OOHtIDSIlATIONS STHlLES DIEFÉIIESS
DOCU
BXISTAIfSOU B1Vmojrr —
de la peoximité.—
examee compasatif des coé-ditions o’aETDBSDOCKSANGLAIS.DELAPROXIMITÉ.
Les habitudes commerciales quiexistaientàLondres avant lacréationdesdocksétaient les
mêmes
quecellesquiexistent en France.L'emmagasinage desmarchandisesétaiteffectuédans des locaux appartenantàchaque négociant,ou dansdesmagasins publics d'entrepôt.Laventeavait lieu
,
comme
à présent,aumoyen du
colportage d'échantillons;maislalivraison était tou-joursprécédéedelareconnaissancedel'état,del'espèce,et delaquantitédesmarchandises.
A
ceteffet,lescolisétaient dé-foncés etlamarchandise miseàdécouvert,puis ensuite repésée.Ces habitudess'étaientfaitesparlemotif biensimple,queles marchandisesavaientpuêtre altéréespendantletempsoùelles étaient restéesdauslesmagasinsdu vendeur; quela levéedes échantillons avaitpuêtrefaitede manière àfaireressortir les meilleures qualités;que desdéperditionsparl'effet
du
coulage ou deladessiccationdesmarchandisesavalentpu
se réaliser.On
Conçoitaussi facilementqueceshabitudesaient complète-ment changé,etquel'inspection des échantillons aitsuffipour lavente,parsuitedel'organisationdes compagnies dedocks.Elles offraientévidemment au.négocianttouteslesgaranties qu'ilnetrouvaitqu'enlui-même,à la fois
comme
acheteuretcomme
vendeur, par rapportàlafidélité des échantillons, àla certitudequelesmarchandisesn'avaientpuêtre altéréespen• dantleur séjourdanslesdocks,etc.C'estce qui explique, qu'aujourd'hui encore, etpourlaplu»
grandepartie desmarchandises
,laquestionde proximitésoit devenue d'unintérêtsecondaire pourlepublic, etqueles compa-gnies aientcédéauxraisons gravesquitendaientàéloigner le»
docksducentredesaffaireicommerciales.La grande étendue,les dispositions largesque réolamaientccsétabUsseinens,étaienten
38 ' COSSIDÉaATIOKS*
e(Tetinipossiblesà réaliserdanslacité
même
oùétaitlecentre desafTaires,sansdonnerlieuàdes expropriations considéra-bles,etparoonséquantàune augoientatioa énornaa dansla dépensainaproduotive-Si l’onconsidèrel'importancedecettedépense coinparati-vcinent àlapositiondesdocksetàleuréloignementducentre des affairesonarriveaux rapprochemenssuivans;
niSTAÎICE
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Ta dépense énorme
du
dernierdecesdocks enterrainsno luiauraitpaspermis deluttercontre lesdeuxautres,s'il n’a-vait pas,d'unautre côté, utilisé sa surfaceavecbien plus d'ex-périence etdhabileté,ce quiluiapermisd'obtenirunprixde revient inférieur à celuidesdeuxautres,proportionnellement à laquantitéde marchandisesqu’ilpeutcontenir. C'estlàtout le méritedelacomhinaisunqui amotivélacréationdecedock:réalitédedépensetotale,etavantagede proximitédeplus.
Ajoutons quelesconditions d'artquiluisontspéciales, permet-tent d’yaccomplirlestravauxet servicesde manutentions aveu plusd’économie quedanslesdocks de Londres.
Si,d’uncôté,lesdocks deLondresetdes Indes-Occidentale*
avaienteu de moindressacrificesà fairequeladock nouvenu pourl'achatdeleurs terrains,del’autrecesdeuxétahlissemen*
^valent telleuieutexagéréle*dimensions deleursbassins,iU éuûentgrevésde dépensessiconsidérablesentravaux bydiau-liques,en hangarsinutiles;il
yavaitdansleursdisposition*
générale»desifaussescombinaisons par rapportauxservices et àl'empiat des terrains,quetoutes ces fautes permettaient àun nouvelétablisseuieatdesecréer à côté d'eux, etderéaliserdes avantage*suOisanspourleur faireuneconcurreiiee redouialdc.
