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RÉSULTATS DE RECHERCHE

RÉSUMÉ DES RÉSULTATS

Globalement, les études répondent à notre question de recherche et mettent en évidence l’usage des outils pour faciliter et améliorer la communication avec les patients disposant d’une ventilation mécanique.

L’efficacité et la fiabilité des interventions ont été démontrées de façon rigoureuse et scientifique dans différents articles scientifiques.

Les articles retenus nous ont conduites sur plusieurs pistes de réponses et de réflexion, en lien avec notre question de recherche. Nous avons relevé essentiellement deux interventions efficaces permettant de faciliter la communication avec les patients intubés aux soins intensifs :

- les AAC naturelles - les AAC assistées

Dans certains articles, les ACC naturelles et assistées sont associées.

Ces interventions sont définies dans la partie Le concept de la communication du chapitre

Méthode de ce travail.

EFFICACITÉ DES TECHNIQUES DE COMMUNICATION

Tous les articles analysés ont mis en évidence différents outils de communication de type AAC. Certains sont spontanés et se disent non assistés ou naturels et d’autres nécessitent l’emploi de matériel et sont dit assistés.

Les techniques d’AAC naturelles ont été utilisées dans toutes les études.

Sept des huit articles [2,3,4,5,6,7 & 8]32 font aussi référence à des outils assistés autres que les AAC naturelles afin d’observer l’efficacité de la communication lors de l’emploi de ces instruments. Les résultats montrent que l’utilisation des AAC assistées, facilitent d’avantage                                                                                                                          

la communication. Sept études [1,2,3,4,5,6, & 7] font usage des deux méthodes et montrent que la combinaison celles-ci favorise d’avantage la communication avec le patient intubé. La combinaison comprend l’utilisation de plusieurs méthodes naturelles ou de différentes méthodes assistées ou encore la combinaison des méthodes naturelles et assistées.

TECHNIQUES DE COMMUNICATION

Hochement de tête

Quatre des articles [1,2,5 & 7] mentionnent le hochement de tête.

Dans deux études [1 & 2], c’est même la méthode de communication la plus utilisée. Articulations des mots (mouthing word)

Mouthing word est une expression anglophone difficile à traduire en français comme vu

précédemment33. Le lien avec l’articulation des mots est très subtil et difficile à distinguer. Nous avons donc décidé d’unir ces deux interventions. Ces deux techniques ont été relevées au niveau de plusieurs études [1,2,7 & 8].

Lecture labiale

La lecture labiale est aussi un outil qui est similaire à la technique précédente. Elle apparaît dans trois études [3,6 & 8].

Pour conclure, la lecture labiale et le mouthing word/articulations de mots sont des techniques employées dans six études différentes [1,2,3,6,7 & 8].

Actions de la communication non verbale

L’action de la communication non verbale est une expression employée dans certains des articles et qui n’est pas bien spécifiée. Pour la discussion, nous avons décidé de regrouper le toucher, le regard et le langage du corps non spécifié dans cet onglet. Ils sont mentionnés dans trois études [1, 3 & 5].

Gestes

La gestualité est mentionnée dans six études [1,2,5,6,7 & 8].

Contact visuel

Le contact visuel est mentionné dans trois études [1,3 & 6].

Mimes et expressions faciales

Le langage du corps fait souvent référence aux mimiques et expressions faciales. Elles sont mentionnées dans deux études [3 & 6].

Questions fermées

Les questions fermées désignent les questions donnant une réponse uniquement par le oui ou non. L’emploi des questions fermées est relevé dans trois études [1,3 & 8].

Outils de la communication assistée

Cinq études [2,3,5,7 & 8] mettent en évidence l’emploi du papier-crayon comme outil améliorant la communication.

