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7.1.   Le  programme  TIPP  

Le programme TIPP est une méthode d’intervention dont nous a parlé le Professeur Philippe Conus lors de notre rencontre au site hospitalier de Cery. Le programme TIPP a été mis sur pied par ce dernier dans le but de détecter de manière précoce les troubles psychotiques émergents chez les jeunes. Ce modèle d’intervention est actuellement utilisé en psychiatrie publique dans le canton de Vaud et fait partie intégrante du Département Psychiatrique du CHUV. Il a permis une nette amélioration de la prise en charge des personnes à risques. Le Professeur Conus nous a transmis plusieurs documents explicitant les fondements, les buts ainsi que le fonctionnement de ce programme.

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7.2.   Synapsespoir  

Durant notre travail, nous avons eu l’occasion de rencontrer Madame Louise-Anne Sartoretti qui est la présidente de cette association. C’est auprès d’elle que nous nous sommes adressées concernant notre besoin de rencontrer quelques jeunes touché-e-s par la schizophrénie et la consommation de cannabis. Celle-ci nous a mis en contact avec deux jeunes qu’elle a pu trouver par le biais de l’association, qui ont accepté de nous recevoir afin de répondre à quelques questions. Elle nous a orientées et guidées dans le choix de nos questions, et nous a aiguillées quant à la meilleure façon de préparer nos entretiens. En effet, rencontrer une personne souffrant de schizophrénie demande de bien connaître la maladie et les complications qui peuvent être liées, comme la manière d’entrer en contact ou encore la façon de poser nos questions. Madame Sartoretti a également eu la gentillesse de nous orienter vers divers services œuvrant dans le milieu de la psychiatrie et susceptibles de répondre à notre besoin de rencontrer quelques jeunes.

7.3.   L’AVEP  

Après avoir rencontré la présidente de Synapsespoir, celle-ci nous a suggéré de prendre également contact avec l’Association Valaisanne d’Entraide Psychiatrique afin de leur exposer notre besoin de rencontrer quelques jeunes concerné-e-s par la consommation de cannabis et la schizophrénie. Nous avons eu un premier contact par e-mail, puis par téléphone. Nous avons alors pu discuter avec une responsable qui nous a expliqué qu’ils recevaient régulièrement des étudiant-e-s au sein de leurs locaux et que cela pouvait donc se faire sans difficulté. Elle nous a alors proposé de participer à une après-midi d’atelier dans le but de rencontrer quelques personnes, faire leur connaissance dans un environnement connu pour elles et profiter de ces moments pour leur parler de notre projet et de notre besoin de questionner quelques personnes concernées par la problématique de notre travail de recherche.

Nous nous sommes donc rendues le mercredi 23 avril 2014 dans l’après-midi aux locaux de l’AVEP qui se trouvent à Monthey. Dès notre arrivée, nous nous sommes senties bien accueillies tant par les professionnel-le-s que par les membres de l’AVEP présent-e-s. Nous avons commencé par nous installer dans la salle où un groupe d’une dizaine de femmes faisaient du bricolage et nous nous sommes présentées. Nous avons pris le temps de leur expliquer la formation que nous suivions à la HES SO de Sierre, et ce qui nous avait motivées à nous engager dans une formation d’éducatrices sociales. Nous leur avons ensuite parlé de notre travail de recherche ainsi que des objectifs que nous visions à travers celui-ci, tout particulièrement par rapport à notre souhait de rencontrer des personnes directement concernées par la consommation de cannabis et la schizophrénie.

Nous avons également mis en avant l’importance du respect de la confidentialité. En effet, pour garder le plus de confidentialité possible, il a été décidé avec la coordinatrice de l’AVEP que celle-ci dispose de nos numéros de téléphones et adresses e-mails, et que si un membre de l’AVEP prenait par la suite la décision de participer à notre entretien et de collaborer avec nous, il irait directement vers elle prendre nos coordonnées afin de nous contacter.

63 Bien que nous n’ayons obtenu aucunes nouvelles de la part de bénéficiaires de l’AVEP, cette manière de procéder fut tout à fait enrichissante car elle nous permit de découvrir cette association et d’être en contact directement avec des personnes et de leur présenter notre projet de vive voix. Nous avons ainsi pu mettre en avant l’importance pour nous de laisser à ces personnes la possibilité de s’exprimer sur un sujet délicat.

