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Partenaires de COVIE

I. PRESENTATION

4. Partenaires de COVIE

POSTES Nombre

1 Directrice exécutive 01

2 Responsable des Programmes bénévole 01

3 Coordonnateur projet 03

4 Charge suivi évaluation 02

12 Conseillère psychosocial 01

13 Éducatrices de paires 29

14 Vigiles 01

Total 49

4. Partenaires de COVIE

Pour effectuer correctement la mission qu’elle s’est assignée, COVIE a développé un réseau de partenariat national et international

1.1. Au plan national

COVIE est membre des organisations suivantes :

- Conseil des Organisations de lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (COSCI) - Réseau Ivoirien des organisations de personnes vivantes avec le VIH/sida (RIP+)

- Réseau des Organisations des Populations Clés en Côte d’Ivoire (ROPC-CI) - Réseau des Organisations de Lutte contre le Paludisme en Côte d’Ivoire (ROLP-CI)

1.2. Au plan international COVIE est membre de:

- Coalition de l’Afrique Francophone de l’Ouest et du Centre sur le Travail du Sexe (CAFOC-TS) - African Sex Workers Alliance (ASWA)

- Réseau Mondial des Projets sur le travail du Sexe (NSWP) - Coalition Africaine Lesbien (CAL)

Quand on prend conscience que la maladie existe, on vit longtemps !

II. BILAN MORAL

1. CONTEXTE

A la fin de chaque année d’exercice, il est important pour toute structure de faire le rapport qui permet de réaliser le bilan des activités menées durant tout l’exercice écoulé. Ce présent rapport vise à faire le point de toutes les activités effectuées par l’ONG COVIE tout au long de l’année 2019 conformément à son plan d’action.

Il faut aussi souligner que ce rapport non seulement constitue un repère pour COVIE, mais permet aux partenaires et aux bailleurs ainsi qu’aux acteurs de la communauté de voir et comprendre les actions mises en œuvres par COVIE dans le crédo qui est le sien et aussi d’attirer l’attention de tous sur la nécessité de l’accompagner dans cette mission.

La bonne gouvernance constitue aujourd’hui l’un des piliers du management des organisations et COVIE ne saurait s’en soustraire pour des raisons quelconques. Ce rapport d’informations, et de bilan des actions menées durant l’année 2020 doit être un repère pour l’orientation des actions futures mais aussi un outil de décision et une réponse au principe de redevabilité vis-à-vis des bénéficiaires, des partenaires et des membres de COVIE.

2. APERÇU DES PROJETS ET PROGRAMMES

2.1. Le projet SPOTLIGTH

Projet de prévention des VBG et d'amélioration de la prise en charge des survivantes au profit de 960 Travailleuses de Sexe dans le district sanitaire d'Abidjan grand pont, a pour but de contribuer à la réduction des violences faites aux Femmes et aux Filles dans la communauté des Travailleuses du Sexe (TS) dans le district sanitaire d'Abidjan-1 grand pont. Projet financé par ONUFEMMES/UNTF.

a. Objectifs

Ce projet consiste à apporter trois changements majeurs sur la durée du projet que sont :

 90% des bénéficiaires adoptent un comportement adéquat pour prévenir les violences faites aux femmes et aux filles (VFFF) dans son environnement.

 75% des survivantes aux VFFF sont identifiées et bénéficient d’une prise en charge multisectoriel.

 75% des auteurs de VFFF identifiés sont traduits en justice.

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b. Les activités du projet

Ce projet cible les TS dans le District Sanitaire d’Abidjan-1 Grands Ponts. Il consiste à faire :

Des séances de cercles antiviolences sur les sites TS.

Le cercle antiviolence : est une activité CCC (Communication pour le Changement de Comportement) de groupe pour prévenir les violences sur les sites des TS, comment faire pour éviter des violences et comment se comporter en cas d’une violence. C’est une activité animée par les EP para juristes.

Des séances d’écoutes juridiques au profit des TS.

Écoute juridique : une conseillère juridique sensibilise les TS sur leurs droits, leurs devoirs, leurs obligations et les moyens à leur disposition pour faire valoir leurs droits.

L’identification et le référencement des survivantes victimes de VBG. Les EP para juristes identifient, documentent et font la référence des survivantes de VBG au DROP IN CENTER pour la prise en charge.

