)desl3(C)(relativement àh) est une forme linéaire ω ∈ h sur la sous-algèbre de Cartan hde sl3(C) telle qu’il existe un vecteurv ∈V non nul, appelévecteur de poids, tel que

R(H)v=ω(H)v

pour tous les H ∈ h. L’ensemble des vecteurs de poids d’un poids donné, union {0}, est un sous-espace vectoriel complexe de sl3(C), dont la dimension (complexe) est appelée la multiplicité de ce poids.

Si de plus R(Ei)(v) = 0 pour i= 1,2,3 et si le plus petit sous-espace vectoriel de V contenantvet stable parR(F1),R(F2)etR(F3) est égal àV tout entier, alors nous dirons que ω est un plus haut poids de la représentation (V, R) et que v ∈ V est un vecteur de plus haut poids. On montre alors queω est unique et quevest unique à multiplication par un scalaire non nul près (voir par exemple [FH, Chap. 12]).

Le théorème de classification des représentations irréductibles de sl3(C) est le suivant (voir par exemple [FH, Chap. 12, 13] pour une démonstration).

Théorème 4.1. Pour tous les entiers m, n∈N, il existe une, et une seule à conjugaison près, représentation irréductibleRm, ndesl3(C)de plus haut poidsmλ1−nλ3. L’application de N2 dans l’ensemble sl3(C)

V

des classes d’équivalence de représentations irréductibles de l’algèbre de Lie complexe sl3(C) définie par(m, n)7→[Rm, n] est une bijection.

L’ensemble des plus hauts poids de représentations irréductibles de sl3(C) est donc l’intersection du réseau des poids ΛW =Zλ1+Zλ1+Zλ3 avec le cône dans h défini par {sλ1−tλ3 : s, t≥0}.

00000000000 00000000000 00000000000 00000000000 00000000000 00000000000 00000000000 00000000000 00000000000

11111111111 11111111111 11111111111 11111111111 11111111111 11111111111 11111111111 11111111111 11111111111

0

λ1

λ2

λ3

Interprétation en physique des particules.

Il s’agit d’une description, connue sous le nom de symétrie de saveur SU(3) ou his-toriquement voie octuple104, de certaines particules physiques due à M. Gell-Mann et Y. Ne’eman.

Le principe de base de la description des hadrons105 par M. Gell-Mann et Y. Ne’eman est que ce sont des vecteurs de poids d’une représentation du groupe SU(3). Les nombres quantiques de ces particules sont les valeurs de ces poids sur les vecteurs particuliers de l’algèbre de Cartan h, commeI3,Y,Q(qui donnent donc des opérateurs linéaires commu-tatifs dans l’espace de la représentation), pour respectivement la troisième composante de l’isospin, l’hypercharge et la charge électrique, respectivement. La relation Q= 12 Y +I3 est appelée la relation de Gell-Mann-Nishima.

Les particules correspondant à des vecteurs de poids d’une même représentation vé-rifient certaines propriétés similaires (même spin J et parité P). Le nombre quantique appeléétrangeté, et notéS, est conservé (additivement) lors de certaines réactions comme p+π → Λ0 +K0 ne faisant intervenir que l’interaction forte mais pas forcément pour celles relevant de l’interaction faible comme Λ0 →p+π.106

Mais la symétrie de saveur SU(3) n’est pas une symétrie exacte, les propriétés de conservation ne sont parfois qu’approchées.

104. Les anglophones disent “The eightfold way”.

105. Rappelons que leshadronssont les particules (élémentaires ou composées) soumises à l’interaction forte, qu’on appelle mésons les hadrons bosoniques (c’est-à-dire suivant la statistique de Bose-Einstein) formés de configurations de paires quark/antiquark, et qu’on appelle baryons les hadrons fermioniques (c’est-à-dire suivant la statistique de Fermi-Dirac) composés de trois quarks.

