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Réunion avec les Comités nationaux olympiques francophones à Pékin, le 6 avril 2008

3. Les recommandations

I - Recommandations à l’intention de l’OIF

1. Poursuivre et amplifier la démarche multilatérale engagée à Pékin en obtenant l’implication d’un plus grand nombre d’États ;

2. Renouveler l’expérience réussie d’élaboration d’une convention avec le Cojo ;

3. Initier les contacts avec les Cojo le plus en amont possible, ainsi qu’avec les villes candidates qui pourraient utilement être sensibilisées aux attentes des francophones ;

4. Associer le Grand Témoin le plus tôt possible aux discussions entre l’OIF, le CIO et le Cojo, afin qu’il soit partie prenante des accords linguistiques et qu’il accompagne très en amont les actions périphériques menées par l’OIF ; 5. Veiller à adapter le profil du Grand Témoin aux objectifs spécifiques fixés par l’OIF sur chaque Olympiade (défense de la langue française, communication, organisation d’événement, renforcement des liens avec le Mouvement sportif…) et aux contraintes locales. Le contexte chinois justifiait le recours à un respon-sable politique connaissant bien ce pays. Une personnalité politique de haut rang ou une personnalité sportive reconnue me semblerait adaptée pour les Jeux de Vancouver ;

6. Examiner de façon plus précise les solutions qui permettraient d’assurer la simultanéité de la transmission de l’information « à chaud » en anglais et en français aux médias, ainsi que la mise en place d’un signal TV en français ; 7. Développer des actions de communication avant, pendant et après les JO en y associant le Mouvement sportif, comme ce fut le cas avant et pendant les JO de Pékin ;

8. Systématiser l’organisation d’un événement francophone à l’occasion de chaque édition des Jeux. Outre l’organisation de réceptions telle celle du 9 août 2008, la création d’un prix récompensant les meilleurs personnalités sportives, partenaires et projets francophones de l’année pourrait être étudiée ;

L’usage de la langue française aux Jeux olympiques de Pékin 2008

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9. L’OIF devrait pouvoir concevoir et proposer une offre de services linguis-tiques « clé en main» alliant aide au recrutement de l'équipe de traducteurs, aide à la formation, aide à la traduction, soutien aux événements francophones.

Des demandes en ce sens ont été formulées par les organisateurs des jeux olympiques de la jeunesse de 2010 ;

10. Une approche plus globale devrait aussi conduire l’OIF à amplifier la coo-pération initiée avec le CIO, le Mouvement olympique francophone et la Confejes afin d’offrir au Mouvement sportif des formations, un soutien à des programmes sportifs, la création de bourses pour les athlètes… ;

11. Accompagner les efforts de promotion de candidatures francophones à la tête des fédérations et des organisations sportives internationales et, d’une façon générale, mener toute action permettant de développer un sentiment d’appartenance à la communauté sportive francophone ;

12. Étudier les possibilités de collaboration avec le Comité international para-lympique et les organisateurs des Jeux parapara-lympiques. Lors des Jeux de Pékin, le Cojob avait refusé la proposition de l’OIF d’intégrer les Jeux paralympiques dans la Convention sur l’usage de la langue française ;

II - Recommandations à l’intention du CIO

13. Élaborer entre le CIO et l’OIF un « code de bonne conduite linguistique » qui devra être intégré au cahier des charges des villes organisatrices des Jeux olympiques.

14. Assurer la présence d’agents de liaison parlant français en nombre suffisant parmi ceux accompagnant les personnalités invitées aux Jeux ;

15. Conférer une place plus conséquente à la langue française dans les discours prononcés lors des cérémonies d’ouverture et de clôture, ainsi qu’à l’occasion de chaque cérémonie officielle avant et pendant les Jeux ;

16. Développer avec l’OIF et la Confejes une collaboration plus globale en faveur de la langue française et de la francophonie dans le mouvement sportif (formations linguistiques, solidarité et aide aux sportifs et entraîneurs franco-phones, programmes sportifs en pays francophones…) ;

17. Faciliter le transfert des compétences et des connaissances linguistiques entre les Cojo successifs.

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III - Recommandations à l’intention des futurs Cojo

18. Anticiper très en amont des Jeux le recrutement de l’équipe de traduction, avec l’arrivée d’un chef traducteur, notamment au moins 24 mois à l’avance, et celle des traducteurs experts au moins 20 mois à l’avance ;

19. Accueillir des stagiaires pendant 8 à 12 semaines au sein de cette équipe, entre le vingtième et le sixième mois avant les Jeux et proposer aux meilleurs éléments de poursuivre comme traducteurs rémunérés. Dans ce cadre, il est important de prévoir l’encadrement et la formation des stagiaires ;

20. Veiller à garantir une traduction en français systématique et de qualité pour le slogan officiel des Jeux, le site Internet et le système INFO, la gazette du Village, les textes des écrans géants dans les sites sportifs, les guides (en parti-culier celui destiné aux spectateurs), les brochures, les discours, la signalétique, les documents de travail des délégations olympiques, les inscriptions figurant sur les objets promotionnels des Jeux ;

21. Réaliser un effort tout particulier de recrutement et de formation de volon-taires parlant français et veiller à ce que les délégations francophones bénéficient de leurs services dans de bonnes conditions ;

22. Investir dans la formation linguistique des personnels hôteliers, personnels de sécurité, personnels de santé ;

23. Identifier très en amont auprès des fédérations sportives internationales leurs besoins de collaborateurs locaux parlant français (juges, arbitres…) et préparer avec elles la mobilisation des moyens nécessaires.

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