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MOIS D’OCTOBRE

è 1 réseau pour une longueur de 77 km

La partie la plus vieille est la partie sud de la ville (environ 50 ans). Toutes les rues qui comptaient beaucoup de bris ont été refaites. Les plus vieilles conduites sont en fonte grise et les plus récentes en PVC.

b) Taux de bris aux 100 km au cours des dernières années

Depuis 4 ans, la Ville comptabilise 12-14 bris par année et avant cette période, on comptait de 35 à 40 bris par an.

c) Estimation du pourcentage d’eau perdu par les fuites Le responsable de la ville n’en a aucune idée.

d) Liens avec les réseaux des autres municipalités. Qu’est-ce qui devrait être fait?

On retrouve 4 chambres de vanne à la limite de Ste-Foy (nord de la ville). Pour localisation, voir carte de la ville. Ces liens sont utilisés en cas de problème uniquement (bris, manque de pression). L’an dernier, la Ville les a utilisés à 12 reprises. La ville de Ste-Foy vend son eau à un prix de 1,51$/1000 gal (0,33$/m3) tandis que la Ville achète son eau de Québec à 0,41$/1000 gal (0,09$/m3). Le responsable mentionne qu’il évite autant que possible d’utiliser l’eau provenant de Ste-Foy.

e) Projets anciens ou futurs de raccordement à d’autres réseaux Aucun.

f) Pressions en réseau (problèmes de surpression, de sous-pression, etc.)

Il y a des problèmes de sous-pression dans le haut palier, pour le bas palier, aucun problème.

g) Niveau de protection incendie (rapport d’assurance) - Rapport technique des assureurs

Non.

h) Projets de réhabilitation, de réfection

2002-01-21 5

CINQUIÈME VOLET

PROBLÉMATIQUE PARTICULIÈRE

Le seul problème que la ville rencontre est celui de sous-pression dans le secteur du haut palier. Les responsables de la ville ont fait des démarches auprès des responsables de la nouvelle ville pour que soit considérée une alimentation par Ste-Foy du secteur du haut palier. Les responsables de la ville envisagent de créer un 3e palier de pression dans le haut de la ville.

Selon le responsable, la création de la nouvelle ville devrait être l’occasion d’envisager une alimentation de l’Ancienne-Lorette à partir de Ste-Foy et de Québec. Pour le responsable, il ne voit aucun problème concernant la qualité de l’eau de l’une ou l’autre de ces sources d’alimentation, mais pour les autres citoyens, c’est autre chose. Il prévoit des contestations de la part des citoyens.

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QUESTIONNAIRE

Ville : BEAUPORT Date: mercredi 19 septembre à 9h30 Personne contact : M. Sylvain Langlois

Adresse : 415, boul. Raymond, Beauport Téléphone : 666-2352

Télécopieur : 667-6183 Courriel :

PREMIER VOLET

APPROVISIONNEMENT

a) Sites actuels d’approvisionnement (L=lac, R=rivière, F=fleuve, P=puits)

La Ville s’approvisionne en 2 points. Le premier point d’approvisionnement est l’Aqueduc

régional (Lac DesRoches), situé dans les limites de Beauport. Depuis 1995, la Ville n’y prélève

qu’environ 5 % de son eau contre 20 % il y a une dizaine d’années. Les raisons justifiant cette diminution sont de deux ordres : la qualité de l’eau du lac et les coûts de cette filière d’approvisionnement. En effet, les coûts associés au pompage de l’eau vers le Lac Desroches sont très élevés, environ 0,06-0,07$/m3 comparativement à 0,01-0,02$/m3 pour le pompage des Islets (voir rapport d’opération pour l’année 2000, Ville de Beauport). L’entente avec Charlesbourg permet en principe à Beauport d’utiliser la moitié de l’eau provenant du bassin versant du Lac des Roches (environ 2 000 m3 par jour). Historiquement, l’utilisation de l’Aqueduc régional servait à la protection d’incendie pour le Centre hospitalier Robert-Giffard (CHRG).

