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Calcul des récepteurs.

La technique de la construction radioélec-trique d'amateur, et aussi professionnelle, est sortie depuis longtemps du stade où on J)ouvait impunément s'amuser à assembler un certain nombre de pièces détachées suivant un schéma classique et immuable et avoir, en fin ùe compte, un récepteur fonctionnant tant bien que mal.

A cette époque heureuse, il en était des récepteurs un peu comme des coktails : des combinaisons imprévues donnaient parfois des résultats remarquables que l'on était d'aillew·s bien en peine d'expliquer, le plus souvent.

Si la technique a évolué assez rapidement, les méthodes de travail n'ont pas été pressées de la suivre et nous voyons, encore maintenant, ùeaucoup d'amateurs et même (hélas!) de pro -fessionnels qui en sont restés au récepte ur-cocktail à base de haute fantaisie. Oh! certes, ce n'est pas la bonne volonté qtù leur manque et, bien souvent, ils font preuve d'une patience san~ limites et d'une ingéniosité digne d'un emploi meilleur, en essayant de mettre au point un récepteU1' qui refuse de fonctionner norma-lement.

Ils oublient seulement que la meilleure bonne volonté ne peut rien contre l'ignorance de certains principes fondamentaux, que les recettes toutes faites et les schémas que l'on copie sans discernement ne conduisent, le plus souvent, qu'à un échec, total ou partiel.

On pourrait multiplier des exemples où le seul guide de beaucoup de constructeUI:s est la routine. Il suffirait de citer la question des condensateurs de découplage : il y en a qui se contentent de 0,05 1sF partout ; d'autres, plus généreux, montent jusqu'à 0,25, 0,5, voire 1 '"F. Où est la vérité? Qui a raison ?

Un autre point où les opinions divergent (nous disons « opinions " ironiquement, car il

s'agit plutôt d'une absence d'opinion) est la résistance du retour de grille pour les lampes commandées par le CA Y. On voit des valeurs allant de 25 000 ohms à 1 MQ. Pourquoi pas 5 000 ohms ou 5 MQ ?

Quant à l'amplification BF, il vaut"mieux ne pas en parler : les lampes sont sensé admettre sur la grille des volts fül l-ibiturn.

Mais, nous dira-t-on, comment voulez-vous calculer un récepteur puisqu'il y a tant de choses imprévisibles ? Nous sommes en tière-ment d'accord sur ce point, mais ferons remar -quer qu'à côté des "impondérables" et des

" incommensurables " il y a des éléments p ar-faitement connus et c'est sur ces derniers que nous édifierons notre calcul. La mise au point finale se réduira, alors, à l'élimination de quelques inconnues.

La question se pose, d'ailleurs, d'une fa<;>on très nette : vaut-il mieux consacrer une journée à calculer un récepteur et une autre à le mettre au point, ou est-il préférable de perdre souvent plusieurs jours à sa mise au point? l\ ous croyons qu'entre ces deux solutions le choix est fait d'avance.

Calcul des gammes couvertes.

Le calcul des gammes couvertes s'identifie avec celtù des bobinages et des condensateurs variables. Dans nos articles sur le calcul et la construction des bobinages, ( l) nous avons déjà abordé cette question et il ne nous reste plus aujourd'hui qu'à rappeler la marche à suiVl'e et préciser certains points importants

(1) Voir Toute la Radfo, numéros 27 et 28.

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relatifs aux capacités parasites. Pour simplifier condensateurs variables que nous nous propo-sons d'utiliser. Chaque section de cc dernier possède detn: caractéristiques très i rnportantes : la capacité résiduelle que nous désignerons par Cmin et la capacité maximum, Cmax.

La résiduelle est déterminée lorsque les lames mobiles du condensateur sont complètement sorties et le trimmer correspondant enlevé.

La notion des capacités Cmiu et Cmax nous conduit immédiatement à celle du coefficient de recouvrement qui n'est autre chose que leur rapport et qui définit l'accroissement de la capacité du condensateur entre ses positions extrêmes.

Etant donné que la capacité maximum le Jllus souvent utilisée en France est de 450 l"l"F, il est évident que le coefficient de recouvrement sera d'autant plus grand que la résiduelle sera plus faible. Cette dernière varie avec les marques et les types clos condensateurs variables, mais

Examinons maintenant la classique formule de THOMSON varie proportiounellement à la racine carrée ,le la capacité. En d'autres terme , et en reprenant les caractéristiques de notre conden-sateur variable, puisque la capacité de ce dernier varie dans le rapport de 1

,1

22,5, la longuem· d'onde d'un circttit oscillant constitué par ce condensatem· et un bobinage qnelconquc variera dans le rapport de 1 à 4, 75 (1/22,5 notre condensateur et qui réduisent considé-rablement son coefficient de recouvrement. Er

L

.... -·-

'

:co

premier lieu, vient la capacité répartie de notre bobinage que nous représentons par Co (fig. 1).

Elle varie considérablement avec le nombre de spires de la bobine et le typ, de l'enroulement (spires espacées, spires rangées, nids d'abeilles, etc.), mais nous pouvons la fixer grosso nwdo à 5 l"l'-p pour un bobinage PO à spires join-tives. La capaciM répartie se place en parallèle sur la capacité du condensateur et, par consé-quent, s'ajoute à cette dernière. Il en résulte que le coefficient de recouvrement diminue puisque

Dans la pratique, en plus de la capacité Cmin la résiduelle du condensateur variablf. La capacité répartie du bobinage (Ck) est de celle du condensateur. Cela peut ne pas paraître évident, mais nous le comprendrons en nous dépend essentiellement du montage. Arrêtons.

nous à un chiffre moyen : 10 111,.F. laisser traîner des centimètres de capacité dan tous los coins du châssis. Mais ponr les grandes les capacités parasites, ce qui n'est pas toujours facile. Voici quelques points sur lesquels nous pouvons nous rattraper w1 pou.

1. Condensateur varicible. - Nous nous efforcerons d'avoir un modèle à tnîs faible résiduelle. Nous donnons à cet effet le tableau des principaux types que nous pouvons trouver sur le marché français.

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MARQUE RÉSI- AVEC CMA..X certainement de gagner quelques 5-10 l'·t"F-Le blindage des connexions est nne bonne

qui se composent de la résiduelle, de la capacité moyenne du trimmer, de la capacité i.nterélec-trode des lampes et, enfin, de celle provenant du câbla.go. La formule de 'l'ITOMSON llOUS

donne le coefftcient de self-induction corres -pondant du bobinage conespondant à 200 m.

Pour connaître la longueur d'onde maximum

Los valours du coefficient de solf-induction

coefficients de recouvrement et les valetus de L pour les différentes valeurs de la sommo des capacités parasites et pour les longuetus d'onde de départ de 20, 200 et 750 mèt.res. aux nombreuses demandes complémentaires de renseignements, nous répondrons en bloc à possible, loin dos murs et des pièces métalliques.

Par exemple, une antenne qui longe le tuyau

"abrutit" le circuit d'accord avec une mauvaise antenne.

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