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Résultats de l’effet du plomb sur les souches bactériennes isolées

Chapitre V: Résultats et discussions

V.I. Résultats de l’isolement des souches bactériennes

V.2. Résultats de l’effet du plomb sur les souches bactériennes isolées

V.2.1. Résultats de l’effet du plomb sur les souches bactériennes isolées sur milieu liquide La croissance des souches bactériennes isolées qui est réalisée sur bouillon nutritif en présence de différentes concentrations est présentée dans Tableau (annexe III).

Les résultats de la FTAM, E. coli, streptocoques et les deux souches des entérobactéries sont présentés respectivement dans les figures 15-19.

Figure 06: Croissance de la FTAM sur milieu liquide en présence de plusieurs concentrations des nitrates de plomb après 24 heures.

Figure 07: Croissance d’E.coli sur milieu liquide en présence de plusieurs concentrations des nitrates du plomb après 24 heures.

Figure 08: Croissance de streptocoque sur milieu liquide en présence de plusieurs concentrations de nitrates de plomb après 24 heures.

Figure 09: Croissance de la souche 1

d’entérobactéries sur milieu liquide en présence de plusieurs concentrations de nitrates de plomb après 24 heures.

Figure 10: Croissance de la souche 2 des entérobactéries sur milieu liquide en présence de plusieurs concentrations de nitrates de plomb après 24 heures.

0 0,2 0,4 0,6 0,8 0 5 10 30 100 300

DO

Pb(NO3)2(mM) 0 0,2 0,4 0,6 0,8 0 5 10 30 100 300

DO

Pb(NO3)2(mM) 0 0,2 0,4 0,6 0 5 10 30 100 300

DO

Pb(NO3)2(mM) 0 0,2 0,4 0,6 0 5 10 30 100 300 DO Pb(NO3)2(mM) 0 0,5 1 0 5 10 30 100 300

DO

Pb(NO3)2(mM)

Chapitre V: Résultats et discussion

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Les figures 15, 16, 17, 18 et 19 montrent que la croissance des souches bactériennes isolées varie en fonction de différentes concentrations des nitrates de plomb. Cette croissance est plus élevée en absence du plomb où on a mesuré une turbidité de 0.4 chez la souche 1 d’entérobactéries, et des turbidités variant entre 0.54 et 0.6 chez les autres souches. Une bonne croissance de toutes les bactéries est remarquable aussi lors du traitement par les concentrations 5, 10 et 30 mM, où on a mesuré des densités optiques proches à celles obtenues chez les témoins (DO entre 0.26 et 0.50), par contre, une croissance négligeable des bactéries (DO entre 0.023 et 0.1717) est notée lors d’un traitement par les concentrations 100 et 300 mM, alors que la très faible valeur est enregistrée chez

E. coli sous la concentration 300mM (DO = 0.0037) et la forte valeur est enregistrée chez la souche des streptocoquessous la même concentration (DO = 0.0037).

D’une manière générale, les résultats montrent bien que toutes les bactéries isolées à partir des eaux usées du complexe Bellara et traitées par les différentes concentrations du plomb, offrent une bonne résistance vis- à-vis de ce polluant. On peut expliquer ce résultat par le fait que les bactéries des eaux usées peuvent accumuler les métaux lourds (Belliveau et al., 1987 ; Valls et Lorenzo, 2002 ), ces résultats sont en accord avec ceux obtenus par Aiking et al. (1985) qui ont prouvé que Klebsiella aerogenes isolée à partir des eaux usées est capable de résister au Pb par bioaccumulation. Mitra et

al. (1975) ont montré qu’E. coli exposée au Cd 2+ est capable de l’accumuler et de le tolérer, elle réagit contre la toxicité de ce polluant par la prolongation de la phase de latence. De même,

Congeevaram et al. (2007) ont indiqué que Micrococcus sp isolée d’eaux usées d’origines industrielles est capable de résister vis-à-vis des métaux lourds tels que le chrome et le nickel et d’autres métaux lourds.

La résistance au plomb par les bactéries isolées à partir des eaux usées a été déjà étudiée par Leung et al., (2000) sur une boue dans un égout local à Hong Kong, cette étude a mis en évidence l'isolement de deux souches accumulatrices du plomb Pseudomonas pseudoalcaligenes et

Micrococcus luteus. Une autre étude réalisée par Ansari et Malik ( 2007) en Inde,a permis d’isoler plusieurs souches bactériennes capables de résister au plomb, E.coli, Pseudomonas et plusieurs souches des entérobactéries.

D’après les résultats obtenus, on constante que, plus la concentration du métal augmente plus le taux des souches sensibles est important. Cette conclusion est confirmée par Rajbanshi (2008) ; Ahemad et Malik, (2012).

Filali et al. (2000) ont montré que Ps. fluorescens et K. pneumoniae isolées à partir des eaux usées d’une zone industrielle de Casablanca au Maroc et soumises à un traitement par différentes

Chapitre V: Résultats et discussion

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concentration du plomb, sont capables de résister à une forte concentration allant jusqu’à 500µg/ml.

