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La réponse à la demande d’aide est une étape déterminante dans l’évolution de la trajectoire. Les parents se butent souvent à de longs délais d’attente et de nombreuses interruptions dans les services. Certains parents font preuve de persévérance alors que d’autres se découragent, perdent leur motivation et laissent tomber la démarche. Le parent doit parfois avoir du soutien (école, médecin de famille, réseau) pour accéder à l’aide formelle. Selon leur satisfaction face à la réponse reçue, les parents vont parfois s’orienter vers d’autres sources d’aide. Certaines attitudes, notamment le non-jugement, l’accueil empathique, le professionnalisme, de même que la disponibilité des services font en sorte que les parents se sentent soutenus dans leur démarche. Cependant, dans la plupart des trajectoires, la fin des services d’aide formelle ne signifie pas la fin des problèmes.

Tout au long des trois stades de la demande d’aide, nous pouvons observer l’influence relative du contexte social initial, du réseau de soutien, de la carrière de malade et du système de services. Le contexte social peut contribuer à augmenter la détresse, le fardeau éprouvé ou l’impuissance des parents. Aussi ce contexte permet de prendre en considération les différentes négociations entre les membres de la famille impliqués dans la démarche d’aide.

L’un des résultats importants de cette recherche concerne la résistance et la méfiance des pères, à se tourner vers une aide professionnelle pour les problèmes rencontrés avec leur enfant. Les mères mentionnent attendre l’approbation du père avant d’amorcer la démarche.

Cette négociation du couple parental apparaît être déterminante dans le processus de demande d’aide et mériterait d’être davantage investiguée. Par la suite, la participation des pères dans la démarche d’aide consiste surtout à soutenir la mère et parfois à participer au traitement. Ces résultats illustrent la différence entre les hommes et les femmes concernant la demande d’aide observée dans d’autres recherches (ex. Turcotte, Dulac, Lindsay, Rondeau, et Dufour, 2002). Par exemple, dans les résultats de l’étude de Raviv, Sharvit, Raviv et Rosenblat-Stein (2009) qui interrogent les parents sur leurs intentions face à la demande d’aide, les hommes nomment qu’ils n’hésiteraient pas à demander de l’aide concernant leur enfant. Selon nos résultats, dans l’action, les pères éprouveraient généralement certaines résistances à demander de l’aide pour leur enfant.

Les résultats indiquent également des différences de perception du besoin d’aide entre le jeune et les adultes. Même si le parent souhaite voir son jeune aller chercher de l’aide, ce dernier est souvent réfractaire et lorsqu’il en âge de devoir consentir à s’investir ou non dans la démarche, le parent doit trouver diverses stratégies pour le conduire à faire une demande d’aide. Le besoin de soutien du parent est intimement lié aux comportements de leur enfant. C’est pourquoi, chez certains parents, la situation ne sera pas réglée tant que leur jeune ne changera pas son comportement ou n’acceptera pas de recevoir de l’aide. La «carrière de malade» proposée dans le modèle du FNEM pourrait dans ce cas-ci être rebaptisée par la « carrière de demandeur d’aide ». Dans cette carrière, le rôle des parents oscille entre le rôle d’aidé et celui d’aidant, entre celui d’intermédiaire aux services et de « pairs-aidants » auprès de parents vivant des difficultés similaires. Cependant, c’est avant tout son rôle parental qui teinte la démarche. Les dimensions affective et éducative, propres à ce rôle, sont présentes tout au long de la démarche de demande d’aide. Les parents sont concernés par les problèmes de comportements, difficultés scolaires, problème de consommation (drogue ou alcool), relations familiales et d’intimidation à l’école (Akister et Jonhson, 2004).

Pour sa part, le réseau de soutien social est souvent complémentaire à l’aide formelle et s’inscrit dans une démarche parallèle. Le caractère informel et moins structuré de ce type d’aide la rend plus difficile à circonscrire. Selon certaines recherches antérieures

Zwaanswijk, Verhaak, Bensing, Van der Ende, Verhulst, 2003 ; Raviv, Raviv, Vago-Gefen et Schachter-Fink, 2009) se confier à ses proches serait plus facile que consulter un professionnel. Cependant, les résultats révèlent que lorsqu’il s’agit d’une difficulté concernant son enfant, les parents préfèrent s’adresser à des gens plus neutres. Les parents soulignent le caractère sensible des problèmes touchant la sphère de la parentalité notamment la crainte d’être jugé pour les difficultés de son enfant et pour ses choix éducatifs. À ce sujet, une étude récente de Boutler et Rickwood (2013) rapporte que les parents se sentent souvent jugés et critiqués par les membres de leur réseau familial lorsqu’ils expriment des préoccupations au sujet de leur enfant. Ce type de soutien peut favoriser les liens mais peut aussi, à l’occasion, provoquer des conflits. Ce qui n’est pas surprenant en sachant qu’ « en situation de crise, les relations sociales sont composées de relations ambiguës qui peuvent contenir des éléments pouvant susciter à la fois des conflits ou du soutien. Certaines de ces relations sont plus stables alors que d’autres doivent être régulièrement renégociées » (traduction libre de Carpentier et Bernard, 2011 p. 467). À la croisée de l’aide formelle et informelle, on retrouve le milieu scolaire du jeune qui occupe une place importante dans le parcours de demande d’aide. Chez certains parents, l’école facilite la reconnaissance du problème et encourage l’utilisation de services tandis que chez d’autres, les interactions avec le milieu scolaire sont tendues et font partie du problème. Ce constat concorde avec des résultats antérieurs qui faisaient ressortir l’importance de l’école dans les trajectoires parentales (Arcia, Fernandez, Jaquez, Castillo et Ruiz, 2004). Il arrive que le milieu scolaire offre des services d’aide au jeune. S’il accepte, apparaît alors une trajectoire qui, à cause des règles de confidentialité, s’affranchit en quelque sorte de la démarche des parents. Ce qui provoque des frustrations de leur côté, car ils sont laissés dans l’ignorance.

Enfin les facteurs liés au système de services viennent soit ajouter des difficultés ou de la confusion supplémentaire, soit offrir des solutions alternatives ou temporaires. Dans toutes les trajectoires étudiées, les services psychosociaux du CLSC n’étaient pas accessibles au moment de la demande et les parents se sont retrouvés sur une liste d’attente sans savoir quel serait le délai avant d’avoir de l’aide. De telles situations contribuent à augmenter une détresse qui n’est ni entendue, ni accueillie. Ce résultat va dans le même sens que d’autres recherches qui ont démontré que le fait d’être placé sur une liste d’attente a des effets

négatifs (Stallard and Sayers 1998 ; Clemente, McGrath, Stevenson et Barnes, 2006 ; Shanley, Reid et Evans, 2008 ; Reid, Cunningham, Tobon, Evans, Stewart, Brown, Lent et coll., 2011 ; Westin, Barksdale et Stephan, 2013). Dans certaines trajectoires, les parents demandent de l’aide, mais comme ils n’obtiennent pas de réponses rapides, la situation se dégrade au point de nécessiter des services spécialisés. Un autre résultat concerne les interruptions lors du déploiement de l’aide. Ces interruptions entraînent des ruptures dans la continuité du suivi et dans l’établissement du lien de confiance avec l’aidant et face à son organisation. Généralement face à un système d’aide jugé peu soutenant, les parents vont soit se démobiliser, soit se tourner vers d’autres ressources (le communautaire, la pratique privée, un programme d’aide aux employés). Les organismes communautaires, notamment les groupes de soutien ou d’entraide sont rapides d’accès, organisés dans le temps et jugés très aidant pour les parents ayant eu recours à leurs services. Le caractère chaleureux et bienveillant ainsi que le fait de pouvoir partager avec d’autres parents vivant des difficultés se sont avérés dans leur cas très positifs, permettant ainsi de mieux gérer l’attente et même d’éviter les services visés au départ.

La plupart des parcours de recherche d’aide qui conduisent à l’utilisation de services sont complexes et se modulent selon différentes interactions entre les acteurs des systèmes de soutien et le système d’aide formelle. Comme le notent Boydell et ses collaborateurs (2006), la plupart des facteurs qui peuvent être identifiés comme des barrières peuvent dans d’autres circonstances devenir des facilitants. Notre analyse arrive au même constat. Les parents tracent ainsi leur chemin vers et à travers les services d’aide formelle, à la suite de nombreux échanges avec l’école, l’autre parent, leur adolescent, leur réseau social. Leur trajectoire est influencée à la fois par leurs difficultés à demander de l’aide et par la réponse des systèmes d’aide. Comme le soulignent d’autres recherches (Pescosolido, Gardner, et Lubell, 1998 ; Arcia et Fernandez 2003 ; Boydell, Pong, Volpe, Tilleczek, Wilson, et Lemieux, 2006 ; Charland, Roy et Tremblay, 2009) la trajectoire prend plus souvent l’image d’un labyrinthe ou de chemins sinueux qu’un parcours linéaire. La recherche d’aide est désorganisée, n’avance pas nécessairement vers l’avant et comprend un processus itératif de références, impliquant que les parents vont parfois se faire référer à différents

