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II. BILAN MORAL

3. Résultats

a. Objectifs du projet

o Objectif général

Apporter un soutien aux TS (Travailleuses du Sexe), PVVIH (Personnes Vivants avec le VIH) et aux OEV (Orphelins et Enfants Vulnérables) pendant cette crise sanitaire de la COVID 19.

o Objectifs spécifiques :

- Témoigner notre solidarité aux TS, PVVIH et aux OEV.

- Appuyer les personnes en situation d’indigence et de vulnérabilité.

- Renforcer la résilience des bénéficiaires face aux risques sanitaires.

b. Les activités du projet

 Sensibilisation sur les dangers et les mesures de précautions à prendre pour freiner la propagation de cette pandémie qui est la COVID-19.

 Distribution des kits alimentaires et hygiéniques.

3. RÉSULTATS

3.1. Narratif des résultats du projet SPOTLIGTH

De Janvier à Décembre 2020, 06 Educatrice de Pairs Para juristes ont menées le travail sur les sites à travers :

- L’activité de cercle antiviolence qui consiste à faire des sensibilisations sur les sites en regroupant les TS pour leur parler des différents thèmes des violences basées sur le genre (les 6 catégories de VBG). Leur objectif est de provoquer chez les TS ciblés des changements de comportement ou d'attitude et de leur donner de nouvelles connaissances qui pourront favoriser leur bien-être.

Elles ont sensibilisé 444 TS avec les cercles antiviolences répartis comme suit : - Yopougon et Songon sur 25 sites nous avons eu 163 TS

- Dabou sur 06 sites nous avons 93 TS

- Jacqueville, 16 sites, nous avons sensibilisé 64 TS :

- Adjamé sur 12 sites nous avons eu 124 TS. Au cours de ces activités les tee-shirts et les prospectus sont distribués ainsi 180 tee-shirt et 215 prospectus ont été distribués.

- Quant aux séances d’écoute juridique elles sont dirigées par la conseillère juridique. Cette dernière sensibilise les TS sur les lois relatives à la catégorie de VBG dont parlent les EP para juristes lors des cercles antiviolences.

360 TS ont assistés aux 24 séances tout au long de cette année. À ces occasions des prospectus et des tee-shirts sont distribués et les numéros de téléphones du système d’alerte sont communiqués aux TS.

Quand on prend conscience que la maladie existe, on vit longtemps !

- Nous avons également collaboré avec 25 leaders communautaires TS pour la mise en place d’un

système d’alerte communautaires des VBG sur les sites TS/dans la zone de mise en œuvre du projet.

Pour cette première année, dans le processus de mise en place du système d’alerte, nous avons mis l’accent sur la communication. Cela nous a permis de recevoir des appels et des signalements sur certains sites où sévissent des violences physiques.

Au niveau de la prise en charge médicale :

Sur toute l’année 2020, 51 survivantes ont été référées pour les soins par les Éducatrices de paires para juristes.

- Tous ces cas provenaient des sites de Yopougon 22, Songon 2, Adjamé 25 et Dabou 2. Les cas référés étaient en majorité des cas d’agressions physiques 49/51 cas. Puis 01 cas d’agression sexuelle sur mineure et 01 cas de viol sur mineure (toutes 02 enfants de TS).

- Tous ces survivantes ont été prisent en charge au DIC de Dabou, au DIC d’Espace Confiance Yopougon, à l’hôpital général de Dabou, dans des centres médicaux proches des sites TS dans l’urgence.

- Nous avons pu observer plusieurs sortes de traumatismes physiques chez les victimes : blessures à l’épaule, aux genoux, à la tête, à la main ; des traces de coups (des bleus) ; le visage enflé ; l’œil contusionné, des traces de morsures faites avec des dents ; des griffures ; cuisses déchirées à l’arme blanche (couteau), appareil génital traumatisé (viol).

- Les traitements prescris sont les suivants :

Pansements, administration d’un vaccin antitétanique, administration et prescription d’antalgique, anti-inflammatoire, antibiotique ; bandage constrictif et collyre, suture…

Au niveau de la prise en charge psychosociale :

- 41 survivantes ont bénéficié de la prise en charge psychosociale au DIC de Dabou avec leur consentement éclairé. La majorité de ces survivantes étaient victimes d’agressions physiques soit 39/41 cas.

Puis 01 cas d’agression sexuelle sur mineure et 01 cas de viol sur mineure (toutes 02 enfants de TS).

