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Chapitre 4 Résultats et discussion

4.4 Rentabilité

4.4.1

Temps d’application

La pulvérisation a permis une introduction plus rapide que celle des trichocartes. En effet, l’introduction des pupes de trichogrammes a été 1,7 fois plus rapide dans les parcelles pulvérisées que dans celles traitées aux trichocartes. Le Tableau 18 présente les résultats des analyses statistiques. L’interaction entre les lâchers et les traitements est significative avec une valeur de p inférieure à 0,0001. Il y a donc un effet combiné entre le lâcher et le traitement sur le temps d’application qui doit être considéré.

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Tableau 18: Résultats de l’ANOVA relative aux temps d'application des traitements par pulvérisation et par trichocarte

Source de Variation DL

Numérateur DL Dénominateur Valeur F Pr > F

Traitements 1 45 177,10 < 0,0001

Lâchers 7 45 12,51 < 0,0001

Traitements x

Lâchers 7 45 15,64 < 0,0001

Le Tableau 19 présente les résultats des analyses statistiques entre les deux traitements pour chacun des huit lâchers. Sauf pour le premier lâcher où les temps d’application ne diffèrent pas entre eux, tous les autres temps d’application des deux traitements diffèrent de manière significative durant les lâchers avec une valeur de p inférieure à 0,001.

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Tableau 19: Test de F entre les moyennes des moindres carrés ajustés des temps d’application des traitements pour chacun des huit lâchers

Source de Variation DL Numérateur DL Dénominateur Valeur F Pr > F Estimation Lâcher Trt Temps (s) (Transformées) 1 1 45 1,37 0,2487 T 261 (5,5638)a P 239 (5,4745)a 2 1 45 22,89 < 0,0001 T 281 (5,6397)a P 195 (5,2743)b 3 1 45 143,7 1 < 0,0001 T 499 (6,2132)a P 200 (5,2976)b 4 1 45 113,7 4 < 0,0001 T 486 (6,1862)a P 215 (5,3716)b 5 1 45 73,01 < 0,0001 T 482 (6,1779)a P 251 (5,5253)b 6 1 45 19,55 < 0,0001 T 379 (5,9378)a P 270 (5,6001)b 7 1 45 69,19 < 0,0001 T 459 (6,1290)a P 243 (5,4937)b 8 1 45 17,38 < 0,0001 T 372 (5,9190)a P 271 (5,6006)b Trt = Traitements T = Trichocartes ; P = Pulvérisation ;

Les données transformées avec une lettre différentes (a ou b) sont significativement différentes les unes des autres (α = 0,05).

La différence observée entre les temps d’application pour chacune des méthodes n’est pas constante dans le temps. Néanmoins, elle demeure significative à partir du deuxième lâcher.

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La Figure 46 présente les temps d’application moyens (moyenne ± erreur-type) pour l’introduction des pupes de trichogrammes par pulvérisation et par trichocarte qui sont de 238,53 ± 1,05 et 260,81 ± 1,07 secondes pour le premier lâcher, 195,25 ± 1,05 et 281,38 ± 1,07 secondes pour le deuxième lâcher, 199,86 ± 1,05 et 499,30 ± 1,07 secondes pour le troisième lâcher, 215,21 ± 1,05 et 486,00 ± 1,07 secondes pour le quatrième lâcher, 250,96 ± 1,05 et 481,98 ± 1,07 secondes pour le cinquième lâcher, 270,45 ± 1,05 et 379,10 ± 1,07 secondes pour le sixième lâcher, 243,16 ± 1,05 et 458,98 ± 1,07 secondes pour le septième lâcher et 270,59 ± 1,05 et 372,04 ± 1,07 secondes pour le huitième lâcher.

Figure 46: Temps d’application moyens (± erreur-type) pour l’introduction des pupes de trichogrammes par pulvérisation et par trichocarte selon les lâchers.

Le Tableau 20 présente les valeurs estimées des paramètres de covariance des deux méthodes. La valeur de l’autorégression d’ordre 1 de 0,5109 révèle que le temps d’application par trichocarte est corrélé dans le temps. En fait, 26% du temps d’application peut être prédit par le temps d’application du lâcher précédent. Les temps d’application par pulvérisation quant à eux ne sont pas corrélés dans le temps.

