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Réhabilitation des zones africaine

environnement par l’utilisation d’outils à taille humaine pour modifier de façon global la planète

1 Réhabilitation des zones africaine

Dans l'argument précédent j'ai expliqué que Shubhendu Sharma avait trouvé un moyen « industriel » de récrée facilement des forêts et que ces forêts devenaient presque autonome au bout de trois ans, mais ces forêts que nous créons sont bien plus que des zones à o2. Elles sont aussi des zones de pluie comme le prouve la forêt de Paulo Lugari, elles sont aussi des stabilisatrices de sols comme le prouvent l'alliance millénaire du murier blanc et de la chenille du bombyx qui arrive à elle seul a créé 1mm de tapis fertile chaque année. Cette production est due aux excréments du vers à soie qui attire les bactéries du sol créant ainsi de la matière organique fertilisant.

a) Murail végétal

Aujourd'hui des êtres humains se batte tous les jours sur le front contre un ennemi féroce et incontrôlable, la sècheresse, en Chine ou le long du Sahara des personnes tente de construire une muraille verte afin de contrer le sable et la sécheresse qui appauvrissent les régions et s'étendent toujours plus loin. Alors qu'en Chine des hommes en treillis tentent de nourrir le ciel à coup d'ogive d'aérosols pour faire pleuvoir. En Afrique au Mali ils utilisent la technique du zaï pour mieux concentrer l'eau sur les jeunes pousses. Alors qu'en Chine une politique d'incitation a été mise

80 en place pour contribuer à l'établissement de la muraille, dans les pays africains le problème est tout autre. Alors que ses forêts au long terme permettent un ré enrichissement du sol, une autonomie retrouvée et un meilleur niveau de vie par l'autonomie, les problèmes politiques et le niveau de vie déjà très bas des habitants n'aident pas à la vision à long terme, car le problème est plus global que la création d'une forêt. Alors que la Chine profite d'une industrie forte, mais qui impacte de façon irréversible le pays, l'Afrique ne profite pas de l'autonomie dont elle aurait besoin pour mener à bien un tel projet. Mais contrairement à la Chine qu'on accuse parfois de mener cette action pour couvrir ses débordement environnemental l'Afrique part de presque zéro et pourrais si on lui en donnait les moyens, érigé des oasis de verdure et de technique en plein désert. Il est possible de créer un système dynamique fort, car contrairement aux zones fortement industrielles l'Afrique sub- saharienne n'a pas une grosse facture environnement, sauf aux abords des mines et structure industrielle occidentale. Si nous reprenons les principes du Système-Dyn il faut agir localement pour créer un effet global. Si au lieu de créer un immense mur végétal on fournissait à chaque groupe de population les outils pour reprendre en mains leurs environnement, on aurait l'émergence d'oasis de verdure qui en s'étendant deviendrais un mur végétal bien plus puissant.

b) Redonner du pouvoir par des outils connectés

Pour rendre se pouvoir d'actions aux populations pauvres subsaharienne il faudrait commencer par l'agriculture. Pour débuter une agriculture pérenne, il faut optimiser l'apport en eau, par exemple en fournissant des filets d'eau comme dans les régions montagneuses du Chili utilisant le principe de condensation, en complément de surface reprenant le principe de la carapace du scarabée du désert. Cette apport pourrait être un commencement pour la récupération d'eau en complément d'un réseau de lac qui récupère les pluies de façon plus ou moins pérenne selons le fond de celle-ci. C'est lac pourrais être ensemencé par de la spiruline qui permet d'avoir

81 une base d'aliment ultra nutritif pour aider les populations locales. Et l'utilisation de lac de rétention lors de grosses pluies serviront pour la vie de tous les jours ainsi que pour l'irrigation. L'utilisation de la technique du zaï précédemment cité est tout indiquée dans ces zones, comme le démontre la création d'une oasis dans la région du yatenga par Yacouba Sawadogo. L'exemple de l'osmose du pin des caraïbes avec le champignon du murier et du bombyx prouve que l'osmose entre un arbre et les bactéries sont les acteurs indispensables au reboisement et au maintien des sols. Dans ces régions d'Afriques les trous utiliser dans la technique du zaï remplis de fumier attire les termites qui y font pousser des champignons et créer également des galeries. Ces ouvrières hors père permettent d'aérer le sol grâce a leurs galeries et fertilisent les sols grâce aux champignons. La plantation de divers arbres locaux en utilisant les principes développés par Shubhendu Sharma pour créer un effet d'associations arboricole positif, adjoint à une plantation potagère en permaculture est un début pour un redonner vie au sol. Les outils simples peuvent donc être distribués aux agriculteurs locaux sous forme de kit agricole contenant notamment les plantes, les outils agricoles, les outils de condensation d'eau pour commencer ces oasis. Et plus que des outils physiques il leur faut aussi des outils intellectuels pour transmettre les connaissances en agricultures modernes notamment la permaculture, les connaissances en météorologie, en biologie etc.

Après avoir acquis les outils de l'indépendance alimentaire et en eau ces peuples peuvent prendre leur indépendance en énergie, dans ces régions où les températures peuvent être extrêmes l'utilisation de colonne d'eau chauffer au soleil, de mur polariser se servant des différences de températures pour créent de l'électricité de façon autonome. Cette électricité autonome va pouvoir apporter la connexion au monde dont ces populations auront besoin pour parvenir au prochain niveau, c'est-à-dire l'utilisation des réseaux d'informations. Pour apprendre et monitorer les surface agricole et passer à l'utilisation de commande numérique

82 agricole, permettant à ces peuples de s'instruire et faire avancer la cause des besoins locaux et non pas celui des pays occidentaux.

Cette évolution permettrat l'assimilation et la création de plus de connaissance locale, va aussi permettre de créer des industries locales. Comme par exemple l'utilisation de la pomme de cajou, déchet de la noix de cajou pour créer du biocarburant et de la mélasse*. La création de bio raffinerie pourra être privilégiée par apport aux exemples de module autonome cité plus hauts, si des lacs de rétention ont été élaborés avec des espèces d'algues vertes qui serviront de carburant à celle-ci. Enfin l'utilisation d'industrie qui utilisent les produits locaux rendront du pouvoir d'action aux populations local leur permettant de s'approprier leur économie et leur territoire c'est en rendant aux populations le pouvoir d'action que ces peuples réussiront à survivre et non pas en les assistants et en envoyant des aides ponctuelles. L'exemple du père Nzumbo reste un exemple de taille dans l'application de ces principes dans les environnements africains.