Dans la plupart des situations rapportées, les parents consultent simultanément ou parallèlement le réseau informel, le milieu scolaire et le système formel d’aide. Ces nombreux allers-retours causés, entre autres, par l’attente et l’incertitude de savoir s’ils seront aidés, finissent par les conduire d’autres sources d’aide ou par les démobiliser. Le parent étant souvent à bout de souffle, la recherche d’aide devient en soi presque aussi épuisante que le problème vécu et elle génère des émotions négatives. Obtenir de l’aide se révèle souvent être un véritable parcours du combattant. C’est à la base une expérience difficile. Quand les acteurs des différents systèmes d’aide se mettent d’accord ou partagent la même vision du problème ou des stratégies de résolution, la trajectoire devient plus claire pour le parent. À l’inverse, les attitudes divergentes des nombreux acteurs impliqués dans la démarche d’aide peuvent venir embrouiller ou semer davantage de confusion dans le processus de demande d’aide, tel que constaté par Carpentier et Ducharme (2003). Dans notre étude, une trajectoire se démarque des autres par son trajet plus linéaire et direct vers l’aide. Dans cette situation, la mère rapporte peu d’échanges avec son réseau, et elle mentionne que le délai d’attente a été raisonnable (quelques semaines).

Le modèle de conceptualisation de la trajectoire de recherche d’aide que propose le FME, et qui a été utilisé pour cette recherche, met l’accent sur le système de soutien social comme unité d’analyse principale au lieu de mettre l’accent sur l’individu ou sur la dyade aidant-aidé (Carpentier et Ducharme, 2003). Le fait de mieux comprendre les multiples interactions entre les différents acteurs impliqués dans la demande d’aide permet d’avoir une vision d’ensemble du système de soutien social. Cette perspective prend en considération les dynamiques complexes entre le demandeur d’aide, son système familial et les acteurs des différents systèmes de soutien social. En quelque sorte, ce modèle vient valider que la recherche d’aide est « profondément enchâssée dans l’interaction sociale et dans l’échange culturel d’information » (Carpentier et Ducharme, 2003 : page 118) et rappelle sa complexité maintes fois évoquée dans les recherches sur la question.

CONCLUSION

Au fil des étapes de cette recherche, il nous est apparu que de retracer les trajectoires correspondait à un agenda ambitieux. La demande d’aide parentale est un phénomène complexe qui comporte des enjeux liés à la fois à la recherche d’aide, à la construction sociale des problèmes et à l’exercice de la parentalité. Néanmoins, cette recherche a permis de souligner l’intérêt de cette question afin de mieux comprendre la démarche d’aide des parents d’adolescents sous l’angle des dynamiques relationnelles existant entre le demandeur, sa famille et les acteurs des réseaux d’aide formels et informels. Bien qu’il soit difficile de prendre la mesure de toutes les interactions s’étant réellement produites au moment de la recherche d’aide, nous avons quand même pu analyser les plus significatives ou mémorables pour le parent.

Avant tout, il était important pour nous de s’intéresser au phénomène en donnant aux parents un espace de parole bienveillant et empathique. Ne pas être rattaché à un organisme d’aide nous a sans doute permis d’avoir une information plus libre, c’est-à-dire sans censure ou crainte de préjudice dans l’accès à l’aide. Ceci nous a permis d’avoir accès à un discours authentique rempli de nuances et teinté d’émotions. Il faut également reconnaître l’empowerment suscité par l’acte de demander de l’aide et par la participation à une recherche. Les parents avaient l’élan d’aider en retour d’autres parents en partageant leurs expériences. La plupart des participants ont éprouvé de la satisfaction suite à l’entrevue, et surtout face au chemin parcouru pour résoudre leurs difficultés avec leur adolescent. Il est important de souligner leurs efforts et célébrer leurs prises de conscience.

PISTES POUR DE FUTURES RECHERCHES

À la lumière de nos résultats, la question de la demande d’aide parentale mérite d’être investiguée davantage. Le FNEM a reçu la critique qu’il était difficilement conceptualisable donc très complexe à tester empiriquement (Odgen, 2003). Effectivement, il nous est apparu en cours de route que de recueillir et d’analyser autant d’informations n’était pas une mince tâche. Néanmoins, construire un modèle qui arriverait à appréhender

Nos résultats permettent de soulever que le postulat à la base de ce modèle, soit que les liens entre les personnes ont une influence fondamentale dans les processus de recherche d’aide, semble être une voie intéressante pour raffiner la compréhension de la demande d’aide parentale. Également, nous avons recueilli en majorité la version de mères, il serait intéressant d’investiguer davantage la perception des pères. Même si ce sont généralement les mères qui sont les initiatrices de la demande d’aide (Czuchta et McCay, 2001 ; Boulter et Rickwood, 2003), nos résultats soulèvent que la participation des pères est importante et peut prendre des formes différentes. Les dynamiques parentales, et les différences entre les mères et les pères dans les processus mériteraient d’être étudiées plus en profondeur. De plus, il serait pertinent d’utiliser une méthodologie mixte qui pourrait recueillir à la fois des données quantitatives et qualitatives afin d’investiguer plus en détail les processus sociaux derrière la demande d’aide.

