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Résultats globaux

Dans le document LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE (Page 50-61)

III. RESULTATS ET COMMENTAIRES

1.1. Résultats globaux

Plus de la moitié des échantillons d’urines (64,58%) provenait des femmes.

Figure 1 : Répartition des échantillons d’urines en fonction du sexe des patients.

La tranche d’âges la plus représentée (37,50 %) est celle de 20 à 30 ans.

Figure 2 : Répartition des échantillons d’urines en fonction des intervalles d’âges des patients.

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Tableau I : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la leucocyturie.

Nombre de leucocytes par champ

Effectifs Fréquence (%)

• Leucocytes non

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Bactériurie (/ml) Effectifs Fréquence (%)

< 104 17 35.42%

≥104 31 64.58%

Total 48 100%

Plus de la moitié (64.58%) des échantillons d’urines ont présenté une bactériurie significative.

Tableau III : Répartition des échantillons d’urines en fonction du résultat de l’examen microbiologique.

Résultats Effectifs Fréquence %

Positif 31 64,58

Négatif 17 35,42

Total 48 100

Au nombre des échantillons d’urines analysés, 64,58 (31 /48) ont donné une culture positive.

Tableau IV : Différentes espèces bactériennes isolées.

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Bactéries Effectifs Fréquence (%)

Entérobactéries 16 51,61

Escherichia coli 08 25.81%

Klebsiella pneumoniae 05 16,13%

Klebsiella rhinoscleromatis 03 9,68%

Cocci à Gram(+) 15 48,39

Staphylococcus aureus 15 48,39 %

Total 31 100%

Les entérobactéries ont été les bactéries les plus isolées (51,61%) des échantillons d’urines analysés.

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On note un taux élevé d’infection urinaire chez les patients du sexe féminin de la tranche d’âges de 20 à 30 ans.

Figure 3 : Répartition des échantillons d’urines en fonction des intervalles d’âges et du sexe des patients.

Tableau V : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la bactériurie et du sexe des patients.

Bactériurie

Les échantillons d’urines provenant des femmes ont présenté les plus forts taux (70,97%) de bactériurie significative.

0

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Tableau VI : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la bactériurie et de la leucocyturie.

Leucocyturie

Non significative Rares

Une bactériurie significative a été observée avec 17,65% d’échantillons d’urines à leucocyturie non significative.

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Espèces bactériennes

Sexe

Effectifs Masculin Féminin

Entérobactéries

04 12 16 (100%)

Escherichia coli 03 05 08

Klebsiella pneumoniae 00 05 05

Klebsiella rhinoscleromatis 01 02 03

Cocci à Gram(+) 06 09 15 (100%)

Staphylococcus aureus 06 09 15

Total 10

(32,26%)

21 (67,74%)

31 (100%)

Dans la population d’étude, les femmes (67,74%) ont fait plus d’infection urinaire que les hommes.

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Tableau VIII : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la leucocyturie et du résultat de l’examen microbiologique.

Résultat

6,45% des échantillons ont montré une leucocyturie significative et la culture était négative. A l’inverse la culture a été positive sur17, 65% des échantillons d’urines à leucocyturie non significative.

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leucocyturie et des bactéries isolées.

Leucocyturie (/champ)

La plupart des bactéries (90,32%) ont été isolées lorsque la leucocyturie est supérieure à 104.

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2- COMMENTAIRE

Le présent travail a eu pour objectif général d’analyser la place de la leucocyturie dans la confirmation biologique d’une infection urinaire.

Sur les 48 échantillons d’urines analysés, 64,58%provenaient des femmes.

Ce taux élevé observé pourrait s’expliquer par le fait que les infections urinaires sont plus fréquentes chez les femmes compte tenu de l’anatomie de leur appareil génital. La tranche d’âges la plus représentée de cette population féminine est celle de 20 à 30 ans (41,93%) ; ceci parait normal. En effet, dans cette tranche d’âges la femme est sexuellement active et un défaut d’hygiène local peut favoriser les infections urinaires chez elle.

Le nombre d’échantillons d’urines ayant révélé une leucocyturie significative est évalué à 64,58% ; ce qui biologiquement signifie que 64,58% de la population d’étude devraient avoir une infection urinaire et par conséquent présenter une culture positive. Cela n’a pas été le cas. En effet 6,45% des patients à leucocyturie significative avait une culture négative. Il pourrait s’agir d’échantillons d’urines provenant des patients sous antibiothérapie ou sous anti-inflammatoires. Le même constat pourrait être également fait dans le cas d’une leucocyturie aseptique notamment une infection par les mycobactéries. De plus, la même situation pourrait se produire lorsque le recueil des urines est effectué pendant la phase d’incubation de l’infection. Cela pourrait être aussi dû à la présence de leucocytes génitaux dans les échantillons d’urines suite à une contamination lors du prélèvement. [12].

Sur les 31(64,58%) échantillons d’urines dont la culture était positive 3(17,65%) avait une leucocyturie non significative .Il pourrait s’agir d’une infection débutante ou une infection urinaire chez les femmes enceintes, chez les sujets âgés ou des immunodéprimés [11]. Nous pourrions avoir faire également à des cas d’infections urinaires dont les causes d’une leucocyturie non significative restent inconnues.

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culture que les échantillons d’urines à leucocyturie significative, tous ces échantillons d’urines auraient été déclarés négatifs. Toutefois, il pourrait s’agir des échantillons d’urines prélevés dans les conditions non aseptiques. Cette éventualité pourrait être appuyée par le fait que la majorité de la population étudiée était constituée de femmes 64,58% et que les bactéries les plus isolées étaient des entérobactéries 51,62%. Ces entérobactéries, hôtes normaux du tube digestif de l’homme seraient isolés des échantillons d’urines du fait de la surveillance rigoureuse des parents lors de la miction [8].

Par ailleurs l’analyse des échantillons d’urines dont la leucocyturie était significative et que la culture était négative est estimée à 6,45%. Il pourrait s’agir des patients déjà sous antibiothérapie, chez lesquels le traitement a réussi ou que les symptômes ressentis par ceux-ci n’avaient aucun rapport avec une infection urinaire. Cette situation pose le permanent problème de présomption ou d’automédication.

Les bactéries les plus isolées étaient les entérobactéries 51,61%.Ces entérobactéries étaient surtout constituées de Escherichia coli (8/16). Ce résultat était prévisible car cette espèce bactérienne demeure la plus incriminée (80% des cas) au cours des infections urinaires.

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