106. Les trois pions sont les mésonsπ+ composé d’un quarku(haut) et d’un anti-quarkd(anti-bas),π composé d’un quarkd(bas) et d’un anti-quarku(anti-haut), etπ0, superposition des pairesuuetdd, voir la note de bas de page 5. Les troiskaonsK+,KetK0 sont les mésons respectivement composés d’un quarku(haut) et d’un anti-quarks(anti-étrange), d’un quarks(étrange) et d’un anti-quarku(anti-haut), et d’un quarkd(bas) et d’un anti-quarks(anti-étrange). Le baryonΛ0 est composé d’un quarku(haut), d’un quarkd(bas) et d’un quarks(étrange).

Nous allons considérer dans la suite quelques représentations particulières desl3(C), et indiquer des liens avec la physique des particules.

La représentation fondamentale de sl3(C).

Lareprésentation fondamentale(ou standard) desl3(C)est l’application desl3(C)dans gl(C3) qui à X ∈ sl3(C) associe l’application linéaire v 7→ Xv de C3 dans C3 (en identi-fiant un vecteur de C3 avec le vecteur colonne de ses coordonnées dans la base canonique (e1, e2, e3) de C3), dont la matrice dans la base canonique est exactement X. Étant de dimension3, elle est notée 3.

Elle est clairement irréductible, car tout sous-espace vectoriel deC3invariant par toute matrice de trace nulle est égal à {0}ou C3.

Les seuls vecteurs propres non nuls communs à toutes les matrices diagonales de trace nulle sont les multiples non nuls des élémentse1, e2, e3 de la base canonique deC3. Donc les poids de la représentation fondamentale 3 de sl3(C) sont exactement les formes linéaires λ12 etλ3 sur H, ayant pour vecteur de poids les (multiples non nuls des) vecteurs de la base canonique e1,e2 ete3 respectivement. Le plus haut poids de3 estλ1, par unicité, carE1e1 =E2e1 =E3e1= 0 et

Vect(e1, F1e1, F3e1) = Vect(e1, e2, e3) =C3,

donc le plus petit sous-espace vectoriel deC3 contenante1 et stable par F1, F2, F3 est C3. Puisque la trace des éléments de sl3(C) est nulle, ces poids vérifient la relation linéaire

λ123 = 0.

Dans la base(I3, T8)dehet après l’identification susdite deheth, ils forment les sommets d’un triangle équilatéral.

1 2

λ1 = (12,213)

12 λ2= (−12,213)

λ3 = (0,−1

3)

I3 T8

0

Les vecteurs de poidse1,e2 ete3 (pour les poidsλ12 etλ3) correspondent respecti-vement au quarksu (haut),107 d(bas)108 ets(étrange).109 La représentation3 est pour les physiciens untripletde quarks.

La représentation contragrédiente de la représentation fondamentale de sl3(C).

107. Les anglophones disent “up”.

108. Les anglophones disent “down”.

109. Les anglophones disent “strange”.

La représentation contragrédiente de la représentation fondamentale de sl3(C) est110 l’application desl3(C)dansgl(C3)qui àX ∈sl3(C)associe l’application linéairev7→ −tXv de C3 dansC3 (en identifiant un vecteur de C3 avec le vecteur colonne de ses coordonnées dans la base canonique(e1, e2, e3)deC3), dont la matrice dans la base canonique est−tX.

Elle est notée 3.

Elle est irréductible par la proposition1.21.

Les poids de la représentation3 de l’algèbre de Lie sl3(C) sont exactement les formes linéaires−λ1,−λ2 et−λ3, ayant pour vecteur de poids les (multiples non nuls des) vecteurs de la base canonique e1,e2 ete3.

Le plus haut poids de3 est−λ3, par unicité. En effet,e3 est un vecteur de poids−λ3. Nous avons−tE1e3 =−tE2e3=−tE3e3 = 0 et

Vect(e3,−tF2e3,−tF3e3) = Vect(e3,−e2, e1) =C3 .

Donc le plus petit sous-espace vectoriel deC3 contenante3et stable par−tF1,−tF2,−tF3

est C3.

Dans la base (I3, T8) et après l’identification susdite entre h et h×, les poids forment les sommets d’un triangle équilatéral.

1 2

−λ3 = (0,1

3)

−λ2 = (12,− 1

2 3)

12

−λ1= (−12,− 1

2 3)

I3

T8

0

Les vecteurs de poids e1, e2 et e3 (pour les poids −λ1, −λ2 et −λ3) correspondent respectivement aux antiquarks u(anti-haut),d(anti-bas) ets(anti-étrange). La représen-tation 3 de SU(3)est pour les physiciens untripletd’antiquarks.

La représentation adjointe de sl3(C).

La représentation adjointe de sl3(C) est l’application de sl3(C) dans gl(sl3(C)) qui à X ∈ sl3(C) associe l’application linéaire adX : Y 7→ [X, Y] = XY −Y X. Étant de dimension8, elle est notée 8.

La formule (65) montre que les poids de la représentation8desl3(C)sont exactement, outre le poids nul 0 dont l’ensemble des vecteurs de poids est exactement h− {0} (donc a multiplicité 2), les six racinesα123, −α1,−α2 et−α3, ayant respectivement pour vecteur de poids les (multiples non nuls des) six vecteurs E1, E2, E3,F1, F2 et F3 de la base canonique de sl3(C): pour tout H ∈heti∈ {1,2,3}, nous avons

adH (Ei) = [H, Ei] =αi(H)Ei, adH (Fi) = [H, Fi] =−αi(H)Fi .

110. Voir la formule (14).

Le plus haut poids de 8 est α31−λ3, par unicité. En effet, en utilisant les relations de commutations ci-dessus desl3(C), nous avons adEi(E3) = 0 pouri= 1,2,3et

Vect E3,adF1(E3),adF2(E3),adF3◦adF1(E3),adF3◦adF2(E3), adF2◦adF3◦adF1(E3),adF1◦adF2(E3),adF2◦adF1(E3)

= Vect(E3, E2, E1, F1, F2, F3, H1, H2) =sl3(C).

Donc le plus petit sous-espace vectoriel de sl3(C) contenantE3 et stable paradF1,adF2, adF3 est sl3(C).

Dans la base(I3, T8) dehet après l’identification susdite de heth, les poids non nuls de 8 forment les sommets d’un hexagone régulier. Le poids nul étant de multiplicité2, on le représente par un point entouré d’un petit cercle.

−α1 α1

α2 α3

−α2 α3

I3

T8

0

Les vecteurs de poidsE1,E2 etE3 (pour les poidsα12 etα3) correspondent respec-tivement aux baryon Σ+, neutrondet protonn. Les vecteurs de poids F1,F2 etF3 (pour les poids−α1,−α2 et−α3) correspondent respectivement aux baryonsΣ0 etΞ. Les vecteurs de poids pour le poid nul correspondent aux baryonsΛ00. La représentation 8 de SU(3) est pour les physiciens unoctetde baryons.

Annexes

A Rappel de vocabulaire sur les groupes

Ungroupeest un ensembleGmuni d’une loi·(souvent notée (sauf dans le cas abélien, voir ci-dessous) par le symbole rien-du-tout pour simplifier) qui est associative,111possède un élément neutree112et dont tout élémentxadmet un inverse113notéx−1. Unmorphisme de groupes d’un groupe G dans un groupe H est une application f : G → H telle que f(xy) = f(x)f(y) pour tous les x, y ∈ G.114 Un isomorphisme (de groupes, lorsqu’il est utile de préciser) d’un groupe Gdans un groupe H est un morphisme de groupes bijectif de GdansH.115

Une partieAd’un groupeGengendreGsi tout élément deGest produit d’un nombre fini d’éléments deAou de leurs inverses. SiAest une partie d’un groupeG, le sous-groupe deGengendré parAest le plus petit sous-groupe deGcontenantH, c’est l’intersection de tous les sous-groupes de Gcontenant H, et c’est l’ensemble des produits finis d’éléments de A ou de leurs inverses.

