• Aucun résultat trouvé

3. Résultats

3.8. Résultats de la sous-population H-TR-Eq

210 données sont disponibles. Tous les résultats sont présentés en Annexe 6.

La correspondance entre les niveaux de performance de chaque spécialité et les points FIS est présentée dans le Tableau 23

Tableau 23 : Correspondance pour chaque type d'épreuve entre les points FIS et les niveaux de performance dans la sous-population H-TR-Eq.

DH SG GS SL Très performant ≤22,4 ≤18,4 ≤14,4 ≤14,3 Performant ]22,4 ; 28,5] ]18,4 ; 25,2] ]14,4 ; 19,4 ]14,3 ; 21,1] Peu performant ]28,5 ; 70,8] ]25,2 ; 54,7] ]19,4 ; 35,7 ]21,1 ; 52] Très peu performants ]70,8 ; 376] ]54,7 ; 237] ]35,7 ; 91,3 ]52 ; 207] 3.8.1. Résultats de l’ACP :

30 données n’ont pas pu être exploitées pour cette analyse, en raison d’observations incomplètes concernant les facteurs aérobie au seuil. Ainsi, 180 données ont été analysées.

Ci – dessous, le cercle de corrélation des variables actives (Figure 36) et la cartographie des performances (Figure 37) dans le premier plan factoriel :

Figure 36 : Cercle de corrélation des variables actives

99

Figure 37 : Distribution des spécialités, sous-spécialités et des niveaux de performances dans le premier plan factoriel de l'ACP de la sous-population H-TR-Eq

3.8.1.1. Première dimension Elle est corrélée oppose

- positivement à des facteurs physiologiques maximaux : o 𝑉 𝐶𝑂2𝑚𝑎𝑥 (ρ = 0,82 ; p<0,001) ;

o 𝑉 𝐸 𝑚𝑎𝑥 (ρ = 0,82 ; p<0,001) ; o 𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥 (ρ = 0,76 ; p<0,001) ;

o lactatémie maximale (ρ = 0,52 ; p<0,001) ;

- négativement à des facteurs physiologiques au seuil, exprimés en pourcentage de la valeur maximale :

o %FCmax (ρ = -0,58 ; p<0,001) ; o %𝑉 𝐸𝑚𝑎𝑥 (ρ = -0,59 ; p<0,001).

Concernant les facteurs anthropométriques, cette dimension est liée au poids (ρ = 0,66 ; p<0,001) ; et { l’IMC (ρ = 0,57 ; p<0,001).

Du point de vue des performances, elle est liée, mais faiblement au niveau en descente (r2= 0,12) avec :

- les descendeurs « très performants » d’un côté (à droite, sur l’axe des abscisses Figure 37)

- les descendeurs « très peu performants » ({ gauche de l’axe). 3.8.1.2. Deuxième, troisième, quatrième et cinquième dimensions :

Nous ne décrirons pas ces dimensions (cf. Annexe 6), car il n’y a pas de corrélation suffisante à la performance (r2 <0,1).

3.8.2. CAH / ACP :

La CAH a été effectuée { partir des 12 premières composantes de l’ACP afin de restituer 95% de l’inertie totale. Nous obtenons 6 groupes, décrits ci–dessous. La Figure 38 représente les individus, dans le premier plan factoriel.

100

Figure 38 : Cartographie des skieurs (H-TR-Eq) selon les deux premières dimensions de l’ACP avec en couleur, leur groupe d’appartenance

3.8.2.1. Premier groupe :

Il rassemble 36 athlètes. Les moyennes du %𝑉 𝐸𝑚𝑎𝑥 au seuil, de 𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥 brute, du poids et de l’IMC des skieurs de ce groupe, sont supérieures { celles de la sous- population étudiée.

