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Relations entre le diamètre et la hauteur des arbres-études

Dans le document Direction de la recherche forestière (Page 42-50)

Les coefficients de détermination des relations hauteur – diamètre obtenus dans cette étude sont similaires à ceux de GUILLEMETTE et al. (2007) et à ceux du dispositif expérimental Gros Bois. Cependant, l’étendue de variation des diamètres rapportée dans cet ouvrage est moins grande que celle utilisée dans la plupart des études consultées dans la littérature, incluant celle effectuée par GUILLEMETTE et al. (2007).

Lorsque l’étendue du diamètre augmente, la relation par rapport à la hauteur n’est plus linéaire. Par ailleurs, les études recensées portent souvent sur des peuplements matures de structure régulière (CURTIS 1967), irrégulière (TEMESGEN et GADOW 2004), ou encore sur une multitude de stations (LARSEN

et HANN 1987, COLBERT et al. 2002, LEDUC et GOELTZ 2009) afin de bien étalonner le modèle (FORTIN

et al. 2009).

Les études traitant des peuplements de feuillus sont souvent concentrées sur les essences du centre des États-Unis (GERING et MAY 1995, COLBERT et al. 2002, LOOTENS et al. 2007, KERSHAW et al. 2008). Il y a peu d’études qui font état de cette relation dans les peuplements de feuillus nordiques. Cependant, une étude de PENG et al. (2001) aborde la relation hauteur – diamètre de plusieurs essences, dont le bouleau jaune en forêt boréale de l’Ontario. Les auteurs ont comparé six modèles non linéaires afin d’obtenir le meilleur ajustement de la hauteur par rapport à l’augmentation du dhp. Ils indiquent que l’équation de Chapman-Richards (RICHARDS 1959, CHAPMAN 1961) est la plus appropriée pour décrire la relation, du moins à l’échelle provinciale. D’ailleurs, cette équation est largement citée comme référence dans le domaine (HUANG et al. 1992, KERSHAW et al. 2008, FORTIN et al. 2009). Les coefficients de détermination rapportés sont extrêmement élevés; les modèles expliquent entre 95 et 99 % de la variation en hauteur, selon l’essence et le modèle choisi. Cette étude pourrait donc servir de comparaison pour évaluer la relation dans les sites expérimentaux comme le dispositif Arcale.

La relation linéaire entre le diamètre et la largeur de cime de quatre groupes d’essences, dont trois groupes feuillus, a été étudiée au Tennessee par GERING et MAY (1995). La relation établie était positive : une augmentation du dhp est associée à une augmentation de la largeur de la cime. Les coefficients de détermination étaient supérieurs à ceux présentés pour le dispositif Arcale et variaient de 80 à 94 % pour les groupes de feuillus. Cependant, l’étendue des données de GERING et MAY (1995) était plus grande que celle mesurée dans l’étude actuelle, ce qui pourrait expliquer leur meilleur ajustement. Les relations étudiées dans le dispositif Arcale étaient limitées aux arbres études de 4 à 20 cm de diamètre.

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Conclusion

Le premier objectif de ce rapport était d’évaluer les effets de la présence de rémanents et de la coupe d’éclaircie immédiatement après traitement. Le prélèvement de surface terrière et le taux de blessure des arbres d’avenir en régénération ont été plus élevés dans le traitement ER que dans les CPI. Les résultats indiquent aussi que l’intensité du dégagement autour des arbres-études de bouleau jaune a été trop forte dans les CPI et ne correspondait pas aux définitions des traitements avant l’exécution des travaux. Par ailleurs, le dégagement envisagé dans le traitement ER devait être plus important que celui anticipé dans les CPI, mais son intensité a été beaucoup plus faible que prévu.

Le deuxième objectif du rapport était d’évaluer la présence des brindilles adventives sur les arbres d’avenir de bouleau jaune avant l’exécution des traitements. Les résultats indiquent que la présence de brindilles sur la bille de pied ne constituait pas un problème majeur dans ce dispositif; seulement 20 % des arbres-études étaient touchés. Les arbres recevant un ensoleillement plus faible étaient plus vulnérables à la présence de brindilles.

Le dernier objectif du rapport était d’évaluer la relation hauteur – diamètre des arbres d’avenir de bouleau jaune. L’ajustement linéaire de cette relation était adéquat (R2 = 56 %), étant donné l’étendue de variation limitée des diamètres des arbres d’avenir.

Même si les traitements n’ont pas été exécutés conformément à l’objectif initial de récolte, ils ont tout de même eu des effets importants sur l’environnement immédiat des arbres-études. L’espace libre de croissance et le nombre de rayons dégagés étaient plus élevés dans les traitements de CPI que dans le traitement ER. Cela pourrait avoir une influence considérable sur la croissance et le développement des arbres d’avenir à plus long terme.

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La Direction de la recherche forestière (DRF) a pour mandat de participer activement à l’amélioration de la pratique forestière au Québec en réalisant des travaux, principalement à long terme et d’envergure provinciale, qui intègrent des préoccupations de re-cherche fondamentale et appliquée. Elle subvention-ne aussi des recherches universitaires à court ou à moyen terme. Ces recherches, importantes pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), sont complémentaires aux travaux de la DRF ou réalisées dans des créneaux où elle ne s’im-plique pas. Elle contribue à la diffusion de nouvelles connaissances, d’avis et de conseils scientifiques et à l’intégration de ces nouvelles connaissances ou sa-voir-faire à la pratique forestière.

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