IMPLICATIONS POUR LA PRATIQUE DU SERVICE SOCIAL

L’étude des trajectoires de demande d’aide peut être fort pertinente pour la pratique du service social, et ce, afin de mieux comprendre comment les parents tentent de trouver des solutions aux problèmes vécus avec leur adolescent et d’identifier quelles réponses ils obtiennent dans le système d’aide. Ils mettent en évidence l’importance de bien comprendre la dimension émotive de la demande d’aide parentale et de rester à l’écoute de leurs demandes. Les parents doivent être encouragés dans leur recherche d’aide et valorisés pour leur courage d’exposer leur vulnérabilité. Lorsque les intervenants accueillent la demande d’aide, ils ne doivent pas perdre de vue les multiples allers-retours et nombreuses interactions qu’échangent les parents avec les différents acteurs et diverses sources d’informations. S’engager dans une co-construction des problèmes peut favoriser des relations égalitaires avec les parents. En évitant de tomber dans un statut d’expert qui attribue rapidement un diagnostic ou des jugements face à l’adolescent, on limite le risque de disqualifier le parent dans sa compréhension du problème. Les intervenants sociaux, scolaires et médicaux ont une responsabilité partagée dans le dépistage, l’identification, le traitement, le suivi et la prise en charge des jeunes en difficulté. Les parents sont des partenaires importants et des acteurs de premier plan. Leurs besoins doivent être entendus,

et les services sociaux doivent s’efforcer de fournir une réponse convenable et soutenante, au bon moment afin d’éviter une démobilisation de leur part et une aggravation des problèmes. L’engagement des professionnels de l’aide doit impérativement passer par une recherche de solutions afin de diminuer les délais d’attente et de simplifier la démarche des parents qui recherchent de l’aide.

LIMITES

Il y a certaines limites à cette étude, pour des raisons logistiques et temporelles (Coté et Turgeon, 2003). En recherche qualitative, le chercheur détermine qu’il a assez recueilli d’informations lorsque les nouvelles entrevues ne lui apprennent plus rien de nouveau sur le sujet. À ce moment, ce qu’on appelle le niveau de saturation empirique est atteint (Pirès, 1997). Compte tenu de la petite taille et de la diversité (interne) relative de notre échantillon, ce point de saturation n’a pas été atteint. Par exemple, il aurait été intéressant d’avoir davantage de points de vue des pères et également davantage de parents d’adolescente. Également, l’échantillon mériterait une plus grande diversité au plan économique (les parents ayant tous des assurances et un revenu familial moyen). Puisqu’au Canada, seules les familles avec une assurance privée ou des revenus élevés ont tendance à accéder à des psychologues en pratique privée (Hunsley, Lee, et Aubry, 1999), on peut s’interroger sur l’impact des problèmes d’accessibilité sur les familles dont la situation financière est plus précaire. En somme, nos données ne représentent pas l’éventail d’expériences des parents demandeurs d’aide pour un problème lié à leur adolescent et doivent être transférées avec prudence. Comme les participants se sont eux-mêmes proposés, il est possible que nos données représentent la vision de parents proactifs dans la recherche de solutions.

Nous avons abordé leur expérience de demande d’aide de façon rétrospective, il est possible que les parents ne se souviennent que de certaines actions ou interactions, souvent les plus extraordinaires ou celles qui sont les moins communes, et omettent certains éléments dans leur réponse. Par ailleurs, le caractère informel du réseau naturel semble

chronologique des événements. Une seconde rencontre avec les participants afin d’avoir leur rétroaction aurait sans doute permis de corroborer nos résultats et préciser certaines notions. Une autre solution aurait pu être de trianguler les sources en interrogeant d’autres acteurs participant à la demande d’aide (par exemple, les intervenants sociaux impliqués). Ceci aurait permis d’assurer la validité interne de notre étude (Turgeon et Coté, 2002). Malgré ces limites, les résultats de la présente recherche offrent un éclairage supplémentaire sur la pénible réalité de ces parents.

Cette recherche ouvre la porte à de nombreux défis autant pour la recherche que pour la pratique du service social. Il faut s’assurer que les services soient accessibles au moment où les gens ayant reconnu leur besoin d’aide souhaitent s’engager dans une démarche d’aide et sont prêts à amorcer des actions en ce sens. La recherche d’aide et l’accessibilité des services offerts aux parents font trop souvent l’objet d’une attention limitée. Il serait nécessaire qu’on s’y penche davantage.

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