Aucune performance ne caractérise cette classe. 3.8.2.2. Deuxième groupe :

Il compte 43 skieurs qui présentent des paramètres aérobies au seuil (%VMA, %𝑉 𝐸𝑚𝑎𝑥 %FCmax et %𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥) en moyenne supérieure à la sous-population. Par contre les valeurs moyennes de 𝑉 𝐸 𝑚𝑎𝑥, 𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥, 𝑉 𝐶𝑂2𝑚𝑎𝑥 et lactate max sont

inférieures.

Considérant les paramètres anthropométriques, le poids, la taille et l’IMC sont également inférieurs à la moyenne.

Concernant les performances, ce groupe est constitué de skieurs plutôt spécialisés en technique, « très performants » en géant et « très peu performants » en descente.

3.8.2.3. Troisième groupe :

Il réunit 22 athlètes. Certains des facteurs physiologiques maximaux (VMA, QRmax, 𝑉 𝐶𝑂2𝑚𝑎𝑥 lactate max) sont supérieurs à la moyenne. Par contre, leur 𝑉 𝑂2 au seuil (exprimé en % 𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥) et la vitesse relative au seuil (en % de la VMA) sont inférieurs

à la moyenne.

Anthropométriquement, ils sont plus légers et ont un IMC plus faible que la moyenne. Ils sont également plus jeunes.

S’agissant des performances, ils sont spécialisés en techniques (aucun n’a la spécialité vitesse) et ils sont « performants » en géant.

3.8.2.4. Quatrième groupe :

Les 35 skieurs du quatrième groupe ont un 𝑉 𝐸𝑚𝑎𝑥, une 𝑉 𝐶𝑂2𝑚𝑎𝑥, une 𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥 et une lactatémie max plus élevés que dans la sous population. Par contre, certains facteurs physiologiques au seuil (%FCmax ; %𝑉 𝐸𝑚𝑎𝑥 ; %VMA ; %𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥 et %ERO2) sont plus

101 faibles.

Les skieurs de ce groupe sont plus âgés et anthropométriquement, leurs poids et leur IMC sont également supérieurs à la moyenne.

Concernant les performances, il s’agit de skieurs spécialisés en vitesse et « très performants » en descente.

3.8.2.5. Cinquième et sixième groupe :

Le cinquième (37 athlètes) et le sixième groupe (6 athlètes) ne présentent aucune distinction de performance ou de spécialisation, ils ne sont donc pas décrits ici.

3.8.3. Résultats de l’ACM : 3.8.3.1. Première dimension :

Elle est reliée au niveau de performance en super-géant (r2 = 0,8) et en descente (r2 =

0,76), ainsi qu’au rang de classement aux rangs de classement en descente (ρ = -0,56 ; p < 0,001) et de super-géant (ρ = -0,58 ; p < 0,001).

Anthropométriquement, l’IMC et le poids sont corrélés positivement { cette dimension, tout comme l’âge.

Concernant les paramètres physiologiques, la 𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥 (ρ = 0,22 p<0,01) et la 𝑉 𝐶𝑂2𝑚𝑎𝑥 (ρ = 0,20 p<0,01) sont dans une moindre mesure corrélées à cette dimension.

3.8.3.2. Autres dimensions :

Les trois dimensions suivantes ne montrent pas de relation entre les performances et les facteurs physiologiques. Elles ne sont donc pas détaillées ici.

Figure 39 : Cartographies des spécialités et sous-spécialités (en vert) et des niveaux de performance selon les types d’épreuves (en rouge) d’après les deux premières dimensions

102 3.8.4. CAH / ACM :

La Figure 40 situe les skieurs dans le premier plan factoriel. 3.8.4.1. Premier groupe :

Il rassemble 29 athlètes, spécialisés en technique, « très performants » en slalom et en géant.

Ce groupe se différencie de la sous-population par son âge (25,1 vs 21,6 ans), mais il ne présente pas de singularité anthropométrique.

Concernant les paramètres physiologiques, la lactatémie maximale est légèrement inférieure à la moyenne (9,5 vs 10,5 mmol.L-1).

