Concernant la pratique professionnelle, l’infirmier sera en première ligne avec le patient. Il sera en constante interaction et considéré comme une personne ressource. La théorie de H. Peplau nous démontre bien cela, à travers la relation de confiance que le soignant-soigné vont construire.
Dans le domaine hospitalier, certains soignants, assez rapidement, auront tendance à se focaliser sur des traitements médicamenteux ou non- médicamenteux lorsqu’ils sont face à un adolescent en détresse psychique afin de le soulager. Autrement dit, nous constatons que les infirmiers ont encore bien
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du chemin à effectuer pour valoriser leur rôle professionnel propre et pour développer une vision de la profession infirmière non plus axée principalement sur des savoirs faire mais bien sur des savoirs personnel, éthique, empirique, esthétique et émancipatoire.
L’essentiel est d’approcher la personne, sa singularité, et l’accompagner dans une posture infirmière ancrée et en ayant recours à divers soutiens thérapeutiques comme les thérapies non-médicamenteuses.
L’infirmier n’est ni médecin, ni psychologue ou psychothérapeute, mais il est un professionnel nécessaire dans l’accompagnement et la continuité thérapeutiques. Au cours d’entretiens formels et informels, dans la continuité des soins, par exemple, en discutant, en échangeant avec l’adolescent en souffrance, l’invitera à s’ouvrir, à parler de ses maux, à se confronter en sécurité ce qui ne sera pas forcément possible dans certaines thérapies où il se concentrera sur ce qu’on lui demande. Il faut permettre à l’adolescent de laisser la place à sa psyché de s’ouvrir et de déverser librement le flux de ses pensées sans mettre en avant le côté scolaire et précis qui découle d’un apprentissage dans la thérapie. Évidemment, dans le lâcher prise et l’ouverture de l’adolescent l’infirmier mettra en avant son propre Moi pour substituer et cadrer ce dégagement émotionnel.
6.2.2. Recherche
Concernant la recherche, il serait intéressant de continuer à mener des études sur les effets des traitements médicamenteux et non médicamenteux sur toutes les populations et dans un second temps se focaliser sur la population adolescente.
La recherche pourrait aussi se concentrer sur le rôle de l’infirmier en lien avec les thérapies non-médicamenteuses et comment il accompagne le patient dans sa prise en soin. Il sera intéressant de pouvoir analyser l’efficacité de l’accompagnement infirmier aux thérapies non-médicamenteuses afin de voir si un suivi n’est pas plus bénéfique vis-à-vis des thérapies.
6.2.3. Formation
Durant notre cursus de Bachelor en Soins Infirmiers à la Haute École de Santé de Genève, peu de cours sur les thérapies non-médicamenteuses nous ont été
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dispensés. Nous pensons que cela serait enrichissant d’apprendre diverses thérapies non-médicamenteuses aux étudiants en soins infirmiers. Cela pourrait être une ressource à utiliser personnellement lors de notre future carrière professionnelle pour accompagner les patients. De plus, nous savons à quel point la profession d’infirmier peut être stressante et impacter notre propre personne, il peut donc être intéressant de savoir comment, lorsque nous en avons besoin, pouvoir nous décharger pour avoir les ressources pour accueillir et donner de son Moi aux patients.
De plus, les notions concernant l’adolescence pourraient être plus approfondies surtout dans les liens concernant les conséquences des troubles psychiques évoluant à l’âge adulte. En effet, les troubles psychiques peuvent continuer et s’aggraver à l’âge adulte ce qui poussera la réflexion sur le développement de l’adolescence pour rattacher les troubles et pathologies. Comme nous l’avons mentionné précédemment, l’adolescence est une période de transition ou divers changements apparaissent et donc plus à risque, propice pour initier différents troubles psychiques qui resteront gravés dans la construction psychique de la personne.