La prise en charge clinique et médicale des survivantes au sein du DROP IN CENTER.

La prise en charge psychosociale des survivantes.

La prise en charge juridique des survivantes et l’accompagnement judiciaire des cas.

Des formations sur l’éthique de la prise en charge des survivantes des VBG et sur la prise en charge multisectorielle proprement dite.

La mise en place d’un système d’alerte en collaboration avec les responsables de sites.

2.2. Le projet PrAI2P

PrAI2P (Promotion de l’Autotest du VIH et l’Intensification de la Prophylaxie Préexposition) financé par UNICEF.

a. Objectifs

Objectif général :

Réduire les nouvelles infections à VIH chez les jeunes et adolescents les plus vulnérables à travers le renforcement de la sensibilisation via les réseaux sociaux et virtuels, et l’amélioration de leur accès aux services de dépistage par l’auto test, le traitement et la prophylaxie préexposition.

Objectif spécifiques :

 Intensifier l’autodiagnostic du VIH chez les jeunes et adolescents en contexte de vulnérabilité.

 Intensifier La prophylaxie préexposition (PrEP) chez les jeunes en contexte de vulnérabilité.

 Renforcer la disponibilité des données de qualité sur l’auto test et la PrEP à tous les niveaux.

b. Les activités du projet

 Sensibilisation des adolescents et jeunes de 15-24ans à travers les réseaux sociaux (U Report, Facebook, WhatsApp) sur les moyens de prévention des IST/VIH/Sida y compris l’autotest et la PrEP.

 Organiser des séances de sensibilisation sur la prévention des IST /VIH/Sida pour la dispensation des kits autotest.

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 Organiser des activités de sensibilisation basée sur le divertissement éducatif pour la promotion de la PrEP et la dispensation de l’autotest du VIH.

 Organiser des sessions de compétence de vie avec des repas communautaires en direction des adolescents et jeunes de 15 à 24 ans (focus groupe) y compris la dispensation des kits autotests et la promotion de la PrEP.

 Organiser la référence avec succès des jeunes de 15 à 24 ans ayant un test réactif dans les centres de santé pour la confirmation.

 Offrir les services de la PrEP aux jeunes de 15 à 24 éligibles à la PrEP.

 Assurer le suivi communautaire des clients sous la PrEP.

2.3. Le projet de Solidarité Sida :

« Projet de renforcement du dépistage des IST/VIH/sida et de prise en charge clinique, psychosociale et juridique des travailleuses du sexe (TS) dans le district sanitaire de Dabou » de façon générale, il s’agit de contribuer à la réduction des nouvelles infections aux IST/VIH/sida. De façon spécifique, il s’agit de sensibiliser et de dépister les TS d’une part. D’autres part assurer la prise en charge clinique des personnes positifs aux IST/VIH/sida et des survivantes aux VBG.

a. Les activités du projet

Ce projet cible les TS dans le District Sanitaire de Dabou. Il consiste à faire :

Des animations de cercles antiviolences. Les cercles antiviolences permettent de sensibiliser la cible sur les types de violences, actualiser la cartographie des risques, prodiguer des conseils et recommandations pour prévenir des cas éventuels.

La référence des cas de VBG pour les premiers soins et la prise en charge psychosociale au Drop In Center

Des focus groupes animés par la conseillère psychosociale sont des cadres d’échanges entre TS, confrontées aux mêmes réalités, sur les thématiques du droit et des VBG.

Des séances d’écoute juridique. Cette activité animée par un juriste. Le spécialiste va renforcer les connaissances des TS sur leurs droits.

La référence et prise en charge des cas d’IST au Drop In Center.

Des visites à domicile (VAD). Les VAD permettent de faire le suivi des TS-PVVIH pour qu’elles suivent correctement leurs traitements.

Des groupes de soutien (GS). Le groupe de soutien est une thérapie psychologique qui permet au TS positives de rencontrer des paires et se soutenir mutuellement. C’est un bon moyen de les maintenir dans les soins.

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2.4. Fonds Catalytique

Alliance Côte d’Ivoire, avec l’appui financier du Fonds Mondial accompagne les organisations identitaires à travers la mise en œuvre de microprojet de prévention et de prise en charge sur les Fonds catalytiques.