^ai*Ucon*éqUcnce decet étatdecbo:^s, prised'unpointdevue pbttgéMTalJdevient aujourd'huitrèsgrave- C’estquelesdock*
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SURCCSDIFVSHSSSDOCKS. 19 anglais, setrouventenrlëfniitivetellementgrevés2>arleurs dé-penses de premierétublissemeiit, qu'ilneleur estplus possible deréduireles tarifsactuels,puisquecestarifs n’assurentaujour-d'huiauxcapitauxcngagés qu'unintérêtde3 à à p.o/o. C’est là unedes causes quiexpliquentlacherté
du
portdeT,ondres.iUenquel'établissementdesdocksaiteupoureffetd'ydiminuer lesfraisdepuis trenteans danslaproportionénorme de 80p.o/o, toujoursest-ilvraidedirequelesportsfrançais[)ourraient, aujourd’hui,enprofitantdes terrains sans valeur qui setrouvent autourd'eux, etde fexpérienceacquisedanslesdocks de Lon-dres, réaliser des établissemeus aussi utiles etbeaucoupmoins coûteux,dontles tarilsoffriraientdeséconomiesconsidérables surceuxdesdocks del’Angleterre.
LesentrepôtsdeParis sontplacésàunedistance plusconsidéra-bleencorequelesdocksanglaisducentredesaffaires.Cen’est qu’à cette condition qu'ilsontobtenu,atitregratuit,les ter-rainsqui leur étaient nécessaires. CeluidefiledesCygtMSS est à.3750mètresdelaBourse,etceluidescanaux deSeineen Seineà1950mètres.
Les docksprojetésdanslaplainedes Catalans à Marseille,ne seraient éloignésque de 1150 mètres dupointoùse fonttous lesdéchargemensdesmarchandisesétrangères, etde 750
mè-tresdu
quartiercentralhabitéparlesnégocians.Ceserait de touslesdocksleplusrapproché desquartierscommerqanei.Ceprojetprésenteen outre surlesdocksanglais,l'avantage de ne pas greverl’exécution,
du
prixdesterrainsqaekeure, propriétairesconcèdent àrnssocialioiidontilfont partie.Cet avantage,joint à celui
du
bon marché dehtmàind’eeuVrt e»des matériaux, permet àcettecompagnie de proposer des ta-rifsquiprésententavecceux des docksanglaisles comparai-sonssuivantes:OOCKSnE t.ONMES. DOCKS PKOIBTtU AMinSElLLC
iwrttcnb.iuiïM, kitog. . ,tr‘.
40 CORSIDERATIOHS
Cettedisproportion està peuprèsla
même
quecellequi existe entreleprixdeconstruction des docks, qui estàLondres de 450fr.par tonneau de contenance,etqui n’estdansle pro-jetpourMarseilleque de 107fr.De
semblablesdifférencesproduisentdes avantages inappré-ciablespourlesportsqui,comme
Marseille,fontun
com-merce deréexportation considérable, etiln’estpasencemo-ment
un de nosportsmaritimesoù de semblables avantages ne puissent être réalisés.Ce que nous avonsditsuffitpour prouver:
l'Que
laproximitédesdocks au-delàdece quiexisteà Londresn’estpas utile d’aprèslemode
d’organisationdeces établissemens;2*Qu’un trop grand rapprochement ducentre estlasource dedépensesconsidérables,dontlerésultat,peu important d’ailleurs,quantaux habitudes commerciales,devientbien nuisiblepar rapportàlasurélévationquienestlerésultatdans les tarifs.
EXAMF.XCOMPARATIFDES DISPOSITIORS d’aRT DESDOCKSANGLAIS.