- Les agresseurs de ces survivantes ont différents profils. Nous pouvons citer des clients sous l’effet de l’alcool, des clients mécontents des prestations sexuelles, des clients désirant effectuer des pratiques sexuelles contre le gré des TS. Des clients qui veulent des rapports non protégés, problèmes d’accord sur le montant de la prestation de la TS, des partenaires stables violents, les racketteurs du « group Union » sorte de syndicat anglophone de protection des TS anglophones, et les gérants de site pour des problèmes de loyer impayés (les loyers sont encaissés sur les sites par jour que les TS aient travaillés ou pas).

Toutes ces femmes et filles ont subi des violences qui leur ont laissé des séquelles physiques et qui ont failli des fois leur coûter la vue et la vie. Elles ont subi également des traumatismes psychologiques. Notre assistance sociale veille à l’accompagnement psychosocial des survivantes mais le volet de la prise en charge psychologique reste un handicap pour leurs relèvements.

C’est seulement les 02 victimes mineures ont bénéficié d’une prise en charge psychologique, car nous ne pouvons supporter le budget de cette prise en charge pour tous les cas. Nous recommandons donc qu’une psychologue intervienne sur le projet au DIC de Dabou pour le soutien psychologique des survivantes qui le désirent.

Quand on prend conscience que la maladie existe, on vit longtemps !

Au niveau de la prise en charge juridique/judiciaire

Sur les 44 survivantes ayant accepté l’assistance juridique 10 survivantes ont décidé de porter plainte.

Ces plaintes se présentent comme suit :

- Nous avons 8 cas d’agressions physiques avec ou sans destruction de biens (portes casser, effets personnels jeter dehors)

- Nous avons eu 1 er cas de viol sur mineure puni par la loi conformément à l’article 403 du code pénal ivoirien. La procédure judiciaire est en cours. L’agresseur n’a pas été retrouvé. La mère de la victime a porté plainte contre X.

- Nous avons eu un cas d’agression sexuelle (attouchement sur mineure) puni par le Code Pénal dans son Art 405. Avec l’aide de COVIE la mère de l’enfant a porté plaintes malheureusement, ces plusieurs jours après les faits que le cas avait été signalé. Le certificat médical a été établi près d’une semaine après les faits.

Faute de preuves, le juge a fait relâcher l’agresseur.

- La plupart des 34 cas non judiciarisés sont des cas d’agressions physiques, cependant après entretien les survivantes ont refusé de porter plainte pour plusieurs raisons :

o Crainte de s’attirer des ennuis plus graves avec les gérants de sites ou les partenaires stables o La peur de se retrouver à la rue ou d’être chassées de leurs sites d’activités.

En somme les agresseurs sont leurs clients, leurs partenaires stables ou encore les gérants de sites qui emploient la violence pour régler les problèmes de loyers sur les sites.

Nous pouvons donc affirmée que les raisons essentielles du refus de portée plaintes sont liées aux difficultés socio-économiques que connaissent les TS.

Le défi majeur de la prise en charge juridique consistera à mettre en confiance les survivantes pour qu’elles soient à même de porter plainte contre leurs agresseurs sans craindre les représailles.

Plusieurs activités ont été effectuées pour outiller les prestataires (responsables de site, policiers/gendarmes, médecins, éducatrices de paires, juristes…) qui interviennent à tous les niveaux de la prise en charge multisectorielle pour renforcer leurs capacités, pour mieux sensibiliser les Travailleuses du sexe sur les VFFF/VBG et la possibilité réelle qu’elles ont de bénéficier d’un accompagnement au cas où elles désireraient porter plainte contre leurs agresseurs.

Pour le suivi et l’évaluation des activités du projet, plusieurs missions de coordination, de supervision terrain et des rencontres d’échanges ont été programmées avec les différents prestataires. Le Chef projet a effectué 06 missions de supervisions auprès des agents terrain et 12 supervisions par le Chargé de Suivi évaluation pour le suivi.

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Tableau récapitulatif des performances sur ONUFEMMES en 2020

3.2. Résultats du projet PrAI2P

3.3. Prévues démarrer en Janvier 2020, les activités de sensibilisation virtuelle et en présentielle ont effectivement débuté dans le mois de juin 2020 à cause du retard de la disponibilité des fonds et de la pandémie à Coronavirus.

o Les sessions de formation :

- Ont été organisées à l’endroit des 27 médiateurs communautaires (MC), 09 Conseillères Communautaires (CC), 03 Superviseurs 01 Suivi Evaluation et 01 Coordonnateur Projet sur les généralités du VIH/Sida, l’Autotest et la PrEP.