Deux élémentsx, y deG commutentsixy=yx. Lecentre Z(G) ={x∈G : ∀y∈G, xy =yx}

deGest le sous-groupe deGformé des éléments deGqui commutent avec tous les éléments de G. Un groupe est abélien (ou commutatif) si tous ses éléments commutent, auquel cas sa loi est notée +, son élément neutre est noté 0et l’inverse est noté −x.

Soitg∈G. L’applicationLg deGdansGdéfinie parx7→gxs’appelle latranslation à gauche parg. Elle est bijective, d’inverse Lg−1. L’applicationRg de G dansG définie par x7→xg s’appelle la translation à droite116 parg. Elle est bijective, d’inverse Rg−1.

L’application ig de G dans G définie par x 7→ gxg−1 s’appelle la conjugaison par g.

Elle vaut l’identité si et seulement si x est dans le centre de G. Deux éléments h et h0 de G sont dit conjugués s’il existe une conjugaison de G qui envoie h sur h0, c’est-à-dire si et seulement s’il existe g ∈ G tel que h0 = ghg−1. La relation « être conjugué à » est une relation d’équivalence sur G, dont les classes d’équivalence sont appelées les classes de conjugaison de G. On fera bien attention que deux éléments d’un sous-groupeH de G peuvent être conjugués dans Gsans être conjugués dans H.

Un sous-groupeHdeGest distingué(ounormal) s’il est invariant par les conjugaisons par tous les éléments de G.117 Par exemple, lenoyau Kerf = {x∈ G : f(x) = e} d’un morphisme de groupesf :G→H est un sous-groupe distingué deG, car pour toutg∈G, nous avons118

f◦ig =if(g)◦f .

111. Pour tous lesx, y, zG, nous avons(x·y)·z=x·(y·z).

112. Pour toutxG, nous avonsx·e=e·x=x.

113. Pour toutxG, nous avonsx·x−1=x−1·x=e.

114. Elle vérifie alorsf(e) =eetf(x−1) =f(x)−1 pour toutxG.

115. Son inverse est alors un morphisme de groupes deH dansG.

116. Il est parfois plus pertinent de considérerx7→xg−1 comme la translation à droite parg.

117. c’est-à-dire sighg−1H pour tous lesgGethH 118. puisquef(gxg−1) =f(g)f(x)f(g)−1 pour tous lesg, xG

Soient G un groupe (d’élément neutre e) et E un ensemble. Une action de G sur E est une application de G×E dans E notée (g, x)7→ gxtelle que, pour tous les x∈ E et g, h∈G, nous avons

(1) ex=x,

(2) g(hx) = (gh)x.

Ainsi pour tout g ∈ G, l’application x 7→ gx est une bijection de E dans E, d’inverse x7→g−1x, que nous noterons encoreg lorsque l’action est sous-entendue.

Une action d’un groupeG sur un ensemble E est transitivesi pour tous les x, y dans E, il existe un élément g de Gtel que y=g x.

SoitA une partie deE. Nous notons gA={gx : x∈A}l’image de A parg.

Nous dirons qu’un élément g ∈ G préserve (ou laisse invariant) A si gA ⊂ A. Nous dirons qu’un sous-groupeH deGpréserve(ou laisse invariant)AsihpréserveApour tout h ∈H, ou, de manière équivalente car H contient les inverses de ses éléments, si hA=A pour tout h∈H.

Le stabilisateur deA est le sous-groupe de Gdes éléments g∈G tels quegA=A. Le stabilisateur point par point(oufixateur) deA est le sous-groupe deGdes élémentsg∈G tels que gx=x pour tout x∈ A. Le stabilisateur d’un point x (c’est-à-dire du singleton {x}) deE est notéGx. Notons que

Ggx=g Gxg−1 : (66)

le stabilisateur de l’image dex parg est le conjugué par gdu stabilisateur de x.