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 1 2 3 4 5 6 7 8

Te

mp

s

d'a

ppl

ic

at

ion

mo

ye

ns

(s)

Lâcher

Pulvérisation

Trichocarte

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Tableau 20: Valeurs estimées des paramètres de covariance des temps d'application pour les traitements par pulvérisation (P) et par trichocarte (T)

Paramètre de covariance Groupe Variance AR(1)

Bloc 0,003063

Bloc x Pulvérisation (P) P 0,006407 -0,1598

Bloc x Trichocarte (T) T 0,1693 0,5109

Le temps requis pour l’installation des trichocartes semble donc affecté par le stade de croissance du maïs. Plus les plants sont grands, moins la vitesse de déplacement entre les rangs est rapide et plus l’insertion des trichocartes à l’aisselle des feuilles est exigeante en temps. Le déplacement du pulvérisateur est plutôt indépendant du stade de croissance du maïs. Les problèmes qui peuvent ralentir les pulvérisations sont des problèmes qui surviennent de manière aléatoire telle que l’obstruction d’une buse.

Finalement, les temps d’application moyens (moyenne ± erreur-type) tous lâchers confondus sont de 3,94 ± 0,31 minutes pour la pulvérisation et de 6,76 ± 0,31 minutes pour l’installation des trichocartes. Cela se traduit par une vitesse de pulvérisation de 30,78 minutes par hectare et un taux d’introduction des trichocartes de 52,81 minutes par hectare. Il est à noter que les parcelles étaient relativement de petites tailles et que la proportion de temps dépensée lors des virages est beaucoup plus importante en raison des courtes distances à parcourir en ligne droite. Les virages sont en effet réalisés à plus faibles vitesses. Il est raisonnable de prédire que la pulvérisation d’un champ de plus grande taille résulterait en une différence de temps encore plus importante en diminuant la proportion de temps requis pour les virages. De plus, le temps d’application par pulvérisation dépend de plusieurs autres facteurs. En effet, une rampe de plus grande taille ou une vitesse d’application plus élevée aurait comme conséquence de diminuer considérablement le temps d’application. Par ailleurs, l’ajout de personnel pour l’installation des trichocartes permet aussi de diminuer le temps d’application mais augmente en contrepartie les coûts d’application, ce qui n’est pas avantageux pour les producteurs. Bref, la pulvérisation de trichogrammes rend possible l’introduction à grande échelle. Sur des dizaines ou même des

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centaines d’hectares, cette technique permettrait des économies considérables en temps et en coûts de personnel comparativement à l’introduction manuelle des trichocartes.

4.4.2 Coûts

Dans le cadre de ce travail de recherche, le coût de pulvérisation par hectare et par introduction est 29.71% plus élevé que l’utilisation de trichocartes. La technique de pulvérisation peut cependant être optimisée de manière à la rendre plus économique. Le Tableau 21 présente les coûts de matériel relatifs aux deux traitements pour le projet de recherche et pour une stratégie plus économique. Le coût de trichocartes pour une dose de 500 000 pupes par hectare revient à 125 $ par hectare et par introduction. Les coûts de la gomme de xanthane et de la gomme de guar sont de 7,30$/100 g et 3,09$/100 g (épicerie locale), respectivement. Pour une concentration désirée de 2 g/L pour les deux types de gomme, un taux d’application de 300 L/ha et une dose de 800 000 pupes par hectare, la pulvérisation coûte ainsi 18,59$ en gomme de xanthane, 43,55$ en gomme de guar et 100$ en trichogrammes. Toutefois, une stratégie économique permettrait de réduire les coûts de pulvérisation. En utilisant seulement la gomme de guar qui est moins dispendieuse que la gomme de xanthane et en utilisant seulement une dose de 600 000 pupes par hectare qui correspond à la dose réellement pulvérisée dans ce travail de recherche, les coûts de pulvérisation seront alors réduits à 112,18$/ha par application.

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Tableau 21: Coûts de matériel par type de traitement et pour une stratégie plus économique

Coût en matériel ($/ha/lâcher) Projet de recherche Stratégie économique Pulvérisation Gomme de guar (2 g/L) 18,59 Gomme de guar (4 g/L) 37,18 Gomme de xanthan (2 g/L) 43,55