Dans les autres études, cet outil est aussi proposé et utilisé, mais de manière moins efficace, car son utilisation n’est pas possible compte tenu de la situation clinique du patient. L’usage de cet outil nécessite un minimum de force et de mobilité de la main pour en faire usage. De plus, dans la méta-synthèse réalisée par Happ (2001, p.252), différents obstacles sont relevés en lien avec l’utilisation des outils de communication comme l’écriture : la faiblesse des patients, un manque de concentration ou encore un mauvais positionnement.

Des outils comme la table alphabétique mentionnée dans deux études [5 & 8], les cartes de communication [4 & 6], l’ardoise magique [8], l’écran alphabétique [3], le tableau de communication [8] ont aussi été utilisés.

                                                                                                                         

Dans l’étude 6, l’auteur relève que l’usage des AAC naturelles ne suffit pas à lui seul. Des outils de communication assistée doivent être mis en place pour favoriser davantage la communication.

Nous avons constaté que les moyens électroniques sont efficaces [études 6 & 7], cependant leur accessibilité reste limité malgré le fait que les infirmières sont habituées à travailler dans un milieu hautement technologique et avec des appareils complexes. Happ, dans sa revue de littérature (2001, p. 256), affirme que malgré le développement technologique propre aux services des soins intensifs, le développement des instruments de communication

technologiques n’ont pas suivi la même évolution. Malgré la preuve de l’efficacité de certains

outils, leur mise en place reste difficile. Cela nous paraît contradictoire dans la mesure où, si les soins intensifs sont synonymes de haute technologie, innovation et niveau professionnel élevé, les instruments technologiques favorisant la communication trouvent difficilement leur place. Est-ce une question de priorités, de temps, de méconnaissance de la problématique

ou encore financière ? Ce sont des questions auxquelles nous n’avons pas de réponses

précises.

La majorité des études [1,2,3,4,5,6 & 7] que nous avons analysées mettent en évidence la combinaison des AAC pour améliorer la communication. L’étude 4 met en avant l’adaptation des ACC propre à chaque patient. Happ (2001, p.256), met aussi en évidence l’importance d’individualiser le choix des interventions en fonction de l’état du patient. Compte tenu des outils disponibles, nous trouvons intéressant d’associer les méthodes de communication traditionnelle avec des approches plus technologiques et interdisciplinaires. Cependant, il faut faire attention à ne pas tomber dans un piège. Il ne s’agit pas seulement de faire bon usage des performances de l’outil, il est important de considérer son bien-être afin d’adapter les techniques à son état global.

Nous avons relevé qu’aucune des études ne met en évidence la surveillance et l’interprétation des paramètres vitaux pour interpréter les besoins du patient. Nous sommes conscientes que ces données technologiques ne sont pas des indicateurs qui nous permettraient de déceler les besoins du patient à un moment donné. Comme nous l’avons vu au cours de nos stages aux soins intensifs, l’altération des signes vitaux et de l’état clinique sont des indicateurs potentiellement utiles à l’interprétation des besoins d’un patient, comme la douleur, en lien avec la surveillance des signes vitaux. Nous trouvons que les signes vitaux seraient des éléments complémentaires intéressants en lien avec l’interprétation du contenu de la communication avec un patient non-communicant.

L’ATTITUDE INFIRMIÈRE

Nous avons relevé dans quatre articles [1,5,7 & 8] que les comportements de l’infirmière jouent un rôle fondamental dans les interactions avec les patients. Le fait d’adopter des comportements positifs crée un environnement favorable à la communication avec le patient. L’intérêt et le soutien par différentes attitudes comme répéter, parler lentement ou attitude calme engendrent un climat de confiance qui est propice à une communication efficace. Nous pouvons faire le lien avec l’article de Nilsen et al. (2014, p.122) qui relève que la communication avec l’utilisation d’AAC naturelles tend à apparaître avec les comportements positifs de l’infirmière.

