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Résultats pour les délabrements :  Répartition en fonction de l’âge :

Pour tester la normalité de la distribution, on a utilisé le Test de Kolmogorov-Smirnov. Etant donné que la distribution est gaussienne, on adopte la moyenne et écart type. Alors l’âge moyen de ce groupe de patients victimes de délabrement est de 10 ans ±2,2 ans (allant de 6 ans à 14 ans).

 Répartition en fonction du sexe :

Parmi 15 patients atteints de délabrement, on trouve 6 filles (soit 40%), et 9 garçons (soit 60%). (Figure 13)

 Répartition en fonction de l’état général :

10 patients parmi 15 (soit 67%) avaient un bon état général.

5patients parmi 15 (soit 33%) avaient un état général altéré

 Répartition en fonction de la profondeur des délabrements :

2 patients sur 15 (soit 13%) avaient des délabrements qui dépassent la peau,

13 patients parmi 15 (soit 87%) avec des pertes de substance de la peau uniquement. (Figure 15)

 Répartition en fonction de la localisation de la perte de substance :

9 Patients parmi 15 (soit 60%) avaient une perte de substance au niveau de membre inférier.

3 Patients parmi 15(soit 20%) avaient un délabrement au niveau de membre supérieur.

2 Patients parmi 15 (soit 13,3%) avaient un délabrement au niveau tête et cou.

1 Patient parmi 15 (6,7) avait un délabrement au niveau du dos. (figure 16)

 Répartition en foction de l’infection du délabrement :

2 patients (soit 13%) parmi 15 avaient une infection au niveau du délabrement.

13 patients (soit 87%) parmi 15 avaient des délabrements propres. (figure 17)

Figure 17: répartition en fonction de l'infection de délabrement

La surface moyenne des pertes de substances chez les 15 malades était de 51,7cm²,

 Répartition en fonction de la surface du délabrement :

Pour tester la normalité de la distribution, on a utilisé le Test de Kolmogorov-Smirnov.

Etant donné que la distribution est gaussienne, on adopte la moyenne et écart type. Alors la surface moyenne des pertes de substance chez ce groupe de patients victimes de délabrement est de 51,76±11,132 cm²

 Répartition en fonction du début d’épidermisation :

Pour tester la normalité de la distribution, on a utilisé le Test de Kolmogorov-Smirnov. Etant donné que la distribution est gaussienne, on adopte la moyenne et écart type. Alors les malades de ce groupe atteints de délabrement et traités par le miel seul ont commencé l’épidermisation en une durée moyenne de 6,40±2,384.

 Répartition en fonction de la cicatrisation avancée :

Pour tester la normalité de la distribution, on a utilisé le Test de Kolmogorov-Smirnov. Etant donné que la distribution est gaussienne, on adopte la moyenne et écart type. Alors une cicatrisation avancée est effectuée chez ces malades en une durée moyenne de 22,93±4,267 jours.

 Répartition en fonction de la cicatrisation totale:

Pour tester la normalité de la distribution, on a utilisé le Test de Kolmogorov-Smirnov. Etant donné que la distribution est gaussienne, on adopte la moyenne et écart type.

Alors les malades de ce groupe atteints de délabrement et traités par le miel seul, ont guérit en une durée moyenne de 63,47 ±16,026 jours.

 Répartition en fonction de la durée d’hospitalisation :

Pour tester la normalité de la distribution, on a utilisé le Test de Kolmogorov-Smirnov. Etant donné que la distribution est gaussienne, on adopte la moyenne et écart type.

Alors la durée moyenne d’hospitalisation pour ce groupe de malades victimes de délabrements et traités par le miel est de 20,47±6,545 jours.

A-Introduction

L’usage du miel dans le traitement des plaies remonte à des milliers d’années. Il demeure de nos jours une thérapie traditionnelle couramment utilisée dans la médecine populaire.

Plus récemment il y a une renaissance de l’utilisation thérapeutique du miel dans la médecine professionnelle moderne. En 1989 Zumla et Lulat dans The Journal of the Royal Society of Medecine se réfèrent au miel comme à un médicament redécouvert. Ils écrivent que: « le potentiel thérapeutique du miel est largement sous utilisé. Le miel est utilisé dans de nombreuses communautés et bien que son mécanisme d’action et plusieurs de ses propriétés restent obscurs et nécessitent d’autres investigations le temps est arrivé pour la médecine conventionnelle d’attribuer à ce remède traditionnel toute la reconnaissance qui lui est due. » [30].

Il est probable que le surcroît d’intérêt à cette thérapie alternative soit le résultat du développement de résistance aux antibiotiques des bactéries qui pose parfois un problème majeur. Aussi les effets secondaires parfois sévères des antibiotiques peuvent suffire à créer une certaine aversion pour ces médicaments synthétiques.

Il y a une tendance de certains praticiens à refuser de considérer le miel comme un remède de valeur dans la médecine moderne. Certains l’ont classé dans la catégorie des substances sans intérêt mais sans danger. D’autres ignorent les recherches actuelles apportant une explication rationnelle à ses effets thérapeutiques. Nombreux ignorent que le miel possède une activité antibactérienne autre que l’effet osmotique. Maintenant de nombreuses études

Les anciens médecins qui prescrivaient le miel n’avaient pas connaissance de ses principes actifs et possédaient juste un savoir empirique de son efficacité. Actuellement les médecins recherchent des explications rationnelles à son action avant de donner à cette médecine traditionnelle toute leur considération. On trouve de nombreux rapports sur le sujet le plus souvent hors de la littérature médicale scientifique et la plupart des professionnels médicaux traitent ces écrits avec scepticisme d’autant plus qu’ils font presque du miel une panacée.

Les rapports les plus pertinents sont disséminés à travers une très large variété de journaux. Ces articles rassemblent des données de l’observation clinique, des expérimentations diverses, des études et essais cliniques qui, considérés dans leur ensemble, font de l’usage du miel une médecine efficace. [31].

B- Champs d’application du miel: