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CHAPITRE 5 : « Qu’est-ce que je fais là ? »

4. Questionnement final

Dans cette recherche, j’ai choisie d’analyser le rapport à l’orientation à travers les transitions vécues dans des parcours individuels.

Je pourrais me demander comment peut-on aborder l’orientation en se concentrant sur les transitions vécues, pour un futur travail. Pour élargir le questionnement de départ, je peux imaginer de répondre à la question : comment l’individu se fait sujet, en se biographiant à partir d’interrogations sur les transitions vécues ?

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SOMMAIRE DES ANNEXES

Présentation de la recherche aux participants ………ANNEXE I

Retranscription entretien n°1………... ANNEXE II

Retranscription entretien n°2………...ANNEXE III

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ANNEXE 1

PRESENTATION DE LA RECHERCHE AUX PARTICIPANTS

Actuellement étudiante en reprise d'étude dans le cadre d’un Master de recherche en Formation des adultes au CNAM (Centre National des Arts et Métier).

Je me suis engagée dans une recherche sur le vécu de l’orientation initiale des personnes, étant moi-même dans cette situation.

C'est dans ce contexte que j'ai proposé lors de différentes discussions avec des étudiants du CNAM ou des connaissances à l’extérieur, mon objet de recherche qui au départ était « comment l’individu se fait sujet dans un contexte d’orientation ». Mon travail de recherche étant centré sur la compréhension des parcours et trajectoires tant sur le plan scolaire, familiale que professionnelle.

J’ai souhaité faire des entretiens avec des personnes en reprises d’études ou non, ceci afin d’approfondir le rapport du vécu de l’orientation initiale sur le parcours et trajectoire de vie. Il ne s'agira en aucun cas d'aborder des thèmes dont vous ne souhaité pas parler, pas de jugement, pas d’évaluation de votre vécu. Je souhaite simplement comprendre ce qui vous a fait reprendre des études ou non, d’aller vers une voie professionnelle plus en lien avec vos aspirations première.

Je cherche à comprendre le processus de changement que vous avez engagé et pour cela il m'est nécessaire d'aller au plus prêt de la parole donc d'échanger avec vous sur votre vécu de l’orientation c’est à dire – votre point de vue sur la question- qu'il vous semblera intéressant de partager avec moi.

Si vous acceptez de participer à cette recherche, je m'engage : ✔ Au respect de la confidentialité de vos propos

✔ À l'anonymat dans le cadre d'éventuelles citations dans mon mémoire

✔ À vous restituer la retranscription de votre entretien et l’analyse qui en sera faite - cette analyse n’étant ni un jugement, ni une évaluation de vos propos ou de votre parcours- simplement une analyse à partir d’un cadre conceptuel dans le cadre de cette recherche

Merci à vous pour votre attention et au plaisir de m'entretenir avec vous sur votre parcours

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Retranscription entretien n°1

92 RETRANSCRIPTION ENTRETIEN n° 1

J. 32 ANS SANS REPRISE D’ETUDES, AYANT FAIT UN CHOIX PROFESSIONNEL DIFFERENT

Légende : N = Chercheur / J = Informateur

Le début de l’entretien n’a pas été enregistré dès mon arrivée J. est entré dans le vif du sujet, un entretien téléphonique avait eu lieu quelques jours avant.

J : le fait d'être passé par une maturité, le fait d'être passé par un CAP ou BEP des fois t'es

désorienté plus ou moins puisqu'en fait c'est un choix c'est la facilité on te dit va là

Naïma : c'était surtout a l'époque de combler les filières, je parle de ça parce que c'était le début des années 90, c'était combler les filières.

J : comme t’as dit, c’est combler les filières, c’est exactement ça

N : c'était souvent orienté ben les filles c’était la compta ou le secrétariat, le sanitaire et social pour certaines et pour les garçons c’était tout ce qui était mécanique.

J : Donc le système est bien fait (ironiquement)

N : il est très, très, mal fait

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N : il est bien fait pour qu’on soit parqué dans des cases

J : moi je dis qu’on est des sous hommes, moi je dis qu’on est des sous hommes, parce qu’on

suit une mouvance mais bon après à nous.

C’est pour ça que je te posais la question « est-ce que tu penses que la maturité aide pour les études », oui

N : oui vachement

J : parce qu’en fait quand t’es jeunes on te dit t’es fait pour ça, on t’oriente la dedans et en

fait qu’est-ce que tu fais, tu fais confiance aux aînés, aux aînés, aux personnes qui te donnent un avis sur ce que tu es capable de faire, ce qui est ridicule au fond, mais bon, en plus si des fois on te demande de faire des carrés, de répondre à 3 questions et de faire 2, 3 formes on te dit, oui toi t’es fait pour la comptabilité voilà c’est pas du tout bon.

N : je le sais parce que après mes 2 ans de fac j’ai fait ce qu’on appelle un bilan de compétences, et en fin de compte comme j’avais travaillé dans le social pendant des années, je suis à l’initiative de beaucoup de choses sur mon quartier, je ne sais pas si Benamar t’as raconté

J : non il m’a pas tout dit

N : je suis à l’initiative de plein de choses qui se sont passées sur notre quartier

J : ah si, si, il m’a dit avec heu

N : j’étais avec des hommes politiques, avec des grands champions dans le sport, avec des artistes

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N : oui voilà donc lui je l’ai rencontré dans ses débuts, on était 3 dans la salle et on payait 10 francs à l’époque aujourd’hui c’est différent.

J : quoi qu’il arrive

N : mais c’est vrai que le show biz c’est ça mais. Donc voilà pour te dire que c'est pour ça que le milieu de la musique et le milieu de la nuit je connais très bien. On est obligé de faire avec des contraintes, c’est pas des trucs qui sont super faciles, donc le milieu de la musique je connais très bien et quand tu me disais que y’en à que tu peux capter, que à 23 h, donc je sais que des fois on n’a pas le choix de se déplacer. Donc pour ma part t’es obligé de faire en fonction des personnes qui sont déjà sympa de te donner quelques heures de leur temps ou voir même quelques minutes parce que des fois ça peut aller super vite. Donc je fais par rapport aux contraintes de chaque personnes et je suis disponible pour les voir, donc voilà je suis là aujourd’hui

J : Oui, je sais ce que c’est intéressant, mais c’est intéressant et j’pense que ça donnera

quelques choses. Franchement c’est bien, c’est vraiment bien

N : Pourquoi je m’intéresse à ça moi aujourd’hui, c’est ben des orientations au niveau scolaire, on se retrouve à être diplômé voir sur- diplômé, par rapport aux parcours initiaux vers lesquels on « nous » a orienté, « parqué », parce que moi j'appelle ça du parcage. C'est combler des filières, c'est une espèce de parcage, parce qu’on te mes des gens directement dedans.

J : Malheureusement, mais bon

N : on entend souvent vous n’êtes pas fait pour suivre des études, vous êtes fait pour aller dans le milieu du travail

J : oui, je l’ai souvent entendu, genre tu sors d’un Bac Pro vente ou un autre c’est pour le

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N : il y a des idées préconçues sur les cursus scolaires mais avec la volonté des personnes, qui se battent tout seul contre le système et c’est la volonté des personnes qui fait qu’elles sont là aujourd’hui

J : si je peux me permettre les conseillères d’orientation aujourd’hui qu’est ce qu’elles ont

comme niveau, est ce que même elles ont une ouverture d’esprit sur la vie en général. Très rarement

N : pour ma part j’ai eu à interviewer une conseillère d’orientation dans le cadre de mon M1, et elle, elle voulait faire du qualitatif et pas du quantitatif et elle va jusqu’au plus profond

J : oui mais c’est une conseillère d’où

N : elle est à Gagny

J : à Gagny mais dans quel genre d’établissement

N : elle fait collège, lycée et elle intervient au CIO

J : Ah bon, alors ils ont changé alors ou c’est l’exception, c’est des secrétaires la plupart,

voilà c’est des robots, mais c’est des robots

N : elle, non car elle m’a autorisé à venir à des moments où elle était en entretien avec des jeunes, et du coup elle creusait vraiment avec eux de savoir ce qu’ils voulaient faire plus tard

J : ben elle est unique et elle est humaine c'est tout, pour moi une conseillère doit avoir des

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N : ben à la base aujourd'hui, leurs études ils sont conseillers d'orientation psychologue, donc une formation de psychologue

J : dans celle que j'ai rencontré moi, non

N : je ne sais pas tu es de quelle année

J : 80

N : à l’époque leur travail était essentiellement de faire remplir des tests, qui peuvent être faussés en fonction du moment où ils sont remplis et des envies de chaque personne, les tests vont te dire tu es bon pour être vendeur dans un magasin et dans 6 mois il va te dire autre choses, c’est la maturité dont on parlait tout à l’heure que tu es bon pour autre chose

J : il faut plus de personnes qu'ils soient humaines et psychologues pour mener à pousser la

personne, à sortir d’elle- même et non pas dire que tu corresponds à des cases, après ça c'est le problème d'aujourd'hui, l'humain, le problème de ce monde, c'est l'humain. L'humain, où l’égo de chacun, la compréhension, on court. Là moi quoi qu’il arrive, moi j’ai peur, on perd les fondamentaux de la vie, et de plus en plus qu’est ce qui va se passer, on va courir après ce diable d'argent et on va oublier les fondamentaux, c'est-à-dire d'écouter ou parler, dire bonjour, on a plus le temps alors qu'est ce qu'on va faire, on va se faire la gueule, et quand y'aura plus. Et en tant de crise aujourd'hui, on nous cache plein de choses et on va être de plus en plus aigris entre nous et ça risque de se passer très mal donc c'est pour ça que moi, ces pays là, j'ai envie de les fuir, la France je la fuis, j'aimerais bien, et puis après y'a le vouloir et le pouvoir.

N : c'est exactement ce qui se passe

J : dans ces pays là, on court après un truc qui, j'aime bien le film à la recherche du bonheur.

On est formaté à une idée que le bien matériel nous permet d'avancer. Ben le problème c'est pas le cas (heu), on oublie les choses, regarde- moi, je passe beaucoup de temps, moi je suis très humain et ça c'est du à la musique aussi. J'ai été ouvert, heu non j'ai appris à ressentir les gens à travers la scène ben et ça m'a permis de comprendre, connaître l'émotion. J'ai une éducation avant, qui me disait respect, partage et écoute. Mais la musique en plus ça m'a ouvert, ça m'a donné envie d'être encore plus et de donner plus, donc aujourd'hui ne l'étant

97 moins (silence). Quand je fais la comparaison entre ce qui se passe aujourd'hui est l'être humain en général aujourd'hui, je me dis waouh, je suis pas à ma place. On oublie les fondamentaux de la vie ,on se positionne plus on fonctionne, on fonctionne, on fonctionne, on fonctionne à s'en perdre et ça c'est très, très dangereux mais et c'est pour ça que je me dis quoi qu'il arrive, le système est fait pour qu'on soit dans un système, aller on va dire capitaliste, même si on ne dit pas ouvertement mais c'est très dangereux, très dangereux, pourquoi d'un, parce qu'on s'oublie, on s'oublie (silence) alors de quoi tu veux qu'on parle là

N : moi j'aurais aimé que tu me racontes ta vie, le début de ton parcours scolaire

