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RECENSEMENT ET DESCRIPION DES DANGERS

Dans le document pour la Protection de l’Environnement (Page 168-172)

2.1.1.

Risques d’origine interne

Les principaux risques internes à l’exploitation sont les suivants : - le risque incendie

- le risque d’explosion

- le risque d’accident électrique

- les risques d’accidents corporels : chute au sol, circulation des engins de manutention, etc.

- les risques de pollution des eaux 2.1.2.

Risques d’origine externe

Les installations peuvent être victimes d’agressions d’origine extérieure : - les inondations

- la foudre - le vent

- la chute d’aéronefs

- le sinistre à proximité des installations - la malveillance

4/15

2.2. Analyses des risques

2.2.1.

Risque d’origine interne

2.2.1.1. Le risque d’incendie :

Les sources d’ignition susceptibles d’être à l’origine d’un incendie sur le site sont présentées ci-après.

Sources d'ignition internes aux installations - Arcs et courts-circuits inhérents aux installations électriques

- Echauffements mécaniques de manutention

- Imprudence des fumeurs de livraison

- Travaux d'entretien par points chauds d'expédition

de sociétés extérieures - Foudre

- Matériel roulant

Sources d'ignition externes aux installations

Le risque d’incendie se situe essentiellement au niveau de l’installation électrique en elle-même et du stockage de fuel pour le tracteur.

2.2.1.2. Le risque d’explosion :

Les conditions de formation d’une atmosphère explosive sont localisées au niveau des stockages des aliments.

Le risque est localisé au niveau :

- des silos de stockage des aliments : les risques d’explosion peuvent survenir lors du remplissage des silos et la formation de nuages de poussières ou bien en cas de mauvaise conservation des grains stockés entraînant un échauffement avec possibilité d’inflammation.

2.2.1.3. Le risque de pollution des eaux :

Le risque de ce type est lié au déversement dans le milieu naturel des déjections ou engrais.

Le lisier est stocké dans les préfosses et fosses en béton banché. Il est transféré vers l’unité de traitement.

Les fosses sont enterrées, semi enterrées ou aériennes.

Le lisier issu des porcheries existantes et en projet sera traité par centrifugation et traitement biologique dans la station présente sur le site. La partie solide issue du traitement sera exportée. Les effluents liquides seront épandus sur les terres du plan d’épandage.

2.2.1.4. Les risques d’accidents corporels :

Les risques d’accidents corporels sont liés aux chutes au sol depuis les silos de stockage des aliments.

Les silos sont équipés d’échelles munies d’arceaux de sécurité. Les parties basses des échelles sont escamotables.

Les sols de l’ensemble des installations sont maintenus propres et non glissants. Les risques de chute de personnes sont réduits.

Des avertisseurs sont présents sur les engins de manutention.

Les pièces en mouvement (divers, chaînes d’alimentation, …) sont correctement protégées par capotage.

L’exploitant et les intervenants extérieurs connaissent les dangers éventuels et les consignes de sécurité à respecter.

5/15 2.2.1.5. Les risques de fuite d’animaux :

Les porcs seront élevés dans des bâtiments clos.

Les animaux seront très peu manipulés. Les bâtiments seront clos. Les principales manipulations se feront à l’intérieur des bâtiments.

Le risque de fuite des animaux en dehors de l’élevage et vers les voies publiques est donc faible.

2.2.2.

Risque d’origine externe

2.2.2.1. Les inondations

Le cours d’eau le plus proche se situe à plus de 300 m des bâtiments existants et en projet.

On peut considérer que les risques d’inondation du site sont nuls étant donné la dénivellation et la végétation entre l’exploitation et le cours d’eau.

2.2.2.2. La foudre :

Un coup de foudre se définit par la formation d’un arc électrique entre la masse nuageuse et la terre. Les paramètres qui entrent en compte pour la caractérisation d’un coup de foudre sont liés à l’écoulement du courant de foudre dans l’arc et dans les conducteurs.

Deux paramètres principaux peuvent être cités :

- l’intensité du courant de décharge pouvant aller jusqu’à 200 000 ampères,

- le temps de décharge inférieur à 0.5 seconde et le nombre de décharges, soit 4 décharges par foudroiement.

Les principaux effets d’un coup de foudre sur les installations touchées sont des effets thermiques (liés à la quantité de charge ou au courant de foudre), des effets électrodynamiques (efforts mécaniques), des montées en potentiel ou des phénomènes d’induction.

L’exposition du secteur au risque de la foudre est faible.

2.2.2.3. Le vent :

Nous avons observé que les vents les plus forts sont compris entre 2 et 10 m/s.

Le site est entouré de bosquets et talus arborés qui jouent un rôle de brise-vent naturel.

L’exposition du site aux vents forts est par conséquent modérée.

2.3. Analyses des accidents connus et enseignements retenus

2.3.1.

Données BARPI : Analyse hors site

Au niveau national, le ministère chargé de l’Environnement a décidé de mettre en place en 1992, au sein de la Direction de la Prévention des Pollutions et des Risques (DPPR) une structure spécifiquement chargée du retour d’expérience : le Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles (BARPI).