- Des agents de santé communautaire ont également été formés en vue de la délivrance de la PrEP aux bénéficiaires/cible du projet. Sur 09 médecins / infirmiers attendus, 07 ont répondu présents à la formation et 01 agent de la pharmacie du district sanitaire d’Attécoubé.

- Toutefois, dans le mois de Mars nous avons organisé la première session de plaidoyer en direction des autorités locales, sanitaires, judiciaires et les forces de l’ordre pour un environnement favorable à la délivrance des services de l’Autotest et de la PrEP.

- De même, la deuxième session a été organisée en juin 2020. De plus, une émission radio ont été réalisées et diffusées sur le VIH /Autotest/PrEP.

INDICATEURS CONTRACTUELS TARGETS

ANNUELS REALISATION % REALISATION

Nombre de TS touchées pendant les Cercles

Anti Violence 320 444 139%

Nombre de TS touchées pendant les écoutes

juridiques 360 360 100%

Nombre de survivantes ayant bénéficié de la

prise en charge psychosociale 24 41 170%

Nombre de survivantes ayant bénéficié de la

prise en charge médicale 24 51 210%

Nombre de points focaux disponible pour recevoir les plaintes des survivantes en toute

sécurité 25 18 72%

Nombre de survivantes ayant bénéficié d’une

assistance judiciaire 10 10 100%

Nombre de survivantes ayant bénéficié d’une

assistance juridique 44 183%

Quand on prend conscience que la maladie existe, on vit longtemps !

- L’équipe projet et les agents communautaires (MC et CC) ont également bénéficiés de formation sur

une application de géo localisation dénommé « Kobocollect » o Concernant les services de la PrEP :

- Ils ont débuté dans le mois d’août sur les trois districts, mais ont été effectifs dans le district sanitaire d’Adjamé-Attécoubé-Plateau dans un seul centre sur trois préalablement prévus.

- Les districts d’Abobo et Yopougon Ouest ont stoppé la PrEP à cause de la non gratuité des examens de délivrance de la PrEP comme le préconise le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS).

En somme, sur 09 centres prévus seul 01 centre est opérationnel pour la délivrance de la PrEP (Adjamé, FSUCOM 220 logements).

Quant à la dispensation de l’auto test, elle a démarré au mois d’octobre 2020 à cause de la livraison tardive des kits.

3.3.1. Résultats District sanitaire d’Adjamé – Plateau - Attécoubé

Les Médiateurs Communautaire ont sensibilisé de juin à décembre 2251 Adolescents et Jeunes 15–24 ans répartis comme suit :

- 618 Travailleuses du Sexe (TS)

- 280 Hommes ayant des rapports Sexuels avec d’autres Hommes (HSH) - 950 Jeunes Adolescents vulnérables (JAV) dont 349 filles et 601 garçons.

- 403 Enfants de la rue (EDR) dont 65 filles et 368 garçons.

Ils ont également dispensé d’octobre à décembre 396 kits d’autotest dont 62 aux TS, 33 aux HSH ,235 aux JAV (80 filles et 155 garçons) et 66 aux EDR tous des garçons.

Au cours des activités de CCC, 11543 préservatifs masculins, 20506 gels lubrifiant à base d’eau et 1 527 préservatifs féminins ont été distribués aux bénéficiaires. Également pour lutter contre la maladie à COVID 19 des équipements de protection individuelle ont été distribué de novembre à décembre : 647 savons pour le lavage des mains et en décembre 323 cache-nez et 323 gels hydro alcooliques.

Aussi, nos conseillères communautaires d’août à décembre ont référé pour la mise sous PrEP, 04 bénéficiaires tous des JAV sur 27 bénéficiaires (03 TS, 07 JAV et 17 EDR) ayant fait le test d’éligibilité à la PrEP.

De même, 02 bénéficiaires HSH testés positifs après l’utilisation de l’autotest ont été mis sous ARV.