L’ONG COVIE, actrice engagée dans la thématique, entreprends la réalisation d’activités programmatiques en vue de contribuer à la réduction de l’infection au sein de cette population dans le district sanitaire de Jacqueville.

a. Objectifs du fond catalytique

o Objectif général :

Contribuer à la réduction d’infection à VIH au sein des travailleuses de sexe de la localité de Jacqueville par la mise en œuvre d’intervention à base communautaire.

o Objectifs Spécifiques

- Sensibiliser les TS sur les IST/VIH/sida et les dépister.

- Assurer la prise en charge psychosociale des TS dépistées positives et/ou survivantes de VBG - Assurer le suivi-Evaluation pour l'amélioration de la qualité des interventions

b. Les activités du projet

Ce projet cible les TS dans le District Sanitaire de Jacqueville. Il consiste à faire :

Des activités de sensibilisation et de dépistage pour un changement de comportement face aux IST/VIH/sida à travers des actions de prévention sur les sites; aussi nous profitons pour faire comprendre aux TS qu’il est impératif pour elles de consulter régulièrement un médecin gynécologue dans le cadre de l’exercice de leur métier.

Des actions de Conseil et Dépistage du VIH dans la communauté des Travailleuses du sexe ;

Des activités de soins et soutien aux Travailleuses du sexe vivant avec le VIH ;

Des activités de cercles antiviolences, pour qu’elles comprennent l’importance de s’approprier les notions de violences basés sur le genre (VBG) pour ne plus se laisser abuser des clients (verbalement et/ou physiquement) ou tout autre individu.

Le suivi et l’évaluation des activités.

2.5. ASWA COVID-19 SMALL GRANT

Ce projet vise à sensibiliser les Travailleuses (TS) du Sexe sur la situation de crise sanitaire de COVID-19 afin d’éviter tout risque de contamination en respectant les mesures barrières et sanitaire décrétée par le gouvernement. Aussi véhiculer des messages de sensibilisation sur les droits humains qui va les aider à contribuer à la réduction des violences faites dans la communauté.

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a. Les activités du projet

 Focus groupe à l’endroit des Travailleuses du Sexe (réunion par petits groupes). C’est l’occasion de sensibiliser les Travailleuses du Sexe(TS) qui subissent des Violences Basées sur le Genre(VBG) sur leurs droits et les lois qui militent en leur faveur contre la violence, le rejet et la stigmatisation.

 Atelier en présentiel pour assurer la formation des TS sur les droits humains et le Covid 19.

2.6. PAM-ONUSIDA

Projet d’appui conjoint PAM-ONUSIDA à des ménages PVVIH vulnérables dans le contexte de la COVID19 à Abidjan. Il contribue à réduire, à travers une assistance alimentaire sous la modalité cash transfert, les conséquences néfastes de la crise sanitaire liée à la COVID-19 sur les personnes vivant avec ou affectées par le VIH ainsi que les populations clés dans le grand Abidjan.

a. Objectifs du projet PAM -ONUSIDA Objectifs spécifiques

 Assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, au travers du cash transfert aux ménages vulnérables de PVVIH et populations clés, pour leur permettre de faire face à l’impact de la COVID-19;

 Renforcer la résilience des ménages PVVIH / populations clés en protégeant leurs moyens de subsistance ;

 Fournir des kits d’hygiène et de protection contre la COVID-19 aux PVVIH;

 Utilisation de la stratégie de transfert monétaire du PAM.

b. L’activité du projet

 Identification à travers l’application ODK Collect des PVVIH par Cinq conseillères communautaires.

2.7. Projet de distribution de kits alimentaires

Face à la pandémie a COVID-19 l’ONG COVIE a reçu le soutien de ses différents partenaires que sont : COSCI (Conseil des ONG de Lutte contre le Sida et les autres Pandémies en Côte d’Ivoire), Le Réseau des Organisations des Personnes Vivant avec le VIH-sida (RIP Plus), ONUFEMMES et SOLIDARITE SIDA pour l’achat des kits alimentaires et sanitaires comme soutien et prévention de la maladie à coronavirus (COVID-19) aux PVVIH (Personnes Vivants avec le VIH) et OEV (Orphelin et Enfant Vulnérable).