3.8.4.2. Second groupe :

Il réunit 21 athlètes, principalement spécialisés en vitesse. Tous les descendeurs « performants » de la sous-population sont dans ce groupe. Aucun n’est « peu performant » ni « très peu performant » en descente et en super géant.

Anthropométriquement, leur poids, IMC et taille sont plus élevés que dans l’échantillon. Ce groupe ne présente pas de différence d’un point de vue physiologique.

Figure 40 : Cartographie des skieurs (H-TR-Eq) selon les deux premières dimensions de l’ACM avec en couleur, leur groupe d’appartenance

Les troisième et quatrième groupes, ont la caractéristique commune de ne compter aucun ou très peu d’athlètes « très performant s» quel que soit le type d’épreuve ou « performant » en descente, super-géant ou en géant.

3.8.4.3. Troisième groupe :

Le troisième groupe (62 athlètes) est caractérisé par des athlètes qui sont « performants » en slalom, « très peu performants » en super géant, en descente et en géant. Les athlètes « peu performants » dans ces deux dernières épreuves sont sous représentés.

Anthropométriquement, leur IMC (23,4 vs 24,8) et leur poids (74,2 vs 79,4 kg) sont inférieurs à celui de la sous-population. Ils sont également plus jeunes (19,5 vs 21,6 ans).

103 Concernant les paramètres physiologiques, leur 𝑉 𝐸𝑚𝑎𝑥 (140,6 vs 145,8 L.min-1), leur

𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥 (4,60 vs 4,74 L.min-1), leur 𝑉 𝐶𝑂2𝑚𝑎𝑥 (4,82 vs 5,03 L.min-1) sont inférieurs à

celui de la sous-population. 3.8.4.4. Quatrième groupe :

Il est composé de 48 sportifs. A l’inverse du groupe précédents, il n’y a pas de slalomeur « performant » ; les athlètes « peu performants » en descente et en super géant sont surreprésentés, alors que les « très peu performants » dans ces même épreuves sont sous représentés.

Ils sont plus jeunes que la moyenne (19,7 vs 21,6 ans).

Physiologiquement, ils ont en moyenne un ERO2max (31,88 vs 30,90), ERCO2max

(30,00 vs 29,16) et un lactate max (11,14 vs 10,48 mmol.L-1) un peu supérieur à la

moyenne de la sous-population. Par contre, la vitesse au seuil (13,7 vs 14,1 km.h-1) est

moindre.

3.8.4.5. Cinquième groupe :

Constitué de 32 athlètes, il se caractérise par la présence de skieurs spécialisés en vitesse « très performants » en descente et super géant.

Ils sont plus âgés (24,1 vs 21,6 ans) et anthropométriquement, ils sont - plus « lourds » (86,3 vs 79,4 kg),

- plus grands (182 vs 179 cm),

- avec un IMC plus important (26,1 vs 24,8 kg.m-2)

Enfin, concernant les paramètres physiologiques, ils ont des moyennes plus élevées de : - 𝑉 𝑂2𝑚𝑎𝑥 (5,02 vs 4,74 L.min-1),

- 𝑉𝐶 𝑂2𝑚𝑎𝑥 (5,3 vs 4,7 L.min-1),

- 𝑉 𝐸𝑚𝑎𝑥 (152,6 vs 145,7 L.min-1).

3.8.4.6. Sixième groupe :

Enfin le sixième groupe rassemble 18 athlètes, spécialisés dans les épreuves techniques. Ils sont tous « performants » en géant.

Anthropométriquement, ils sont plus petits (175,8 vs 179,0 cm) que la moyenne.

Concernant les facteurs physiologiques, il présente une lactatémie maximale (12,1 vs 10,5 mmol.L-1) et une VMA (19,3 vs 18,5 km.h-1) supérieures à la moyenne de la sous-

104

Documents relatifs