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7. B
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Vera, L. (2014). Les thérapies comportementales et cognitives chez l’enfant et
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8. A
NNEXES 8.1. Fiches de lecture Auteurs Année Lieu+ pays Population Type d’étude But de l'étude (avec verbe)Méthode/ Instruments de mesure Intervention Résultats principaux : Si devis expérimental résultats par « outcome » Limites Biegel, G., Brown, K., Shapiro, S., Schubert, C 2009 USA Adolescents de 14 à 18 ans connus pour des troubles psychiatriques et traités en réseau ambulatoire (Exclusion des adolescents consommant de l’alcool et des drogues + troubles suicidaires)
Essai randomisée contrôlée (trial)
L’étude vise à réduire les différents symptômes dépressifs en associant une thérapie de mindfulness au traitement habituel des adolescents.
Intervention :
Application de la pleine conscience 2h par semaine pendant 8 semaines (encadrer) et durant 3 mois chez eux (autonome)
Échantillon :
102 adolescents divisé en 2 groupes. 1 groupe de 50 personnes recevant la thérapie dite mindfulness + ttt habituel et le 2ème groupe recevant seulement le ttt habituel. Échelle :
● Perceived Stress Scale (PSS-10 ; Cohen & Williamson, 1988) ● State/Trait anxiety Inventory (STAI ; Spielberger, 1983) ● The Hopkins Symptom
Checklist 90 (SCL-90-R ; Derogatis, 1977) ● Rosenberg Self Esteem
Scale (SES ; Rosenberg, 1989)
● Questionnaire sur alcool ou drogue consommées durant la période ● Questionnaire sur
perception personnelle des effets du mindfulness sur adolescents
Test statistique utilisé :
Recueil des données à travers des questionnaires quantitatifs
Les adolescents qui ont pratiqué le mindfulness, ont une réduction des symptômes d'anxiété, de dépression et de détresse somatique, ainsi qu'une meilleure estime de soi et une meilleure qualité du sommeil. Que généralisable aux adolescents présentant des troubles anxiodépressifs et traités en ambulatoire Echantillon majoritairement composé de jeunes femmes Période de suivi assez court (3mois)
59 Auteurs Année Lieu+ pays Population Type d’étude But de l'étude (avec verbe)
Méthode/ Instruments de mesure Intervention Résultats principaux : Si devis expérimental résultats par « outcome » Limites Díaz- González & al. 2018 Cordoba, Espagne 101 adolescents entre 13 et 16 ans suivis en ambulatoire dans les établissements de santé mentale (Exclusion des troubles neurologiques ou psychiatriques susceptibles d'entraver la participation comme par exemple, lésions cérébrales graves, troubles cognitifs importants, retard mental, troubles du spectre autistique, troubles psychotiques, troubles suicidaires actuels, etc. et l'abus ou la dépendance actuelle à la drogue ou à l'alcool.) Essai clinique randomisé Evaluer les effets potentiels d’un programme de réduction du stress basé sur la pleine conscience (MBSR) pour les adolescents suivis en ambulatoire dans les établissements de santé mentale de Cordoba, en Espagne Intervention :
8 séances hebdomadaires de 90 minutes par semaine. La durée des séances a ensuite été réduite de 45 minutes à 10-20 minutes en raison de l’attention/la concentration moyenne des adolescents. Il a également été demandé aux participants de faire de brèves séances d'entraînement à la maison de 25 ou 30mn par jour à l’aide d’un CD donné. Les groupes ont été dirigés par deux instructeurs formés et expérimentés dans le MBSR qui pratiquaient régulièrement la méditation. Échantillon :
101 adolescents divisés en 2 groupes. 1er groupe 51 adolescents ayant suivi le mindfulness + reçu ttt habituel (MBSR + TAU) et le 2 ème groupe de 50 adolescents juste le ttt habituel (TAU) Échelle :
● The mindful attention awareness scale for adolescents (MAAS-A ; Brown, West, Loverich & Biegel, 2011)
● The Rosenberg self-esteem (SES; Rosenberg, 1965) ● The Perceived Stress scale
(PSS; Cohen, Kamarck & Mermelstein, 1983)
● The state-trait anxiety inventory for children (STAI-C ;
Spielberger, 1973)
● The state-trait anxiety inventory (STAI ; Spielberger, 1983) ● The symptom checklist 90-
revised (SCL-90-R; Derogatis, 1994)
80 adolescents sont allés jusqu’au bout de l’étude.
