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Représentation des personnes détenues selon le sexe durant la période 2001-2010

PARTIE PRATIQUE

F. Répartition des cas selon le sexe des différentes catégories

3) Représentation des personnes détenues selon le sexe durant la période 2001-2010

Tableau IX : Répartition des patients detenus séropositifs selon le sexe

Année Détenues Sexe Masculin Sexe Féminin

Nombre % Nombre % 2001 1 1 100 0 0 2002 1 1 100 0 0 2003 5 05 100 0 0 2004 12 10 83,34 02 16,66 2005 19 16 84,22 03 15,78 2006 10 07 70 03 30 2007 2 02 100 0 0 2008 10 08 80 02 20 2009 5 03 60 02 40 2010 9 06 66,66 03 33,33 Total 74 59 79,73 15 20,27

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IV. Discussion :

Sur un total de 16814 personnes toute catégorie hospitalière confondue, 1330 cas sont séopositifs de la syphilis soit une prévalence de 07,91% avec une prédominance masculine, soit un sex-ratio H/F de 1,08. Le taux de positivité des cas de syphilis atteint son pic maximal entre 2004 et 2005 puis diminu par la suite jusqu’à l’année 2010.

L'évolution de la maladie chez les personnes externes montre une augmentation entre 2004 et 2005 puis une diminution par la suite.

L'évolution de la maladie chez les personnes hospitalisées pour autre motif que la syphilis montre entre 2004 et 2005 une augmentation spectaculaire du nombre de cas signalés, puis une diminution et stabilisation par la suite, alors que l'évolution de la maladie chez les personnes détenues est variable [Figure 15].

Les personnes hospitalisés pour autre motifs que la syphilis sont les plus touchées par la maladie avec un pourcentage de 76%, suivie .par les personnes externes avec un pourcentage de 18%, les détenus arrivent en dernier lieu avec un pourcentage de 6%. Ceci peut être expliqué par le fait que nous travaillons sur une population sélectionnée (Service de médecine interne et de dermatologie).

Chez les personnes hospitalisées et les personnes détenues les hommes sont plus touchés par la maladie que les femmes, alors que chez les externes, la répartition des cas est à prédominance féminine.Ceci peut être explqué par le fait que dans la populatioàn extrahospitalière, la prescription des marqueurs sérologiques de la syphlis est indiquée le plus souvent dans le bilan de grossesse et que la prescription de ces marqueurs dans un bilan préopératoire n’est pas encore prescrit de façon systémaique.

Comparons les résultats obtenus dans notre série de nombre de cas positifs par année avec des études effectuées dans d'autres villes du Maroc en 1998 (Cf: Tableau IX)

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Tableau X : Le nombre de cas de syphilis enregistrés dans différentes villes marocaines sur 2 ans [1996-1997]. [103-109]

Ville Immouzzar Salé Méknés Kénitra Témara Agadir Oujda

Nombre de cas

en 2 ans 101 102 589 315 335 1040 136

Moyenne/ an 50.5 51 294.5 157.5 162.5 520 68

A partir de ces résultats, on peut constater que la moyenne obtenue par notre étude [2001-2010] est d'environ 133 cas / an. Ce chiffre reste inférieur à ce qqui a été enregistré dans d’autre région, ceci peut être expliqué par:

 Le fait que notre étude n'a concerné qu'un seul hôpital public, alors que l'étude de 1998 a été plus large et a concerné aussi bien le public que le privé.

 Une amélioration de la prévention et de la prise en charge.

La moyenne par an de cas syphilitiques enregistrés à l'hôpital Ibn Sina de Rabat durant la période 2001-2010 [133 cas/an] est inférieure à celle trouvée à Agadir, Meknès Temara et Kénitra, elle est par contre supérieure à celle trouvée à Immouzar, Salé et Oujda. La prévalence la plus élevé est enregistré dans la région de sousse, suite à un dépistage actif et renforcé à la recherche des marqueurs sérologiques de la syphilis puisque cette région constitue la principale population touchée par le VIH.

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Dans ce cadre un programme nationnal a été lancé dernièrement à la recherche des coinfections VIH – Syphilis.

A partir des données enregistrées à la direction de l'épidémiologie et de lutte contre les maladies [Ministère de la santé] sur l'incidence de la syphilis au niveau national durant la période 2000-2005, on constate que, l'incidence de la syphilis a tendance à diminuer de 2000 à 2005. (Cf Tableau X)

Tableau XI : L'incidence de la syphilis pour 100.000 habitants durant la période 2000-2005 [14]

L'année 2000 2001 2002 2003 2004 2005

L'incidence pour 100000 habitants 21.14 19.22 16.06 16.02 16.17 12.81

Sachant que les statistiques du SIAAP [14] sont exploitables mais avec certaines précautions, et ce pour des raisons dont principalement:

La sous notification et l'irrégularité des déclarations de certains médecins cliniciens du secteur privé et public.