Les premiersdocksétablisquiont reçule
nom
de docks de LondresetdesIndesOccidentales,n’ont pas été construitsavec uneégaie prévisiondesdispositionslesplusconvenables au but qu’ilsdevaient atteindre.On
reconnaît facilementdansles dé-fautsnotablesqueprésentent plusou moinsces établissemens, l’absencedesnotionsquel’expérience afaitacquérirdepuis.I^escompagnies,d’ailleurs,nesavaientpas plusqueleurs in-génieurs,toutce qu’ilyavaitde fécond dansl'idéequiamenait lacréationdeleursétablissemens.(î’estavecletempsques’est développélesystèmeactuel.Néanmoinsilyaunedifférence re-marquableentrelesdispositionsdesdocks des IndesOccidentales etdesdocks deI/ondres.
Comme
nousl’avons dit plushaut, unedes nécessitésreconnues danslesdispositions des docks, c'estladivisiondes servicesderéception etdelivraison.Le premiersefaitsurlefrontdes magasinsdu
cotédesquais;l’ftutresurlafaoeopposé^ DanslesdocksdesIndesOccidentales
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41 StmCBSDIVFÉREIfSDOCES.
cette disposition estlargement ménagée. Danslesdocks de Lon-dres,beaucoup de magasins sont adossésà l'enceinte;ilja confusion del’entrée etdelasortiedesmarchandises. Les dis-positionsdesquaisdes docks de Londressontégalementmal entendues. Danslesdocks deslndes-Occiden\ales,les quais sont couvertsengrandepartied'unhangardalléenfonte eten pierreJure;cedallagepermetledéplacementfaciledes colis débarqués
,etletravailderéceptiondesmarchandisessefait presque entièrementàcouvert.Danslesdocks de Londres, leshangarssont trop étroits; l'espaceentrelehangaretles magasinsestsimplement pavéet garni d'ornièresenfer,dans lesquelles le
mouvement
desmarchandisesestsujet àbeaucoup deretard etdeconfusion.Cetespace,découvertd'ailleurs, est trop considérable.De
plus,lespetitshangars longitudinaux sontsouventencombrés,etlesmarchandisesrestent expo-séesauxintempéries^ jusqu'à ce qu'elles soientmises en ma-gasin.
Ilrésulte aussidel'usagedes ornièresenferquetousles colisdoiventêtresur chariots,ce quicauseune dépenseénorme dematériel etune grandepertede temps.
Danslesdocks deSainte-Catherine,lesmagasinssont con-struits àplombdes quais. Cette disposition
,quifaitservirde quaislapartie desmagasinsquilongelesbassins,estla solu-tionlaplusheureuseetlaplus habiledesdifficultésquel'on avaittrouvéesjusquelààéconomisersurlesdéplacemens des colis,toutenfaisantàcouvertlesservicesdelaréception des marchandises.
Mais,sisouscerapportlesdocksdeSainte-Catherineont faitfaireun grand progrès dansfartdeplacerlesquais etles magasinssuivantlesdispositions les pluspropresàlarapidité et àl'économiedutravail
,del’autre,ilsontétéobligés àun sa-crificebiengrandpar suitedel'étroitemplacementqu'ilsavaient à leur disposition.Danslepremierplansoumis auxsouscripteurs etdontilresteencore quelques gravures
,lesdocksétaient entourésd'unchemin delivraison,maisons'aperçut, lors del’exécution
,quelapertedeterrainsquienrésultait dimi-nuait tellementlacontenance en marchandise de rétablisse-ment, qu'onsedétermina à employer cechemin en magasinset
4! COTfSinrRATIO»
à feireseulement<lepetitescourscarrées,danslesquellesles livraisonss’opèrentpar trois cotés.Bienquecette disposition permetteencoreladivisiondesservices,iln’enrésultepas moinsun granddéfautderégularitédanslesdispositionsde l’arrimage desmarchandises danslesmagasins,etdeliune perte notable d’espace.