Au delà des comportements positifs des soignants, nous avons trouvé que les études mettent peu en avant la conscience qu’ils ont de la problématique de la communication. Nous pensons que cet aspect de la prise en soins du patient intubé devrait être mieux mis en valeur pour sensibiliser le personnel soignant à ce problème.

PARTICULARITÉS DU MILIEU

L’efficacité des outils trouvés en lien avec le milieu pratique des services de soins intensifs est aussi à prendre en considération. La compatibilité entre ce qui ressort de la littérature et la réalité du terrain n’est pas toujours évidente, notamment en se référant aux milieux des soins intensifs, milieu hautement spécialisé où les enjeux sont multiples. Aux soins intensifs, la priorité est axée sur le maintien des fonctions vitales, ce qui demande beaucoup d’efforts

aux soignants, tant au niveau technique et intellectuel qu’au niveau psychologique et émotionnel. Il est donc pertinent de se demander si la mise en place de ces outils serait faisable et efficace dans un milieu qui demande un tel niveau de soins et de surveillance. Selon les articles étudiés pour ce travail, nous avons constaté que la mise en place des stratégies de communication est un moyen qui permet d’améliorer la communication et par conséquent qui améliore la qualité de la prise en soins. Cela peut donc avoir un impact positif sur le processus de rétablissement de la personne intubée aux soins intensifs.

D’une part ces outils sont des moyens efficaces pour améliorer la communication et, d’autre part, cette amélioration permet une meilleure satisfaction des besoins de la personne par une prise en soins plus ciblée.

De notre point de vue, même si la priorité est portée sur le maintien des fonctions vitales dans le milieu des soins aigus, il est important d’assurer la satisfaction des besoins de communication, car c’est un élément clé dans la prise en soins du malade et qui peut influencer de manière positive la qualité des soins.

FORMATION

Dans les articles analysés, une autre piste est apportée: l’importance de la formation du personnel soignant. Happ, dans la revue de littérature qu’elle a réalisée (2001, p.256), affirme que la pratique infirmière avancée (advanced practice nurses) est l’instrument qui peut donner accès à la mise en place des techniques de communication ciblées et multidisciplinaires chez les patients disposant d’une ventilation mécanique. Elle affirme aussi qu’une formation complémentaire concernant la communication avec les patients non parlant est nécessaire.

A la lumière de ces résultats de recherche, nous pouvons constater que trois des huit articles sélectionnés [3,4 & 7], évaluent l’efficacité d’une formation complémentaire.

Nous pensons qu’une sensibilisation précoce, comme une formation de courte durée, serait appropriée. La simple énonciation du problème, à travers des échanges professionnels, et la mise en avant des méthodes naturelles les plus appropriées pourrait être pertinente pour favoriser une meilleure prise en soins des patients.

COLLABORATION

Concernant ce point, nous relevons que deux des articles [4 & 7] mettent en valeur l’intervention du logopédiste. Selon l’Association romande des logopédistes diplômés (ARLD, 2015, p.3), leur rôle est le suivant: « Dans le cadre de son activité, le logopédiste est habilité à évaluer, diagnostiquer, traiter et prévenir tous les troubles se rapportant à la pathologie du langage et de la communication, de la voix, de la déglutition et de la nutrition». Nous pouvons nous interroger sur la pertinence de l’intervention de spécialistes du langage ou si le besoin de communication fait partie du rôle infirmier.

Une discussion informelle avec une étudiante de logopédie de fin première année de Master a aussi nourri cette réflexion. En effet elle nous a expliqué en quoi consiste le rôle du logopédiste et cela nous a donné un meilleur éclairage sur les ressources que celui offre. Les compétences du logopédiste sont des outils qui pourraient être mis à disposition d’un service de soins intensifs et qui seraient utile au personnel soignant, notamment en donnant des formations spécifiques sur les outils de communication ainsi que des conseils sur les différents besoins des patients.

TRANSFÉRABILITÉ DES RÉSULTATS

Qu’en est-il de la transférabilité des méthodes de communication aux soins intensifs ?

