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religieux. En 1635, des pères Jésuites fondent

un collège à Québec.

Chaque année, les Jésuites publient, sous forme de lettres, un journal de leurs

actions en Nouvelle-France. Ces lettres ont été conservées. Elles nous renseignent sur les voyages des missionnaires et sur la vie des premiers habitants de la colonie.

Page de titre des C$01&3"%+ des jésuites en l’année 1634

Sources : Site Web de la Bibliothèque et Archives Canada, www.collectionscanada.qc.ca

Les .126"%,V#&$ sont des chrétiens. Ils croient en

Dieu. Le pape est leur chef spirituel.

Le Québec d’aujourd’hui compte encore un grand

nombre d’églises catholiques.

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Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté – 2e cycle du primaire

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Les religieuses soignent les malades et s’occupent de l’éducation des filles. En 163^, elles ouvrent un hôtel-Dieu à Québec. C’est le premier hôpital de la colonie. D’autres religieuses, les Ursulines, dirigées par Marie de l’Incarnation, ouvrent une école pour les jeunes filles françaises et huronnes.

En 1642, Jeanne Mance, qui accompagne Maisonneuve, fonde le premier hôpital de Montréal : l’pôtel-Dieu.

Elle fait venir de France des religieuses pour soigner les malades.

En 1658, Marguerite qourgeoys ouvre la première école de Montréal dans une étable. Elle fonde plus tard la Congrégation de Notre-Dame. Cette communauté religieuse existe encore aujourd’hui. Elle vient en aide aux gens démunis dans plusieurs régions du monde.

Aujourd’hui, l’pôtel-Dieu de Montréal n’occupe plus le même site et les mêmes bâtiments qu’à l’époque de Jeanne Mance. Il est maintenant situé au pied du mont Royal, près du parc Jeanne-Mance.

\n y trouve un musée qui raconte l’histoire de l’hôpital.

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Photo : Gilbert Langlois © Musée des Hospitalières

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Source : Bibliothèque et Archives Canada/ Fonds de la famille Boivin/C –146129

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Source : Bibliothèque et Archives Canada/ Henri Beau /C – 012340

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Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté – 2e cycle du primaire

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Comment, vers 1645, la société française en Nouvelle-France s’organise-t-elle sur son territoire8

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Je comprends la tâche à réaliser.

Je construis un organisateur graphique sur le rôle des premiers colons dans la société française en Nouvelle-France vers 1645.

Je gère bien mon temps.

J’accomplis la tâche.

Je suis persévérant.

SSSS minutes Collectivement

Cahier de l’élève Autre matériel

Individuellement En équipe

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Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté – 2e cycle du primaire

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En Nouvelle-France, la compagnie distribue des

terres à des seigneurs. Les seigneurs sont chargés d’y installer des colons pour défricher la forêt et pratiquer l’agriculture.

Ces terres sont situées en bordure du fleuve ou d’une rivière. De cette façon, l’accès à l’eau est assuré.

Pratiquer l’agriculture demande beaucoup d’efforts et de courage. Même si le sol est fertile dans la vallée du Saint-Laurent, les terres sont couvertes de forêts.

D’abord, le colon doit abattre une partie de la forêt pour aménager un lopin de terre. Avec le bois, il bâtit sa maison et se chauffe durant l’hiver.

Ensuite, il nettoie le sol. Il enlève les souches, les racines et les pierres à l’aide d’une pioche et d’une hache. Chaque année, le colon coupe des arbres et nettoie le sol pour agrandir son lopin.

La maison du colon est simple. Elle ne comporte qu’une seule pièce. Le toit est en pente pour éviter les accumulations de neige. Une cheminée de pierre sert à la cuisine et au chauffage. Les fenêtres sont petites et peu nombreuses. Des volets protègent du vent et du

froid.

K l’automne, le colon laboure la terre. Au printemps suivant, il sème du blé et aménage un potager. La récolte a lieu à la fin de l’été. Avec le blé, il fait du pain. Les légumes

sont conservés au frais : il y a des carottes, des choux, des navets et des oignons.

Un %"9,0, c’est un petit bout de terre.

Encore

Un $&,O0&#3 est un grand propriétaire terrien.

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Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté – 2e cycle du primaire

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En vendant du bois de chauffage et quelques produits de la ferme, le colon peut acheter quelques poules, une vache et un cochon; ces animaux lui procurent des rufs, du lait et de la viande.

Vers 1645, il y a peu de colons en Nouvelle-France. Les récoltes ne sont pas suffisantes pour nourrir la population toute l’année. Il faut faire venir des aliments de la France, comme la farine ou la viande séchée. \n fait aussi venir des animaux domestiques, des outils et des ustensiles. Les marchandises arrivent par bateau au port de Québec. Les traversées se font durant les mois d’été, car le fleuve est gelé en hiver.

Les premiers colons travaillent très fort, mais ils savent aussi se divertir. Les fêtes religieuses, comme Nosl et la Saint-Jean-qaptiste, sont des moments de repos et de célébrations.

\n chante, on se raconte des histoires et on fait de la musique. \n joue aux cartes et aux dés. Les fêtes de Nosl et

de la Saint-Jean-qaptiste sont encore célébrées dans le Québec d’aujourd’hui.

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K la demande de Champlain, 9/6$D ^+T%&4, sa femme, Marie Rollet, et leurs trois enfants s’établissent à Québec en 1617.

L'été suivant, pébert défriche la terre et plante du blé et des légumes. Pendant l’hiver, il vient en aide à des employés de la compagnie des Cent-Associés qui sont malades et affamés. Il les soigne grâce à ses talents d'apothicaire. Il les nourrit grâce aux réserves de nourriture qu'il a accumulées.

Aujourd’hui, plusieurs lieux et édifices portent le nom du premier colon.

L’19"26,.1,3& connaît bien les plantes; il les utilise pour soigner les gens. C’est un peu le pharmacien de l’époque.

Archives Canada/Crédit : Clermont Malenfant/Postal 1017

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