Le groupe MBSR+TAU a montré une diminution statistiquement significative de l'état d'anxiété par rapport au groupe traité comme d'habitude (TAU). Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre les groupes sur les autres scores, mais
l'intervention a eu un impact plus important sur le groupe
MBSR+TAU que sur le groupe TAU, en particulier pour réduire les symptômes de dépression, d'anxiété, de paranoïa et de stress ressenti. L’étude a été limitée car il y a eu une faible fréquence dans la pratique à domicile
60 Auteurs Année Lieu+ pays Population Type d’étude But de l'étude (avec verbe) Méthode/ Instruments de mesure Intervention Résultats principaux : Si devis expérimental résultats par « outcome » Limites Foster, S. & Mohler-Kuo, M. 2018 Suisse Adolescents entre 12-17 ans souffrant de dépression Essai randomisé contrôlé Le but de l’étude et de comparer une méthode médicamenteuse (Fluoxétine), une méthode non médicamenteuse (thérapie comportemental cognitive), un placebo et le mixte du médicament et de la TCC pour voir lequel est le plus efficace (sur 12 semaines) Intervention : L’étude va comparer l'efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), d'un médicament spécifique appelé fluoxétine, et des deux traitements combinés, le tout par rapport à un placebo sous forme de pilule pour le traitement des adolescents souffrant d'un trouble dépressif majeur. Echantillon :
439 adolescents souffrant de troubles dépressifs majeurs. Ils étaient tous âgées entre 12 et 17ans. Echelles:
Children’s Depression Rating Scale-Revised
La thérapie mixte est plus efficace dans l’approche et l’aide apportée à l’adolescent. Cependant le TTT est plus efficace que la seule approche non médicamenteuse En phase aiguë de la maladie, la Fluoxétine est plus efficace que les autres ttt proposées (TCC et placebo)
Pas de groupe test dans aucune des deux approches
61 Auteurs Année Lieu+ pays Population Type d’étude But de l'étude (avec verbe)
Méthode/ Instruments de mesure Intervention
Résultats principaux: Si devis expérimental résultats par « outcome »
Limites Bluth, K. & Eisenlohr- Moul, T. 2017 Chapel Hill (Caroline du Nord, USA) Adolescents de 11 à 17 ans. Cohorte (cinq groupes) sans groupe témoins Voir l’évolution et les bienfaits des cours d’auto- compassion sur divers comportements (cf. intervention) Intervention :
L’intervention s’est faite sur huit cours hebdomadaires (d’une heure et demie) durant huit semaines consécutives. Durant ces cours, les adolescents ont approfondi leurs
connaissances sur l’auto-compassion en découvrant les notions de base jusqu’à apprendre certaines techniques. Les
adolescents ont rempli un questionnaire après chaque semaine pour évaluer divers
comportements en lien avec les échelles (cf. échelle).
Échantillon :
47 adolescents de 11 à 17 ans participant à un cours d’auto-compassion
Échelle :
- La pleine conscience (CAMM) pour évaluer le moment présent, l’attention et l’acceptation des expériences internes
- L’autocompassion (SCS-SF) pour voir l’acceptation, la compréhension et la patiente envers les aspects de la personnalité.