A
partcedéfautgravepourunétablissement qui,soustons les autres rapports,peutservirde modèle,ledock de Sainte-Ca-therine n’offrepaslamême
dispositionquelesdeuxautres,quant ilasurfkced'eaudeses bassins.Danslesdocks de Londreset desIndesOccidentales,la sur-filéeesttroisfoistropgrande.Dans aucun tempscesbassins n'ontreçu en stationnementplusdutiersdeleurcontenance.
Cequiexplique cetteerreurdanslesprévisions des fondateurs des docks, c’est qu'à l’époqueoùces établissemcns furent con-struits,lesséjours des naviresdansleportétaientconsidérables;
lesdécbargemens ne pouvantavoir lieuqu’enrivièreet pen-dantlamarée
,ilenrésultaitd’énormespertesde temps.Les docks, en abrégeantlesservices,ont abrégélesséjours.
Cesconsidérationsnousfournissent l’occasiondefaire
remar-S
ter lafaiblesurface d’eauqueprésententlesdocksprojetés à arseiltecomparativementaux docksanglais. Cette différence s’expliquefacilement.Le port deMarseille estleplusbeau de touslesbassins après celuideConstantinople.Son développe-mentestde 383,000 mètrescarrés,leniveau deseaiTx
yest con-stant;iln'y adoncpas lieu,là
comme
hLondres,d’offrirnu lieude stationnementpourlesnaviresjilssontmieuxplacés dansleport,oùlarecompositiondes cargaisonsenproduits na-tionauxde tousgenres sefaitavecfacilité,qu’ilsneleseraient danslesdocks,oùlesformes depolice sont plus rigoureuses.Pour terminer surlesprincipales dispositions d’art,nous fe-rons remarquer quelegrand nombred’étagesdesmagasins desdecksdeSainte-Catherine a ététrouvénuisiblepourtoutes tesmarchandiseslourdes.Lesixième etleseptièmedtaj^csont d^nneexploitationchère,excepté pourlescotonsetleslaines.
La eonspagniealouéunepartiedeces étagespourles expo-sitionsd'indigodehtcompagnie desIndes. Elle a aussi baissé I» tarif SUTlescotonspourles appeler,
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«fK DiaN«««8 »> 43
]
Une
explication resteencore à donnersur la faiblehauteur desétages desmagasinsdesdocks. Touteslesentreprisespré*sentent,par rapportà cette disposition,unesimilitude parfaite.
Lesmotifs sont:
1“Dansl’inconvénient qui résultedeluhauteur desétages, pour iViriwagç de»iwatobaadiaes qui ^itge
u«
travaillong«4 coùte 4X,quandildépasse2 ntèt.?5ç.j à 2mèu
5qc.j2°Dansl’avantagequeprésententdesétagesbas,ep perntet-tant d’arrimerjusqu’auplafond, etd’empêcherainsile» cou-ransd’air,cequifacilite laconservationd’unetempérature égale,etpermet de mettre,aveclesmeilleuresconditionsde conservation,lesmarchandise»le»plus sujettes àla
dessicca-tiondanslesétagessupérieurs. ,
Le» planoUo»joiiUeskeelte publicationachvèront de don-ner uneidée exactedes docksanglais,deseiHrepôtsde PatU, etduprojetde docksà Marseille.
Nous
ne termineronspasaau» feppelerquec’estàM.Charles Dupinqu’estduelapremièredescriptiondesdocksdeLon-dm
(t);qu«,Uprewer,
ilacoiupris l'inpoT»ap«eooiwMrciak deces établissemens.Ce que nousavom pu
yajouterea n»-tiensqui n’entraient pasdans soncadre,nedétruit riendu mérite etdefutilité despage*éloquentes écrites parluisur cet intéressant sujet.(i) orcecomiqaiviakdaUFiaeea.