B Rappel de vocabulaire de calcul différentiel

Nous renvoyons par exemple à [Ave,Car,Cha,Die1] pour cette annexe.

SoientE etF deux espaces vectoriels normés réels de dimension finie,U, V deux ouverts de E, F respectivement, f :U →V une application de classe C1 etx un point deU.

On notedfx:E →F la différentielle def en x :

∀v∈E, dfx(v) = d

dt|t=0 f(x+tv).

On note rkxf = dim Imdfx la dimension de l’image de dfx, appelée le rang de f en x.

C’est aussi le rang de la matrice de l’application linéaire dfx dans n’importe quelles bases de E etF. On a

rkxf ≤min{dimE,dimF}.

Si F = Rq, et si f1, . . . , fq sont les composantes de f, alors le rang de f en x est la dimension de l’espace vectoriel engendré par les formes linéairesd(f1)x, . . . , d(fq)x dans le dual E de E. Si E = Rp, alors le rang de f en x est la dimension de l’espace vectoriel engendré par les vecteurs ∂x∂f1(x), . . . ,∂x∂fp(x) deF. SiE =Rp etF =Rq et les bases sont les bases canoniques, la matrice de dfx, qui est, avec i l’indice de ligne et j l’indice de colonne,

∂fi

∂xj

1iq 1jp

,

est appelée la matrice jacobienne de f en x. Le rang de f en x est égal au rang de sa matrice jacobienne en x. Si p = q, on note jxf : E → R le déterminant de la matrice jacobienne de f en x, que l’on appelle le jacobien def en x.

Soitkun élément de(N−{0})∪{∞}. On dit qu’une applicationf :U →V de classeCk est un Ck-difféomorphisme (ou difféomorphisme lorsque k est sous-entendu, par exemple k=∞, ce qui sera souvent le cas dans les exercices) sif est bijective et si son inverse est de classeCk.

Rappelons qu’un homéomorphisme entre deux espaces topologiques est une applica-tion continue bijective d’inverse continue. En particulier, un Ck-difféomorphisme est un homéomorphisme. Mais par exemple l’application x 7→ x3 de R dans R est un homéo-morphisme qui est de classeC, mais qui n’est pas unC-difféomorphisme (ni même un C1-difféomorphisme).

Théorème B.1. (Théorème d’inversion locale) Soient E etF deux espaces vectoriels normés réels de dimension finie, U un ouvert de E, k un élément de (N− {0})∪ {∞}

et f : U → F une application de classe Ck. Si, en un point x de U, la différentielle dfx :E→F est bijective, alors il existe un voisinage ouvertV dex contenu dansU, et un voisinage ouvert W de f(x), tels quef :V →W soit un Ck-difféomorphisme.

Notons que siEetF ont même dimension, alors on peut bien sûr remplacer « bijective » par « injective » dans ce résultat. Le corollaire suivant est une application immédiate.

Corollaire B.2. Une application bijective entre deux ouverts deRn, différentiable de classe Ck, dont le jacobien ne s’annule pas, est un Ck-difféomorphisme entre ces ouverts.

Index

courbe tracée sur une sous-variété,16 crochet de Lie,24

d’alembertien,5

décomposition de Cartan,79

décomposition en espaces de racine,111 de type

générateur infinitésimal,10,27

de Gell-Mann-Nishima,113

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[Zub2] J.-B. Zuber. Symétries en physique. Notes de cours de M2, Université Pierre et Marie Curie, 2014, http ://www.lpthe.jussieu.fr/ zuber/Cours/M1_14/Symetries-en-physique-2014.pdf.

Frédéric Paulin

Laboratoire de mathématique d’Orsay, UMR 8628 Univ. Paris-Sud CNRS Université Paris-Saclay, 91405 ORSAY Cedex, FRANCE

courriel : frederic.paulin@math.u-psud.fr