La base de données informatisée ARIA (Analyse, Recherche et Information sur les Accidents) du BARPI centralise toutes les informations relatives aux accidents, pollutions graves et incidents significatifs survenus dans les installations susceptibles de porter atteinte à l’environnement, à la sécurité ou la santé publique. Ces activités peuvent être industrielles, commerciales, agricoles ou de toute autre nature. Les accidents survenus hors des installations, mais liés à leurs activités sont aussi traités, en particulier ceux mettant en cause le transport de matières dangereuses.

Toutes activités confondues, la base de données ARIA a enregistré 25 361 accidents sur le territoire français du 1er janvier 1992 au 1er janvier 2006.

6/15 La typologie des évènements répertoriés est la suivante :

- L’incendie et le rejet de matières dangereuses constituent des formes courantes de l’accident, d’autre sont moins fréquentes (explosion, projection et chute d’équipements) ou même très rares (BLEVE1, boil-over2) mais représentent un potentiel catastrophique qui mérite l’attention.

- Les « pollutions chroniques aggravées » correspondent à des situations où une pollution chronique préexistante entraîne, du fait d’éléments extérieurs particuliers (stabilité atmosphérique, température élevée, étiage, précipitations importantes, etc.), des conséquences de type accidentel sur la santé, les milieux naturels, la faune ou la flore.

- Les « presque-accidents » correspondent à des situations dégradées où l’accident a été évité grâce à une seule parade ou un concours de circonstances.

- Les « effets dominos » correspondent à un événement où les conséquences d’un premier accident ont entraîné un ou plusieurs accidents à l’intérieur ou à l’extérieur de l’établissement.

La répartition en pourcentage du nombre d’accidents français (concernant les installations industrielles, communales et les moyens humains : moyens humains) pour lesquels le type d’événement est connu est présentée au tableau suivant :

Type d’événement 2005

Répartition (%)

1992 à 2005 Répartition (%)

Rejets de matières dangereuses 51 47

Incendies 49 51

Effets dominos 6 3,2

Explosions 4,1 5,3

Projections, chutes d’équipements 1,9 2,5

Presque accidents 1,9 2

Pollutions chroniques aggravées 0,3 1,1

Irradiations 0,2 0,2

BLEVE 0,2 0,1

Autres 3 3,8

Tableau extrait du site internet : aria.ecologie.gouv.fr

Un même événement peut être classifié sous plusieurs rubriques. Ainsi, sur les 106 explosions recensées en France en 2003, 60 ont été accompagnées ou résultent d’incendies, 13 ont conduit à des effondrements de structures et/ou des projections notables.

2.3.2.

Données BARPI : Analyse du site

L’élevage des animaux référencé dans la base de données BARPI à l’activité suivante : agriculture, chasse, services annexes.

La base de données BARPI a été consultée.

Les accidents recensés pour ces activités entre 1992 et août 2009 sont au nombre de 2 686 dont :

Typologie % du total

Rejets de substances dangereuses 16 %

Incendie 85 %

Explosion 1,2 %

Autres (asphyxie d’animaux, accidents de

personnes, inondations…) 1 %

L’accidentologie appliquée aux caractéristiques des installations met en évidence que les principaux dangers rencontrés sont l’incendie et la pollution accidentelle.

1 Boiling Liquid Expanding Vapour Explosion : c'est à dire «explosion de vapeur en expansion par ébullition d'un liquide».L'«ébullition-explosion» se produit lors de la rupture d'un réservoir contenant un liquide sous pression

2 Un Boil Over est un phénomène de moussage de grande ampleur impliquant des réservoirs aériens et résultant de la vaporisation d’eau liquide contenue dans un réservoir en feu. Ce phénomène est à l’origine de violentes projections de liquide enflammé et de la formation d’une boule de feu

7/15 Les pollutions accidentelles ont principalement des conséquences sur l’environnement (pollution de milieux, atteinte à la faune) alors que les incendies sont essentiellement sources de dégâts matériels importants.

2.3.3.

Accidents internes au site

Jusqu’à présent, aucun accident (incendie, explosion, rejet de produits polluants, etc.) n’est intervenu sur le site d’exploitation.

La chute d’aéronefs :

La probabilité estimée de chute d’avion est de 10-5 à 10-7 par an à proximité d’un aéroport, soit une chute tous les 100 à 10 000 millénaires.

L’aéroport le plus proche est celui de SAINT BRIEUC -TREMUSON à environ 26 km. Cet aéroport ne dispose plus de lignes régulières, il est ouvert au trafic de loisir et d’affaire (non régulier), aux avions privés.

Le sinistre à proximité des installations :

L’exploitation est localisée en zone agricole, elle est entourée par des parcelles agricoles et de zones boisées.

L’accès au site d’exploitation se fait par une voie d’accès desservie par la route communale n°9.

Le risque d’impact sur les installations d’un sinistre ou d’un accident routier à proximité est minime.

La malveillance :

Elle peut se traduire par des actions délibérées très diverses (sabotages, destructions, abus de confiance, détournements, etc.).

Sa situation isolée et son type de production fait qu’elle intéresse peu de personnes.

Dans le document pour la Protection de l’Environnement (Page 168-172)

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