J : alors le parcours scolaire d'abord, moi j'ai eu une formation générale, j'ai eu un bac pro,

heu un Bac STT, après mon bac STT j'ai fait un BTS action communication commerciale qui est aujourd'hui, qui s'appelle management des entreprises ou je sais plus quoi mais bon. À l'époque ça s'appelait STT sciences et techniques du tertiaire et après ça, j'ai fait une troisième année en communication d'entreprise en parallèle avec toutes ces années je faisais de la musique dans ma chambre, avec des amis, dans le métro enfin voilà. Toutes les minutes que je pouvais passer à faire évoluer cette passion, qui est une passion avant tout et ben me permettaient de, de, de, de enfin je faisais ça en parallèle et comme je te disais la dernière fois on est un groupe d'amis, ont choisi cette, ce filon la enfin cette catégorie là parce que c'est soit le rap, soit la musique, le sport (heu), bon y'avait pas d'échec mais bon, c'était plus ou moins ça et nous on était dans la musique. On a choisi ça, et y'avait une personne entre nous qui s'appelait Willy et qui lui a réussi et quand il a réussi il nous a emmené avec lui et donc moi suite après, mon BTS et ma 3ème année en communication d'entreprise que je n'ai pas eue, parce que je commençais vraiment, à faire de la scène donc j'ai été moins (heu), moins à l'écoute de mes études, donc je me suis présenté comme même, je n'ai pas eu mais c'est pas grave et en fait après sa j'ai pu avoir le luxe de faire ce que j'aime

N : c'est-à-dire

J : de la musique, être (heu) de pouvoir gagner de l'argent dans la musique, donc chanter mais

toujours derrière l'artiste ça c'est important aussi

N : c'est-à-dire, derrière l'artiste

J : ben en fait, c'était l'artiste Willy Denzay qu'était connu et nous on était son groupe donc on

98 jargon, il nous faisait croquer (rire), il nous faisait croquer, il disait à ben tiens je dois écrire un texte, qu'est-ce que tu penses de ce texte, ouais ben vient essaie de rajouter quelque chose, tiens accompagne- moi là on va faire un, un rendez-vous je vais te présenter quelqu'un et ça c'est fait comme ça plus ou moins et donc j'ai réussi, et ça, ça a duré pendant 6 ans, aujourd'hui je suis là (montrant les lieux). Ça a duré pendant 6 ans parce que quoi qu'il arrive, dans ça rejoint un peu le côté produit capitaliste, c'est éphémère, la musique c'est très éphémère donc y'a des fois tu gagnes il y a des fois tu perds et donc là on est en descente (silence) et j'ai été obligé de trouver un taf et du coup je suis là (rire)

N : et au niveau de la famille, ça se passait comment ?

J : alors la famille, la famille

N : comment ils ont perçu

J : alors moi, j'ai eu de la chance étant donné que je suis l’ainé dans ma famille, je dois être

l'exemple c'est pour ça que je n'ai pas plus ou moins comme des amis tout arrêter d'un coup, je faisais toujours mes études à côté étais lors ou j'ai vraiment vu que je gagnais suffisamment ma vie pour pouvoir vivre de ça, et ben j'ai fait ça et j'ai fonctionné dans la musique, donc forcément mes parents quand ils voyaient que y’avait de l’argent et que j’avais le sourire, c’est-ce que veulent les parents, ils veulent que tu réussisses et que tu te sentes bien. Donc, je n’ai pas eu de problèmes avec ma famille et surtout ils ont toujours eu confiance en moi. Parce que j’ai toujours été respectueux de mon éducation. Quand mon père il me dit fait ça, fait ça. Donc quand il me dit tu commences tu termines, donc j’ai commencé et j’ai terminé (petit rire).

Et donc la famille alors (silence) soucieuse aussi quand ça allait pas, parce que heu le problème c’est que mes parents c’est on se lève on va travailler, on rentre, on mange, on dort et on fait ça 7 jours sur 7. Tandis que la musique c’est aléatoire, pendant 3 jours je pouvais rien faire et pendant 1 mois être over booké et ça pour eux c'est pas la normalité des choses donc forcément quand il me voyait rien faire pendant 2 mois il me disait qu'est ce qui se passe, heu y'a pas d'argent, c'est le premier truc y'a pas d'argent. C'est pas que y'a pas d'argent,

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