Tableau de synthèse des résultats d’Adjamé – Plateau - Attécoubé

Éléments Target Réalisation Performance en %

TS HSH JAV EDR TS HSH JAV EDR TS HSH JAV EDR

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3.1. Résultats District sanitaire d’Abobo Ouest

Les Médiateurs Communautaire ont sensibilisé de juin à décembre, 2405 Adolescents et Jeunes 15 – 24 ans répartis comme suit :

- 565 Travailleuses du Sexe (TS)

- 413 Hommes ayant des rapports Sexuels avec d’autres Hommes (HSH) - 813 Jeunes Adolescents vulnérables (JAV) dont 279 filles et 534 garçons.

- 614 Enfants de la rue (EDR) dont 113 filles et 501 garçons

Ils ont également dispensé d’octobre à décembre 316 kits d’auto test dont 81 aux TS, 99 aux HSH, 109 aux JAV (36 filles et 73 garçons) et 128 aux EDR (64 filles et 64 garçons).

Au cours des activités de CCC, 14 900 préservatifs masculins, 16 206 gels lubrifiant à base d’eau et 1 652 préservatifs féminins ont été distribués aux bénéficiaires. Également pour lutter contre la maladie à COVID 19, des équipements de protection individuelle ont été distribué de novembre à décembre : 641 savons pour le lavage des mains ; en décembre 348 cache - nez et 348 gels hydro alcooliques.

Aussi, nos conseillères Communautaires d’août à décembre ont référé pour la mise sous PrEP de 05 bénéficiaires tous des JAV sur 10 bénéficiaires (10 JAV) ayant fait le test d’éligibilité à la PrEP.

De même 01 bénéficiaire HSH testé positif par l’autotest a été mis sous ARV.

3.2. Résultats District sanitaire Yopougon Ouest

Les Médiateurs Communautaire ont sensibilisé de juin à décembre 2674 Adolescents et Jeunes 15 – 24 ans répartis comme suit :

- 574 Travailleuses du Sexe (TS)

- 320 Hommes ayant des rapports Sexuels avec d’autres Hommes (HSH) - 843 Jeunes Adolescents vulnérables (JAV) dont 451 filles et 392 garçons.

- 937 Enfants de la rue (EDR) dont 148 filles et 789 garçons

Ils ont également dispensé d’octobre à décembre, 501 kits d’auto test dont 174 aux TS, 53 aux HSH ,177 aux JAV (89 filles et 88 garçons) et 97 aux EDR (35 filles et 62 garçons).

Au cours des activités de CCC, 10 923 préservatifs masculins, 9 104 gels lubrifiant à base d’eau et 1 365 préservatifs féminins ont été distribués aux bénéficiaires. Également, pour lutter contre la maladie à COVID 19, des équipements de protection individuel ont été distribués de novembre à décembre 691 savon pour le lavage des mains ; en décembre 354 cache - nez et 354 savons hydro alcoolique.

Aussi, nos conseillères communautaires pendant le mois d’août ont référé pour la mise sous PrEP 05 bénéficiaires tous des TS.

Quand on prend conscience que la maladie existe, on vit longtemps !

3.3. Résultats du projet Solidarité Sida

Au cours de l’année 2020, nous avons travaillés avec quatre (04) EP, équipés le DROP IN CENTER (DIC), recrutés un médecin prestataire et une conseillère communautaire. Tout ce personnel travaillant en parfaite harmonie ont permis :

- De traiter 129 cas d’IST au DIC.

- D’organiser 48 cercles anti violence qui nous ont permis de sensibiliser 227 TS sur les violences basées sur le genre

- D’organiser 09 focus groupe pour toucher 144 TS.

- D’organiser 04 écoutes juridiques pour toucher 41 TS,

- D’organiser au siège 09 groupes de soutien pour toucher 24 TS PVVIH,

- Aux EPs d’identifier et d’enregistrer 30 cas de VGB. Ces 30 cas de VBG ont été référés au DIC pour leur prise en charge médicale.

Pour un bon suivi à l’observance au traitement 132 visites à domicile ont été organisées au profit des 24 TS positives.

Tableau récapitulatif des performances sur SOLIDARITE SIDA en 2020

Indicateurs Target Réalisation

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3.4. Narratif des résultats du fond catalytique

Pendant la période de mise en œuvre du projet, l’ONG COVIE a pu :

- Sensibiliser 432 TS et dépister 411. Parmi les dépistées, 05 TS ont été dépistées positives au VIH comme suit : 02 TS dépistées positives en juillet, 01 en Aout, 01 en septembre et 01 en novembre.

Parmi les TS dépistées, 04 ont été référées à l’hôpital et mises sous traitements ARV.