Les déclarations sont basées surtout sur une approche clinique, sans confirmation biologique.

Par ailleurs au niveau international, la syphilis était une maladie considérée comme disparue dans les années 1990. [109]Cependant, à partir de 2000, des épidémies ont été observées en Europe, Amérique, en Afrique, et surtout en Asie.

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Exemple 1 : en Europe

 La France :

Entre 2000-2003, 1089 cas ont été déclarés. [110] Outre, de janvier 2000 à décembre 2009, 4 016 cas de syphilis précoce ont été colligés dans le réseau RésIST, réseau de surveillance et de déclaration volontaires, Il n’y a pas de tendance à la hausse mais la syphilis semble bien installée, en plateau depuis 10 ans. [111]

 L’Angleterre :

Entre 1998 et 2000, le nombre de cas de syphilis a doublé chez les hommes (172 à 372) et a augmenté de 53% chez les femmes (102 à 156). Entre 2000 et 2004, l’augmentation du nombre de cas de syphilis s’est poursuivie et a été particulièrement marquée chez les homosexuels qui a passé de 130 cas à 1062.[59]

Exemple 2 : en Amérique

 Province du Québec

Après l'an 2000 la syphilis a évolué suivant trois phases:

- Entre 2000-2002, il y a une augmentation du nombre de malades, pour atteindre 50 individus en 2002.

- Entre 2002 et 2004, cette augmentation est plus rapide, elle atteint 227 personnes en 2004.

- Entre 2004 et 2005, le nombre d'individus touchés par la syphilis diminue pour atteindre 200 cas. [112]

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 Porto-Rico

Entre 1996 et 2004 les taux de syphilis primaires et secondaires étaient décroissants, passant de 5,64 à 4,67 pour 100.000 habitants, soit une réduction de 17%. Entre 2004 et 2005 le nombre de cas de syphilis primaires et secondaires rapportés a cru de 50,4% avec une plus grande augmentation chez les femmes [66%]. [113, 114]

 Californie

Le nombre de cas de syphilis récente a augmenté de 700% entre 1999 et 2005, touchant 80% de HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) [115]. Parmi les 2905 cas de syphilis précoce enregistrés à Los Angeles de 2001 à 2003, se trouvaient 1904 HSH (65%). Parmi eux 167 ont rapporté l’usage de méthamphétamine. En analyse multivariée, le multipartenariat, le non-usage du préservatif, des rencontres dans les « bathhouse » étaient significativement associés à la prise de méthamphétamine. [116]

 Las Vegas

A connu entre 2000 et 2005 une épidémie touchant simultanément deux populations distinctes : des HSH blancs et des hétérosexuels noirs avec une sex-ratio Homme/Femme respectivement de 8,4 et de 1,1. [117]

Exemple 3 : en Afrique

 Mali

Au centre de santé de référence de la commune V et au centre national de transfusion sanguine, une prévalence de 4% a été retrouvée en 2000. Chez les donneurs bénévoles de sang en 2003 0,1% étaient atteints de cette infection [64]. La syphilis n’a donc pas disparue comme certains ont pu le croire trop prématurément et le risque de contamination est devenu plus grand, grâce aux facteurs suivants :

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- la prostitution

- la poussée démographique

- le développement du tourisme sexuel - les migrations humaines

- l’homosexualité [82]

Exemple 4 : en Asie

Elle a le plus grand nombre de nouveaux cas de syphilis dans la population adulte. En 1999, 5,79 millions de cas de syphilis étaient recensés dans cette région du monde. [118] Ceci serait dû à l'abandon de comportements sexuels sains en lien avec la banalisation du SIDA. [119]

Dans la présente étude, le nombre de cas des hommes malades est nettement supérieur à celui des femmes à raison de 48% pour les femmes et 52% pour les hommes.

Cela peut être du au fait que les hommes ne s'y présentent que lors de l'apparition du chancre visible dès le premier stade alors que chez les femmes, la syphilis est surtout diagnostiquée tardivement, notamment au stade secondaire. Outre les patients qui viennent faire des consultations à l'hôpital appartiennent à une classe sociale à faible revenu.

Or, les enquêtes épidémiologiques effectuées dans la province du Québec et en France ont montré que les hommes sont plus touchés par la maladie que les femmes. Chose qui serait due à l'homosexualité, la toxicomanie et la multiplication des partenaires sexuels. [14, 120]

Dans la présente étude la tranche d'âge la plus touchée des patients atteints de la syphilis est située entre 25 et 40 ans ce qui rejoint la majorité des auteurs.[14]

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On ne manquera pas de signaler qu'il y a un manque de données dans l’hôpital comme :

- Le stade de l'évolution de la maladie. - L'état matrimonial.

Notons que des facteurs comme le recul de l'âge du mariage précoce en raison des conditions socio-économiques, l'instabilité sexuelle et un manque d'information sanitaire sur les dangers des IST, la méconnaissance des moyens de prévention et le manque d'éducation sexuelle contribuent à la diffusion de cette maladie.