La communication est un besoin fondamental de l’être humain selon les théories infirmières de Virginia Henderson et Jean Watson et cela ressort dans tous les articles. Cependant il semble manquer de protocoles sur les interventions de communication. Il en est de même des études qui mettraient en avant l’importance de ces protocoles en lien avec les méthodes de communication.

Un problème souvent relevé est celui des professionnelles qui pensent que leur compétence de communication est acquise. Cela a aussi été relevé dans un travail de Bachelor réalisé dans une unité de soins intensifs de suisse romande, réalisé par Rosay & Sudan Pillon (2008). La compétence de la communication non verbale des professionnels dépend de la formation, de la personnalité et des valeurs propres à chacun.

La question de la transférabilité des résultats est un aspect que nous avons trouvé complexe à évaluer car plusieurs enjeux sont présents et, en tant que futures professionnelles, nous n’avons pas encore une idée suffisamment claire de la réalité du terrain. Cependant, les articles que nous avons choisi d’analyser donnent une idée générale quant aux outils efficaces qui facilitent la communication avec les patients mécaniquement ventilés aux soins intensifs. Pour ces raisons nous pouvons imaginer pouvoir transférer ces résultats au niveau de la pratique, en tenant compte des limites des études et des particularités du milieu de soin.

LIMITES

Si les études citées dans ce travail ont été validées, il y a cependant plusieurs limites à ces interventions : L’usage de ces outils proposés demande un minimum de mobilité. Un degré de mobilité très réduit ne permettrait pas de faire l’usage des méthodes de communication naturelle ni des méthodes de communication avec l’usage d’un dispositif supplémentaire. L’influence de la médication peut altérer la communication dans un cas où elle serait élevée. Le milieu des soins intensifs vise à maintenir les fonctions vitales et prend en soins des patients en situation critique, ce qui peut influer sur la place attribuée à la communication dans un tel contexte. Cependant les études montrent que des besoins non satisfaits en raison d'une mauvaise communication auraient un impact sur la qualité de la prise en soins. Nous sommes aussi conscientes du fait que notre revue de littérature n’est pas exhaustive. Nous avons sélectionné huit articles qui étaient pertinents avec notre question de recherche. D’autres articles étaient intéressants, mais leur contenu présentait des limites, comme par exemple la date de publication, le type de population ciblée, la structuration de l’article, le pays d’origine etc.

Une partie des études que nous avons analysées mentionnent le fait que l’échantillon choisi était restreint et qu’une généralisation des résultats était donc difficile.

Un autre élément limitant est le fait que nous n’avons pas trouvé d’études réalisées en Suisse. Nous sommes conscientes de l’importance de la culture locale ainsi que de la diversité culturelle dans les soins, raison pour laquelle nous pensons qu’une recherche complémentaire basée sur des articles réalisés en Suisse ou dans les pays limitrophes serait intéressante.

La réalisation de ce travail est quelque chose de nouveau pour nous, ainsi une autre limite à cette recherche concerne nos connaissances de cette matière qui sont à un niveau Bachelor avec une expérience pratique réduite.

PERSPECTIVES

Dans cette partie de la discussion, nous allons proposer des pistes d’intervention qui nous sont suggérées par les différentes études et leurs résultats de recherche. Nous nous appuyons aussi sur deux méta-synthèses, Happ (2001) et Baumgarten & Poulsen (2014), ainsi que sur l’article de Happ, Seaman, Nilsen, Sciulli, Tate, Saul & Barnato (2015), afin de référencer de manière scientifique notre réflexion.

D’après les résultats de recherche, nous pouvons constater que l’emploi des techniques d’AAC est un moyen efficace dont dispose l’infirmière des soins intensifs afin de faciliter la communication avec les patients intubés.

De ce point nous nous sommes questionnée sur l’applicabilité de ces mesures à la population ciblée: est-ce que ces patients sont aptes à interagir avec le personnel soignant

en utilisant des techniques de communication augmentée et alternative ?