Le second point d’approvisionnement est le poste de pompage des Îlets (environ 10-12 M m3/an). Plus précisément, il s’agit d’un ensemble de galeries d’infiltration alimenté par la rivière Montmorency et les eaux souterraines.

b) Volumes prélevés : valeur moyenne et pointe (m3/j)

La consommation totale pour 2000 est de 11 810 689 m3 (32 274 m3/j). Ces données proviennent du Rapport d’opération 2000 – Distribution et traitement de l’eau (fourni par M. Langlois).

c) Capacité de la source (m3/j)

En 1983, le ministère de l’Environnement a autorisé le prélèvement d’un volume de 101 000 m3/jour (voir lettre d’entente). La capacité de pompage (sans traitement) totale est de 101 000 m3/j : 35 000 m3/j transite par le lac des Roches et 65 000 m3/j par le poste des Islets. Se référer au Rapport d’opération 2000.

d) Qualité des sites (type d’analyse, fréquence, qualité des eaux brutes, fragilité des sites, etc.)

Les analyses de la qualité de l’eau brute nous seront fournies plus tard. Le responsable indique des problèmes associés à la présence de fer dans le réseau, ce en fonction des conditions du milieu (Tº, CO2, O2). Le problème est associé à l’eau souterraine qui alimente les galeries

d’infiltration. La Ville utilise des oxydants ou des coagulants pour faire précipiter le fer sur les filtres. En traitant le fer, on diminue aussi les problèmes de turbidité. Pour obtenir des données sur le bassin versant de la rivière, voir Michel Leclerc (INRS).

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e) Projets de recherche de nouveaux sites ?

Actuellement, il n’y a pas de projet de recherche. La filière d’approvisionnement privilégiée est celle de la rivière Montmorency. Les coûts de recherche et les problèmes associés à la présence de fer dans les eaux souterraines alimentant les galeries d’infiltration ont conduit les responsables de la ville à ne pas pousser plus avant les recherches en eaux souterraines.

DEUXIEME VOLET

CONSOMMATION

a) Population desservie par réseau et population totale

La population desservie par le réseau est d’environ 74 000 habitants et environ 1 000 habitants ne sont pas desservis par le réseau. Ces derniers se situent dans le secteur nord de la ville. Ce sont surtout des chalets qui ont été transformés en résidence habitable à l’année. Ces résidences sont alimentées par des puits privés. Un des problèmes rencontrés au cours des dernières années par ces résidents est la présence de sel dans leur eau. Ce sel proviendrait des sels utilisés pour déglacer les routes en hiver.

b) Consommation per capita (m3/j)

La consommation totale par personne est estimée à 0,47 m3/j/personne (470 l/j/personne). Les

résidences n’ont pas de compteurs. Il n’y a que les industries et les commerces (consommation plus grande que 500 m3 par an) qui sont pourvus de compteurs, ce qui donne un total d’environ 150 sur le territoire. Ces industries et commerces sont facturés à un taux fixe jusqu’à une consommation donnée. Si leur consommation excède cette consommation critique, le volume supplémentaire utilisé est facturé. Le prix de l’eau varie entre 0,30 et 0,35 $/m3. Le responsable estime le volume mesuré par les compteurs des industries de 800 000 à 1 000 000 m3/an. La Ville consomme environ 12 M m3/an.

c) Nombre de réservoirs d’eau traitée et volume total des réservoirs

La ville possède 6 réservoirs pour un volume total d’environ 36 000 m3. Il s’agit du réservoir des Trois-Saults (2 compartiments de 6 800 m3), du réservoir Vaillancourt (2 compartiments d’environ 2250 m3), du réservoir Courville (une tour d’eau d’acier de 4 500 m3), du réservoir Montmorency (en béton et d’une capacité de 4 500 m3), du réservoir Villeneuve (2 compartiments de 2 250 m3) et du réservoir du CHRG (2 compartiments d’un total de 6 800 m3). Ce dernier n’appartient pas à la ville de Beauport et sert à l’approvisionnement en eau potable du CHRG ( voir la section sur le réseau pour de plus amples détails sur cette question).