- Au cours des séances de sensibilisation les EP de l’ONG COVIE ont proposé des moyens de prévention du VIH et des mesures créant les conditions d’une sexualité à moindre risque. Elles ont aussi proposé des préservatifs masculins, des femidoms et des dosettes de gel lubrifiant aux personnes sensibilisées.

Au total, 8640 préservatifs masculins, 864 préservatifs féminins et 1728 dosettes de gel lubrifiant à base d’eau ont été distribués.

- Des visites à domicile à l’endroit des Personnes Vivant avec le VIH ont été réalisées. Dans l’ensemble 49 PVVIH de la file active de COVIE ont été visitées. À cette occasion, les Educatrices de Paire(EP) échangent avec les PVVIH sur les difficultés rencontrées aussi bien dans leur prise en charge que dans leur vie quotidienne. Ces échanges permettent de leur prodiguer des conseils et de s’assurer de l’adhérence de ses dernières au traitement.

- 30 TS ont été référés pour les cas d’IST et 20 cas ont été traités.

- Deux cliniques de nuit en faveur des TS ont été réalisées pendant la période. Au sortir de ces activités, 15 TS ont été sensibilisées et dépistées avec une TS dépistée positive. 15 cas d’IST ont été aussi dépistés.

- Deux groupes de soutient ont été réalisé au bénéfice de 30 TS.

- Des activités de cercle antiviolence ont été menées sur les points chauds.

Ces activités faisant partie de la Communication pour le Changement de Comportement (CCC) ont permis aux EP de sensibiliser les TS sur les moyens de prévention des violences sur leurs sites. 44 activités de cercle anti violence ont été réalisés permettant ainsi de sensibiliser 220 TS.

- 03 écoutes juridiques ont été réalisées au cours de la période.

La conseillère juridique de COVIE a mené des écoutes juridiques pour recenser les formes de violences basées sur le genre (VBG) subit par les TS sur leurs différents sites. Elle a renforcé les capacités des TS sur les différentes formes de VBG et les voies et moyens existant pour lutter contre les VBG. Elle a aussi proposé les services offerts par l’ONG COVIE aux survivantes de VBG.

Récapitulatif des performances sur le fond catalytique en 2020

Indicateurs Target Réalisation Performance 2020

Sensibilisée 384 390 101,5 %

Dépistée 345 378 109,5 %

Positive 23 06 26%

Sous ARV 21 06 28 %

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3.5. Narratif des activités ASWA

Sur six (06) mois de juin à novembre 2020 deux activités ont marqué le projet : les focus groupes et les ateliers en présentiel.

o Les focus groupes :

Les focus groupes ont permis de sensibiliser 10 travailleuses du sexe (TS) par mois soit 60 TS sur 06 mois sur les violences basées sur le genre, sur leurs droits et les lois qui militent en leur faveur, et sur les mesures de préventions contre le coronavirus (COVID-19).

o Les ateliers :

Ces ateliers sont des formations andragogiques, avec des présentations power point sur l’historique des modes de transmission de la COVID 19 et les mesures barrières. Ainsi que les notions relatives aux violences basées sur le genre.

Ces ateliers ont permis de toucher 60 TS dont 10 par mois.

3.6. Narratif des activités PAM-ONUSIDA

Au travers de l’application ODKCollect, cinq conseillères communautaires étaient chargées d’identifier 10 PVVIH chacune, ce qui a été effectivement réalisé pour un total de 50 PVVIH.

3.7. Narratif des activités de distribution de kits

Cette activité a consisté en une cérémonie d’échanges et de remise de kits alimentaires (sacs de riz de 5kg, lait en poudre, spaghetti, sucre en morceau, huile de table, sardine, concentré de tomates) et les kits hygiéniques (savons en poudre, cache nez, gels hydro alcooliques, savons détergents, savon maxi mousse) pour la prévention à la COVID 19.

La répartition des dons se présente comme suit :

Partenaires Nombre de Bénéficiaire

3.8. Narratif des activités au plan national

Au cours de l’année 2020 COVIE a participé à toutes les réunions importantes organisées par la partie nationale (MSHP; PNLS etc…) et également aux réunions organisées par tous les réseaux auxquels elle est affiliée (ROPC CI, RIP+, ROLP-CI, COSCI).

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3.9. Narratif des activités au plan international

Compte tenu de la pandémie a corona virus toutes les activités en présentiel n’ont pu se dérouler.

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