- Le stress perçu (PSS) permettant d’évaluer le niveau de stress vécu - L’anxiété (STAI)
- Symptômes de dépression (SMFQ) permettant de voir les symptômes des adolescents
- Résilience (BRS) afin de connaître les ressources mais également les moments de leur vie ou ils en ont besoin
- Curiosité et exploration (CEI) pour évaluer les prises de risques et d’initiative
- Remerciements (GQ-youth) afin d’évaluer la gratitude
Les résultats montrent une diminution générale des divers comportements en lien avec le temps. Cependant l’on peut constater une diminution importante des facteurs de stress avec la mise en avant de l’auto-compassion liée à la pleine conscience. Concernant la dépression et l’anxiété ces données n’ont pas montré un impact significatif. Absence de groupe témoins La réflexion des auteurs montre que pour avoir une diminution significative de la dépression et de l’anxiété, il faudrait un échantillon plus important ainsi qu’une étude à plus long terme. Le stress vécu par les adolescents est un facteur pouvant interférer les résultats en lien avec cette période de vie
62 Auteurs Année Lieu+ pays Population Type d’étude But de l'étude (avec verbe)
Méthode/ Instruments de mesure Intervention Résultats principaux: Si devis expérimental résultats par « outcome » Limites Foster, B., Lomas, J., Downey, L. & Stough, C 2018 Melbourne Australie Adolescents de 13 à 15 ans Statistique descriptive Voir l’influence de la pleine conscience en corrélation avec l’intelligence émotionnelle sur l’anxiété et la dépression
Intervention : Deux études distinctes pour voir si la pleine conscience agit sur la dépression et l’anxiété. La seconde, vise à mettre en relation les impacts de la dépression et de l’anxiété sur la vie et la scolarité des adolescents pour faire le lien avec les bienfaits de la pleine conscience. Cela se déroule à travers la mise en avant d’exercices de pleine conscience coupés avec de l’intelligence émotionnelle afin de mieux comprendre les émotions surtout
problématiques durant l’adolescence
Échantillon : 108 étudiants de 13 à 15 ans (niveau école secondaire)
Échelle :
- Adolescent Mindfulness Measure (CAMM). Le CAMM est une mesure d'auto-évaluation en 10 points de la pleine conscience.
- Intelligence émotionnelle (EI) est évaluée par la SUEIT permettant de reconnaitre ses propres émotions
- La BAI pour l’anxiété
- L’échelle BDI-II pour la dépression (les échelles de l’anxiété et de la dépression sont de Beck)
L’étude montre bien les effets néfastes de la dépression et de l’anxiété sur les performances scolaires et sociales chez les adolescents. La mise en place de la pleine conscience a permis un meilleur niveau d’attention ce qui permet une diminution de la dépression
La limite se focalise sur la compréhension dans le lien entre l’intelligence émotionnelle et la pleine conscience qui ne sont pas distingués dans les résultats
63 Auteurs Année Lieu+ pays Population Type d’étude But de l'étude (avec verbe) Méthode/ Instruments de mesure Intervention Résultats principaux: Si devis expérimental résultats par « outcome » Limites E. Bernaras, J. Jaureguizar, M. Garaigordobil 2019 Espagne Enfants et adolescents Qualitative
Le but de l’étude est de décrire les différents types de dépressions qu’il existe et qu’elles en sont les causes. Ainsi que des programmes de préventions dans le milieu scolaire et les types de thérapies recommandées pour faire face à la dépression.
Intervention :
Cette étude vise à éclairer la dépression chez l'enfant et l'adolescent, en commençant par définir les théories explicatives, avant de poursuivre l'analyse des instruments d'évaluation existants, des principaux programmes de prévention actuellement mis en œuvre et des différents traitements appliqués.
Echantillon : Groupe d’enfants et d’adolescents Echelles :
Différentes échelles pour l’évaluation de la dépression chez l’enfant et l’adolescent ont été utilisées et
comparées dans les tableaux de l’article. les 2 les plus importantes sont: Children's Depression Inventory (CDI, Kovacs, 1992) et le Children's Depression Scale (CDS, Lang et Tisher, 1978), L'examen des programmes actuels de prévention de la dépression chez l'enfant et l'adolescent a révélé que la grande majorité d'entre eux coïncident dans l'adoption d'une approche cognitivo- comportementale, avec des contenus incluant des compétences sociales et une formation à la résolution de problèmes, une éducation émotionnelle, une restructuration cognitive et des stratégies pour faire face à l'anxiété. Ces contenus sont probablement inclus parce qu'ils sont des éléments importants dans le traitement de la dépression Beaucoup trop d’instruments d’évaluation utilisés Faible niveau de spécificité