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a. Objectifs du projet

o Objectif général

Apporter un soutien aux TS (Travailleuses du Sexe), PVVIH (Personnes Vivants avec le VIH) et aux OEV (Orphelins et Enfants Vulnérables) pendant cette crise sanitaire de la COVID 19.

o Objectifs spécifiques :

- Témoigner notre solidarité aux TS, PVVIH et aux OEV.

- Appuyer les personnes en situation d’indigence et de vulnérabilité.

- Renforcer la résilience des bénéficiaires face aux risques sanitaires.

b. Les activités du projet

 Sensibilisation sur les dangers et les mesures de précautions à prendre pour freiner la propagation de cette pandémie qui est la COVID-19.

 Distribution des kits alimentaires et hygiéniques.

3. RÉSULTATS

3.1. Narratif des résultats du projet SPOTLIGTH

De Janvier à Décembre 2020, 06 Educatrice de Pairs Para juristes ont menées le travail sur les sites à travers :

- L’activité de cercle antiviolence qui consiste à faire des sensibilisations sur les sites en regroupant les TS pour leur parler des différents thèmes des violences basées sur le genre (les 6 catégories de VBG). Leur objectif est de provoquer chez les TS ciblés des changements de comportement ou d'attitude et de leur donner de nouvelles connaissances qui pourront favoriser leur bien-être.

Elles ont sensibilisé 444 TS avec les cercles antiviolences répartis comme suit : - Yopougon et Songon sur 25 sites nous avons eu 163 TS

- Dabou sur 06 sites nous avons 93 TS

- Jacqueville, 16 sites, nous avons sensibilisé 64 TS :

- Adjamé sur 12 sites nous avons eu 124 TS. Au cours de ces activités les tee-shirts et les prospectus sont distribués ainsi 180 tee-shirt et 215 prospectus ont été distribués.

- Quant aux séances d’écoute juridique elles sont dirigées par la conseillère juridique. Cette dernière sensibilise les TS sur les lois relatives à la catégorie de VBG dont parlent les EP para juristes lors des cercles antiviolences.

360 TS ont assistés aux 24 séances tout au long de cette année. À ces occasions des prospectus et des tee-shirts sont distribués et les numéros de téléphones du système d’alerte sont communiqués aux TS.

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- Nous avons également collaboré avec 25 leaders communautaires TS pour la mise en place d’un

système d’alerte communautaires des VBG sur les sites TS/dans la zone de mise en œuvre du projet.

Pour cette première année, dans le processus de mise en place du système d’alerte, nous avons mis l’accent sur la communication. Cela nous a permis de recevoir des appels et des signalements sur certains sites où sévissent des violences physiques.

Au niveau de la prise en charge médicale :

Sur toute l’année 2020, 51 survivantes ont été référées pour les soins par les Éducatrices de paires para juristes.

- Tous ces cas provenaient des sites de Yopougon 22, Songon 2, Adjamé 25 et Dabou 2. Les cas référés étaient en majorité des cas d’agressions physiques 49/51 cas. Puis 01 cas d’agression sexuelle sur mineure et 01 cas de viol sur mineure (toutes 02 enfants de TS).

- Tous ces survivantes ont été prisent en charge au DIC de Dabou, au DIC d’Espace Confiance Yopougon, à l’hôpital général de Dabou, dans des centres médicaux proches des sites TS dans l’urgence.

- Nous avons pu observer plusieurs sortes de traumatismes physiques chez les victimes : blessures à l’épaule, aux genoux, à la tête, à la main ; des traces de coups (des bleus) ; le visage enflé ; l’œil contusionné, des traces de morsures faites avec des dents ; des griffures ; cuisses déchirées à l’arme blanche (couteau), appareil génital traumatisé (viol).

- Les traitements prescris sont les suivants :

Pansements, administration d’un vaccin antitétanique, administration et prescription d’antalgique, anti-inflammatoire, antibiotique ; bandage constrictif et collyre, suture…

Au niveau de la prise en charge psychosociale :

- 41 survivantes ont bénéficié de la prise en charge psychosociale au DIC de Dabou avec leur consentement éclairé. La majorité de ces survivantes étaient victimes d’agressions physiques soit 39/41 cas.