d) Autonomie par secteur en heures des réservoirs, minimum è 6 heures

e) Autonomie par secteur en heures des réservoirs, maximum è 8 heures

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f) Programmes d’économie d’eau

Il existe un programme pour l’arrosage en fonction des numéros civiques. La Ville a embauché des étudiants pour le faire respecter. Ces étudiants ne font qu’émettre des avis d’infraction. L’été dernier, une seule contravention a été émise.

g) Évolution démographique

Durant les dernières années, il y a eu environ 5% d’augmentation de la population par année. Certains secteurs de la ville ne présentent plus de capacité de développement : Courville, lac St-David, Ste-Thérèse. Le responsable va se renseigner sur le potentiel de développement de la ville ainsi que sur le nombre de piscines.

h) Industries grandes consommatrices

Ciment Saint-Laurent consommait environ 10% de l’eau produite par la ville avant sa fermeture en 1995. Selon le responsable, les deux plus grandes consommatrices sont les entreprises Buanderie HMR et Prisma Photo.

TROISIÈME VOLET

PRODUCTION

a) Types et équipement de traitement

Filtration (m3/j) 37 000 Correction de pH (m3/j) 65 000 Ozonation (m3/j) 37 000 Chloration (m3/j) 65 000

L’usine des Islets n’est pas une usine de traitement de l’eau au sens conventionnel. La capacité de traitement est d’environ 30 000 m3/j. Cela correspond à la consommation moyenne. Lors des périodes de pointe, la Ville utilise directement l’eau de la rivière et court-circuite le traitement. Dans le réseau, il y a aussi chloration en plusieurs points : secteur haute pression, 2 points et secteur basse pression à l’entrée et à la sortie du réservoir. Actuellement, il existe un projet pour ajouter une chloration à chaque sortie de réservoir pour le secteur à basse pression de la ville.

b) Capacité de production théorique (m3/j) è 37 000 m3

/j, c’est la capacité de traitement à l’usine.

Si le projet va de l’avant, la capacité pourrait augmenter à 50-60 000 m3/j. c) Capacité de distribution de l’eau traitée (m3/j)

è 80 000 m3

/j

d) Production actuelle moyenne è 34 094 m3

/j pour 1999

e) Débit de pointe de jour (m3/j) è 54 800 m3

/j pour 1999

La gestion des pointes se fait par le poste de pompage des Islets. f) Débit de pointe horaire (m3/h)

è 4 184 m3

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g) Débit minimum de nuit (m3/h) è 594 m3

/j pour 1999

Cette donnée ne correspond pas au minimum des minimums. Le responsable va nous fournir la donnée plus tard.

h) Qualité des eaux produites - Qualité mesurée

Turbidité UTN (min/moy/max) : 0,6 – 0,8 – 0,9 Fer (mg/l) (min/moy/max): 0,15 – 0,25 – 0,47 Couleur vraie Unités (min/moy/max) : 5 – 9 -12

Dureté (mg/l de CaCO3) (min/moy/max) : 19 – 22 – 25

Trihalométhanes (µg/l) (min/moy/max) : 30 – 60 – 110 La Ville est l’une des seules à les mesurer.

Pour les résultats, voir le Rapport d’opération 2000 – Distribution et traitement de l’eau (fourni par M. Langlois lors de la rencontre). En réseau, les prélèvements sont effectués en 7 à 8 points qui se situent surtout en bout de réseau ou dans des endroits où il y a des plaintes.

- Évolution des plaintes (nombre, types, etc.)

Plusieurs plaintes ne sont pas compilées. La plupart des plaintes concernent la couleur de l’eau, la présence de fer qui tache les vêtements et les problèmes de pression.

i) Problème pour se conformer aux nouvelles normes ? - Si oui : projets mis en place pour se conformer

Les problèmes de respect des nouvelles normes ont amené la Ville à proposer un projet pour améliorer le traitement aux poste des Islets (voir document de Denis Pinard).

QUATRIÈME VOLET

RÉSEAU D’AQUEDUC

a) Longueur, âge moyen, type matériau