V.2.2. Résultats de l’effet du plomb sur les souches bactériennes isolées sur milieu solide Les résultats ont montré que les souches isolées résistent les faibles concentrations du plomb (5, 10 et 30 mM). Par contre aucune croissance n’est remarquée en présence des concentrations 100 et 300 mM (annexe III). Ces résultats sont en accord avec ceux obtenus par Mills et Colwell (1977); Karbasizaed et al. (2003), qui ont indiqué que plusieurs souches bactériennes sont sensibles en présence de fortes concentrations du plomb et ont montré des CMI de 3200 µg/ml pour, le plomb, aussi Giller et al. (1998) ont prouvé que les microorganismes sont les premiers organismes influencés par la toxicité des métaux lourds.

Harnett et Gyles, (1984) ont découvert que plusieurs souches bactériennes ont résisté à 1 mM de nitrate de plomb mais sont restées sensibles à 10 mM, et ont testé la résistance de souches d’E. coli

et de Bacillus au plomb et à d’autres métaux. Ces auteurs ont remarqué que les souches d’E. coli

étaient capables de croitre à des concentrations de plomb atteignant 8 ppm.

D’après Sandaa et al. (1999) et Habi (2009), le plomb et les autres métaux lourds provoquent divers effets nuisibles aux bactéries, tels que l’allongement de la phase de latence, l’inhibition des activités enzymatiques, l’altération de la structure de l’ADN, la modification de la composition et de la structure des populations microbiennes

Conclusion

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Les métaux représentent l’un des polluants les plus persistants dans l’eau, qui s’accumulent le long de la chaîne alimentaire et peuvent provoquer des risques à la fois écologiques et sanitaires, comme ils peuvent avoir des effets néfastes sur les organismes même à de très faibles concentrations, leurs effets toxiques apparait comme un enjeu majeur de la société et nécessite la mise en place par les pouvoirs publics et les sociétés privées de traitements appropriés à l’échelle locale et internationale.

Pour survivre dans des environnements contaminés en métaux, les bactéries ont développé une mécanique complexe de résistance vis-à-vis de ces métaux. La compréhension de ces mécanismes de résistance bactérienne aux métaux est importante afin de développer des processus de bioremédiation et pour comprendre et exploiter le rôle joué par les bactéries dans la tolérance et l’accumulation des métaux chez les organismes supérieurs (mollusques bivalves, spongiaires…).

Notre travail qui a été destiné à l’isolement des bactéries à partir des eaux usées du complexe sidérurgique de Bellara et l’étude de leur résistance vis- à- vis de différentes concentrations de nitrates de plomb a permis d’apporter les résultats suivants :

 Isolement de 4 souches bactériennes (E. coli, une souche de streptocoques et deux souches d’entérobactéries) en plus de la flore totale.

 une relation réflexive entre la concentration du plomb et le taux de croissance bactérienne, quand la concentration du plomb augmente ; la croissance bactérienne diminue.

 Les bactéries isolées des eaux usées du complexe sidérurgique de Bellara sont résistantes vis-à-vis des faibles concentrations de nitrates du plomb (5 mM, 10 mM et 30 mM), avec une croissance négligeable lors du traitement par les fortes concentrations (100mM et 300 mM).

 La bactérie la plus sensible est E. coli

 Les streptocoques sont les plus résistants car ils peuvent aussi se développer en présence de la forte concentration de plomb (300mM).

Finalement, ce travail ouvre des perspectives sur l'utilisation des microorganismes dans la bioremédiation de l'environnement pollué par les métaux lourds.

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Annexes

VIII

Annexe I

Les milieux de cultures utilisées 1-Gélose nutritive

Usage : milieu d’isolement courant dont la composition est très variable. Composition :  Extrait de viande……… 1.0 g.  Chlorure de sodium……….. ..5.0 g.  Extrait de levure ………..2.0 g.  Agar ……… ………..15.0 g.  Peptone………..…………5.0 g.  pH (7.4).

Préparation : 28 g/l. stérilisation à l’autoclave. 2-Milieu Gélose Plate Count Agar (PCA)

 Tryptone……… 5 g/l  Extrait autolytique de levure……… 2.5 g/l  Glucose………..1g/l  Agar agar………15g/l  pH du milieu prêt à l'emploi à 25°C: 7,0 +/- 0,2. 3- Chapman (gélose) :

Usage : isolement des Staphylococcus.

Composition:

 Peptone………. 10.0 g.  Mannitol ………10.0 g.  Extrait de viande de bœuf………1.0 g.  Rouge de phénol………. ….. 0.025 g.  Chlorure de sodium……… ….. 75.0 g.  Agar ……….15.0 g.  pH (7.4).

Préparation : 111 g/l de milieu. Stérilisation à l’autoclave classique.

Annexes

IX

Usage : Milieu de dénombrement des coliformes totaux (48 h à une température de 37°C). Composition :  Peptone ………10,0g  Lactose………. 10,0g  Bile déshydratée ………...……….20,0 ml  Vert brillant……….. 13,0 mg  (pH = 7,4)

Préparation : 40 g par litre d’eau distillée. Stérilisation à l’autoclave classique

5-King A

Usage : Le King A est un milieu de culture utilisé pour mettre en évidence de la pyocyanine de

Pseudomonas aeruginosa.

Composition :

 Peptone dite "A" :...20,0 g  Glycérol :...10,0 g  Sulfate de potassium :...10,0 g  Chlorure de magnésium :...1,4g  Agar purifié :...12,0g  (pH = 7,2)

Préparation : 45 g de poudre par litre d’eau distillée. Stérilisation classique. Ajouter 10 cm³ de

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