Toutefois, une syphilis peut s’associé à d’autres maladies sexuellement transmissible.[121] De ce fait la recherche d'une IST concomitante est justifiée, incluant la recherche d'une primo-infection VIH [122] , une infection à gonocoque, lymphogranulomatose ou une infection à chlamydiae. [112]

Par ailleurs, notre étude concerne en partie une population assez restreinte qui est celle des détenues donnant lieu à 74 cas avec 20% de femmes et 80% d’hommes.

Ce chiffre est nettement inferieur à celui obtenu dans une étude réalisée en New York dans la période 1993-1997 concernant 40000 prisonnières consultantes qui a donné lieu à 289 cas et que l’on peut expliqué par l’accentuation des facteurs de risques qui sont : la cocaïne, la prostitution et le VIH . [123]

Or, en 2010 aux états unis d’Amérique la surveillance des maladies sexuellement transmissibles dans les établissements correctionnels a montré une nette régression de la prévalence de syphilis qui est pour les détenus femmes et les homosexuels à 1% et pour le reste des détenus à 5% [124]

En 2013, une enquête réalisée à Angola sur 431 prisonniers a montré que 10% des cas étaient en contact avec tréponème pallidum dans leur vie [125]

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En 2008, l’Espagne a enregistré une incidence de syphilis auprès des détenus 12 fois supérieure à celle trouvée dans la population générale. [126]

Cependant une étude sur 217 prisonnières réalisée à la prison d’OKACHA à Casablanca a montré que 51 femmes étaient atteintes de syphilis sachant que l’utilisation du préservatif était de 9%, l’homosexualité n’est jamais avouée, la toxicomanie est de 1,8% et le nombre moyen de partenaires est de 5,17% [127]

Dans notre situation le nombre de cas est probablement sous-estimé suite aux facteurs suivants :

- la précarité dans laquelle se trouvent les détenues

- le manque de données récentes à l’échelle nationale au même titre que notre étude.

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V. Conclusion

L’accroissement de la prévalence de syphilis constitue un problème majeur de santé publique faisant intervenir tout les effecteurs du système santé.

De ce fait un dépistage précoce, un traitement adapté, outre une surveillance clinicobiologique des sujets à risque voient leur nécessité pour une lutte efficace contre cette IST.

Or, il faut noter le rôle incontournable de la formation et l’information du personnel de santé afin de pouvoir de leur coté assurer une prise en charge adéquate de la population concernée.

RESUME

Titre : Profil épidemiologique des marqueurs sérologiques des cas de syphilis diagnostiqués au chu Ibn Sina de Rabat

Auteur : Mlle. Wahiba ZEROUAL

Mots clés : Infection Sexuellement transmissible- Syphilis-Treponema pallidum

La syphilis est l'une des maladies infectieuses sexuellement transmissibles. Elle est due à un spirochète Treponema pallidum".

Elle est encore une maladie d'actualité qui évolue de part le monde par vagues de recrudescence plus ou moins influencées par les données socioculturelles telles les pratiques sexuelles à haut risque, l'usage des contraceptifs, le développement du tourisme sexuel.

Il s’agit d’une étude rétrospective des cas de syphilis déclarés durant la période 2001 – 2010 à l’hôpital ibn sina de Rabat.

Le nombre de patients atteints par la syphilis dépistés à l'hôpital Ibn sina durant la période 2001-2010 est de 1330 cas. La tranche d'âge la plus atteinte est située entre 25 et 35 ans, avec une prédominance masculine (52%)

Trois catégories de patients ont été enregistrées :

a. Les patients hospitalisés pour d'autres motifs que la syphilis, présentant des signes cliniques évoquant une syphilis, ils sont les plus touchés par la maladie et représentent 76%,

b. Les patients externes qui représentent 18%,

SUMMARY

Title: Epidemiology serological markers of syphilis diagnosed at university hospital Ibn Sina of Rabat

Author: Mlle. Wahiba ZEROUAL

Key words: Sexuelly transmitted Infection – Syphilis-Treponema palludum

Syphilis is a contageous disease which can be sexually transmitted. It is due to spirochaete called treponema pallidum.

It is atopical disease that has evolved world wide at a fresh burst rate more or less influenced by socio-cultural data such as high risk sexual activity, the use of contraceptives, and the boom of sexual tourism.

This is a retrospective study of syphilis cases declared in Ibn Sina hospital in Rabat between 2001-2010.

The number of the infected, tracked in the hospital during the period mentioned earlier is 1330 cases.The age group the most infect ranges between 25-35.Among patients men make up 52%.

There categories of patients were distinguished:

a. People hospitalized for causes other than showing clinical symptoms evoking the infection are the most affected, they represent 76%.

b. External patients represent 18%.

ﺺﺨﻠﻣ

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