L’article de Happ et al. (2015, p.47) met en évidence que la moitié des patients ventilés mécaniquement aux soins intensifs et qui répondent aux critères de communication de base

sont aptes à utiliser les AAC. L’étude affirme aussi le besoin de cibler ces interventions face aux spécificités du patient.

La méta-synthèse réalisée par Baumgarten & Poulsen (2015, pp. 209-210), concernant l’expérience des patients disposant d’une ventilation mécanique hospitalisés aux soins intensifs, met en avance le sentiment de dépendance face aux soignants et d’incapacité de communiquer, ce qui entraine de l’anxiété et de la solitude chez les patients intubés. Cela rend les personnes plus vulnérables et qui ressentent alors un sentiment d’angoisse, de peur et d’anxiété. La présence de l’infirmière est donc au cœur de cet enjeu et peut les aider à diminuer ces sensations négatives. Il est alors très important que les soignants en soient conscients et, pour cela, les sensibiliser à la problématique. Le rôle de la sensibilisation du personnel est donc primordial.

La revue de littérature réalisée par Happ (2001, p. 251) met en valeur l’importance que plus le soignant passe du temps avec le patient, plus cela aidera à faciliter l’interaction entre les deux.

Les techniques d’AAC naturelles sont très répandues dans la communication avec les patients intubés. Si la gestuelle est la technique la plus fréquente, les gestes peuvent être parfois difficiles à interpréter. Les méthodes assistées, qui vont du crayon-papier à la prothèse vocale et les écrans tactiles, sont des instruments efficaces. Ils doivent cependant être ciblés aux besoins de la personne et à son état de santé, car cela demande des conditions particulières (mobilité, faible dose de sédation, stabilité hémodynamique, bon état cognitif, bonne vision etc.).

A la lumière de ces concepts, comme des résultats de recherche, nous avons essayé de cibler des pistes possibles pour encourager la mise en place de ces techniques dans des services de soins aigus.

La communication est un élément essentiel dans la prise en soins, avec ou sans dispositif assistant la respiration. De plus, ces dernières années, il est de plus en plus courant de laisser éveillés les patients ventilés mécaniquement. Cela est mis en avant dans la revue de littérature réalisé par Baumgarten & Poulse (2015, pp. 205-206) : les récentes études montrent qu’une sédation faible est associée à une diminution des jours de ventilation invasive et cela est relié à une meilleure expérience de la période d’intubation de la part des patients. Des mesures supplémentaires et ciblées seraient ainsi pertinentes à mettre en place sur le terrain, afin de favoriser une prise en charge qui puisse satisfaire les patients et les soignants. Compte tenu de la spécificité des patients, on peut mettre en place des stratégies de communication adéquates. Des intervenants externes, comme les logopédistes, pourraient intervenir en donnant des formations spécifiques soit pour mettre en place des stratégies ciblées soit pour donner des conseils lors de difficultés plus importantes. Tout cela nécessiterait la sensibilisation du personnel soignant à la problématique.

Enfin, il est important de favoriser la continuité des soins afin, dans la mesure du possible, d’établir une relation de communication plus approfondie pour permettre des échanges efficaces.

En réponse à notre question de recherche, nous pouvons résumer de la manière suivante les propositions que nous suggérons :

-­‐ Encourager la mise en place des interventions d’AAC ciblées

-­‐ Favoriser la collaboration interdisciplinaire, notamment avec le logopédiste -­‐ Développer la formation

La théorie du caring de Jean Watson (1998, pp. 28-38) a attiré notre attention sur quelques facteurs caratifs de sa théorie et sur les attitudes propres de l’infirmière et l’environnement des soins intensifs. Pour résumer en quelques mots son concept, la base de l’école du

caring est le soin humain. Le concept de care ou caring, du latin caritas, est traduit en

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