Puis 01 cas d’agression sexuelle sur mineure et 01 cas de viol sur mineure (toutes 02 enfants de TS).

- Les agresseurs de ces survivantes ont différents profils. Nous pouvons citer des clients sous l’effet de l’alcool, des clients mécontents des prestations sexuelles, des clients désirant effectuer des pratiques sexuelles contre le gré des TS. Des clients qui veulent des rapports non protégés, problèmes d’accord sur le montant de la prestation de la TS, des partenaires stables violents, les racketteurs du « group Union » sorte de syndicat anglophone de protection des TS anglophones, et les gérants de site pour des problèmes de loyer impayés (les loyers sont encaissés sur les sites par jour que les TS aient travaillés ou pas).

Toutes ces femmes et filles ont subi des violences qui leur ont laissé des séquelles physiques et qui ont failli des fois leur coûter la vue et la vie. Elles ont subi également des traumatismes psychologiques. Notre assistance sociale veille à l’accompagnement psychosocial des survivantes mais le volet de la prise en charge psychologique reste un handicap pour leurs relèvements.

C’est seulement les 02 victimes mineures ont bénéficié d’une prise en charge psychologique, car nous ne pouvons supporter le budget de cette prise en charge pour tous les cas. Nous recommandons donc qu’une psychologue intervienne sur le projet au DIC de Dabou pour le soutien psychologique des survivantes qui le désirent.

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Au niveau de la prise en charge juridique/judiciaire

Sur les 44 survivantes ayant accepté l’assistance juridique 10 survivantes ont décidé de porter plainte.

Ces plaintes se présentent comme suit :

- Nous avons 8 cas d’agressions physiques avec ou sans destruction de biens (portes casser, effets personnels jeter dehors)

- Nous avons eu 1 er cas de viol sur mineure puni par la loi conformément à l’article 403 du code pénal ivoirien. La procédure judiciaire est en cours. L’agresseur n’a pas été retrouvé. La mère de la victime a porté plainte contre X.

- Nous avons eu un cas d’agression sexuelle (attouchement sur mineure) puni par le Code Pénal dans son Art 405. Avec l’aide de COVIE la mère de l’enfant a porté plaintes malheureusement, ces plusieurs jours après les faits que le cas avait été signalé. Le certificat médical a été établi près d’une semaine après les faits.

Faute de preuves, le juge a fait relâcher l’agresseur.

- La plupart des 34 cas non judiciarisés sont des cas d’agressions physiques, cependant après entretien les survivantes ont refusé de porter plainte pour plusieurs raisons :

o Crainte de s’attirer des ennuis plus graves avec les gérants de sites ou les partenaires stables o La peur de se retrouver à la rue ou d’être chassées de leurs sites d’activités.

En somme les agresseurs sont leurs clients, leurs partenaires stables ou encore les gérants de sites qui emploient la violence pour régler les problèmes de loyers sur les sites.

Nous pouvons donc affirmée que les raisons essentielles du refus de portée plaintes sont liées aux difficultés socio-économiques que connaissent les TS.

Le défi majeur de la prise en charge juridique consistera à mettre en confiance les survivantes pour qu’elles soient à même de porter plainte contre leurs agresseurs sans craindre les représailles.

Plusieurs activités ont été effectuées pour outiller les prestataires (responsables de site, policiers/gendarmes, médecins, éducatrices de paires, juristes…) qui interviennent à tous les niveaux de la prise en charge multisectorielle pour renforcer leurs capacités, pour mieux sensibiliser les Travailleuses du sexe sur les VFFF/VBG et la possibilité réelle qu’elles ont de bénéficier d’un accompagnement au cas où elles désireraient porter plainte contre leurs agresseurs.

Pour le suivi et l’évaluation des activités du projet, plusieurs missions de coordination, de supervision terrain et des rencontres d’échanges ont été programmées avec les différents prestataires. Le Chef projet a effectué 06 missions de supervisions auprès des agents terrain et 12 supervisions par le Chargé de Suivi évaluation pour le

Pour le suivi et l’évaluation des activités du projet, plusieurs missions de coordination, de supervision terrain et des rencontres d’échanges ont été programmées avec les différents prestataires. Le Chef projet a effectué 06 missions de supervisions auprès des agents terrain et 12 supervisions par le Chargé de Suivi évaluation pour le

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