800 000 pupes par hectare 100,00

600 000 pupes par hectare 75,00

162,14 112,18

Trichocartes

500 000 pupes par hectare 125

Ainsi, la grande différence du point de vue coût de traitement provient des intrants servant à la préparation de la solution aqueuse. Ces intrants sont actuellement de qualité alimentaire. Cependant, leur utilisation ne requiert pas un aussi haut standard de qualité et une baisse à ce niveau pourrait grandement réduire les coûts reliés à la solution. Les doses des intrants de cette solution pourraient aussi être optimisées. Une diminution des concentrations engendrerait également une diminution des coûts. De plus, une diminution du taux d’application à l’hectare réduirait le volume de bouillie pulvérisé à l’hectare. Selon les conditions au champ, la vitesse d’avancement pourrait également être augmentée. Aussi, la dose de pupes de trichogrammes pulvérisées pourrait être réduite si les pertes en œufs sont limitées lors des manipulations en préparant la solution directement dans le réservoir et si la dose est ajustée selon le stade de croissance du maïs.

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Conclusions et recommandations

Conclusions

En somme, les résultats obtenus dans le cadre de ce projet de recherche ont démontré que la pulvérisation permet une introduction viable de T. ostriniae en plus de préserver son potentiel de parasitisme. Ces résultats indiquent que le pulvérisateur induit une réduction acceptable de 17,21% du taux d’émergence des trichogrammes. La concentration de pupes de trichogrammes dans la solution aqueuse demeure également constante durant les applications, ce qui ne nécessite pas le recours à un système d’agitation. Par contre, cette concentration représente 74,60% de la concentration initiale. Cette diminution de concentration pourrait être attribuée aux nombreuses manipulations précédant la pulvérisation.

Le contrôle biologique a été atteint par les deux méthodes, autant au niveau du taux de parasitisme des masses naturelles qu’au niveau du taux de dommages occasionnés aux épis à la récolte. Les masses sentinelles ont permis de constater un taux de parasitisme comparable pour les deux traitements. Cependant l’usage d’une couleur rouge pour les installations sentinelles est déconseillé. Les œufs sentinelles ont également révélé que seulement les trichogrammes de la première cohorte semblent survivre en nombre suffisant pour assurer une bonne efficacité au champ. En termes de temps d’application, la pulvérisation s’est avérée 1,7 fois plus rapide que l’introduction de trichocartes. Sans équivoque, la pulvérisation est plus profitable à grande échelle que l’introduction manuelle de trichocartes. Afin de rendre la pulvérisation plus rentable, les coûts en matériel devraient être réduits. L’optimisation des paramètres de pulvérisation rendrait la méthode plus économique et cette technique sera alors plus attrayante aux producteurs.

Le succès de cette approche de pulvérisation aurait comme impact d’augmenter les superficies traitées aux trichogrammes dans la culture de maïs sucré. L’adoption de cette nouvelle méthode d’application engendrerait une diminution directe des quantités d’insecticides chimiques dispersées dans l’environnement. Par le fait même, cette méthode novatrice d’introduction de pupes de trichogrammes pourrait être transférée à d’autres cultures telles que le poivron, les haricots et la pomme de terre qui sont aussi victimes de dommages causés par la pyrale.

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Recommandations

Afin d’optimiser les paramètres de pulvérisation, des recherches subséquentes devraient être réalisées sur de plus grandes parcelles ayant un fort historique de pyrale du maïs de manière à augmenter le nombre de masses dépistées. Il est préférable que le mélange de la solution aqueuse avec les pupes de trichogrammes soit fait directement dans le réservoir du pulvérisateur afin de diminuer les pertes de pupes de trichogrammes. L’élaboration d’une solution à l’aide d’ingrédients moins onéreux serait avantageuse. Aussi, il serait intéressant de vérifier si une pulvérisation orientée vers les revers (face inférieure) des feuilles des plants de maïs sucré résulterait en un meilleur taux de parasitisme en raison d’un possible taux de survie plus élevé des pupes de trichogrammes pulvérisées.

Il est aussi fortement recommandé d’optimiser la dose de pupes de trichogrammes requise. Une dose de pupes de trichogrammes pulvérisées ajustée en fonction du stade de croissance du maïs pourrait améliorer l’efficacité de cette technique de pulvérisation. D’autre part, une combinaison de différentes espèces de trichogrammes ou de prédateurs pourrait favoriser l’adoption de la méthode par les producteurs en leur offrant une protection plus complète contre la pyrale du maïs et contre la légionnaire d’automne. Finalement, une investigation du moment le plus opportun pour débuter les lâchers serait hautement utile. Un nombre plus faible d’application par pulvérisation aurait pour effet de diminuer les coûts reliés à la méthode de pulvérisation.

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