Nous avons également eu la chance d’être conviées à l’assemblée générale de l’AVEP qui a eu lieu le 10 avril 2014 à Monthey. Grâce à cette assemblée générale, nous avons pu en apprendre d’avantage sur cette association et son rôle au sein du canton du Valais.

7.4.   Emera  

Suite au conseil de Madame Sartoretti, la présidente de l’association Synapsespoir, nous avons également pris contact avec la fondation Emera afin de savoir s’il était possible de rencontrer des personnes de leur fondation directement concernées par la problématique du cannabis et de la schizophrénie. Nous avons commencé par leur écrire un e-mail où nous expliquions de manière précise le but de notre travail de recherches et les raisons qui nous poussaient à vouloir rencontrer quelques jeunes. Sans réponse de leur part, nous avons pris la décision de contacter la fondation directement par téléphone afin de vérifier si notre mail avait bien été reçu. Un éducateur responsable a pris le temps de nous répondre et d’écouter notre besoin. Il nous proposa de nous recontacter quelques jours plus tard, une fois qu’il aurait fait part de notre demande aux différentes équipes éducatives de la fondation. Une semaine plus tard il nous envoya un e-mail nous expliquant que malheureusement ils n’étaient pas en mesure de pouvoir nous recevoir.

7.5.   Le  CAAD  

Nous avons également contacté le CAAD (Centre d’Accueil pour Adultes en Difficulté) par e-mail afin de savoir s’il y avait une possibilité que nous rencontrions des résident-e-s de cette institution afin de leur soumettre notre grille d’entretien. Nous avons rapidement obtenu une réponse d’un professionnel nous expliquant qu’il soumettrait notre souhait à la direction.

Environ trois semaines plus tard, n’ayant toujours pas obtenu de réponse, nous nous sommes permises de renvoyer un e-mail afin de savoir où en était notre demande, nous avons alors été plus précises quant à notre délai maximal pour rencontrer ces jeunes. La même personne nous répondit qu’elle nous tiendrait au courant rapidement. N’ayant finalement obtenu aucune nouvelle, nous avons fait le choix de ne pas insister d’avantage, et de nous contenter des jeunes que nous avions déjà rencontrés, afin de ne pas prendre le risque de dépasser le délai que nous nous étions fixées pour terminer les analyses de ces entretiens.

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7.6.   Le  foyer  les  Rives  du  Rhône  

Nous avons contacté le foyer par e-mail en expliquant précisément notre démarche et avons reçu une réponse rapidement. La personne contactée nous proposa de rencontrer des jeunes consommateurs et consommatrices de cannabis mais n’étant cependant pas atteints de schizophrénie. Cette perspective, bien que très intéressante, ne répondait malheureusement pas à nos critères et risquait de nous éloigner de notre sujet de départ. Nous avons donc décliné la proposition du foyer tout en les remerciant de leur proposition ainsi que de leur disponibilité.

7.7.   L’association  Pygmalion  

C’est en consultant une brochure recensant différentes structures sociales Valaisannes que nous avons pris connaissance de l’association Pygmalion qui se situe à Sion. Nous avons donc pris l’initiative d’envoyer un e-mail en expliquant le but de notre travail et notre désir de rencontrer des jeunes concerné-e-s par la problématique du cannabis et de la schizophrénie. Nous avons rapidement reçu une réponse de la part de Monsieur Raphaël Debons, président de l’association, qui nous proposa de rencontrer lui-même les jeunes et de leur soumettre nos questions. Il nous expliqua qu’il aurait été trop délicat de rencontrer ces personnes directement afin de parler de leur problématique tout en sachant que nous étions des inconnues pour eux.

Nous avons alors contacté notre directrice de travail de Bachelor afin de lui demander si cette manière de faire pouvait être adéquate. Suite à la réponse de cette dernière, nous avons donc modifié notre méthode et avons alors envoyé notre questionnaire ainsi qu’une lettre adressée aux jeunes afin de leur expliquer le but de notre démarche et les remercier de leur participation. Nous avons également précisé que nous étions disponibles si une personne souhaitait éventuellement nous rencontrer et que nous pourrions leur envoyer notre travail une fois terminé, si cela les intéressait. Ce changement de méthode s’est avéré être tout aussi efficace et cette manière de procéder nous permis tout de même d’obtenir des réponses claires à notre grille d’entretien.

8. Résultats  de  ces  différentes  prises  de  contact